Projet:Anthroponymie/Débat sur le périmètre du portail

Liens externes modifier

Liens de sources très utiles

Quid d'un renommage du portail actuel en portail Anthroponymie ? modifier

Félicitations pour ce nouveau portail. Pourquoi ne pas l'appeler Anthroponymie au sens large (au passage article tristement vide, surtout quand on le compare à son équivalent anglais), même si c'est moins sexy ? Il existe d'ailleurs un projet de ce nom sur la wikipédia en anglais (ainsi qu'en espagnol et italien).

Pourquoi ne pas apposer le portail sur les articles portant sur les prénoms ? En le nommant Anthroponymie, on prendrait au sens large tout ce qui concerne le nommage des personnes dans toutes les cultures. Cdt --Milegue (discuter) 9 mars 2015 à 14:21 (CET)[répondre]

De plus cela permettrait de poser ce portail sur des articles comme Noms des Grecs, Noms des Roumains etc. --Milegue (discuter) 9 mars 2015 à 14:28 (CET)[répondre]
Notification Milegue : Oui, je m'étais posé la question avant de me lancer. Mais j'avais choisi de rester focus. Cela me semblait plus percutant, et surtout plus simple à développer. Je suis ouvert à une telle évolution, même si là, je n'ai pas vraiment le courage de tout refaire dans ce sens. --Guy Courtois (discuter) 9 mars 2015 à 16:24 (CET)[répondre]
Bonjour, Je suis assez d'accord avec Milegue. "Noms de famille" me semble un peu trop ciblé pour constituer un portail encyclopédique. On risque de rassembler avec un tel titre surtout des wagons de généalogies douteuses portant sur des patronymes à particules. --Pline (discuter) 9 mars 2015 à 20:07 (CET)[répondre]
Notification Milegue : et Notification Pline : Je vous rejoins. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai commencé le renommage. Afin de le rendre compréhensible à tous les lecteurs de WP, mais également plus sexy, je l'ai nommé "Portail des prénoms, noms de famille et de l'anthroponymie". Cela nécessite tout de même de créer pas mal de nouveaux articles, donc je vais le faire dans la durée. Milegue, tu auras maintenant tout le loisir de catégoriser tous les articles que tu ne ne savais pas où mettre. Émoticône Bien amicalement. --Guy Courtois (discuter) 10 mars 2015 à 13:03 (CET)[répondre]

Nouveau portail de l'anthroponymie modifier

Ca y est. L'ancien portail est quasiment transformé. Toutefois, il reste pas mal de petites choses à faire pour l'améliorer. --Guy Courtois (discuter) 10 mars 2015 à 14:04 (CET)[répondre]

Notification Milegue : Merci beaucoup pour ton aide. J'ai trouvé le portail en italien, mais pas en anglais, ni espagnol. Peux tu me dire, ce que tu avais trouvé, et éventuellement me donner les liens. Merci beaucoup et bien amicalement. --Guy Courtois (discuter) 10 mars 2015 à 20:54 (CET)[répondre]
Bonjour Guy Courtois Émoticône, j'ai ajouté le lien avec les projets étrangers sur wikidata. Cdt --Milegue (discuter) 11 mars 2015 à 10:02 (CET)[répondre]
Notification Milegue : Merci beaucoup pour ton aide. Je vais voir à quoi cela ressemble, de ce pas. Amicalement. --Guy Courtois (discuter) 11 mars 2015 à 10:11 (CET)[répondre]

Quel doit être le périmètre du portail ? modifier

Les prénoms et noms de famille font partie de l'anthroponymie (étude des noms de personnes), qui est une des parties de l'onomastique (étude de l'origine et de l'évolution des noms propres), branche de la lexicologie qui fait partie de la linguistique. L'onomastique se divise en deux branches (Définition du petit Larousse): d'abord l'anthroponymie, qui étudie les noms de personnes (prénoms, noms, surnoms, pseudonymes, ethnonymes, gentilés...) , et ensuite la toponymie, qui étudie les noms de lieux (pays, provinces, villes...). L'anthroponymie et la toponymie sont profondément liées et les liens entre les deux sont très courants, par exemple avec les gentilés.

Inclusion de l'éthnonymie et de la gentilistique modifier

Il arrive que certains séparent l'ethnonymie et la gentilistique de l'anthroponymie (Rare, mais parfois dans certaines études, il semble que les champs soient séparés). Ce n'est pas le cas dans ce portail. Ce portail inclut donc dans son périmètre d'étude, l'ethnonymie et les gentilés.

