Rémy Duhem

artiste peintre et avocat français Mort pour la France
Rémy Duhem
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
Mère
Autres informations
Conflit
Distinctions

Rémy Duhem, né le à Douai et mort au combat le à Saint-Remy-la-Calonne, est un peintre et avocat français Mort pour la France. Il est le fils des artistes peintres Henri Duhem et Marie Duhem.

Biographie modifier

Henri Rémy Émile Duhem, naît le à Douai dans le département du Nord. Il est le fils des artistes peintres Henri Duhem et Marie Duhem née Sergeant[1].

En 1912, sur sa fiche militaire, il exerce la profession d'avocat et est domicilié rue Falguière dans le 15e arrondissement de Paris[2].

En 1919, le peintre George Desvallières organise une exposition spéciale qui réunit les œuvres des jeunes artistes mobilisés dont plusieurs sont tombés au champ d'honneur, parmi ces artistes figure de Rémy Duhem avec 5 peintures, Portrait de fillette, La vieille Angélique, Mon portrait, Les pêches et Étude[3].

En 1922, dans l'ouvrage La dernière lettre écrite par des soldats tombés au champ d'honneur 1914-1918, on peut lire la lettre écrite, le , deux jours avant sa mort, par Rémy Duhem à ses parents[4].

Toujours en 1922, Henri Duhem publie un livre La Mort du foyer paru aux Éditions Figuière, où il exprime toute sa douleur d'avoir perdu son fils Rémy, Mort pour la France en 1915, et son épouse, Marie Duhem, en 1918, qui elle, n'aura pas survécu à la douleur de cette perte[5].

Le , Henri Duhem offre, à l'Académie des beaux-arts, l'ouvrage de Camille Mauclair Marie Duhem, Rémy Duhem (1924), illustré de reproductions d'œuvres des deux artistes[6].

Il est mort pour la France le , à l'assaut des Éparges, tué à l'ennemi, au Bois-Haut tranchée de Calonne, à Saint-Remy-la-Calonne[7].

Œuvres dans les collections publiques modifier

  • Douai, Musée de la Chartreuse salle Marie Duhem en 1937, œuvres léguées au musée par Henri Duhem, président de la commission générale du musée
    • Portrait de l'auteur, esquisse
    • La fille au coq
    • Paysage
    • La vieille Angélique
    • Nature morte (pêches)
    • Fleurs dans un cuivre
    • Retour de chasse
    • Nature morte (un poulet)
    • Poissons
    • Portrait de jeune fille (Colette H…)
    • Portrait de jeune garçon (Marc H…)
    • Paysanne (étude)[8].

Distinction modifier

Rémy Duhem est déclaré mort pour la France[7]. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 à titre posthume[9].

Notes et références modifier

  1. « acte de naissance de Rémy Duhem no 551 », sur archivesdepartementales.lenord.fr (consulté le ), p. 355.
  2. « Fiche militaire de Rémy Duhem matricule no 2567 », sur archivesdepartementales.lenord.fr (consulté le ), p. 117.
  3. « Le Grand écho du Nord de la France », quotidien, no 127,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Union des pères et des mères dont les fils sont morts pour la Patrie (Paris), La dernière lettre écrite par des soldats tombés au champ d'honneur 1914-1918, E. Flammarion (Paris), , 283 p. (lire en ligne), p. 102.
  5. « Journal des débats politiques et littéraires », quotidien, no 134,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Journal officiel de la République française », quotidien, no 138,‎ , p. 6614 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b « Fiche militaire de Rémy Duhem », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  8. Leroy, Stéphane, Catalogue des peintures, sculptures, dessins et gravures exposés dans les galeries du musée de Douai, Douai, , 192 p. (lire en ligne), p. 123.
  9. « Journal officiel de la République française », quotidien, no 97,‎ , p. 5656 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes modifier