Paul Siraudin

auteur dramatique, librettiste
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Paul Siraudin, né dans l'ancien 1er arrondissement de Paris le et mort à Enghien-les-Bains le , est un auteur dramatique et librettiste français.

Paul Siraudin
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Paul Désiré Sirodin (rectifié Siraudin en 1839)
Nationalité
Activités

Il a également utilisé les pseudonymes de Paul de Siraudin de Sancy, Paul Siraudin de Sancy et M. Malperché.

Biographie

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Portrait de Paul Siraudin
publié dans Le Trombinoscope
par Touchatout en 1874.

Jeunesse et famille

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Pierre Paul Désiré Sirodin naît en 1812 à Paris, fils de Thomas Sirodin, épicier, et Félicité Legrand, son épouse[1]. Un jugement du du tribunal civil de la Seine rectifie son nom patronymique et celui de son père en Siraudin.

Carrière théâtrale

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On lui doit de nombreuses pièces de théâtre, principalement des comédies et des vaudevilles écrites en collaboration avec notamment Alfred Delacour, Lambert-Thiboust. Il est aussi l'auteur de livrets d'opérettes ou d'opéras-comiques à succès, parmi lesquelles La Fille de Mme Angot (1872) en collaboration avec Clairville et Victor Koning sur une musique de Charles Lecocq[2].

Siraudin est également célèbre pour sa calvitie qui fait la joie des échotiers[3],[4].

Il meurt en 1883 à Enghien-les-Bains[5].

La confiserie Siraudin

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En 1860, Siraudin ouvre au 17, rue de la Paix une confiserie à l'enseigne du Vaudevilliste infidèle qui connaît un grand succès[6],[7],[8]. Elle est reprise vers 1865 par un confiseur alsacien du nom de Louis Reinhard[9],[10],[11].

Confiserie de Paul Siraudin (1860).

On y commercialise plusieurs confiseries créées en référence à des pièces de théâtre, notamment de Victorien Sardou. Ainsi, en 1861, des bonbons appelés « Intimes » reprennent le titre de la comédie Nos intimes[12]. En décembre 1862[13],[14], les « ganaches de marrons parfumés »[15],[16] ou simplement « ganaches » – des marrons parfumés au marasquin, à l'orange, au rhum et au kirsch – évoquent la comédie Les Ganaches[12] et rencontrent, tout comme elle, un franc succès. En 1863, les « Diables noirs » font écho à la pièce du même nom[17]. L'année suivante, un journaliste écrit : « [Siraudin] a innové les bonbons sous des appellations que la critique a consacrées. Nous avons mangé, grâce à lui, les Ganaches, les Diables noirs, les Intimes. Tout Victorien Sardou a passé par les mains du confiseur. »[18] En 1866, des bonbons nommés d'après le titre de l'opéra Mignon d'Ambroise Thomas sont aussi commercialisés. Les Mignons sont alors qualifiés par la presse de « friandise en vogue »[19].

Adaptations au cinéma

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Notes et références

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  1. Acte de naissance reconstitué, Archives de Paris, vue 41/51. Le patronyme y est orthographié Sirodin.
  2. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr (consulté le ).
  3. « Le Trombinoscope », Le Tintamare,‎ (gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5680909g/f4).
  4. « Le crâne de Siraudin », La Lanterne,‎ (lire en ligne).
  5. Acte de décès à Enghien-les-Bains, n° 76, vues 238-239/314.
  6. « Siraudin, confiseur », Le Monde illustré,‎ (lire en ligne).
  7. Journal des Goncourt, 1876 [lire en ligne].
  8. Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise, Robert Laffont, (lire en ligne), p. 399.
  9. « Siraudin [encart publicitaire] », sur Gallica, L'Opinion nationale : journal politique quotidien / rédacteur en chef Adolphe Guéroult, (consulté le ), non paginé (vue 4)
  10. A. Brémond, « Causeries », sur Gallica, Le Charivari, (consulté le ), p. 2
  11. Timothée Trimm, « Une visite chez Siraudin », sur Gallica, Le Petit Journal, (consulté le ), p. 1-2
  12. a et b Charles Coligny, « Le monde et les théâtres », sur Gallica, La Presse thermale et climatique, (consulté le ), p. 26
  13. « Siraudin », encart publicitaire, sur Gallica, Journal des débats politiques et littéraires, (consulté le ), p. 4
  14. « Les nouveautés de Siraudin », sur Gallica, Le Monde illustré, (consulté le ), p. 406
  15. « Siraudin », encart publicitaire, sur Gallica, Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin, (consulté le )
  16. « L'ouverture des magasins de Siraudin, confiseur », sur Gallica, Le Petit Homme gris, (consulté le ), p. 3
  17. Commerson, « Le diable blond », sur Gallica, Le Tintamarre, (consulté le ), p. 7
  18. Timothée Trimm, « Siraudin nouvelliste et confiseur », sur Gallica, Le Petit Journal, (consulté le ), p. 1
  19. « La friandise en vogue... », sur Gallica, Le Sport, (consulté le ), p. 3
  20. Informations bibliographiques sur Google Books.

Liens externes

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Les Archives du Spectacle : https://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Personne=68842