Septuor à cordes vocales et instrumentales

œuvre d'André Caplet

Le Septuor à cordes vocales et instrumentales est une œuvre de musique de chambre pour septuor d'André Caplet composée en 1909 pour quatuor à cordes et trois voix de femme.

Septuor à cordes vocales et instrumentales
Genre septuor
Nb. de mouvements 1
Musique André Caplet
Effectif quatuor à cordes (2 violons, 1 alto et 1 violoncelle) et 3 voix de femme (soprano, mezzo-soprano, contralto)
Durée approximative 15 min
Dates de composition 1909
Création
Paris, salle Gaveau
premier concert de la Société musicale indépendante
Interprètes Rose Féart (remplaçant Charlotte Mellot-Joubert), Jeanne Loth et Camille Chadeigne (chant) et Quatuor Géloso

Présentation

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Composé en 1909, le Septuor à cordes vocales et instrumentales de Caplet, « probablement le premier exemple moderne de l'introduction de la voix humaine dans la musique de chambre[1] », relève Michel Dimitri Calvocoressi, est écrit pour un septuor constitué d'un quatuor à cordes (2 violons, 1 alto et 1 violoncelle) et de trois voix féminines (1 soprano, 1 mezzo-soprano et 1 contralto)[2],[3], « employées de façon instrumentale, tout en conservant beaucoup d'à-propos, comme c'est le cas dans Sirènes de Debussy[1] ». L'effectif utilisé souligne le « goût prononcé de Caplet pour les combinaisons de timbres inédites[2] ».

Dans la partition, la voix est délestée « du support littéraire qui l'accompagne traditionnellement pour lui imprimer les vocalises les plus audacieuses et réaliser de subtils échanges entre les diverses parties, voix ou instruments[4] ».

L'œuvre est créée à Paris, salle Gaveau, le , à l'occasion du premier concert de la Société musicale indépendante, interprétée par le quatuor Geloso (Albert Géloso, violon, Bloch, violon, Pierre Monteux, alto, et Jules Tergis, violoncelle[5]) et les chanteuses Rose Féart (remplaçant Charlotte Mellot-Joubert[6]), Jeanne Loth et Camille Chadeigne[5],[3].

Pour la musicologue Corinne Schneider, « dans un flux et un reflux permanents, les « cordes vocales » réalisent de subtils échanges avec les « cordes instrumentales ». Les passages en accords parallèles et les trémolos dans l'aigu de ces dernières viennent souvent articuler la forme mouvante, en un seul tenant, de ce Septuor[3] ».

Le Septuor à cordes vocales et instrumentales est d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes environ[7],[8].

Discographie

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Notes et références

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  1. a et b Calvocoressi 1999, p. 258.
  2. a et b Poirier 1989, p. 205.
  3. a b et c Schneider 1995.
  4. Moreau 1992, p. 3.
  5. a et b Duchesneau 1997, p. 305.
  6. « Septuor à cordes vocales et instrumentales, 1. Premier mouvement », sur dezede.org
  7. « Septuor. André Caplet », sur Philharmonie de Paris à la demande
  8. (en) "Blue" Gene Tyranny, « Septet, for 3 female voices & string quartet |... », sur AllMusic (consulté le )

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Monographies

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  • Denis Herlin et Cécile Quesney, André Caplet : compositeur et chef d'orchestre, Paris, Société française de musicologie, , 540 p. (ISBN 978-2-853-57269-9).

Notes discographiques

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  • (fr + en + de) Claire Moreau, « André Caplet » : Conte fantastique, Septuor, Prières, p. 15, Arsenal de Metz, Harmonia Mundi (HMA 1951417), 1992/2006 .

Notes de programme

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  • (fr) Corinne Schneider, « Sous le signe de Mallarmé. I. Ferveur et volupté » : André Caplet : Septuor à cordes vocales et instrumentales, Cité de la musique, Paris, .

Liens externes

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