Je crois que personne ne rattache l'ethnonymie à l'anthroponymie : toutes deux relèvent de l'onomastique, au même titre que les toponymes, voire théonymes, hagionymes, etc. [1] --La femme de menage (discuter) 17 mars 2015 à 19:06 (CET)[répondre]
Notification La femme de menage : J'ai d'abord pensé cela, mais deux points m'ont fait douter 1- Albert Dauzat avait divisé l'onomastique en deux domaines : l'anthroponymie et la toponymie (cf. page 10 de la 3e réédition de son ouvrage sur les noms de famille). 2- Si on s'attache à l'éthymologie "Anthroponymie" et qu'on fait le lien avec "Anthropologie", il serait logique que l'éthnonymie soit incluse dans l'anthroponymie. Voilà qui me laisse perplexe. J'avoue ne pas savoir quoi décider. Notification Milegue : Milegue, peux tu nous apporter un autre avis sur cette question ? --Guy Courtois (discuter) 17 mars 2015 à 19:44 (CET)[répondre]
1. Qu'un auteur de dictionnaire de noms propres n'ait pas dit dans sa préface que l'ethnonymie est rattachée à l'onomastique n'est pas suffisant pour considérer qu'il la rattache à l'anthroponymie, et encore moins pour considérer que c'est vrai. 2. Raisonnement très tortueux, démenti par les sources. --La femme de menage (discuter) 17 mars 2015 à 19:52 (CET)[répondre]
Notification La femme de menage : Cet auteur avait tout de même créé la revue Onomastica en 1957 devenue par la suite la Revue internationale d'Onomastique, mais cela ne prouve rien, je suis d'accord. Cela m'aiderait si tu pouvais me donner des sources que je n'en ai pas trouvées. NB : WP anglais inclut l'ethnonymie dans l'anthroponymie. Mais bon, ca ne prouve rien, car ils ont pu se tromper. --Guy Courtois (discuter) 17 mars 2015 à 19:56 (CET)[répondre]
Quoi qu'il en soit, j'exclus du périmètre du portail toute cette partie d'éthnonymie et de gentilés, en attendant que cette question soit clarifiée. D'ailleurs, j'en profite, qu'en est-il des gentilés ? --Guy Courtois (discuter) 17 mars 2015 à 20:02 (CET)[répondre]
Pioche au choix dans la liste sur scholar que je t'ai indiqué dans mon premier message. Sinon, tu as aussi dans les sources disponibles en ligne Sur quelques problèmes pratiques d'onomastique africaine : toponymie, anthroponymie, ethnonymie, ou ceci. Les gentilés ne relèvent pas non plus de l'anthroponymie. --La femme de menage (discuter) 17 mars 2015 à 20:33 (CET):[répondre]
Notification La femme de menage : Merci pour ces liens. Je les ai regardés en détail. Concernant Pierre Alexandre, Sur quelques problèmes pratiques d'onomastique africaine : toponymie, anthroponymie, ethnonymie, Cahiers d'études africaines, 1983, Volume 23, Numéro 89-90, pp. 175-188 Il classe l'ethnonymie comme appartenant à l'anthroponymie. Voir le lien ici - aller ensuite à la page 184, chapitre III. Précisons, qu'à la suite de la publication de Pierre Alexandre, qui a fait 3 chapitres séparés pour la toponymie, l'anthroponymie et l'ethnonymie, beaucoup de chercheurs en onomastique africaine ont repris cette trilogie. Mais ils n'ont souvent pas précisé, comme l'a fait Pierre Alexandre, que bien que traité à part, l'ethnonymie est une sous partie de l'anthroponymie. D'où, un grand nombre de textes par la suite qui pourraient laisser penser qu'elle est séparée, ce qui n'est pas le cas.
Sinon, j'ai fais beaucoup d'autres recherches sur la classification de l'onomastique (Cf. paragraphe suivant), et quasi toutes vont dans le sens d'inclure l'ethnonymie et les gentilés dans l'anthroponymie. Je te laisse découvrir le fruit des mes recherches. Bien amicalement et encore merci pour ton aide. --Guy Courtois (discuter) 24 mars 2015 à 15:16 (CET)[répondre]
Plus exactement, il écrit que l'éthnonymie peutse définir, avec prudence comme un anthroponyme collectif. Et la prudence se comprend, à la lecture de la suite, où des mots insultants ont parfois été pris comme ethnonymes. Joli travail de recherche que tu as fait dans les paragraphes suivants. Je pense que ta décision de limiter dans un premier temps le portail aux noms et prénoms est sage (et surtout sans y intégrer une notion aussi controversée que races ou aussi éloignée que diaspora). Bonne continuation. --La femme de menage (discuter) 24 mars 2015 à 15:44 (CET)[répondre]

Exclusion de la Théonymie et des titres de noblesse modifier

Qu'en est-il de la théonymie qui étudie les noms des dieux ? Je les ai exclues car il ne s'agit pas à proprement parler de personnes. Mais devraient-il en faire partie ? J'ai un doute.

Qu'en est-il des titres de noblesse ? Je ne les ai pas mis, car pour moi, ce sont d'abord des noms communs et non des noms propres. Mais devraient-il en faire partie ? J'ai un doute.

Qu'en pensez vous ? Tous vos commentaires sont les bienvenus. --Guy Courtois (discuter) 17 mars 2015 à 10:03 (CET)[répondre]

Je ne pense pas que les théonymes en tant que tels doivent être traités ici ; on déborderait sur l'histoire des religions. Mais certains théonymes ont donné lieu à des noms de personne ou de famille ("fils de tel dieu") ou des prénoms (ex.: Diane) ; dans ce cas, ils pourraient apparaître comme anthroponymes, et le lien avec le théonyme devrait être traité. C'est un peu la même chose pour les titres de noblesse : c'est un autre sujet ; mais il y a des gens qui s'appellent Baron ou Marquis, ou bien Lecomte (sans compter les Leroy et les Empereur ou Lempereur, et, dans un ordre d'idées un peu différent, Lévêque, Bishop, etc.) ; Marquise a été un prénom. Ces anthroponymes ont leur place ; et le rapport avec le titre devra être explicité. Hadrianus (d) 19 mars 2015 à 19:09 (CET)[répondre]
Notification Hadrianus : Bonjour, j'ai fais beaucoup d'autres recherches sur la classification de l'onomastique (Cf. paragraphe suivant), et quasi toutes vont dans le sens d'inclure l'ethnonymie et les gentilés dans l'anthroponymie. En revanche, la position est plus floue sur la théonymie. Certains l'incluent, d'autres l'excluent. Je te laisse découvrir le fruit des mes recherches. Bien amicalement et encore merci pour ton aide. --Guy Courtois (discuter) 24 mars 2015 à 15:42 (CET)[répondre]

Pas de position claire des linguistes sur la classification de la science onomastique modifier

Pour info, suite aux débats précédents, j'ai fait pas mal de recherches. Pour répondre à la question, j'ai cherché des sources de classification de l'onomastique (étude des noms propres), afin de voir comment elle était catégoriée. Ainsi que des recherches sur l'anthroponymie pour voir elle-même comment elle était catégoriée.

Il ressort qu'il n'existe pas de position claire des linguistes sur le sujet, aujourd'hui, mais que la majorité s'accorde à inclure l'éthnonymie et les gentilés dans l'anthroponymie. La position est plus nuancée concernant la théonymie. Voici une petite synthèse de ce que j'ai pu trouver.

Quoi qu'il en soit, faute de temps et faute d'un débat plus avancé de la communauté WP sur le sujet, je conserve le périmètre très restreint du portail : exclusion de l'ethnonymie, de la theonymie... bien que cela puisse nous être contesté par certains linguistes. --Guy Courtois (discuter) 20 mars 2015 à 12:02 (CET)[répondre]

La position des dictionnaires et encyclopédies modifier

On pourrait légitimement penser que faute d'accord clair, de la profession sur la classification onomastique, nous devrions nous en tenir aux définitions classiques. --Guy Courtois (discuter) 20 mars 2015 à 12:02 (CET)[répondre]

« Onomastique : branche de la lexicologie qui étudie l'origine des noms propres. (On distingue l'anthroponymie, qui étudie les noms de personnes, et la toponymie, qui étudie les noms de lieux.)
Anthroponymie : étude de l'étymologie et de l'histoire des noms de personnes. »

— Larousse</ref>

« La toponymie a pour objet l'étude des noms de lieux, ou toponymes. Dans le domaine linguistique, elle constitue l'une des deux branches de l'onomastique ou étude des noms propres (au sens large), l'autre étant l'anthroponymie, ou étude des noms de personnes. »

— encyclopedie universalis.fr

Une étude des classifications possibles de l'onomastique, trouvée dans une thèse modifier

On peut lire dans la thèse de 2013 de Jana Cahlíková : La traduction des toponymes dans les œuvres des auteurs réalistes du XIXème siècle, Bakalářská diplomová práce, Vedoucí práce: PhDr. Zuzana Raková, Ph.D. l'étude suivante. Voir la thèse dans son ensemble. Ce travail, est à mon avis le plus explicatif sur notre problématique. Et j'aurais tendance à penser que la classification faite par le linguiste Rudolft Sramek est la plus pertinente, et sans doute celle sur laquelle devrait s'appuyer ce portail, tout en spécifiant de façon claire que c'est un choix arbitraire, puisque rien n'est clairement arrêté. --Guy Courtois (discuter) 20 mars 2015 à 12:04 (CET)[répondre]

3. Le classement des noms propres
3.1. Le classement selon la motivation selon Jan Holeš
Les noms propres représentent une vaste catégorie de noms, il est donc nécessaire de les classifier selon certaines règles afin de s’y orienter. D’abord, les noms propres peuvent être classés selon la motivation du signe linguistique – il s’agit du critère sémantique. Jan Holeš distingue :

  • les noms propres non-motivés (comme les noms Schmidt ou Lefèvre)
  • les noms propres motivés (Blanc, Noir)
  • les noms propres motivés complexes qui se composent de plusieurs mots et représentent une description brève (Pont des Soupirs).

3.2. Le classement selon le désigné selon Rudolf Šrámek
Rudolf Šrámek classifie les noms propres selon la nature du désigné en trois grandes catégories qui comprennent plusieurs sous-catégories.

Géonymes
Le premier groupe est formé par les géonymes qui désignent des objets qui se trouvent dans le paysage et qui apparaissent dans les cartes géographiques. Les géonymes se divisent entre les toponymes et les astronymes. La catégorie des toponymes englobe:

  • les oikonymes, les noms propres des objets habités comme les maisons, groupes de maisons, cités, villages, bourgs, villes (= les urbonymes), châteaux, châteaux forts, moulins, fabriques, …
  • les anoikonymes, les noms propres des objets non-habités : les hydronymes pour les fleuves, rivières, lacs, étangs, mers, océans, golfes, confluents, marécages, marais, sources, griffons, … ; les oronymes pour les collines, montagnes, roches, fosses, grottes, plateaux, … ; les agronymes pour les surfaces utilisés économiquement comme les champs, prés, bois, forêts, pâturages, vignobles, … ; les hodonymes pour les sentiers, pistes, routes, ponts, chemins de fer, aéroports, ports, … ;
  • les choronymes pour les objets qui n’ont pas de dénominations anoikonymique : déserts, régions, continents, pays, états, …

Les astronymes ou les cosmonymes englobent les noms des galaxies, planètes, étoiles, groupements d’étoiles, corps célestes artificiels (par exemple Sputnik).

