Saint-Martin-Petit
Saint-Martin-Petit est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Martin-Petit | |||||
La mairie (juin 2013). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Marmande | ||||
Intercommunalité | Val de Garonne Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Marie-France Bonneau 2020-2026 |
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Code postal | 47180 | ||||
Code commune | 47257 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Petit-Martinois | ||||
Population municipale |
624 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 98 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 46″ nord, 0° 05′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 114 m |
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Superficie | 6,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Marmande (banlieue) |
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Aire d'attraction | Marmande (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Coteaux de Guyenne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintmartinpetit.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune qui fait partie de l'aire d'attraction de Marmande, est située sur la rivière de la Gupie, en limite avec le département de la Gironde.
Elle se trouve à 71 km au nord-ouest d'Agen, chef-lieu du département et à 11 km au nord-ouest de Marmande, chef-lieu d'arrondissement et de canton[1].
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Saint-Michel-de-Lapujade, Lamothe-Landerron, Jusix, Lagupie et Sainte-Bazeille.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-Curton à 26 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 867,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Martin-Petit est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marmande[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (24,9 %), zones urbanisées (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), mines, décharges et chantiers (4,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierLa principale voie de communication routière est la route départementale D 813, anciennement RN 113 (Bordeaux-Marseille), qui traverse le territoire communal à 1,7 km au sud du village et qui mène vers le nord-ouest, dans le département voisin de Gironde en devenant la D 1113, à Lamothe-Landerron et au-delà à La Réole et vers le sud-est à Sainte-Bazeille et au-delà à Marmande ; le village est traversé par la route départementale D 259 qui conduit vers l'ouest - nord-ouest, en Gironde en devenant la D 129, vers Mongauzy et Saint-Michel-de-Lapujade et vers l'est-sud-est à Lagupie.
Les accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) les plus proches sont le no 4, dit de La Réole, distant de 12 km par la route vers le sud-ouest et le no 5, dit de Marmande, également distant de 12 km par la route vers le sud - sud-est.
Les gares SNCF les plus proches sont celle de Lamothe-Landerron distante de 3,5 km vers l'ouest et celle de Sainte-Bazeille distante de 4,5 km vers le sud, toutes deux sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne, les gares de La Réole et de Marmande offrant plus de trafic se trouvent respectivement à 10 km vers l'ouest et 11 km vers le sud-est.
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Saint-Martin-Petit est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Ruisseau du Loup. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 1999, 2009 et 2018[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risque technologique
modifierLa commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].
Toponymie
modifierLe lieu est primitivement connu sous le nom de Petit-Saint-Martin[24], pendant de Grand-Saint-Martin, aujourd'hui hameau de la commune de Lamothe-Landerron[25], dont l'église Saint-Martin, ancienne paroisse Saint-Martin-de-Serres dédiée à saint Martin, évêque de Tours, est située à 1,8 km vers l'ouest.
Au début des ans II (1793-1794) et III (1794-1795) de la République, le président du district de Marmande paraphe les registres d'état civil pour la commune du Petit Martin mais l'officier municipal et son adjoint, peut-être peu enclins à utiliser ce nom révolutionnaire, persistent à nommer la commune Petit Saint Martin[26].
C'est à partir de 1858 qu'il est fait usage, dans les registres d'état civil, du nom de Saint-Martin-Petit[27].
En 1829, le plan cadastral napoléonien, établi pour la commune fait état du nom de Saint-Martin-les-Casteaux[28] tandis que Ehess-Cassini signale le nom de Saint-Martin-les-Castons sur le Bulletin des lois de 1801[24] ; aucune de ces appellations ne transparaît dans les registres d'état civil. Cependant, une certaine analogie de toponymie peut être trouvée avec le nom du hameau où se trouve aujourd'hui la mairie, Les Constans[29].
Le nom de la commune est Sent Martin Petit en gascon.
Les habitants en sont les Petit-Martinois[25].
Histoire
modifierMalgré une délibération en mai 1845 du conseil municipal,[réf. nécessaire] la création d'un cimetière sur la commune n'a commencé qu'en ; entre-temps, les morts de la commune ont été enterrés soit à Lagupie, soit à Lamothe-Landerron[30].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32]. En 2021, la commune comptait 624 habitants[Note 6], en évolution de +14,5 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Lieux et monuments
modifierUne église a existé, détruite au cours de la guerre de Cent Ans, qui n'a jamais été reconstruite et dont on ignore l'emplacement[25].
-
La stèle aux morts apposée sur la mairie (juin 2013).
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Marmande comprend une ville-centre et neuf communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 58,2 km pour Agen et 9,2 km pour Marmande. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 28 août 2014.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Martin-Petit et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Marmande », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Martin-Petit ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marmande », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Martin-Petit », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Saint-Martin-Petit sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 28 août 2014.
- Naissances, Mariages, Décès (1792-an X) de Saint-Martin-Petit p. 15 et 21 sur le site des Archives départementales de Lot-et-Garonne, consulté le 28 août 2014.
- Naissances, Mariages, Décès (1853-1862) de Saint-Martin-Petit p. 21, 63 et 110 sur le site des Archives départementales de Lot-et-Garonne, consulté le 28 août 2014.
- Plan cadastral napoléonien de Saint-Martin-Petit sur le site des Archives départementales de Lot-et-Garonne, consulté le 28 août 2014.
- Carte du lieu-dit les Constans sur Google Maps, consulté le 28 août 2014.
- Sud Ouest édition Dordogne du 7 mai 2013, p. 8.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.