Roches qui dansent
Les « Roches qui dansent », également dénommée (mais faussement) « Cromlech de Douvéas[1] » est un site classé et inscrit du département de la Drôme, situé sur le territoire de la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals.
Roches qui dansent | |
Site des Roches qui dansent | |
Localisation | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Commune | Saint-Barthélemy-de-Vals |
Statut patrimonial | Site classé du Cromlech des roches qui dansent |
Coordonnées géographiques | 45° 09′ 35″ N, 4° 51′ 41″ E |
Caractéristiques | |
Type | rochers |
Nature de la roche | Grès |
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Géographie
modifierSituation
modifierLe site des Roches qui dansent est un chaos rocheux d'origine naturelle. Il est situé dans le hameau de Douévas, situé dans la partie méridionale de la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals (entre Tournon-sur-Rhône et Vienne), au débouché oriental du ruisseau de Ponsas, à moins de deux kilomètres des berges du Rhône[2].
Description
modifierIl s'agit d'une cinquantaine de gros monolithes, estimés à 180 millions d'années, tous situés dans un espace forestier. Certains de ces monholites forment de grandes colonnes d'une dizaine de mètres. Ces rochers se présentent plus ou moins disposés selon plusieurs cercles concentriques.
Géologie
modifierLe site évoque un chaos granitique bien qu'il s'agisse en fait s'agit ici d'une concentration de blocs de grès quartziques érodés, pluridécimétriques à plurimétriques. On peut également observer quelques uns de ces blocs aux alentours mais isolés[3].
Les sables siliceux de l'Éocène (localement : sables kaoliniques de Douévas) sont riches en éléments issus de l'altération de roches cristallines d'où leur forte teneur en silice. Ces blocs sont le résultat de la consolidation de ces sables en grès siliceux quartziques, qui s'est réalisée localement de façon irrégulière. L'érosion a ensuite dégagé ces formations siliceuses des sables non consolidés. On peut également noter la présence de galets de quartzite dans les blocs[4].
Site d'escalade
modifierLe lieu est répertorié comme spot d'escalade « entre 50 et 100 passages »[5]. Les hauteurs sont très variées et vont du très facile au très difficile permettant l'accès aux grimpeurs de tout niveau[6].
Histoire
modifierLe site, d'origine parfaitement naturelle, a probablement été utilisé comme lieu de cérémonie par la tribu celte des Allobroges, bien qu'aucune fouille archéologique n'ait été réalisée pour confirmer ou infirmer cette hypothèse[7].
Le site est inscrit dans l'inventaire des sites classés du département de la Drôme par arrêté daté du [8].
Légende
modifierUne légende veut que lors de la nuit de Noël, les rochers se mettent à danser au moment des douze coups de minuit[9]. En effet, la nuit de Noël, au clair de lune et sous l'effet des nuages qui défilent, certaines personnes impressionnables peuvent croire que les roches bougent ou « dansent »[10].
Références
modifier- Ernest Chantre, « La Roche qui danse, ou le pseudo-cromlech de Douévas (Drôme) », Bulletin de la Société d'anthropologie de Lyon, t. 30, , p. 10-18 (DOI 10.3406/linly.1911.12607, lire en ligne).
- Site géoportail, page des cartes IGN.
- « Les roches qui dansent, un lieu énigmatique à découvrir », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- Souce Naturefrance, fiche Id : RHA-26059.
- Site climbingaway.fr, page "Les Roches qui Dansent".
- Site autour-du-palais-ideal.fr/, page "Les roches-qui-dansent à Saint-Barthélémy de Vals.
- Site lieux-insolites.fr/ page sur les Roches qui dansent.
- Site auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, page présentant l'arrêté de protection pour "Les Roches qui dansent".
- Site ladrometourisme.com, page sur le site des roches qui dansent.
- Site page randonnée sur le secteur des Roches qui dansent.