Sonate K. 361

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 361
si bémol majeur
, Allegrissimo, 88 mes.

K.360K.361 → K.362
L.246L.247 → L.248
P.213P.214 → P.215
F.306F.307 → F.308
VIII 3 ← Venise VIII 4 → VIII 5
IX 25 ← Parme IX 26 → IX 27
II 9Münster II 10 → II 11

La sonate K. 361 (F.307/L.247) en si bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate K. 361, en si bémol majeur, est notée Allegrissimo. Pièce lumieuse parmi celles du huitième volume de Venise, la sonate avance dans un tranquille balancement que vient soudain secouer de virtuoses gammes rapides, chutant dans le grave. Ici, Scarlatti est plus compositeur que claveciniste et « ces œuvres ont une plénitude sonore d'autant plus frappante qu'elle est obtenue avec une grande économie de moyens », par exemple dans la K. 368[1].


 
Première section de la sonate en si bémol majeur K. 361, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

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Le manuscrit principal est le numéro 4 du volume VIII (Ms. 9779) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme IX 26 (Ms. A. G. 31414) et Münster II 10 (Sant Hs 3965)[2].

Parme IX 26.

Interprètes

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La sonate K. 361 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Bruno Vlahek (2019, Naxos) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[3], Ton Koopman (1988, Capriccio), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 8).

Notes et références

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  1. Chambure 1985, p. 214–215.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 469.
  3. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources

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Liens externes

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