Bionymes
Le deuxième groupe représentent les bionymes qui désignent les objets vifs ou qui semblent être vifs ou qui sont fixés dans les relations sociales. Les sous-catégories des bionymes sont:

Chrématonymes
Le troisième groupe est appelé comme celui des chrématonymes. Il s’agit des noms propres désignant les objets créés par l’homme et qui sont basés sur les relations économiques, politiques et culturels et non sur la nature. Ce sont les noms des produits, institutions, organisations, phénomènes sociaux (par exemple Tour de France), documents historiques, …

3.3. Classement selon Sarah Leroy
Sarah Leroy distingue trois typologies différentes des noms propres : la typologie référentielle, la typologie référentielle déictique et la typologie morphologique.

3.31 - La typologie référentielle s’appuie sur la nature du référent désigné par le nom propre. La distinction principale s’effectue entre les anthroponymes et les toponymes.

Les anthroponymes, ou noms de personnes sont donc, en principe, les plus prototypiques de la catégorie. Ils s’appliquent à des individus et se divisent en patronymes, prénoms, pseudonymes, noms mythiques ou mythologiques, surnoms et hypocoristiques, noms traditionnellement donnés aux animaux domestiques, mais aussi les noms de groupes humains artistiques, politiques ou sportifs.

Les toponymes ou noms de lieux, comptent différentes subdivisons : noms de villes et de pays, noms d’unités géographiques plus petites comme les noms de quartiers, noms de montagnes, de mers et de cours d’eau, noms de rues, de déserts, d’édifices ou de monuments, d’installations militaires.

Il y a d’autres catégories :

  • les ergonymes – les noms propres de réalisations ou de découvertes humaines ayant une réalité matérielle : noms de marques, d’entreprises, d’établissements ou d’institutions, d’objets mythiques (par exemple Durandal), titres de livre, tableau, film, etc.
  • Les praxonymes sont des noms propres de réalisations ou de découvertes humaines non matérielles : noms de faits historiques, de lois ou de théorèmes, événements culturels.
  • Les phénonymes sont les noms propres de phénomènes naturels comme ouragans, tempêtes, cyclones, astres et planètes.

Nous pouvons remarquer aussi des cas où les noms propres changent de catégorie : « Socrate », quand il désigne le programme informatique, cesse d’être anthroponyme et devient ergonyme.

3.32 - La typologie référentielle déictique s’intéresse aux relations qu’entretient le nom propre avec les repères fondamentaux de la référence – les déictiques « je », « ici », « maintenant ». Ici naît la catégorie de noms propres de temps – chrononymes. Ce sont les noms de jours de la semaine, de mois, d’année, les dates, les noms de fêtes. Ces noms restent marginaux, car ils sont peu nombreux et ils n’ont pas toutes les caractéristiques des noms propres (l’usage de la majuscule est plus flottant que pour les autres noms propres, l’emploi du déterminant est plus varié).

3.33 - La typologie morphologique est basée sur la forme même du nom propre. Nous y distinguons les noms propres purs, les noms propres descriptifs et les noms propres mixtes. Les noms propres purs sont constitués par une forme lexicale qui est spécialisé dans cet emploi. Ils désignent généralement des personnes ou des lieux (Aristote, Paris, Himalaya). Au niveau du sens, ils ne peuvent pas être interprétés en fonction d’une base lexicale. Les noms propres descriptifs sont constitués de noms communs, éventuellement accompagnés d’éléments adjectivaux et prépositionnels (le Canard Enchaîné). Ils ne désignent généralement pas des personnes, parfois des lieux, mais aussi toutes sortes d’autres référents (journaux, institutions, bâtiments…). Leur sens est plus transparent que celui des noms propres purs (par exemple le Jardin des Plantes). Le troisième type, ou le type mixte, se trouve entre les deux types précédents. Il est fondé sur un nom propre pur accompagné d’un élément descriptif (par exemple Aix-la-Chapelle).

3.4. Le classement selon Michel Ballard
Michel Ballard classifie les noms propres en trois sous-catégories de base selon le critère de la nature du référent : les anthroponymes, les toponymes, les référents culturels.

Dans le premier groupe, ce des toponymes, il met :
- les noms de pays, de contrées et de régions, qui sont accompagnés par l’article défini
- les noms de montagnes, écrits également avec l’article défini
- les noms de villes, qui ne prennent pas d’article
- les noms de monuments, de parcs, de places, de rues, etc., formés d’un nom propre de d’un nom commun, précédés par l’article défini – par exemple « le Palais Bourbon »

Le deuxième groupe comprend les anthroponymes, ou les noms de personnes, avec lesquels l’on utilise l’article zéro, mais avec l’article défini devant un nom de titre. L’appellatif et le prénom ne sont pas accompagnés d’article.

La troisième sous-catégorie, celle des référents culturels, comprend deux groupes spéciaux:
- les acronymes – ce sont des variétés de sigles, ils s’y distinguent par le fait qu’ils sont prononcés comme des mots, et non lettre par lettre ; ils sont utilisés avec l’article (par exemple l’OTAN)
- les noms de journaux

Nous avons donc collecté quatre points de vue différents sur la problématique du classement des noms propres, dont deux ont été créés par les linguistes tchèques et deux par les français. Le critère de la motivation de Jan Holeš est assez simple et se limite seulement à trois catégories, dont deux dernières sont très similaires. Rudolf Šrámek, Michel Ballard et aussi Jan Holeš classifient les noms propres selon la nature du désigné ; et c’est Rudolf Šrámek qui les trie avec la plus grande diligence, le nombre de ses catégories surmonte les autres. Sarah Leroy ne reste pas à se concentrer sur un critère donné, elle essaye de regarder les noms propres de trois points de vue différents, selon lesquels elle crée des catégories. Cela ouvre au lecteur plusieurs façons comment traiter les noms propres.

