Sanae Ishida

compositrice japonaise

Sanae Ishida est une compositrice japonaise née en 1979 à Nagasaki.

Sanae Ishida
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Site web

Biographie modifier

Sanae Ishida naît le à Nagasaki[1],[2].

Elle étudie au lycée musical de Tokyo, puis est élève en composition de Mazayuki Nagatomi et d'Ichirô Nodaïra à l'Université nationale des beaux-arts et de la musique de Tokyo[3], dont elle est sort diplômée en 2002[4].

Elle est sélectionnée pour être jouée par la Société japonaise de musique contemporaine lors des concerts d'Automne 2003[1]. La même année, sur les conseils de Nodaïra[5], elle s'installe en France et se perfectionne au Conservatoire national supérieur de musique de Paris[5],[6], dont elle est lauréate en 2007[4].

En 2006, son quintette Rupture soigneuse est créé par des membres de l'Ensemble intercontemporain, et sa première pièce pour orchestre symphonique, Corps ondulant, est jouée par l'Orchestre philharmonique de Radio France lors de portes ouvertes à la Maison de la Radio[1].

Boursière de l'Agence des affaires culturelles du Japon[1], Sanae Ishida s'affirme artistiquement lors de stages et résidences artistiques[7], collabore avec des acteurs de et emprunte à la poésie collective du renga médiéval[8].

Elle s'initie au butô à Paris et rend hommage à Ohno Kazuo avec son œuvre Cinq doigts, commande de Radio France en 2014, bâtie sur l'analyse d'une séquence chorégraphique de plusieurs secondes[9],[6].

En 2015, elle remporte le premier prix du Concours de composition André Jolivet avec Quatre Feuilles et une branche[6].

Esthétiquement, la musique de Sanae Ishida est traversée de plusieurs influences, du concept japonais d'Ichi-go ichi-e aux rapports d'interactions entre les sons instrumentaux et divers matériaux et gestes corporels[8],[4].

Culturellement, la compositrice constate : « En France, je me sens japonaise ; au Japon, je ne suis de nulle part »[10].

Œuvres modifier

Parmi ses compositions[11], figurent notamment :

  • Trace n’est pas trace, 2007[2] ;
  • Pièce pour shô et onze instruments, 2010[12] ;
  • Akitsuno-no-mai, 2013[2] ;
  • Cinq doigts, 2014[10] ;
  • Lettres invisibles, 2014[10] ;
  • Poèmes enchaînés, 2015[13], créé par l’ensemble Accroche Note au festival Présences 2017[2] ;
  • Quatre Feuilles et une branche, pour ensemble instrumental[6] ;
  • Jaunes mouvementés, pour ensemble de guitares, pièce pédagogique pour le Conservatoire de Montreuil, 2015[13].

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. a b c et d Tual 2019, p. 394.
  2. a b c et d « ISHIDA Sanae (1979) », sur Centre de documentation de la musique contemporaine, (consulté le )
  3. Tual 2019, p. 393-394.
  4. a b et c « Sanae Ishida », sur BabelScores (consulté le )
  5. a et b Tual 2019, p. 393.
  6. a b c et d Anne Montaron, « « Cinq doigts » de Sanae Ishida (Rediffusion intégrale et portrait) », sur France Musique, (consulté le )
  7. Tual 2019, p. 394-395.
  8. a et b Tual 2019, p. 395-396.
  9. Tual 2019, p. 396-397.
  10. a b et c Tual 2019, p. 397.
  11. « ISHIDA Sanae », sur Présence compositrices (consulté le )
  12. Tual 2019, p. 395.
  13. a et b Tual 2019, p. 396.

Liens externes modifier