Scharrachbergheim-Irmstett
Scharrachbergheim-Irmstett [ ʃaʁaxbɛʁkaɪm iʁmʃtɛt] (Barige-Irmstett en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Scharrachbergheim-Irmstett | |
La mairie de Scharrachbergheim. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Mossig et du Vignoble |
Maire Mandat |
Sylvie Tholé 2020-2026 |
Code postal | 67310 |
Code commune | 67442 |
Démographie | |
Gentilé | Scharrachbergheimois(es) |
Population municipale |
1 280 hab. (2021 ) |
Densité | 398 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 39″ nord, 7° 29′ 41″ est |
Altitude | Min. 172 m Max. 316 m |
Superficie | 3,22 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Marlenheim (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Molsheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Le 1er janvier 1975, la commune d'Irmstett fusionne avec celle de Scharrachbergheim pour devenir Scharrachbergheim-Irmstett.
Géographie
modifierLe village de Scharrachbergheim est situé entre l'Amberg (246 mètres) et le Scharrachberg (316 mètres), qui marquent le début des collines sous-vosgiennes à l'ouest de l'agglomération strasbourgeoise distante d'une vingtaine de kilomètres. Séparé par la Mossig qui s'écoule vers le sud et par la route départementale 422 qui relie Molsheim à Saverne, le village d'Irmstett se trouve sur le versant est du Krummberg (265 mètres) en contrebas des vignobles du grand cru Altenberg de Bergbieten.
Marquée par la route départementale 422 à grande circulation, la commune se trouve entre Marlenheim à 6,5 kilomètres, Molsheim à 8 kilomètres et l'accès à la RD 1004 à près de 5 kilomètres. Outre cet axe, la route départementale 225 structure Scharrachbergheim en village-rue selon un axe est-ouest tandis que la route départementale 818 permet de relier Dahlenheim. La commune était jadis desservie par la ligne ferroviaire Molsheim - Saverne mais cette voie, désaffectée en 1965 et déposée depuis, a été valorisée en piste cyclable. Le réseau de transports collectifs par bus « Réseau 67 », géré par le conseil général du Bas-Rhin, dessert le village sur les lignes 912 et 240.
Le paysage est dominé par les vignes sur les pentes du Scharrachberg ainsi que sur celles de l'Amberg et du Krummberg, justifiant l'appellation du secteur « Porte du Vignoble ». Le grand cru engelberg en est sans doute un des meilleurs représentants. Scharrachbergheim se situe sur la Route des vins d'Alsace.
Les communes limitrophes sont Dahlenheim au sud-est, Soultz-les-Bains au sud, Bergbieten au sud-ouest, Traenheim à l'ouest et Odratzheim au nord-ouest.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mossig[1],[Carte 1].
La Mossig, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Wangenbourg-Engenthal et se jette dans la Bruche à Avolsheim, après avoir traversé 13 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Mossig sont données par la station hydrologique située sur la commune de Soultz-les-Bains. Le débit moyen mensuel est de 1,29 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 24,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 26,6 m3/s, atteint le même jour[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 3],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Scharrachbergheim-Irmstett est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marlenheim[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[13]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (39,2 %), terres arables (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (12,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierHistoire
modifierDans un document de 1288, le village apparaît sous le nom de Berchheim[17].
Ancien village ayant appartenu à la famille des Géroldseck jusqu'en 1390, puis à la famille d'Ochsenstein. Les seigneurs de Scharroch qui donnèrent leur nom à la cité tinrent Scharrachbergheim en fief jusqu'en 1454. Le château primitif, situé au sommet du Scharrachberg a été pillé par les Armagnacs en 1444.
Réformé en 1538, le village devient protestant avec Irmsett comme annexe. Les catholiques dépendaient de la paroisse de Dahlenheim.
L'école
modifierL'école de Scharrachbergheim fut construite en 1960, l'architecte du bâtiment fut M. Hatt et la construction par M. Schwind. Au rez-de-chaussée, les grandes fenêtres sont celles de deux salles de classe. Au premier étage, l'appartement du directeur de l'école. Une classe pour les plus petits fut aménagée derrière le bâtiment.
L'école a eu pendant une certaine époque des pigeons et des cochons d'inde permettant aux enfants de s'enrichir de l’expérience de l'entretien des animaux.
Le manoir
modifierLe manoir fur construit vers 1770, en 1947 son propriétaire l'a remis à la Fédération de Charité qui y a installé des enfants. En 1961 le manoir est devenu un institut médico-pédagogique.
La gare
modifierLa gare de Scharrachbergheim fut utilisée jusque dans les années 1980. Vers la fin, il y passait encore un train de marchandises assurant la liaison Molsheim - Romanswiller. Le train passait deux fois par jour, le premier passage se faisait entre 12 h 45 et 13 h, le deuxième passage se faisait entre 14 h 45 et 15 h. Cette section de la ligne de Sélestat à Saverne a été démontée en 1993 et une piste cyclable relie désormais Molsheim à Romanswiller.