La position de plusieurs linguistes modifier

Enfin, voici la positions de plusieurs linguistes, qui vont tous dans le sens de considérer l'ethnonymie comme une sous partie de l'anthroponymie. Précisons, qu'à la suite de la publication de Pierre Alexandre, qui a fait 3 chapitres séparés pour la toponymie, l'anthroponymie et l'ethnonymie, beaucoup de chercheurs en onomastique africaine ont repris cette trilogie. Mais ils n'ont souvent pas précisé, comme l'a fait Pierre Alexandre, que bien que traité à part, l'ethnonymie est une sous partie de l'anthroponymie. D'où, un grand nombre de textes par la suite qui pourraient laisser penser qu'elle est séparée, ce qui n'est pas le cas. --Guy Courtois (discuter) 20 mars 2015 à 12:08 (CET)[répondre]

Position de Pierre Alexandre Pierre Alexandre, Sur quelques problèmes pratiques d'onomastique africaine : toponymie, anthroponymie, ethnonymie, Cahiers d'études africaines, 1983, Volume 23, Numéro 89-90, pp. 175-188 Il classe l'ethnonymie comme appartenant à l'anthroponymie. Voir le lien ici - aller ensuite à la page 184, chapitre III

Position de Albin Jacques
On trouve la définition suivante dans un article de Albin Jacques - Article sur la langue gauloise, page 1 Voir le lien externe.

L’anthroponymie (ἄνθρωπος ‘être humain’ et ὄνομα ‘nom’) est la branche de l’onomastique quiétudie les nomsde personne. Il existe différents types d’anthroponymes :

  • théonyme (gr. θεός ‘dieu’) : nom d’une divinité
  • ethnonyme (gr. ἔθνος ‘peuple’) : nom d’une tribu, d’un peuple
  • démonyme (gr. δῆμος ‘peuple’): nom d’un pays
  • ethnique (fr. (nom) ethnique)) : nom indiquant l’origine géographique
  • gentilé (lat. gentile (nō men) : nom des habitants d’un lieu
  • idionyme (gr. ἴδιος ‘propre, particulier) : nom personnel
  • patronyme (gr. πατήρ ‘père) : nom du père
  • matronyme (lat. mater ‘mère’) : nom de la mère
  • gamonyme (gr. γάμος ‘mariage’) : nom de l’époux
  • gentilice (lat. (n ō men) gent ī licium) : nom de la gens (aussi nōmen)
  • hypocoristique (gr. (ὄνομα) ὑποκοριστικόν ‘nom caressant, diminutif’) : nom affectueux
  • surnom / sobriquet : nom descriptif ajouté ou substitué au nom courantOn utilise fréquemment l’abréviation NP pour « nom de personne » et l’on distingue parfois si l’on a affaire àune désignation crée et/ou utilisée par la ou les personne(s) désignée(s) elle(s)-même(s) ou par d’autres per-sonnes en préfixant respectivement auto-/ endo- ou hétéro- / exo-. Par exemple, Deutsch est un auto-ethnonyme et Allemand un hétéro-ethnonyme, de même pour Graecus et Ἕλλην.

Position de Max Josef Heller-Richoz,Albert Tran
Max Josef Heller-Richoz,Albert Tran, Les Gaulois à travers l'onomastique: Appliquée aux noms propres des peuples celtes: Eduen, Biturige..., 2008.

Ils classent l'ethnonymie et la théonymie comme des sous parties de l'anthroponymie : Voir le lien externe

Position du du XVIe Congrès international des sciences onomastiques
Jean-Claude Boulanger, Actes du XVIe Congrès international des sciences onomastiques, Québec, 1987 découpe l'onomastique en 2 catégories : l'anthroponymie et la toponymie, et fait de l'ethnonymie une sous partie de l'anthroponymie, à la jonction avec la toponymie. Voir le lien externe

Quid des races, tels que les Noirs, les Blancs... ? modifier

Bonjour Notification Hadrianus : et Notification La femme de menage : afin de continuer la réflexion sur le périmètre de l'anthroponymie, je me suis posé la question des races : Noirs, Blancs... Je mets de côté, toute polémique sur l'existence ou non de races. L'anthropologie répond aujourd'hui qu'il ne faut pas parler de races, mais de populations ; que les races n'ont pas de réalité scientifique. Beaucoup considèrent ces termes comme racistes, injurieux ou désuets. Et je précise pour éviter toute ambiguité que je suis profondément antiraciste. Ces précautions étant prises, il se pose à nous la question de savoir comment la linguistique aborde les mots désignant des races : Blancs, Noirs, Metis... Nous ne pouvons faire l'impasse sur cette question, puisqu'on les trouve fréquemment dans le vocabulaire. Sont-ils des noms propres ? Et si oui, font-il alors partie de l'anthroponymie ? Voici les résultats de mes recherches, que j'ai également portées sur les termes péjoratifs, les diasporas et les extra terrestres. Bien amicalement à tous. --Guy Courtois (discuter) 28 mars 2015 à 18:14 (CET)[répondre]

Les races humaines sont des noms propres dans la langue française, mais pas toujours dans les autres modifier

La caractéristique d'un nom propre est de porter une majuscule. Ainsi, si les races doivent prendre une majuscule, c'est qu'elles sont un nom propre. Par ailleurs, certains pays comme le Canada les traitent en même temps que les noms de peuples. Cela se comprend aisément lorsque l'on prend pour point de départ la philosophie du nom propre Cf. synthèse faite dans Wikipédia.

