RosaMag

magazine allemand en ligne spécialisé pour les femmes afrodescendantes

RosaMag est un magazine allemand diffusé en ligne destiné aux femmes noires. En 2020, il est nommé pour un Grimme Online Award et en 2021, il remporte le Golden Blogger Award pour le « Nouveau venu de l’année »[1],[2].

RosaMag
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Langue Allemand
Genre Féminin et afro
Date de fondation 2019
Ville d’édition Berlin

Directeur de la rédaction Ciani-Sophia Hoeder
Site web rosa-mag.de

Histoire

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Le magazine est fondé en janvier 2019 par la journaliste Ciani-Sophia Hoeder en réaction au manque de représentation des femmes noires dans le paysage médiatique allemand[3]. Il s'agit du premier magazine explicitement destiné aux femmes noires[4]. Selon Ciani-Sophia Hoeder, l'objectif du magazine est de servir « à la fois de source d'information et d'autonomisation »[5]. Le nom est un hommage à la militante américaine des droits civiques Rosa Parks. Huit mois après le lancement du projet, le magazine reçoit un financement du Media Lab Bayern[6]. Depuis l'été 2020, il existe une coopération avec le magazine en ligne Aktuell, à travers lequel des textes de RosaMag apparaissent sur le site Internet d'Aktuell . Celia Parbey, rédactrice en chef du magazine depuis 2020, devient directrice générale de RosaMag[7].

Ligne éditoriale

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En termes de contenu, le magazine se concentre principalement sur des sujets liés au style de vie pour le groupe cible des femmes noires âgées de 25 à 45 ans, et aborde aussi le racisme et les questions d'identité[8]. Le magazine s'efforce également de présenter des personnalités noires éminentes en Allemagne dans la section People[9]. RosaMag génère des revenus via la plateforme de financement participatif Steady et compte 13 salariés, dont trois salariés permanents[10].

Publications

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Le livre Black is majuscule est publié en septembre 2021. Dans le livre, l'éditrice Evein Obulor rassemble vingt textes de noirs vivant en Allemagne FLINTA, dans lesquels ils décrivent les réalités de leur vie et leurs visions de l'avenir[11]. Les co-auteurs comprenaient Alice Hasters, Anna Dushime, AnouchK ibacka Valiente, Celia Parbey, Christelle Nkwendja-Ngnoubamdjum, Ciani-Sophia Hoeder, Daddypuss Rex, Emilene Wopana Mudimu, Fatuma Musa Afrah, Jena Samura, Jenner Hendrixx, Katya Lwanga, Melanelle BC Hémêfa., Meret Weber, Sarah Fartuun Heinze, SchwarzRund, Shaheen Wacker, Stefanie-Lahya Aukongo, Tessa Hart et Winnie Akeri[12]. Le volume a reçu le « Prix de l'édition de l'État libre de Bavière 2021 »[13].

Liens externes

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Références

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  1. (de) deutschlandfunkkultur.de, « Preisverleihung "Die Goldenen Blogger" - Lockdown-Tröster und Lifestyle für schwarze Frauen », sur Deutschlandfunk Kultur (consulté le )
  2. (de) Interviews Nominierte 2020, « Empowerment und Inspiration im Netz | quergewebt », (consulté le )
  3. (de) « „RosaMag“ ist eine schöne Alternative », sur www.fr.de, (consulté le )
  4. (de) Condé Nast, « RosaMag: Gründerin Ciani-Sophia Hoeder über das erste Magazin für Schwarze Frauen in Deutschland », sur Vogue Germany, (consulté le )
  5. (de) « Ciani-Sophia Höder: Sie schafft mit "Rosamag" Rollenvorbilder für schwarze Frauen in Deutschland », sur Berliner Zeitung, (consulté le )
  6. (de) Heba Alkadri, « Vorbilder und sich selber finden », Die Tageszeitung: taz,‎ , p. 17 (ISSN 0931-9085, lire en ligne, consulté le )
  7. (de) « Rosellas, wir haben aufregende Neuigkeiten! », sur RosaMag, (consulté le )
  8. (de) « „Deutsch und Schwarz, das ist kein Widerspruch“ », sur jetzt.de, (consulté le )
  9. (de) deutschlandfunkkultur.de, « Lifestyle-Magazin "RosaMag" - "Afro-Haare sind ein Politikum" », sur Deutschlandfunk Kultur (consulté le )
  10. (de) Anne Ameri-Siemens, « Interview mit der RosaMag-Gründerin Ciani-Sophia Hoeder », FAZ.NET,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le )
  11. (de) « Schwarz wird großgeschrieben », sur &Töchter (consulté le )
  12. (de) « Über die Autor*innen von Schwarz wird großgeschrieben », sur RosaMag, (consulté le )
  13. (de) Anna Steinbauer, « Der Band "Schwarz wird großgeschrieben" », sur Süddeutsche.de, (consulté le )