Shamouti, orange de Jaffa

Shamouti, l'orange de Jaffa, l'orange de Palestine est une famille de cultivars d'orange douce réputée pour son excellente qualité gustative et son gros fruit ovale bien coloré. Elle a connu une apogée aux XIXe siècle et XXe siècle.

Orange de Jaffa, Shamouti
Description de cette image, également commentée ci-après
Emballage des oranges de Jaffa en 1907 - BnF
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Sapindales
Famille Rutaceae
Genre Citrus

Espèce

C. sinensis
Hayata., 1919

Orange de Palestine
Image illustrative de l’article Shamouti, orange de Jaffa
forme ovale d'une Shamouti portugaise

Lieu d’origine Proche-Orient
Place dans le service Fruit de table, jus de fruit, salades,

Dénomination

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Orange de Jaffa, Jaffa orange en anglais est la dénomination le plus fréquente. Orange 'Laffaoui' était employé au Liban et en Syrie, 'Yafa', 'Yafawi' (اليافاوي (al yafawy)), 'Yaffaoui', 'Yaffaoui Chamouti' sont mentionnés[1].

Arabe شموطي (shumuti), برتقال شموطي (burtuqal shamutiun). Jacob David Oppenheim nomme C. sinensis var. Shamouti ('Jaffa orange') en 1928, il se réfère au Congrès international des orientalistes à Genève de 1894[2]. C.A. Krug le reprend en 1942 «tétraploid orange à 9 chromosomes, 'Shamouti orange'»[3]. Il ne devient fréquent dans la littérature numérisée qu'à partir de 1950[4]. Le nom de Shamouti aurait été donné à l'orange à cause de sa forme ovale qui rappelle celle des lampes à huile ovales utilisées autrefois localement[5]. Shamouti est parfois orthographié au féminin[6].

Chargement des caisses d'orange au port d'Ashdod (1965)

Histoire

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Frank Parkinson Newbould. Jaffa Oranges. 1929

En 1812 le Foreign Office Confidential Print Eastern Affairs rapporte que l'administration ferroviaire et le transport maritime mettent en place une infrastructure de transport d'oranges de Jaffa et son commerce à l'exportation[7]. A cette époque la plus grande partie des oranges est cultivée en Grèce et au Moyen-Orient à Candia, en Syrie et dans les environs de Jaffa[8] sur une mince bande littorale au climat doux («je ne connais aucune culture étendue et réussie à plus de quatre milles de la mer»)[9]. Le marché britannique de l'orange est fortement demandeur (le Royaume-Uni importe en 1823 8 millions de quintaux d'oranges principalement d'Espagne. Il cherche à promouvoir la production en zone irrigable à présence britannique: Palestine, Afrique du Sud et Australie[10].

Selon J. D. Oppenheim (1927) le cultivar serait apparu avant 1844 près de Jaffa d'une variété locale ou 'Baladi' (C. sinensis var. baladi)[11], Catherine Lucas écrit que 'Baladi' est une orange commune verte (une Valencia) alors que 'Shamouti' plus colorée est celle qui était exportée[12].

Un fruit adapté à l'exportation par bateau

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Le fruit est particulièrement gros et de forme ovale allongée (ce qui facilite l'emballage) déprimé au sommet, la peau a une couleur rouge davantage qu'oranger et est très épaisse, ce qui lui permet de supporter les longs voyages et la rend facile à peler. La pulpe, avec 3 ou 4 graines est douce et aromatique[13].

Un gros fruit

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En 1856 Émilien Frossard (Lettres écrites d'Orient) parle d'un diner à Constantinople «avec entre autres curiosités, deux plats apprêtés dans la cuisine du Grand Sultan: entremets sucrés, puis des oranges de Jaffa de grosseur monstrueuse»[14]. Eugène Vavin (1869) donne comme circonférence de l'orange de Jaffa 34 cm (environ 11 cm de diamètre) sur 13 cm de hauteur[15], des photographies confirment qu'il existait des très gros fruits[16].