L'imprimerie nationale

D'après l'Imprimerie nationale, Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, 1990 - 196 pages, ou le plus récent Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie Nationale, 2002 les races prennent des majuscules. On peut y lire :

« Prennent la capitale initiale les noms de peuples, de races et d’habitants employés substantivement : les Américains, les Chinois, les Russes ; les Jaunes, les Noirs, les Peaux-Rouges »

— Imprimerie, Imprimerie nationale, 2002

D'ailleurs, une discussion dans Wikipédia rappelle ce point : Voir ici

L'office québécois de la langue française Selon l'office québécois de la langue française, les races humaines prennent une majuscule, mais pas les races animales.

On peut en effet, lire sur le site de l'office québécois de la langue française, les explications suivantes

« Peuples, races et habitants

Les noms qui désignent un peuple, une race ou les habitants d’une région prennent une majuscule initiale.

Exemples :

- Éric a rencontré une Albertaine pendant ses vacances. - On dit des Amérindiens qu’ils sont d’excellents chasseurs et pêcheurs. - Les Belges fabriquent des chocolats savoureux. - De plus en plus de Blancs s’intéressent à la culture hip-hop. - Les négociations avec les Indiens cris et les Inuits sont terminées. - Ces Innus de Mashteuiatsh partent à la trappe au castor. - Francine a épousé un Italien. - Les Montréalais aiment-ils faire de la bicyclette? - Cet opéra sera mis en scène par le Québécois Robert Lepage. - Une Québécoise a frôlé la mort dans cette avalanche. - Yves aime beaucoup le sens de l’humour des Saguenéens.

Si le nom désignant un peuple, une race ou les habitants d’une région est composé, les deux éléments de ce nom prennent la majuscule.

Exemples :

- Ginette admire l’attitude des Anglo-Saxons. - Jean partage son appartement avec un Italo-Québécois. - Diane a fait la connaissance de deux Néo-Brunswickois hier. - Quel est le secret de la beauté des Sud-Américaines? »

— Office québécois de la langue française, 2015

« Races d'animaux

Les noms de races d’animaux désignent une subdivision d’une espèce animale domestiquée composée d’individus qui partagent certains caractères héréditaires. Ces races concernent des animaux domestiques qui vivent et se reproduisent selon des conditions établies par l’homme. Les noms de races s’écrivent avec une minuscule initiale.

Exemples :

- Cet élevage de chartreux est situé dans la région des Laurentides. - Le labrador est une race de chien de chasse originaire de Terre-Neuve. - Le nivernais est une bête de trait recherchée. - Le camargue est une race de cheval très particulière. - Elle a acheté un autre siamois. (ou : un autre chat siamois) - Il participe au concours avec son charolais de deux ans. (ou : avec son bœuf charolais) - La meilleure vache laitière est la holstein. (ou : la vache holstein)

Les noms de races prennent généralement la marque du pluriel au besoin. Certains noms composés demeurent toutefois invariables selon les éléments qui les composent.

Exemples :

- Selon moi, les chats les plus gracieux sont les abyssins. - Les chiens-loups de Robert sont entraînés pour faire des promenades en traîneau. - Le caractère doux des saint-bernards fait d’eux des compagnons idéaux pour les enfants. (ou : des saint-bernard) »

— Office québécois de la langue française, 2015

C'est donc tout naturellement, que l'on retrouve ces règles dans :

« Les noms de races, d’ethnies, de peuples, d’habitants (ou de ressortissants) prennent la majuscule initiale : un Blanc, deux Noirs, trois Jaunes. Les Européens, les Africains. Un Arabe, deux Berbères. Un Allemand, deux Brésiliens, trois Chinoises, quatre Danois, une Russe. Quatre Méridionaux, trois Provençaux, un Tarnais. Un Parisien, deux New-Yorkais, une Castrothéodoricienne. Quelques Batignollais. Ce privilège n’est accordé qu’aux humains et à leurs éventuels homologues extraterrestres : deux Terriens, quatre Martiens, mille Arcturiens. Les autres espèces animales n’y ont pas droit : un européen tigré, deux siamois, un beau danois (femelle), cinq grands malinois. La règle s’applique à certaines désignations péjoratives, argotiques ou familières : un Rital, deux Boches, trois Amerloques. Les Rosbeefs ne sont pas frais, les Macaronis sont cuits. Parisien, tête de chien, Parigot, tête de veau.

La différence entre xénophobie et racisme est parfois ténue. La règle énoncée ci-dessus étant admise par la quasi-totalité des auteurs (sans gêne apparente), il convient de lui donner une justification admissible, et, pour ce faire, de réintroduire ici une distinction entre gentilé et appartenance ethnique (distinction qui n’intervient pas dans les désignations normales). Les exemples donnés ici qualifient des hommes ou des femmes originaires d’une nation, d’une province, d’une ville, c’est-à-dire d’un lieu, ce qui rend ces termes assimilables à des gentilés, des « gentilés xénophobes ». Pour certains d’entre eux, une part du mépris initial s’est peu à peu convertie en familiarité. Ce n’est bien sûr pas le cas des termes racistes [bicot, bougnoul, etc.] qui désignent un groupe ethnique ou supposé tel : à jamais immondes, ils n’ont pas à se parer d’une majuscule initiale. »

