Rudolf Wagner
Rudolf Friedrich Johann Heinrich Wagner (né le – mort le ) est un anatomiste et physiologiste bavarois. Il est le co-découvreur de l'ovocyte[1]. Ses recherches se sont concentrées sur le ganglion nerveux, les terminaisons nerveuses et le nerf sympathique.
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Lorenz Heinrich Wagner (d) |
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Académie des sciences de Turin () Académie nationale de médecine Académie bavaroise des sciences Académie royale de médecine de Belgique Académie des sciences de Göttingen Académie Léopoldine Académie des sciences de Russie Académie royale des sciences de Prusse Académie des sciences de Saint-Pétersbourg Germania zu Würzburg (d) |
Maîtres | |
Directeur de thèse |
Biographie
modifierRudolf Wagner naît à Bayreuth, où son père est professeur dans un gymnasium.
Il commence des études de médecine à l'université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg en 1822. Il complète son curriculum en 1826 à Wurtzbourg, où il étudie sous la tutelle, notamment, de Johann Lukas Schönlein (médecine) et Karl Friedrich Heusinger (anatomie comparée). À l'aide d'une bourse publique, il étudie au moins un an aux Jardin des plantes avec Georges Cuvier et fait des découvertes zoologiques autour de la mer Méditerranée, notamment à Cagliari[2].
De retour en Allemagne, il commence sa pratique médicale à Augsbourg, où son père a été transféré. Quelques mois plus tard, il est nommé prosecteur à Erlangen. En 1832, il y devient professeur de zoologie et d'anatomie comparée, poste qu'il occupe jusqu'en 1840. À ce moment, il succède à Johann Friedrich Blumenbach à l'université de Göttingen[2].
Recherches
modifierEn 1855, Rudolph Wagner entreprend l'étude post-mortem de cerveaux humains. Cette année-là, à la suite du décès de Carl Friedrich Gauss, Wagner obtint du fils de Gauss l'autorisation d'examiner le cerveau de son père[N 1],[3]. Au cours des années suivantes, Wagner aura examiné et comparé de façon détaillée les cerveaux de 964 personnes issues d'une grande diversité de milieux. Avec les moyens dont il disposait à l'époque, il ne put découvrir ce qui distinguait les cerveaux de Gauss et de Cuvier des cerveaux de certaines personnes ne possédant aucune disposition particulière : si le cerveau de Cuvier était volumineux et celui de Gauss creusé de nombreux sillons, c'était le cas aussi pour d'autres personnes[4].
Notes et références
modifier- Rines 1920.
- Chisholm 1911.
- This reference from 1891 ((en) Henry H. Donaldson, « Anatomical Observations on the Brain and Several Sense-Organs of the Blind Deaf-Mute, Laura Dewey Bridgman », E. C. Sanford, vol. 4, no 2, , p. 248–294 (DOI 10.2307/1411270, JSTOR 1411270))
- Brian Burell, Pour la science, novembre 2015, p. 100
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rudolf Wagner » (voir la liste des auteurs).
- Wagner trouva pour le cerveau de Gauss un poids légèrement au-dessus de la moyenne avec 1 492 grammes et une superficie corticale de 219 588 millimètres carrés (340,362 pouces carrés).
Bibliographie
modifier- (en) « Wagner, Rudolf », dans George E. Rines, Encyclopedia Americana, (lire sur Wikisource)
- (en) « Rudolf Wagner », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], (lire sur Wikisource).