Le Bulletin de la Chambre d'agriculture de Rabat en 1938 indique «Les oranges de Jaffa sont emballées en caisses d’un poids brut d’environ 30 à 38 kg et contiennent de 120 à 240 oranges par caisse, selon le calibre des fruits»[17]. Les travaux brésilien (2018) sur la taille du fruit en fonction du porte-greffe donnent des diamètres plus faibles autour de 7 cm[18].

La croissance en circonférence de Shamouti suit une courbe logarithmique contrairement à la courbe de croissance en volume (sigmoïde), elle continue de pousser en hiver pendant les mois froids de janvier et février[19].

Une réputation d'excellence

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En 1867, Olympe Audouard mentionne le commerce des belles oranges de Jaffa qui «sont réputées dans le monde entier»[20]. A partir de 1870 l'orange de Jaffa est un succès commercial largement exporté[21] (Turquie Ottomane, Russie, Grande-Bretagne qui absorbe 75 % de la production en 1907[22], puis dans le monde entier)[23]. L'orange de Jaffa est alors mise en culture dans de nombreux pays producteurs, Maghreb[22], Liban, Turquie, Chypre, Californie (1920)[11].

En 1935-1937 l'orange de Jaffa représente 79 % des exportations palestiniennes, le verger est planté pour 90 % de Shamouti et le reste en Valencia, Beledi et Navel[24]. Jean Gottmann (1935) décrit le fruit de la «Shamouti, vulgairement appelée orange de Jaffa comme une orange très originale que l'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde : de très grande taille, de forme ovale, sans pépins, légèrement acide, mais très sucrée, parfumée d'un arome délicat, elle mérite sa réputation de fruit de luxe»[25]. La notoriété de Shamouti comme excellent fruit de table n'a jamais été mise en cause jusqu'à nos jours[11].

Orangeraie en Judée 1937-38

L'apogée des années 1920-1930

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La culture des agrumes devient majoritaire avec une accélération à partir de 1935. La Station expérimentale de Rehovoth est créée en 1934 pour la recherche sur la variété Shamouti. La Grande-Bretagne importe massivement les Shamouti[26]. Après la seconde guerre mondiale et malgré une aide publique visant à quasi doublement du verger d'oranger et une mécanisation de tous les stades de production[27], la baisse de la demande britannique (concurrence des grapefruits C. paradisi) Israël ne retrouve pas le niveau de production antérieur. L'orange de Jaffa est désormais produite partout, l'Egypte, la Grèce, Chypre banalise le fruit[28]. Les Etats-Unis, le Brésil et les navels (Baia = Washington navel), l'Espagne (avec ses Salustiana, Navelina etc.) puis les Navels précoces (Newhall) et tardives[6] qui dominent nettement un marché mondialisé[29]. En Palestine, la superficie plantée en orangers atteint un sommet dans les années 1970, Shamouti représente la moitié du verger qui va décliner pour diverses causes dont la disponibilité de l'eau[30].

En 2015, National Geographic consacre un article à un agrumiculteur de 87 ans qui s'acharne à cultiver de shamouti en Israël alors que cette culture est abandonnée[31]. Fruittrop donne 1 400 ha en 2014[6]. En 2020, la surface en culture était de 24 ha à Gaza[32]

Description

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'Jaffa' brésilienne (C) à comparer avec la Blonde (B), 'Salustiana' (H ), 'Cara Cara' (K)

Un rapporteur américain (1927) écrit: «Bien que le 'Shamouti' soit considéré comme une seule variété, cela n'est vrai que jusqu'à un certain point dans la mesure où ils se ressemblent en apparence et en forme. Il existe actuellement une variation de type parmi les oranges 'Shamouti'[33]. H. Chapot et M. Nadir (1965) décrivent une «extrême variation de ses caractéristiques morphologiques». Le fruit moyen-oriental a une taille un peu au-dessus de la moyenne des navels, l'épiderme lisse et écorce relativement peu épaisse, la chair est juteuse et très parfumée tandis qu'au Maroc les fruits «sont gros à très gros, parfois énormes, à épiderme rugueux, notamment près du calice, à écorce épaisse; la chair est peu juteuse». Ces auteurs sont amenés à décrire divers cultivars de divers climats: Jaffa du Maroc qui provient surtout de Palestine, Jaffa du Portugal, Shamouti du Liban dont Chapot décrit 3 cultivars ('Shamouti Iaffaoui', 'Shamouti Beladi', 'Shamouti Moghrabi') et Khalily white d'Egypte[1].