— Jean-Pierre Lacroux Orthotypographie - Orthographe & Typographie françaises - Dictionnaire raisonné (Lexique des règles typographiques françaises)


On soulignera, que cette approche ne laisse pas indifférent certains, qui la considèrent comme raciste, comme le soulignent les articles suivants :

On remarquera que le terme de Métis (nom propre avec une majuscule) est un terme officiel canadien, accepté par les populations autochtones. On peut lire dans le guide terminologique de l'organisation nationale de la santé autochtone (ONSA), Canada, 2003 :

« Le mot Métis est un mot français qui signifie « dont le père et la mère sont de races différentes ». La Loi constitutionnelle de 1982 reconnaît les Métis comme l’un des trois groupes autochtones. Autrefois, le terme Métis s’appliquait, dans les Prairies, aux enfants nés de femmes cries et de commerçants de fourrures français; dans le Nord, aux enfants nés de femmes dénées et de commerçants anglais ou écossais et à Terre-Neuve et au Labrador, aux enfants d’Inuites et de Britanniques. Aujourd’hui, le mot Métis est utilisé d’une façon générale pour désigner les gens qui ont à la fois des ancêtres européens et des ancêtres des Premières Nations et qui se considèrent eux-mêmes comme Métis. Notez que les organisations métisses au Canada ont établi leurs propres critères pour définir qui a droit autitre de Métis. »

— Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA), Guide terminologique, Canada, 2003, page 5

D'autres langues ne considèrent pas les gentilés, les peuples ou les races comme des noms propres, mais comme des noms communs Voir la comparaison des approches des différentes langues, faite par le réseau des bibliothèque de Suisse occidentale.

Les races humaines font partie de l'anthroponymie modifier

En fait, le simple fait qu'on leur mette une majuscule, souligne qu'elles sont considérées comme des noms propres, comme le sont les noms de peuple. Or il s'agit bien de dénominations de personnes humaines. Il semble donc évident que les races font partie de l'anthroponymie.

Position du linguiste belge Christian Cherdon

On peut lire dans Guide de grammaire française de Christian Cherdon qu'il considère les races comme des noms propres de personnes : (Cf. voir Christian Cherdon, Guide de grammaire française, 12e édition, 1996, Bruxelles, Belgique, page 160)

« On écrit une majuscule aux noms propres de personnes
- noms et prénoms familiaux
- nationalités et races, habitants
- titres et fonctions
- dynasties
- divinités »

— Christian Cherdon, Guide de grammaire française, 12e édition, 1996, Bruxelles, Belgique, page 160

Quid des appellations péjoratives de noms de personnes, tels que les Ritals, les Boches, les Amerloques... ? modifier

On peut dire que seulement celles dérivées de gentillés font également partie de l'anthroponymie. Il suffit de suivre le raisonnement précédent, sachant que ces termes prennent une majuscule.

On peut en effet lire de Jean-Pierre Lacroux Orthotypographie - Orthographe & Typographie françaises - Dictionnaire raisonné (Lexique des règles typographiques françaises) : La règle s’applique à certaines désignations péjoratives, argotiques ou familières : un Rital, deux Boches, trois Amerloques. Les Rosbeefs ne sont pas frais, les Macaronis sont cuits. Parisien, tête de chien, Parigot, tête de veau... Les exemples donnés ici qualifient des hommes ou des femmes originaires d’une nation, d’une province, d’une ville, c’est-à-dire d’un lieu, ce qui rend ces termes assimilables à des gentilés, des « gentilés xénophobes ». Pour certains d’entre eux, une part du mépris initial s’est peu à peu convertie en familiarité. Ce n’est bien sûr pas le cas des termes racistes [bicot, bougnoul, etc.] qui désignent un groupe ethnique ou supposé tel : à jamais immondes, ils n’ont pas à se parer d’une majuscule initiale.

--Guy Courtois (discuter) 28 mars 2015 à 21:09 (CET)[répondre]

Quid des diasporas, tels que les Afro-Européens... ? modifier

On peut dire qu'elles font également partie de l'anthroponymie. Il suffit de suivre le raisonnement précédent, sachant que ces termes prennent une majuscule. Il s'agit bien de noms de personnes. Par exemple, on met en effet une majuscule aux Afro-Arabes, Afro-Boliviens, Afro-Brésiliens, Afro-Chiliens, Afro-Colombiens, Afro-Cubains, Afro-Équatoriens, Afro-Européens. On retrouve cela pour toutes les diasporas Cf. la catégorie des chinois d'Indonésie à titre illustratif. Il suffit de regarder toutes les catégories de diaspora dans Wikipédia pour voir que c'est le cas de toutes. En revanche, on parle de diaspora africaine, avec une minuscule, car il s'agit ici d'un adjectif.

--Guy Courtois (discuter) 28 mars 2015 à 21:10 (CET)[répondre]

Quid des extra-terrestres, tels que les Martiens ? modifier

Par définition, ils ne sont assurément pas humains. On pourrait donc penser a priori, qu'ils sont exclus de l'anthroponymie. Toutefois, on sait qu'ils sont des noms propres.

On peut en effet lire de Jean-Pierre Lacroux Orthotypographie - Orthographe & Typographie françaises - Dictionnaire raisonné (Lexique des règles typographiques françaises) : Les noms de races, d’ethnies, de peuples, d’habitants (ou de ressortissants) prennent la majuscule initiale : un Blanc, deux Noirs, trois Jaunes. Les Européens, les Africains. Un Arabe, deux Berbères. Un Allemand, deux Brésiliens, trois Chinoises, quatre Danois, une Russe. Quatre Méridionaux, trois Provençaux, un Tarnais. Un Parisien, deux New-Yorkais, une Castrothéodoricienne. Quelques Batignollais. Ce privilège n’est accordé qu’aux humains et à leurs éventuels homologues extraterrestres : deux Terriens, quatre Martiens, mille Arcturiens. Les autres espèces animales n’y ont pas droit.

