Sidi Hadj Hassaine en kabyle Sidi Haǧ Ḥaseyn est un village historique de Kabylie situé dans la commune de Chemini, dans l'arch n'At Waghlis wilaya de Béjaïa en Kabylie (Algérie).

Sidi Hadj Hassaine
Sidi Hadj Hassaine
Vue du village de Sidi Hadj Hassaine
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Bejaia
Commune Chemini
Statut village
Géographie
Coordonnées 36° 35′ 44″ nord, 4° 34′ 16″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte topographique d'Algérie
Sidi Hadj Hassaine
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte administrative d'Algérie
Sidi Hadj Hassaine
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Voir sur la carte topographique d'Algérie (nord)
Sidi Hadj Hassaine
Sidi Hadj Hassein

Géographie modifier

Le village Sidi Hadj Hassaine est rattaché à la commune de Chemini qui délimite la tribu des Ait Waghlis du côté ouest. Il se situe à une altitude moyenne de 800 m, sur le versant sud des montagnes de l'Akfadou, sur le versant Est des crêtes du Djebel Ezzen. Elle est parcourue, au milieu, par l'oued Ighzer N Smaoune, source principale de Ighzer Amokrane, qui prend sa source depuis le col d'Akfadou et se jette dans la Soummam. Il est également limitrophe de la wilaya de Tizi Ouzou,avec l'arch Ath Yedjer.

Histoire modifier

Les théories varient et il est quasiment impossible de raconter l'histoire de ce village avec certitude mais à partir de divers témoignages historiques, documents et monuments il est possible d'exprimer une idée relativement crédible[1].

Le village Sidi Hadj Hassaïne serait fondé pratiquement à la même époque que la Zaouia (mausolée musulman comportant une mosquée et une école religieuse) qui porte le même nom ; fondée en 1350 par le mystique Sidi Hadj Hassaïne, personnage historique de grande importance dans la mémoire collective et la tradition orale des At Waghlis (tribu à laquelle appartiennent les habitants du village).

La région était jusque-là sous l'organisation de la confédération des tribus de Kabylie, et sous l'autorité officielle des Hafsides[2]. L'installation de savants et éminents marabouts de descendance chérifienne, a bouleversé les bases d'autorité de la région et évincée les anciennes coutumes d'organisation sociétales. Les villages sous l'influence des zaouias ont acquis une certaine notoriété, une organisation centrée sur la religion et les sciences islamiques[3]. Il y'a un léger contraste entre les villages "maraboutiques" et les villages "kabyles" ayant gardé les mœurs et l'organisation précédente. Ainsi on distingue dans le village "Imrabten" et "Leqbayel" dont la scission a créé deux sociétés différentes mais ethniquement et linguistiquement semblables[4].

Personnalité lié au village modifier

Commandant Kaci Hammai, membre du FLN[5]

Notes et références modifier

  1. Robin extrait du Général Bosquet, Histoire du cherif Bou Bar’la, p 139.
  2. « Ibn Khaldoun, deviens hajib (chambellan) du souverain Hafside de Bejaia en Ifriqiya (Bougie, Algérie) et le lien avec les arabes nomades Douaouïda », sur Histoire Islamique (consulté le ).
  3. Adolphe Hanoteau et Aristide Horace Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles, Impr. nationale, (lire en ligne).
  4. « Persée », sur www.persee.fr (consulté le ).
  5. Mohammed Harbi, Le FLN, document et Histoire, Algérie, Fayard, , 898 p. (ISBN 9782213618920, lire en ligne), p. 367, 888