Orange de table

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Shamouti est une orange de table. «La shamouti» classique se récolte en pleine saison (janvier-février)[34]. La coloration de son jus (50 caroténoïdes) est due à des composés spécifiques: γ-carotène, rubixanthine, cétones sinthaxanthine, lutéine 5,6-monoépoxyde[35].

Bibliographie

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  • L'orange de Jaffa. Revue technique de la production et de l'exportation des fruits et primeurs de l'Afrique du Nord, Casablanca, Alger. 1934[36].
  • (en) Michael Birnhack. The emergence of a brand: A case of Jaffa Oranges pendant la Palestine Mandataire. Research Handbook on the history of trademark law. Lionel Bently & Robert Bone, eds. 2023[37].

Anthologie

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  • H.B. Oranges de Jaffa. Science progrès découverte avec la participation du Palais de la découverte. Paris, Dunod 1903[38].

« C’est dans la plaine de Jaffa qu’on se livre à la culture des oranges sur une superficie de 450 à 440 hectares; le nombre des arbres qu’on y trouve dépasse certainement le million, si l’on compte les arbres en rapport et aussi les greffons et les jeunes plants de citronniers à fruits doux qui servent de porte-greffe. C’est depuis une dizaine d’années surtout que les cultures d’orangers sont devenues particulièrement fructueuses en Palestine, grâce à des lignes de navigation directes qui permettent d’expédier rapidement les fruits sur les marchés de grande consommation : tant et si bien que, à un certain moment, on a vu des plantations de moins d’un hectare donner un bénéfice net annuel de 10 000 francs. Ce sont là, du reste, des circonstances exceptionnelles, car si l’orange de Jaffa est réellement supérieure à l’orange d’Espagne, elle se vend toujours plus cher et n’est point à la portée de toutes les bourses. Les vergers de Jaffa ont besoin d’être fort soigneusement irrigués [ ]. En année normale, Jaffa exporte 250 000 à 500 000 caisses d’oranges, ce qui représente une valeur de plus de 2 millions de francs sur le marché d’expédition. »

