Sonate K. 146

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 146
sol majeur
, 68 mes.

K.145K.146 → K.147
L.348L.349 → L.350
P.105P.106 → P.107
F.512F.513 → F.514
6 ← Fitzwilliam 7 → 8

La sonate K. 146 (L.349) en sol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate en sol majeur K. 146 est sans indication de mouvement. Conformément aux critères habituels, elle aurait pu former un couple avec la sonate K. 144[1]. Malcolm Boyd classe l'œuvre dans les sonates douteuses[2].


 
Premières mesures de la sonate en sol majeur K.146, de Domenico Scarlatti.

Manuscrit

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Le manuscrit principal, daté de 1772, est le numéro 5 du manuscrit Fitzwilliam (Mu Mus 148, olim. Ms. 32 F 13) de l'Université de Cambridge[3], parmi 24 sonates.

Interprètes

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La sonate K. 146 est défendue au piano notamment par Vladimir Horowitz (1964, Sony), Dubravka Tomšič Srebotnjak (1987, Grosse Meister), Balázs Szokolay, (1988, Naxos), Mikhaïl Pletnev (1994, Virgin), Christian Zacharias (1994, EMI), Michael Lewin (1995, Naxos, vol. 2), Inger Södergren (1996 Calliope), Nikolaï Demidenko (2003, AGPL), Marcela Roggeri (2006, Transart), Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4), Claire Huangci (2015, Berlin Classics), Angela Hewitt (2017, Hyperion), Andrea Lucchesini (2017, Audite) et Mary Hellmann (2020, Centaur Records) ; au clavecin par George Malcolm (1954, Archiv), Luciano Sgrizzi (1964, Accord), Gudula Kremers (1973, SWR Classic Archive), Elżbieta Stefańska-Łukowicz (1973, LP Muza Polskie), Scott Ross (1985, Erato)[4], Robert Wooley (1987, EMI), Ton Koopman (1988, Capriccio), Pierre Hantaï (2005, Mirare, vol. 3), Richard Lester (2007, Nimbus, vol. 7) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 4).

Teodoro Anzellotti interprète à l'accordéon (2001, Winter & Winter), ainsi qu'Andreas Nebl (2021, Castigo Classic Recordings). Leo Brouwer en a donné une transcription pour guitare qu'il a enregistrée pour le label Erato (1974), parmi une douzaine de sonates, ainsi que Narciso Yepes (1985, DG), Pascal Boëls (2001, Calliope), Fábio Zanon (2006, Musical Heritage) et Alberto Mesirca (2007, Paladino Music).

Notes et références

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  1. Chambure 1985, p. 188.
  2. Boyd 1987, p. 266.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 464.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

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Articles connexes

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Liens externes

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