Il y a donc à mon avis deux approches possibles :

  1. Celle qui met sous l'anthroponymie des choses très diverses : prénoms, noms, ethnonymes, theonymes, hagionymes... Pour ces linguistes, on peut dire qu'ils font également partie de l'anthroponymie. Il suffit de suivre le raisonnement précédent.
  2. Celle qui parle de bionymes et sépare l'anthroponymie de la theonymie... Pour ces linguistes, assurément, les extra-terronymes (ou extra-terrestronymes ?) ne font pas partie de l'anthroponymie, mais de la bionymie.

--Guy Courtois (discuter) 28 mars 2015 à 21:10 (CET)[répondre]

Quid des titres de noblesse, tel le duc de Bourgogne ? modifier

Je n'ai rien trouvé sur ce sujet, hormis un texte de linguistique sur l'anthroponymie africaine qui considère les titres comme une partie de l'anthroponymie. Je m'interroge. J'ai le sentiment qu'il s'agit bien là (le duc de Bourgogne) d'un élément de l'anthroponymie. Duc n'est pas un élément de l'anthroponymie en soit, car c'est un nom commun avec une minuscule. Mais l'ensemble : le Duc de Bourgogne l'est à mon avis.

Qu'en pensez-vous ? Quelqu'un a-t-il des informations factuelles sur ce sujet ? --Guy Courtois (discuter) 24 avril 2015 à 08:54 (CEST)[répondre]

Pourquoi ne pas créer un autre portail sur l'onomastique, en plus de celui-ci ? modifier

Bonjour à tous, bravo pour ce travail, une autre suggestion pour un autre titre ; Portail:Onomastique. Cordialement. FrankyLeRoutier % Appelez-moi sur mon CB 17 mars 2015 à 21:47 (CET)[répondre]
Ca va être difficile, et je suis totalement contre cette idée. Cf. débats précédents ci-dessus, mais surtout ma motivation première d'étudier les noms de famille. Mais je pense par contre que quelqu'un pourrait tout à fait créer ce nouveau portail, tout comme il serait bien également de créer un portail sur la toponymie d'ailleurs, voire également un autre sur lexicographie. --Guy Courtois (discuter) 18 mars 2015 à 18:32 (CET)[répondre]

Bonjour, je suppose que les deux premiers termes ne sont pas admis dans ce projet mais au vue de la création récente de ce dernier, c'est peut-être l'occasion d'ébaucher un article sur ces opposés de l'anthroponymie (après vérif sur leur admissibilité bien sûr). --77.198.150.92 (discuter) 22 mars 2015 à 16:36 (CET)[répondre]

Notification 77.198.150.92 : Bonjour, il en est justement question plus haut lorsque l'on parle du classement de Rudolf Šrámek selon le désigné. En effet, Rudolf Šrámek classifie les noms propres selon la nature du désigné en trois grandes catégories qui comprennent plusieurs sous-catégories. Dans la deuxième catégorie à savoir les bionymes, il range entre autres les zoonymes (noms propres vernaculaires des animaux) et les phytonymes (noms propres vernaculaires des plantes). Mais nous sortons clairement ici comme vous l'avez souligné de l'anthroponymie et adressons une problématique de l'onomastique. Bien amicalement. --Guy Courtois (discuter) 22 mars 2015 à 23:46 (CET)[répondre]
Pour répondre à votre question, ces deux termes sont tout à fait admissibles. La rédaction de ces articles nécessitera toutefois pas mal de travail. L'idéal serait que quelqu'un ait le courage de créer un nouveau portail en plus de celui-ci, à savoir celui de l'onomastique, qui recouvre un périmètre très large, comme j'ai pu l'expliciter plus haut en décrivant les différentes classifications de l'onomastique. --Guy Courtois (discuter) 22 mars 2015 à 23:52 (CET)[répondre]

Similitude modifier

Bonjour,

Je me permets de citer une phrase lisible sur le portail actuellement : « Il y a une similitude avec le travail des anthropologues qui se battent pour conserver des traces (enregistrements, écrits...) de toutes les langues qui disparaîtront d'ici un siècle dans le monde (cf. le livre La composition des mondes de Philippe Descola). Ils doivent faire ce travail maintenant, sinon ces savoirs humains seront perdus à tout jamais.»

C'est tout à fait vrai que de nombreuses langues sont en train de s'éteindre, mais ce sont principalement des linguistes qui font le travail de description et d'archivage, pas des anthropologues. Voir pour plus de détails et (ces pages mériteraient d'être traduites en français d'ailleurs) Eölen (discuter) 23 mars 2015 à 21:55 (CET)[répondre]

Notification Eölen : Bonjour, je suis tout à fait d'accord avec vous. J'avais écrit cela car il se trouve qu'un certain nombre d'anthropologues font également des recherches linguistiques sur le terrain. Notamment Philippe Descola. Merci de m'avoir fait la remarque. Je vais corriger en haut également dans les pages où cela est cité. Bien amicalement. --Guy Courtois (discuter) 24 mars 2015 à 09:54 (CET)[répondre]