Montpezat (Lot-et-Garonne)
Montpezat est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Montpezat | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Agen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas | ||||
Maire Mandat |
Jacqueline Seignouret 2020-2026 |
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Code postal | 47360 | ||||
Code commune | 47190 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montpezacais | ||||
Population municipale |
546 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 51″ nord, 0° 31′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 200 m |
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Superficie | 24,19 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Confluent | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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On trouve souvent l'appellation officieuse Montpezat d’Agenais ou Montpezat-d’Agenais.
Géographie
modifierLocalisation
modifierBastide située dans l'Agenais[1].
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Cours, Dolmayrac, Granges-sur-Lot, Lacépède, Prayssas, Saint-Sardos et Le Temple-sur-Lot.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prayssas à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montpezat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,4 %), prairies (28,9 %), terres arables (16,7 %), cultures permanentes (5,3 %), forêts (3,2 %), eaux continentales[Note 1] (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Montpezat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Bausse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2009[17],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[18]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2009, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
modifierHistoire
modifierLe château de Montpezat est cité dès 1176. Rainfroi de Montpezat et son neveu rendent hommage pour le château en 1259. En 1323, Raimond-Bernard de Montpezat provoqua la guerre de Saint-Sardos qui allait conduire au conflit franco-anglais de la guerre de Cent Ans en détruisant la bastide de Saint-Sardos créée en paréage par le roi de France et l'évêque de Sarlat. Le parlement de Paris ayant ordonné la destruction de la forteresse, Charles de Valois l'a prise et rasée[22].
Vers le milieu du XIIe siècle, Flandrine, dame de Montpezat, fonde l'abbaye cistercienne de Pérignac[23]. À la fin de la guerre de Cent Ans, celle-ci était déjà en ruine[24],[25],[26].
Héraldique
modifierBlason | De gueules à l'épée haute d'or portant sur sa pointe une balance de deux plateaux du même[27]. |
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Détails |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 546 habitants[Note 3], en évolution de −5,7 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- Église Notre-Dame de Montpezat[32],[33].
- Église Saint-Jean de Balerme, édifiée aux XIe et XVe siècles. Elle a été inscrite par arrêté du [34],[35].
- Église Saint-André de Saint-André. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[36].
- Église Saint-Martin de Pagnagues.
- Église Saint-Pierre de Floirac.
- Église Saint-Vincent de Pérignac.
- Vestiges de l'abbaye de Pérignac.
- Motte de Saint-Médard. Elle est située sur un escarpement dominant les vallées de la Bausse et d'un petit affluent de celle-ci à 100 m à l'est de l'église Saint-Médard. La motte, de forme oblongue, qui épouse au sud la bordure d'une forte pente, mesure environ 85 m sur 22 à son sommet, et à sa base 140 m dans sa plus grande longueur orientée est-ouest et 80 m sur l'axe nord-sud. Elle est plus élevée dans sa partie est, qui pourrait correspondre au castrum, alors que la partie ouest pourrait constituer la basse-cour. Le cadastre napoléonien de 1823 signalait plusieurs bâtiments érigés sur la motte. De nos jours on ne voit aucune trace de bâti à l'exception de quelques pierres. Le sommet de l'escarpement sur lequel est érigée la motte a été en partie modifié afin de l'aplanir et d'en accroitre les pentes. Les fossés dont il ne reste aucune trace ont pu disparaître lors de l'aménagement de la route qui longe le côté nord de la motte[37].
- Moulin à vent (restauré de manière récente en respectant les techniques d'époque).
- Lavoir.
- École de Montpezat, ancienne mairie-école, réalisée suivant les plans de Jean-Désiré Rambeau, achevée en 1848[38],[39]. L'école porte le nom de ses anciens directeurs Olivier et Denise Lebrère.
-
Église Notre-Dame de Montpezat. -
Église Saint-Jean de Balerme. -
Moulin à vent. -
École de Montpezat.
- Panorama sur la vallée du Lot depuis la plateforme du château.
-
Panorama.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Joseph Manec (1799-1884), médecin, anatomiste et chirurgien de l’hôpital de la Salpêtrière.
- Henri de Lacaze-Duthiers (1821-1901), biologiste et zoologiste français, fondateur des laboratoires de Biologie Marine de Roscoff et de Banyuls/Mer.
- André de Bellecombe (1822-1897), écrivain français.
- Léo Bouyssou (1872-1935), homme politique, député des Landes, sous-secrétaire aux Beaux-Arts du gouvernement Camille Chautemps.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- André de Bellecombe, Georges Tholin, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'abbaye de Pérignac, Imprimerie Léonce Cocheraux, Auch, 1898 (lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Liste des communes de Lot-et-Garonne
- Liste des ducs d'Aiguillon
- Liste des abbayes et monastères
- District de Tonneins
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Notice no IA47001604, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Montpezat et Prayssas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montpezat ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Montpezat », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montpezat », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Jacques Gardelles, Les Châteaux du Moyen Âge dans la France du Sud-Ouest, La Gascogne anglaise de 1216 à 1327, p. 185, Droz et Arts et Métiers Graphiques (bibliothèque de la Société française d'archéologie no 3), Genève et Paris, 1972
- Lieu-dit « Pérignac » dans la petite vallée de la Bausse.
- Notice no IA47001526, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- André de Bellecombe, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'abbaye de Pérignac, Lafitte, , 319 p. (présentation en ligne).
- J. Marboutin, Les églises du canton de Prayssas, p. 136-140, Revue de l'Agenais, 1907, tome 34 (lire en ligne)
- Armorial de France
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Visites en Aquitaine : Chapelle castrale Notre-Dame
- « Inventaire général : chapelle castrale Notre-Dame, église paroissiale Saint-Jean », notice no IA47001478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00084190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA47001479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Saint-André », notice no IA47001481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 197-200.
- Visites en Aquitaine : Mairie-école de Montpezat
- « Inventaire général : mairie, école primaire », notice no IA47001490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.