Notes et références

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  1. a et b Henri Chapot et M. Nadir, « QUELQUES TYPES OU VARIETES D'ORANGE SHAMOUT », Al Awamia, vol. 17,‎ , p. 1 - 10 (lire en ligne [PDF])
  2. Lotsy J. P., Genetica (1928), (lire en ligne), p 364
  3. The University Of Chicago Press Chicago, The Botanical Gazette Vol. 104, (lire en ligne), p 607
  4. (en) « Google Books Ngram Viewer », sur books.google.com (consulté le )
  5. « Revue marocaine des fruits et primeurs de l'Afrique du Nord », sur Gallica, (consulté le ), p. 113
  6. a b et c https://agritrop.cirad.fr/575335/1/ID575335.pdf
  7. United Kingdom) The National Archives (Kew, Foreign Office: Confidential Print Eastern Affairs 1812-1946, (lire en ligne), p 415
  8. unknown library, United States congressional serial set, Washington : U.S. G.P.O., (lire en ligne), p 734
  9. unknown library, United States congressional serial set, Washington : U.S. G.P.O., (lire en ligne), p 762
  10. University of Illinois Urbana-Champaign, The lancet, London : J. Onwhyn, (lire en ligne), p 1328
  11. a b et c (en) « Shamouti sweet orange | Givaudan Citrus Variety Collection at UCR », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  12. Lucas Catherine, Palestine: la dernière colonie?, Editions Aden, (ISBN 978-2-87262-200-9, lire en ligne), p 34
  13. « Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch », sur Gallica, (consulté le ), p. 139
  14. Émilien (1802-1881) Auteur du texte Frossard, Lettres écrites d'Orient par Émilien Frossard : l'un des pasteurs chargés de commencer l'oeuvre des aumôniers protestants auprès de l'armée française (2e édition), (lire en ligne), p 201
  15. « Journal de l'agriculture », sur Gallica, (consulté le ), p. 266
  16. « Rona Sela, Curator », sur www.ronasela.com (consulté le )
  17. du Gharb et d'Ouezzan Auteur du texte Chambre d'agriculture des régions de Rabat, « Bulletin de la Chambre d'agriculture de Rabat, du Gharb ["puis" Rharb] et d'Ouezzan », sur Gallica, (consulté le ), p. 137
  18. (en) Adenir Vieira Teodoro, Hélio Wilson Lemos de Carvalho, Inácio de Barros et Luciana Marques de Carvalho, « Performance of 'Jaffa' sweet orange on different rootstocks for orchards in the Brazilian Northeast », Pesquisa Agropecuária Brasileira, vol. 55,‎ , e01665 (ISSN 0100-204X et 1678-3921, DOI 10.1590/S1678-3921.pab2020.v55.01665, lire en ligne, consulté le )
  19. (en) D. L. Elze, « A growth study of the Jaffa orange. », Bull. Agric. Exp. Stn., Rehovoth, vol. Vol. 45,‎ , p. 27-42 (lire en ligne)
  20. Olympe (1832-1890) Auteur du texte Audouard, L'Orient et ses peuplades / Mme Olympe Audouard, (lire en ligne), p 426
  21. Lucas Catherine, Palestine: la dernière colonie?, Editions Aden, (ISBN 978-2-87262-200-9, lire en ligne), p 24
  22. a et b « Le Petit Oranais : petit africain, colon oranais : journal politique, littéraire, mondain, sportif, agricole, commercial et maritime », sur Gallica, (consulté le )
  23. « La Tribune juive : organe indépendant du judaïsme de l'Est de la France », sur Gallica, (consulté le ), p. 553
  24. « Revue marocaine des fruits et primeurs de l'Afrique du Nord », sur Gallica, (consulté le ), p. 112
  25. Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris) Auteur du texte, « Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier », sur Gallica, (consulté le ), p. 620
  26. Catherine Nicault, « L’« orange de Jaffa » avant la Deuxième Guerre mondiale. Un fruit « palestinien » chargé de sens », Archives Juives, vol. 47, no 1,‎ , p. 79–102 (ISSN 0003-9837, DOI 10.3917/aj.471.0079, lire en ligne, consulté le )
  27. David H. K. Amiran, « L'utilisation du sol en Israël », Annales de géographie, vol. 72, no 394,‎ , voir p 705 (DOI 10.3406/geo.1963.16515, lire en ligne, consulté le )
