Rudolf Wilke
Rudolf Wilke, né le à Brunswick (Duché de Brunswick), et mort dans la même ville le , était un dessinateur et caricaturiste allemand.
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Biographie
modifierRudolf Wilke est le fils aîné de Johann Wilke, un charpentier de Brunswick. Deux de ses plus jeunes frères ont aussi suivi une carrière artistique : Hermann (1876–1957) comme peintre, caricaturiste et dessinateur publicitaire, et Erich (1879–1936), également comme caricaturiste.
Rudolf Wilke suit d’abord les cours de la Baugewerkschule (École de construction) de Holzminden, mais son inclination artistique l’oriente néanmoins vers un autre chemin professionnel. Il étudie auprès du peintre d’animaux et de paysages Adolf Nickol (de) au Polytechnikum de Brunswick, puis dans une école privée de dessin à Munich, enfin à l’Académie Julian à Paris.
Wilke retourne ensuite à Munich, où il partage un atelier avec son ami Bruno Paul (1874–1968). En 1896, Wilke participe à un concours du journal Jugend. Il y est immédiatement engagé comme collaborateur titulaire. En 1899, l’éditeur Albert Langen le recrute à Simplicissimus. Wilke y reste jusqu’à sa mort l’un des plus importants dessinateurs. En 1906, avec Olaf Gulbransson, Ludwig Thoma et Eduard Thöny, il convainc Langen de transformer Simplicissimus en une société par actions, ce qui donne au personnel plus de contrôle sur la direction du journal.
Wilke, malade, meurt en 1908, à l’âge de 35 ans.
Œuvres de Rudolf Wilke
modifierQuelques dessins de Rudolf Wilke parus dans Simplicissimus, avec les légendes originales en allemand (et quelques traductions personnelles) :
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Simplicissimus, 1904 : Ein anderer Wind: "Ja, alter Leibfuchs, was waren wir einmal für schneidige Korpsburschen. Und jetzt sind unsere Söhne bei einer katholischen Blase! Sie wollen eben auch Karriere machen."
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Simplicissimus, 1905 : Aus einer Himmelfahrtspredigt: "Geliebte, wenn ihr nun fragt, wie ist die Himmelfahrt vor sich gegangen, so dürft ihr nicht denken, bumm! wie eine Kanonenkugel, auch nicht päng! wie eine Flintenkugel, sondern lüri, lüri, lüri wie die Lerche!"
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Simplicissimus, : Der stolze Spanier: "Unsere neue Königin wechselt den Glauben wie 'n Hemd. Ich nich, ich wechsel' den Glauben nich' un's Hemd nich." (Le fier Espagnol : « Notre nouvelle reine change de foi comm' de chemise. Moi pas. Je n' change pas d' foi et pas d' chemise. »)
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Simplicissimus, : Studenten, Ferienarbeit: "Was hast du denn die ganzen Ferien getrieben?" - "Ich habe meinem Papagei das Rülpsen beigebracht." (Étudiants, job de vacances : « Qu'as-tu donc fait, toutes ces vacances ? » - « J'ai appris à mon perroquet à roter. »)
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Simplicissimus, : Zwei Welten: "Vater im Himmel, ist das noch ein Mensch! Unglückseliger, hast du eine unsterbliche Seele?!" — "Nein. Hast du eine Zigarre?"
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Simplicissimus, : Zum Preise des Höchsten: "Auch über uns wacht Gott! Wenn er die Wanzen bellen ließe, könnt keener von uns schlafen."
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Simplicissimus, : Predigttext für Hofprediger: Sirach Kap 23, Vers 33: "O, dass ich könnte ein Schloss an meinen Mund legen und ein fest Siegel auf mein Maul drücken, dass ich dadurch nicht zu Fall käme, und meine Zunge mich nicht verderbte!"
Prix Rudolf-Wilke
modifierDe 1954[1] à 1993[2], la ville de Brunswick attribua un prix Rudolf-Wilke, doté d’une somme de 1 500 marks destinée à un voyage à l’étranger. Karl-Heinz Meyer fut le premier lauréat, le [1].
Parmi les récipiendaires figurent :
- 1954 : Karl-Heinz Meyer ;
- 1957 : Peter Voigt ;
- 1962 : Peter Tuma ;
- 1966 : Karl-Henning Seemann ;
- 1973 : Helge Karnagel ;
- 1973 : Nanna Trappe ;
- 1974 : Michael Haindorff ;
- 1978 : Hans-Georg Assmann ;
- 1976 : Gunther Fritz ;
- 1977 : Heike Ruschmeyer ;
- 1981 : Mehmet Alagöz ;
- 1981 : Heiner Meyer ;
- 1985 : Michael Kaul ;
- 1986 : Reinhard Buxel ;
- 1987 : Ulrich Diezmann ;
- 1989 : Andrea Ostermeyer ;
- 1991 : Anette Haas.
Notes et références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Rudolf Wilke » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rudolf Wilke » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
modifier- (de) Emil Preetorius (éd.), Der Zeichner Rudolf Wilke, Freiburg, Klemm, .
- (de) Lothar Lang (éd.), Rudolf Wilke\collection=Klassiker der Karikatur Bd. 2, Munich, Rogner & Bernhard, .
- (de) Gerd Spies, Rudolf Wilke (1873-1908). Ein Zeichner des Simplicissimus, Brunswick, Städtisches Museum Braunschweig, coll. « Arbeitsberichte aus dem Städtischen Museum Braunschweig 23 », .
- (de) Peter Lufft (de) (éd.), Der Zeichner Rudolf Wilke. Leben und Werk : Ausstellungskatalog, Brunswick, .
- Peter Lufft (de): Wilke, Rudolf. In: Luitgard Camerer (de), Manfred R. W. Garzmann (de), Wolf-Dieter Schuegraf (dir.), Braunschweiger Stadtlexikon. Joh. Heinr. Meyer Verlag, Brunswick, 1992, (ISBN 3-926701-14-5), p. 248.
- (de) Horst-Rüdiger Jarck et Günter Scheel, Braunschweigisches Biographisches Lexikon. 19. und 20. Jahrhundert, Hanovre, , p. 657.
- (de) Die Wilkes, eine Künstlerfamilie der Moderne aus Braunschweig, Brunswick, Städtisches Museum Braunschweig, coll. « Arbeitsberichte aus dem Städtisches Museum Braunschweig 73 », .
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :