Psínthos

village de l'île de Rhodes en Grèce

Psínthos, en grec moderne : Ψίνθος, est un petit village de montagne du dème de Kallithéa, sur l'île de Rhodes, en Grèce.

Psínthos
Église du village.
Nom local
(el) ΨίνθοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Périphérie
District municipal
district municipal de Kallithéa (d)
District régional
Communauté démotique/locale
Commune of Psinthos (d)
Dème
dème de Rhodes (d)
Île
Coordonnées
Démographie
Population
729 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Localisation sur la carte de Grèce
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Selon le recensement de 2011, la population de Psínthos compte 1 168 habitants[1].

À l'époque hellénistique, la région appartient vraisemblablement au dème ialysien des Sibythioi[2].

Au centre du village, quelques vestiges subsistent d'un château de l'époque des Hospitaliers[3],[4]. Sa fonction défensive fut probablement modeste et, à partir de 1470, les habitants de la région étaient appelés à se rassembler dans la citadelle de Rhodes en cas d'attaque d'envergure[5]. La localité porte dans les documents de l'époque les noms de Psito, Obsito, Aspido ou Absato[6].

Le , les environs du village furent le théâtre d'une bataille entre Italiens et Ottomans dans le cadre du conflit italo-turc[7].

Les atouts du village sont la source Fassoúli, la source Kamári et la petite vallée qui traverse le village avec ses grands platanes centenaires. Sont également présents deux monastères byzantins, le monastère d'Agías Triádas[8] (ou Matikó) et Parméni. Les deux monastères se trouvent dans la campagne, sur la route d'Archípolis. Sur la montagne au-dessus du village, sur la route de la vallée de Petaloúdes, se trouve également le monastère de Kálopetra, mais il appartenait administrativement à la municipalité de Petaloúdes. Á proximité du village se trouve la vallée des papillons, traversée par la rivière Pelekáno, qui abrite diverses espèces endémiques de flore et de faune. Dans cette vallée, on trouve notamment une sous-espèce d'Écaille chinée (Euplagia quadripunctaria rhodosensis), endémique de Rhodes et vulnérable[9],[10], de même que des crabes d’eau douce.

Notes et références

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Références

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wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

  1. (el) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
  2. (en) Vincent Gabrielsen, Per Bilde, Troels Engberg-Pedersen et Lise Hannestad, Hellenistic Rhodes: Politics, Culture, and Society, Aarhus University Press, , 358 p. (ISBN 978-87-7288-676-3, lire en ligne), p. 37.
  3. (en) Ministry of Culture and Sports, « Psinthos Castle », sur www.odysseus.culture.gr (consulté le ).
  4. (en) Anna Triposkoufi et Amalia Tsitouri, Venetians and Knights Hospitallers: Military Architecture Networks, Athènes, Hellenic Ministry of Culture, , 268 p. (ISBN 978-960-214-535-7, lire en ligne), p. 214.
  5. (en) Michael Heslop, Medieval Greece: Encounters Between Latins, Greeks and Others in the Dodecanese and the Mani, Londres, Routledge, , 368 p. (ISBN 978-1-000-20915-0, lire en ligne), p. 117.
  6. (en) Benjamin Z. Kedar, Jonathan Phillips et Iris Shagrir, Crusades: Volume 18, Londres, Routledge, , 310 p. (ISBN 978-1-000-07305-8, lire en ligne), p. 175.
  7. (en) Charles Stephenson, A Box of Sand: The Italo-Ottoman War 1911-1912, Tattered Flag, , 352 p. (ISBN 978-0-9576892-7-5, lire en ligne), p. 180–181.
  8. (en) Sharon E. J. Gerstel, Rural Lives and Landscapes in Late Byzantium: Art, Archaeology, and Ethnography, Cambridge University Press, , 234 p. (ISBN 978-0521851596, lire en ligne), p. 70.
  9. (en) Nature and environment, Council of Europe Press (no 78 à 80), (ISBN 978-92-871-2989-5, lire en ligne), p. 76.
  10. Inventaire national du patrimoine naturel, Euplagia quadripunctaria Poda, 1761 (lire en ligne [PDF]), p. 281.