Sonate K. 27

sonate de Domenico Scarlatti

Sonate K. 27
si mineur
, Allegro, 68 mes.

K.26K.27 → K.28
L.448L.449 → L.450
P.82P.83 → P.84
F.542F.543 → F.544
V 43Münster V 44 → V 45
R. 35Roseingrave 36 → R. 37
II 7Boivin II 8 → II 9

La sonate K. 27 (F.538/L.449) en si mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti. C'est la vingt-septième sonate du seul recueil publié du vivant de l'auteur, les Essercizi per gravicembalo (1738), qui contient trente numéros.

Présentation modifier

La sonate K. 27 en si mineur est notée Allegro. Les croisements de mains notés par Scarlatti ou son copiste sont effectués aussi bien par la main gauche que par la main droite.


 
Début de la sonate en si mineur K. 27, de Domenico Scarlatti.

Édition et manuscrits modifier

partition gravée ancienne
Début de la sonate, extraite d'une édition des Essercizi per gravicembalo publiée à Amsterdam en 1742.

L'œuvre est imprimée dans le recueil des Essercizi per gravicembalo publié sans doute à Londres en 1738[1]. Des copies subsistent dans les manuscrits de Münster V 44 (Sant Hs 3968), Vienne A 33 (VII 28011 A)[2] et Orfeó Catalá (E-Boc) no 28[3]. Une autre est à Barcelone, Ms. M 1964 (no 36)[4].

Interprètes modifier

Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonate K. 27
noicon
interprétée au piano par Marcelle Meyer (1954)

La sonate K. 27 est très souvent interprétée au piano, notamment par José Iturbi (1933, RCA/APR), Arturo Benedetti Michelangeli (1942, Aura), Marcelle Meyer (1946 et 1954 EMI), Emil Gilels (1955, Westminster/DG ; , Aura/Ermitage et , BBC « Legends »), Nina Milkina (1973, Pye Records), Anne Queffélec (1979 et 2014, Erato et Mirare), Zhu Xiao-Mei (1995, INA), Michael Lewin (1995, Naxos, vol. 2), Mikhaïl Pletnev (1995, Virgin), Murray Perahia (Sony), Valerie Tryon (2000, APR), Marcela Roggeri (2006), Carlo Grante (2010, Music & Arts, vol. 1), David Greilsammer (2014), Dmitry Masleev (2017, Melodiya), Daria van den Bercken (2017, Sony), Lorenzo Materazzo (2018, Austrian Gramophone), Christian Ihle Hadland (2018, Simax) et Margherita Torretta (14-, Academy Productions).

Au clavecin elle est interprétée par Edward Parmentier (1985, Wildboar), Scott Ross (1976, Still ; 1985, Erato[5] ; concert 1986, INA/Diapason), Maggie Cole (1986, Amon Ra), Robert Wooley (1987, EMI), Ursula Duetschler (1988, Claves), Joseph Payne (1990, BIS), Władysław Kłosiewicz (1997, CD Accord), Kenneth Weiss (2001, Satirino), Pierre Hantaï (2005, Mirare, vol. 3), Kenneth Weiss (2007, Satirino), Emilia Fadini (2008, Stradivarius, vol. 11), Mario Raskin (2011, Verany), Justin Taylor (2018), Ignacio Prego (2020, Glossa) et Hank Knox (2021, Leaf Music).

Au piano-forte elle est défendue par Joanna Leach (2006) ; à la guitare par Thibault Cauvin dans sa transcription (2013, Vogue/Sony), Stefano Grondona (2017, Stradivarius) et Daniel Marx (2017, Genuin). À la harpe, elle est interprétée par Yolanda Kondonassis (2020, Telarc).

Notes et références modifier

  1. Kirkpatrick 1982, p. 420–421.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 460.
  3. Pedrero-Encabo 2012, p. 159.
  4. Yáñez Navarro 2016, p. 103.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

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Liens externes modifier