Sœurs de la Mère des Douleurs, servantes de Marie
Ne doit pas être confondu avec Sœurs de la Mère des Douleurs.
Les Sœurs de la Mère des Douleurs, servantes de Marie forment une congrégation religieuse féminine enseignante et caritative de droit pontifical.
| Sœurs de la Mère des Douleurs, servantes de Marie | |
| Ordre de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation pontificale | 5 mars 1957 par Pie XII |
| Institut | congrégation religieuse |
| Type | apostolique |
| Spiritualité | des servites de Marie |
| Règle | règle de saint Augustin |
| But | éducation, lutte contre le système des castes et pour le droit des femmes |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 8 décembre 1854 Trichinopoly |
| Fondateur | Alexis Canoz, Maria Soosai Natchathiram |
| Abréviation | O.S.M. |
| Patron | Notre Dame des Douleurs |
| Agrégé à | Ordre des Servites de Marie |
| Site web | (en) Site officiel |
| Liste des ordres religieux | |
Historique
modifierLa congrégation est fondée pour les autochtones le 8 décembre 1854 à Trichinopoly sous le nom de Sœurs de la Mère des Douleurs par Mère Maria Soosai Natchathiram et Mgr Alexis Canoz, vicaire apostolique jésuite de Tiruchirapalli pour l'enseignement des jeunes filles de la mission. En 1857, les sœurs prennent l'habit religieux et prononcent leurs vœux deux ans plus tard, en 1862, la direction de la communauté est confiée aux Sœurs de Marie-Réparatrice. Le 11 juillet 1865, elles s'agrègent au Tiers-Ordre des Servites et ajoutent à leur nom celui de servantes de Marie, la direction de l'institut est confié au jésuite Arnauld Pinsolle qui écrit les premières constitutions religieuses ; la congrégation est érigée canoniquement en 1876[1],[2].
L'institut s'agrège officiellement à l'ordre des Servites de Marie le 18 septembre 1927[3]et reçoit le décret de louange le 5 mars 1957[2].
Activités et diffusion
modifierLes sœurs se consacrent principalement à l'éducation dans les écoles et les collèges, spécialement dans les castes considérées comme inférieures ; elles luttent contre le système des castes et pour le droit des femmes.
Elles sont présentes en Inde, en Australie, aux Philippines et en Italie.
La maison généralice est à Chennai.
En 2017, la congrégation comptait 1073 sœurs dans 162 maisons[4].
Source
modifierNotes et références
modifier- « C’est arrivé un mois de décembre... »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. I, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 101-102
- « Congrégations religieuses », sur servidimaria.net (consulté le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1646
Liens externes
modifier- (en) Site officiel
