Henri Wyart
Henri Wyart (né le à Bouchain (Nord) et mort le à Rome), est un militaire et religieux catholique français, capitaine des zouaves pontificaux et abbé trappiste[1].
Naissance | |
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Nom en religion |
Dom Sébastien |
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Bataillon des tirailleurs franco-belges (d) (- Bataillon des Zouaves pontificaux (- Légion des volontaires de l'Ouest (d) (à partir de ) |
Distinctions |
Biographie
modifierHenri Wyart, né le dans la ville de Bouchain (Nord), est le fils de Théodore Joseph, instituteur dans la même ville, et de Claire Placidie Destecque. Il part pour le petit séminaire de Cambrai et, en 1859, il devient professeur à Tourcoing[1]. Il passait ses vacances chez son oncle le curé de Mazinghien.
Carrière militaire
modifierLors de l'appel du Pape Pie IX pour sauver la ville de Rome face aux forces de Garibaldi. Le , il s'engage dans le bataillon franco-belge et rejoint la cité éternelle. Le , il est nommé capitaine et participe au siège de Castelfidardo[1]. Il reste à Rome jusqu'à la fin du siège de Rome. Il repart ensuite pour la France et s'engage dans le régiment des zouaves pour la défense de la France face à l'invasion prussienne[1].
Carrière religieuse
modifierLe , il entre en religion et le , Henri Wyart est ordonné prêtre à Rome et prend le nom de Sébastien en l'honneur des combats qu'il a menés à la Porte de Saint-Sébastien. En 1880, il est élu abbé du Mont des Cats, quelques années après, abbé de Septfonds et Vicaire Général de l’Ordre. Il a fondé plusieurs nouvelles abbayes, l'abbaye Notre-Dame de Koningshoeven[2] à Tilbourg aux Pays-Bas, celle des catacombes de Saint-Calixte à Rome, de celle d'Elroum en Syrie. Il désire alors la fusion des diverses branches de trappistes. Sous l’inspiration et avec l’aide de Léon XIII, il y travaille et réussit. Les cinquante et un supérieurs des trois congrégations de la Trappe, réunis à Rome en chapitre général du 1er au , votent la fusion des trois observances, et celui qui ne demandait qu’à être le plus humble des moines est élu abbé général et devient le Révérendissime Père Dom Sébastien Wyart. Il meurt le à Rome, à 64 ans dont trente ans de profession et vingt-et-un ans d’abbatiat. Son corps repose au cimetière de l’abbaye des Trois-Fontaines à Rome[1].
Publications
modifier- (la) Graduale cisterciense, auctoritate Sebastiani Wyart editum, Westmalle, Ex typographia Ordinis Cisterciensis Reformati, 1899.
- (la) Antiphonarium cisterciense, auctoritate Sebastiani Wyart, Westmalle, Ex typographia Ordinis Cisterciensis Reformati, 1903.
Notes et références
modifier- Louis Fichaux (1833–1916, ancien condisciple de Wyart à Tourcoing), Dom Sébastien Wyart. Abbé Général de l'Ordre cistercien réformé, auparavant capitaine adjudant-major aux zouaves pontificaux, Lille, Giard, , 708 p..
- (nl) Histoire de l'abbaye de Koningshoeven
Bibliographie
modifier- Louis Fichaux (1833–1916, ancien condisciple de Wyart à Tourcoing), Dom Sébastien Wyart. Abbé Général de l'Ordre cistercien réformé, auparavant capitaine adjudant-major aux zouaves pontificaux, Lille, Giard, , 708 p.
Liens externes
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