Sanctuaire Sainte-Thérèse-de-Lisieux de Kew
Le sanctuaire Sainte-Thérèse-de-Lisieux, ou à sa construction sanctuaire Petite-Fleur d’après le surnom de Thérèse de Lisieux à laquelle il est dédié, est une église située dans un carmel des Monales déchaussées à Kew, dans la ville de Boroondara du Grand Melbourne, en Australie, que l’Église catholique rattache à l’archidiocèse de Melbourne[1].
Sanctuaire Sainte-Thérèse-de-Lisieux | |
Présentation | |
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Culte | catholicisme |
Dédicataire | sainte Thérèse de Lisieux |
Type | sanctuaire national |
Rattachement | archidiocèse de Melbourne |
Site web | site du monastère |
Géographie | |
Pays | Australie |
État | Victoria |
Agglomération | Grand Melbourne |
Zone | Boroondara |
Banlieue | Kew |
Coordonnées | 37° 48′ 30″ sud, 145° 00′ 59″ est |
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La Conférence des évêques catholiques australiens semble l’accepter comme sanctuaire national, en continuité de sa bénédiction en tant que « sanctuaire national » en 1931[2], bien que cela soit plusieurs décennies avant la publication de la définition officielle (communiquée aux ordinaires en 1956).
Elle est l’un des deux sanctuaires nationaux du Grand Melbourne, avec le sanctuaire Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Middle Park dans la ville de Port Phillip, nommé lui « sanctuaire national » en 1944[3]. Le sanctuaire Saint-Antoine de Hawthorn a aussi parfois utilisé ce terme, mais sans raison évidente.
Historique
modifierLe carmel est fondé en 1922 à la demande de l’archevêque de Melbourne, Daniel Mannix (en)[4]. La construction, confiée à l’entreprise Massey Brothers (en) sous la direction de l’architecte William Patrick Conolly, débute en 1928 pour se terminer trois ans plus tard[5]. Les Monales déchaussées, qui viennent du quartier de Dulwich Hill (en) à Sydney[5], s’installent dès 1929[6], en urgence[5]. Un cloche, fondue à Dublin, est installée la même année[5].
Le bâti a peu évolué depuis sa construction, les murs extérieurs ayant juste été peints dans les années 2000[5].
Les restes de sainte Thérèse ont été amenés deux fois au sanctuaire : en 2002, entraînant une grande ferveur populaire ; puis en 2020 avec ceux de ses parents, sans grande possibilité de venir les visiter à cause des confinements liés à la Covid-19[6].
Description
modifierL’église est dans un style néo-roman d’entre-deux-guerres[5], qui contraste avec le portail et le cloître du carmel qui sont dans un style inspiré des missions espagnoles[5].
Références
modifier- (en) Gabriel Chow, « National Shrine of St Thérèse of Lisieux » [« Sanctuaire national Sainte-Thérèse-de-Lisieux »], sur gcatholic.org (consulté le ).
- (en) « The Australian National Shrine of the Little Flower » [« Le sanctuaire national australien Petite-Fleur »], The Advocate, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « The ‘stay-at-home’ pilgrim: shrines to visit in Melbourne this WYD » [« Les “pèlerinages à la maison” : sanctuaires à visiter à Melbourne lors des Journées mondiales de la jeunesse »], sur melbournecatholic.org, (consulté le ).
- (en) « The Carmelite Monastery Melbourne » [« Le monastère carmélite de Melbourne »], sur carmelitemonasterymelbourne.com.au, site du sanctuaire (consulté le ).
- (en) City of Boroondara Municipal-Wide Heritage Gap Study, ville de Boroondara (Urban Planning Special Committee, Comité spécial d’aménagement urbain), (lire en ligne [PDF]), p. 566-588.
- (en) Christian Bergmann, « St Thérèse and the God who wants us » [« Sainte Thérèse et le Dieu qui nous veut »], sur melbournecatholic.org, (consulté le ).