La gare fut rénovée dans les années 2000 et sert maintenant d'appartements.
Le château
modifierLe château fédéral de Scharrachbergheim fut construit vers 1200 par les seigneurs de Ratsamhausen. À l'intérieur de nombreuses armes et peintures de l'époque ornent les murs. Les portes intérieures originales ayant disparu sous le Second Empire (entre 1852-1870) ont été remplacées par 22 portes d'armoires alsaciennes. Autour du château une douve reste visible dans le sol. Les jardins sont entourés d'un mur de pierre.
Cave dimière
modifierCette maison alsacienne près de l'église protestante possède une grande et haute cave. Autrefois, les gens y apportaient la dixième partie de leur récoltes.
L’église catholique
modifierL’église fut construite entre 1893 et 1894, elle est construite en grès rose dans le style gothique.
La ferme auberge du Scharrach
modifierCette ancienne auberge fut détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle fait maintenant place à une grande prairie au sommet du mont Scharrach.
Héraldique
modifierBlason | Deux écus accolés : Au 1) d'argent au roc d'échiquier de gueules sur un mont de trois coupeaux de sinople, mouvant de la pointe. Au 2) de gueules au bouc saillant d'argent lampassé du champ[18]. |
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Détails | Les armes de Scharrachbergheim-Irmstett réunissent les deux blasons historiques de Scharrachbergheim. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierÀ la suite de la fusion des communes de Scharrachbergheim et d'Irmstett le 1er janvier 1975, le maire de Scharrachbergheim devient le maire de Scharrachbergheim-Irmstett et celui d'Irmstett devient maire délégué.
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2021, la commune comptait 1 280 habitants[Note 7], en évolution de +7,38 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- Église catholique Saint-Jean-Baptiste (XIXe siècle).
- Église protestante (XIIe – XIXe siècle). Sculptures romanes sur la façade de la tour-clocher. L'église primitive était entourée d'un cimetière fortifié. La sculpture représentant une tête de monstre dévorant un homme, encastrée dans la chaîne d'angle nord-ouest pourrait être une allégorie du christianisme vainquant la paganisme ou du Mal dévorant l'humanité.
- Château (XVe – XIXe siècle), actuellement propriété privée. Wasserburg, construite en 1450 par Jean de Scharrach à la suite de la destruction du château du Scharrach, l'édifice a été restauré profondément en 1727. Flanqué de 4 tours d'angle, le château présente un fossé encore bien visible.
- Ancien château fort du Scharrach : occupée dès la préhistoire, la colline du Scharrach accueille probablement dès la fin du XIIe siècle (1194) un château. Les premières mentions du nom de « Scharrach » remontent à 1194. En 1341, le château est donné par l'évêque de Strasbourg au Ritter von Scharrachbergheim (en français : chevalier du domaine du mont Scharrach). À l'emplacement du château, une casemate construite par le ministère allemand de la guerre en 1914 pour assurer la défense du fort de Mutzig confirme la position hautement stratégique de la colline.
- Ancien relais de poste (45 rue Principale) : la date de 1759 figure sur la porte cochère.
- Croix des Cinq Plaies : seuls sont représentés les pieds, les mains et le cœur symbolisant les plaies du Christ. Il s'agit d'une transition entre la croix traditionnelle et le crucifix.
Photos
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Église protestante.
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Détail façade.
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Détail façade.
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Église catholique Saint-Jean-Baptiste, face avant.
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Le château de Scharrachbergheim.
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Le château de Scharrachbergheim (1870).
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L'ancienne gare.
Personnalités liées à la commune
modifier- Louis Gustave Heyler, pasteur luthérien. Il était fils de l'instituteur du village et a ensuite exercé la fonction de pasteur à Hoerdt où il a notamment introduit l'asperge.
- Louis Frédéric Schutzenberger, artiste-peintre et propriétaire du château de Scharrachbergheim à partir de 1871.
- Charles Mewès, architecte et propriétaire du château de Scharrachbergheim qu'il rachète à son oncle, le peintre Schutzenberger.
- Baron Charles-Philippe Leopold, (1773-1858) maire de la commune de Scharrachbergheim.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 639 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/1970 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Marlenheim comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Scharrachbergheim-Irmstett » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Scharrachbergheim-Irmstett », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Mossig »
- « Station hydrométrique A2840200 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Scharrachbergheim-Irmstett et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Marlenheim », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Scharrachbergheim-Irmstett ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- (en) « Présentation & Histoire - Scharrachbergheim - Irmstett », sur cc-porteduvignoble.fr via Wikiwix (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 10 avril 2014 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.