Quatuor à cordes no 3 de Koechlin
Le Quatuor à cordes no 3, op. 72, est une œuvre de Charles Koechlin composée entre 1917 et 1921.
Quatuor à cordes no 3 op. 72 | |
Genre | Quatuor à cordes |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Charles Koechlin |
Effectif | 2 violons, 1 alto et 1 violoncelle |
Durée approximative | 14 min |
Dates de composition | 1917-1921 |
Création | Mulhouse |
Interprètes | Quatuor Pro Arte |
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Présentation
modifierLe Quatuor à cordes no 3 de Koechlin est composé entre 1917 et 1921[1],[2].
L'œuvre consiste en un quatuor à cordes de « forme plus élaborée, d'écriture plus complexe que le Premier Quatuor[2] », tout en étant « aussi attrayant ; la qualité de l'invention est plus caractéristique[3] ».
La partition est publiée par Senart en 1924 (rééditée par Salabert)[4].
Le Quatuor est créé par le Quatuor Pro Arte le à Mulhouse[4], puis donné à Paris, salle Érard, lors d'un concert de la Société musicale indépendante le , par le Quatuor Krettly, avec Robert Krettly (violon), René Costard (violon), Georges Taine (alto) et Pierre Fournier (violoncelle)[5],[2].
Structure et analyse
modifierLe Quatuor à cordes no 3, d'une durée moyenne d'exécution de quatorze minutes environ[6], comprend quatre mouvements[1],[2] :
- Très calme : intime et d'une sonorité douce et fluide, mouvement dont « la valeur expressive du sujet principal et les effets combinés des arabesques qui en constituent le sujet sont très intéressants[3] » ;
- Scherzo : assez animé et très franchement rythmé, scherzo « spirituel et fantasque, d'une grande mobilité expressive, très caractéristique de l'auteur[2] », qui « regorge d'incidents, de fantaisie et d'aisance[7] » ;
- Adagio : très clame et très égal, joué avec sourdines, court mouvement lent « très simple[7] » ;
- Final : animé et gai. Presto non troppo, final « joyeux[7] » et « remarquable par [sa] simplicité d'écriture[2] ».
La pièce porte le numéro d'opus 72 dans le catalogue des œuvres de Charles Koechlin.
Discographie
modifier- Charles Koechlin : Quintette avec piano op. 80 et Quatuor no 3 op. 72, Quatuor Antigone, Ar Re-Se, 2009[8].
Bibliographie
modifierOuvrages généraux
modifier- Michel Dimitri Calvocoressi et Michel Fleury, « Koechlin, Charles », dans Walter Willson Cobbett et Colin Mason (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. II : K–Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1929), 1627 p. (ISBN 2-221-07848-9), p. 836-840.
- François-René Tranchefort, « Charles Koechlin », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 506–510.
Monographies
modifier- Aude Caillet, Charles Koechlin : L'Art de la liberté, Anglet, Séguier, coll. « Carré Musique », , 214 p. (ISBN 2-84049-255-5).
- Robert Orledge, Charles Koechlin (1867-1950) His Life and Works, Harwood Academic Publishers, , 457 p. (ISBN 3-7186-4898-9).
Références
modifier- Orledge 1989, p. 355.
- Tranchefort 1989, p. 510.
- Calvocoressi 1999, p. 838.
- Orledge 1989, p. 356.
- Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 319
- (en) « String Quartet No. 3, Op. 72 | Details », sur AllMusic (consulté le )
- Calvocoressi 1999, p. 839.
- (en-GB) Andrew Clements, « Koechlin: Piano Quintet Op 80; Quartet No 3 – review », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne)
Liens externes
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