Sonate K. 347

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 347
sol mineur2/2, Moderato è cantabile, 47 mes.

K.346K.347 → K.348
L.125L.126 → L.127
P.293P.294 → P.295
F.294F.295 → F.296
VII 21 ← Venise VII 22 → VII 23
IX 19 ← Parme IX 20 → IX 21
III 1Münster III 2 → III 3

La sonate K. 347 (F.295/L.126) en sol mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate K. 347, en sol mineur, notée Andante è cantabbile  [sic], forme une paire avec la sonate suivante, la première sonate ressemblant à un prélude (« un prélude libre »[1] comme dit Pestelli, la seconde à une toccata[2]. L'effet dramatique est apporté par la présence de points d'orgue suivis de gammes chromatiques et des croisements de main, qui avaient disparu depuis la sonate K. 218[3],[4].

Fin de la sonate 22 et début de la sonate 23 du volume VII du manuscrit de Venise. À la reprise de la seconde section, la dernière mesure n'est pas jouée : l’instrumentiste passe directement au début de la sonate suivante.

À la fin de la sonate, le copiste dessine une main à l'index tendu et indique : Al cader dell’ ultimo termino di questa sonata, atacca subbito la seguente, Come avisa la Mano (« À la fin de cette sonate, attaquez immédiatement la suivante, comme l'indique la main »), invitant impérativement à enchaîner la sonate suivante « atacca subbito ». La volonté de coupler les sonates y est donc bien affirmée, ainsi que la manière de le faire[5].


 
Premières mesures de la sonate en sol mineur K. 347, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

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Le manuscrit principal est le numéro 22 du volume VII (Ms. 9778) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme IX 20 (Ms. A. G. 31414), Münster III 2 (Sant Hs 3966)[6].

Interprètes

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La sonate K. 347 est défendue au piano, notamment par Gottlieb Wallisch (2007, Naxos, vol. 11) et Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4).

Elle est interprétée au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1966, Archiv), Rafael Puyana (1984, Harmonia Mundi), Scott Ross (1985, Erato)[7], Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics).

Elle est jouée à la mandoline par Mauro Squillante (2007, Stradivarius, vol. 10), accompagné par Raffaele Vrenna au clavecin.

Andrea Marcon (1996, Divox) l'enregistre à l'orgue.

Notes et références

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  1. Pestelli 1967, p. 220.
  2. Sutcliffe 2008, p. 375.
  3. Chambure 1985, p. 213.
  4. Grante 2016, p. 12.
  5. Chambure 1985, p. 212.
  6. Kirkpatrick 1982, p. 469.
  7. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

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Liens externes

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