Sonate K. 136

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 136
mi majeur
, Allegro, 32 mes.

K.135K.136 → K.137
L.376L.377 → L.378
P.112P.113 → P.114
F.94F.95 → F.96
XV 38 ← Venise XV 39 → XV 40
II 8 ← Parme II 9 → II 10
V 31Münster V 32 → V 33

La sonate K. 136 (F.95/L.377) en mi majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate K. 136, en mi majeur, notée Allegro, forme la dernière œuvre du premier triptyque du corpus, avec les sonates précédentes, K. 134 et 135 de même tonalité, et se trouvent tant dans les manuscrits de Venise que dans ceux de Parme. Les mouvements Allegro sont contrastés par leur mesure :
,
et enfin
, pour la présente[1].

Selon Pestelli, la sonate dérive (avec la K. 207), de la même idée thématique apparaissant déjà dans la K. 15[2], qui se retrouve également dans la sonate en la majeur K. deest du manuscrit Ms. 703 de la Morgan Library.


 
Premières mesures de la sonate en mi majeur K. 136, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

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Le manuscrit principal est le numéro 39 du volume XV de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme II 9, Münster V 32 et Vienne A 24[3].

Interprètes

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La sonate K. 136 est défendue au piano, notamment par Colleen Lee (2007, Naxos, vol. 10), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1) et Christoph Ullrich (2017-2018, Tacet, vol. 3) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[4], Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 3) et Frédérick Haas (2016, Hitasura).

Notes et références

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  1. Chambure 1985, p. 187.
  2. Grante 2009, p. 21.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 464.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

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Liens externes

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