Élections législatives islandaises de 2024
Les élections législatives islandaises de 2024 (en islandais : Alþingiskosningar 2024) ont lieu le afin de renouveler les 63 sièges de l'Althing, le parlement islandais.
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Élections législatives islandaises de 2024 | ||||||||||||||
63 sièges de l'Althing (Majorité absolue : 32 sièges) | ||||||||||||||
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Parti de l'indépendance (D) – Bjarni Benediktsson | ||||||||||||||
Parti du progrès (B) – Sigurður Ingi Jóhannsson | ||||||||||||||
Mouvement des verts et de gauche (V) – Guðmundur Ingi Guðbrandsson | ||||||||||||||
Alliance (S) – Kristrún Frostadóttir | ||||||||||||||
Parti du peuple (F) – Inga Sæland (en) | ||||||||||||||
Parti pirate (P) – Aucun[n 1] | ||||||||||||||
Parti de la réforme (C) – Þorgerður Katrín Gunnarsdóttir | ||||||||||||||
Parti du centre (M) – Sigmundur Davíð Gunnlaugsson | ||||||||||||||
Parti socialiste islandais (J) – Gunnar Smári (en) | ||||||||||||||
Premier ministre d'Islande | ||||||||||||||
Sortant | ||||||||||||||
Bjarni Benediktsson PI |
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Contexte
modifierDepuis les élections législatives de 2021, le gouvernement menée par Katrín Jakobsdóttir et composé du Mouvement des verts et de gauche en coalition avec le Parti du progrès et le Parti de l'indépendance a été reconduit - malgré des performances moindres pour le MVG. Le , Jakobsdóttir annonce sa démission afin de se présenter à l'élection présidentielle qui doit se tenir le [1]. Le , Bjarni Benediktsson du PI lui succède - il avait déjà été Premier ministre avant Jakobsdóttir en 2017[2].
Les élections de 2021 s'étant tenues le , les prochaines élections ne devaient pas se tenir plus tard que le comme le dispose la loi traitant de la tenue des élections législatives (Article 20, Chapitre V de la Loi n°24 du )[3].
Mode de scrutin
modifierL'Islande est dotée d'un parlement monocaméral, l'Althing, dont les 63 membres sont élus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal avec listes bloquées[4]. 54 sièges sont pourvus en fonction des résultats dans six circonscriptions de neuf sièges chacune, répartis selon la règle d'Hondt[4]. Les neuf sièges complémentaires sont attribués aux partis ayant dépassé le seuil d'au moins 5 % des voix selon leur pourcentage de voix au niveau national de manière à rapprocher le résultat en sièges de la répartition des suffrages[4].
Les électeurs ont la possibilité de modifier les listes en changeant les numéros des candidats ou en rayant leur nom, mais ne peuvent y ajouter les candidats d'une autre liste[5].
L'Islande est divisée en 6 circonscriptions électorales dont les limites sont définies par la loi : Norðausturkjördæmi (Nord-Est), Norðvesturkjördæmi (Nord-Ouest), Reykjavíkurkjördæmi norður (Reykjavik Nord), Reykjavíkurkjördæmi suður (Reykjavik Sud), Suðurkjördæmi (Sud) et Suðvesturkjördæmi (Sud-Ouest).
Campagne
modifierDéroulement
modifierForces en présence
modifierSondages
modifierNotes et Références
modifierNotes
modifier- Officiellement, le Parti pirate n'a pas de chef.
- Le Parti pirate n'a pas de présidence individuelle mais effectue une présidence tournante - le « chef.fe » est désigné à chaque nouvelle session parlementaire par pile ou face.
Références
modifier- « En Islande, la première ministre démissionne pour être candidate à la présidence », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Miranda Bryant, « Iceland appoints Bjarni Benediktsson to replace Katrín Jakobsdóttir as PM », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (is) « 823/125 frumvarp : kosningar til Alþingis » [« Projet de loi n°823/125 : Des élections de l'Althing »], sur Alþingi, av. 2003 (consulté le )
- Union interparlementaire, « ISLANDE (Althingi) - Système électoral » (consulté le ).
- Þorkell Helgason, « Apportionment of Seats to the Althingi, the Icelandic Parliament »,