  28. Pierre Barrère, « Les agrumes dans le monde. Premier article », Les Cahiers d'Outre-Mer, vol. 7, no 26,‎ , p. 155–194 (DOI 10.3406/caoum.1954.1903, lire en ligne, consulté le )
  29. https://revues.cirad.fr/index.php/fruits/article/download/32775/32076
  30. (en-US) ilan, « The Citrus Fruit Industry in Israel », sur Israel Agricultural Technology & innovations Hub, (consulté le )
  31. (en) « One Man’s Quest to Keep the Jaffa Orange Alive », sur Culture, (consulté le )
  32. https://www.pcbs.gov.ps/Downloads/book2673.pdf
  33. (en) Palestine Department of Agriculture and Forests, Report, (lire en ligne), p 39
  34. (en) Alegre Sasson et S. P. Monselise, « Organic Acid Composition of ‘Shamouti’ Oranges at Harvest and during Prolonged Postharvest Storage1 », Journal of the American Society for Horticultural Science, vol. 102, no 3,‎ , p. 331–336 (ISSN 2327-9788 et 0003-1062, DOI 10.21273/JASHS.102.3.331, lire en ligne, consulté le )
  35. (en) Jeana Gross, Michaela Gabai et A. Lifshitz, « CAROTENOIDS IN JUICE OF SHAMOUTI ORANGE », Journal of Food Science, vol. 36, no 3,‎ , p. 466–473 (ISSN 0022-1147 et 1750-3841, DOI 10.1111/j.1365-2621.1971.tb06390.x, lire en ligne, consulté le )
  36. « Revue technique de la production et de l'exportation des fruits et primeurs de l'Afrique du Nord », sur Gallica, (consulté le ), p. 217
  37. https://elsevier-ssrn-document-store-prod.s3.amazonaws.com/23/08/06/ssrn_id4532982_code308932.pdf?response-content-disposition=attachment%3B%20filename%3Dssrn-3907074.pdf&X-Amz-Security-Token=IQoJb3JpZ2luX2VjEDwaCXVzLWVhc3QtMSJIMEYCIQDL16aNXjZW64OVFC1Me0IqvHB64axq5n%2Fnj%2FnTun8ygAIhALo5sWjxqUpTdcVK%2F7LAv8RXC8PflVNKNVTLc5dWROrTKscFCNT%2F%2F%2F%2F%2F%2F%2F%2F%2F%2FwEQBBoMMzA4NDc1MzAxMjU3IgxBgBtIvXJMNCPSGywqmwUaBrAC5Qe1D%2BJCzR8gzcjVdfytgkfOjopQj26OindOafFfeYIbRRPfoi2um9JbcbV%2B1q9m5pVFuWJZZMqDqWTFHAi7tBe977NR5jilPI%2FEWesWtcNr79IULV6cEkRLRE1iTr%2Bi%2BgiMUGjGPHC2htmTV%2B63PZXVxQiO%2FdeG9VU3IK9SQiiPlGsZtd3BU6ESQDo4%2Fe3X%2FZEwtAy%2F0ihXmm09Yii3Pqwx3I%2FCkJwqDCNrWPtxYqe%2BQ8VoJDjNH%2FJjlZzrGEmmiUZuXEZXYr4UyoTRgTFdcE7FpBw9tOpo2enDPEUpUcyrnspA6NJdsb%2F6hB3UX8akWTrSdircK%2BRGJEbMqYoBs%2BN6oBRN86dAlCZeOToqBTcEHgoYWPBJtGjmcwg1BHrTarDHRkQfdXy4Cz%2BxLkeIaZbLMCxuG9H463EvCG4ccT8mV2KDd0aQ67zqZeiP1%2B4qLWw9KkX%2B3c93Rv%2FiP6XEEaQZ5OzZd6OkEk2nRIyu2HUXYbFlQZkYKMgDV23%2FsFBLW1piwK9Y8ie3wfZaZIuUjZ8qTndecsaZYMmCrALp7eGoA8tpqBa7ap7qe9uDJ6zi2wOmCQ04SkQM3dTRHVUma8QCYzc%2Bv7gjCOE0FN53f9M9pgoaNneS6UWG%2FE26dc7bRUvLM95pMoBGX5ZI5irQDQjjXgNnZWC9WsEABiezagNBXjIaDsC01YcT58x4iERgE3tWloa2MWkVXpwGhQ9JWZqQqXhQJbswnjhQa8clYASbywqY608pfhBqFuJ4msQ9aQxsC%2FFH%2FfHklKTz7MTYDNJHp4AcPTQY94QBIevT5tD7Yamz0%2F0K2qldVyJWuLnbHLl3lm%2FjaQYZwc3TZjFBMbnzRwHBEFlolkb%2BH4MJ16ucce9wM8e%2BMN2Ou7MGOrAB%2FtCU%2FH2pPdmf0Ox4j8bjga3EixXu4aycJzBwSnJNeIqR8jeOYPHmdn2lLqnNXOR6sD8nSiYm%2BjuQVhmSV7P3rQqCvj%2FrNUF%2F2wh%2Buvc4geu6NG32kN3KhqP%2FoAnWLfo2UGREfPGLW3BB%2F0SPTSG3K7Yo%2F2NvS%2FElBM1%2ByIrEko7BVptp1Z6ph%2B65aeAiOURiV%2FTmTmhrYPzifJPFeBbrrYlvFwvFckPamjn1K%2BysKio%3D&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Date=20240616T121208Z&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Expires=300&X-Amz-Credential=ASIAUPUUPRWEVDMSOUWS%2F20240616%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Signature=ca17c671a1c1c6ea2f62fa1de52cb9e4a72f57c273c9dff2e87e6fdb5c244b84
  38. « Science progrès découverte : publié avec la participation du Palais de la découverte », sur Gallica, (consulté le ), p. 170

Pages connexes

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Oranges réputées pour leur qualité

Liens externes

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