Salles-sous-Bois
Salles-sous-Bois est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Salles-sous-Bois | |||||
Lavoir couvert de Salles-sous-Bois | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Bernard Doutres 2020-2026 |
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Code postal | 26770 | ||||
Code commune | 26335 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sallois, Salloises | ||||
Population municipale |
208 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 27′ 10″ nord, 4° 56′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 215 m Max. 507 m |
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Superficie | 9,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Valréas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Salles-sous-Bois est située à 7 km au nord-est de Grignan (chef-lieu du canton), à 24 km au sud-est de Montélimar et à 28 km au nord-est de Pierrelatte.
Relief et géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par plusieurs cours d'eau :
- la Berre sert de limite sud communale et sépare Salles-sous-Bois de Grignan ;
- le ruisseau de Font Pourchère, affluent de la Berre, sert de limite communale, à l'est, avec Taulignan ;
- le ruisseau d'Aleyrac ;
- le Bérou.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Taulignan », sur la commune de Taulignan à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 842,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Salles-sous-Bois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (45,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierHameaux et lieux-dits
modifier- Bousquatier.
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- 1281 : Salas (archives des Bouches-du-Rhône, B 377).
- 1297 : castrum de Salis (Bibl. nat., mss. lat. 9239).
- 1373 ! dominus de Salis (Long, notaire à Grignan).
- 1378 : terra de Salis (cartulaire de Montélimar, 72).
- 1380 : mention de l'église Sainte-Madeleine : ecclesia Sancte Marie Magdalene de Salis (archives municipales de Grignan).
- 1442 : villa de Salis (choix de docum., 279).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Sainte-Madeleine : ecclesia parrochialis Beate Marie Magdalene de Salis (visites épiscopales).
- 1516 : mention de l'église Sainte-Madeleine : capella Beatae Mariae Magdalenae de Salis (pouillé de Die).
- 1518 : locus de Salis (archives municipales de Grignan).
- 1576 : mention de la paroisse : la cure de Salles et Tourettes (pouillé de Die).
- 1788 : Sales (alman. du Dauphiné).
- 1891 : Salles, commune du canton de Grignan.
Le : Salles-sous-Bois[13].
Étymologie
modifierHistoire
modifierPréhistoire
modifierProtohistoire
modifier- Oppidum de Beauregard[14].
Antiquité : les Gallo-romains
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[12] :
- Au point de vue féodal, Salles était une terre des abbés d'Aiguebelle.
- 1281 : les abbés partagent leurs droits avec les comtes de Provence.
- 1301 : les comtes hommagent leur part aux Adhémar de Grignan.
- 1371 : la terre est indivisément possédée par les Plaisians et les Audefred.
- Début XVIe siècle : les Bologne et les Bedos (ou Budos) de Portes possèdent chacun une moitié.
- La part des Bedos passe aux Bompard.
- La part des Bompard passe vraisemblablement aux Bar qui s'intitulent seigneurs de Salles en 1620.
- 1634 : les Bologne vendent leur part aux comtes de Grignan.
- Les comtes de Grignan acquièrent le reste de la terre et en sont les derniers seigneurs.
Au Moyen Âge, plusieurs troubles agitèrent la commune[15].
À la fin du XIVe siècle, le village subit le passage des troupes de Raymond de Turenne[16]. Ce dernier fait des prisonniers qu'il libère contre 500 francs or[15].
Pendant les guerres de Religion, l'église du village est détruite.
Par la suite, Salles voit l'installation des deux communautés. Le temple protestant est construit en 1593, la nouvelle église catholique en 1605[15].
1727 (démographie) : 90 habitants. Il y a treize granges (ou fermes) dont dix exploitées par leurs propriétaires et trois par des métayers[12].
Avant 1790, Salles était une des terres adjacentes de Provence, c'est-à-dire du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, répondant premièrement au bailliage de Grignan pour la justice.
Au point de vue ecclésiastique, c'était une paroisse du diocèse de Die, ayant remplacé, au XVIe siècle, celle de Tourrettes. Cependant, son église, dédiée à sainte Madeleine, fut paroissiale au XIVe siècle, Pouillé de Die). Les dîmes appartenaient au doyen du chapitre de Grignan en sa qualité de prieur de Tourrettes (voir ce nom dans la commune de Grignan)[12].
De la Révolution à nos jours
modifierLa commune fait partie du canton de Grignan.
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierEn 2020, le conseil municipal est composé de deux adjoints et de huit conseillers municipaux.
Liste des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 208 habitants[Note 2], en évolution de +14,29 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : le [16].
Loisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : lavande (distillerie), vignes (vins AOC Coteaux du Tricatin), vergers, pâturages (ovins)[16].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Prieuré (restauré) : fenêtres Renaissance[16].
- Église Sainte-Anne de Salles-sous-Bois.
- Chapelle catholique Sainte-Madeleine du XIVe siècle (remaniée)[16].
- Maisons des XIVe et XVe siècles : voûtes[16].
- Temple protestant[réf. nécessaire].
- Chapelle catholique Notre-Dame-de-la-Paix[réf. nécessaire].
- Lavoir[16].
-
Église catholique de Salles-sous-Bois.
-
Temple protestant de Salles-sous-Bois.
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Jean-Philippe Taulier, connu pour avoir été le fermier de l'émission de télévision La ferme célébrité[22].
Héraldique, logotype et devise
modifierSalles-sous-Bois possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Salles-sous-Bois et Taulignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Taulignan », sur la commune de Taulignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Taulignan », sur la commune de Taulignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valréas », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 365.
- Toponymie
- « Oppidum de Beauregard », sur online.fr (consulté le ).
- Histoire
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Salles-sous-Bois.
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/le-vrai-fermier-c-est-jean-philippe-21-05-2004-2004999229.php
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Association des maires de la Drôme (note : cette référence est insuffisante car elle ne donne que les derniers résultats, remis à jour à chaque nouvelle élection municipale)