Sonate K. 461

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 461
ut majeur
, Allegro, 134 mes.

K.460K.461 → K.462
L.7L.8 → L.9
P.323P.324 → P.325
F.404F.405 → F.406
XI 7 ← Venise XI 8 → XI 9
XIII 7 ← Parme XIII 8 → XIII 9
II 55Münster II 56 → II 57
111 ← Cary 112 → 113

La sonate K. 461 (F.405/L.8) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate en ut majeur, K. 461, notée Allegro, est virtuose. D'abord, elle apparaît comme un exercice digital sur les gammes en sens contraire. Mais au début de la seconde section, en mineur, tout change, sur une basse d'Alberti[1] qui soutient pendant une quarantaine de mesures une mélodie à deux voix et « des harmonies enjôleuses »[2].

Ralph Kirkpatrick classe cette œuvre dans le type « sonate ouverte », puisque le matériel thématique de la première partie n'est pas réemployé pour la seconde. Il précise qu'elle est ouverte, mais également libre, c'est-à-dire que, tout en négligeant celui de l'ouverture, elle mélange son matériel thématique avec un nouveau[3], « donnant l'impression de faire croître la sonate sous nos yeux »[4].


 
Premières mesures de la Sonate en ut majeur K.461, de Domenico Scarlatti.

Au début de la seconde section (sur une quarantaine de mesures), Scarlatti montre un des rares exemples de basse d'Alberti du corpus (voir Sonate K. 57 et 517)[1] :


 
Début de la seconde section de la sonate en ut majeur K. 461.

Manuscrits

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partition manuscrite
Début de la sonate, extraite du volume XIII du manuscrit de Parme.

Le manuscrit principal est le numéro 8 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 8 (Ms. A. G. 31418) copié en 1756 également, Münster II 56 (Sant Hs 3965)[5]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 112[6].

Interprètes

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Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonates K. 460 & 461
noicon
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954)

La sonate K. 461 est défendue au piano par Fou Ts'ong (1984, Meridian), Benjamin Frith (1999, Naxos vol. 5), Carlo Grante (Music & Arts, vol. 5), Michelangelo Carbonara (Brilliant Classics).

Au clavecin, elle est enregistrée par Scott Ross (Erato, 1985)[7] et notamment Blandine Verlet (1976), Trevor Pinnock (1987), Ton Koopman (1988, Capriccio), Andreas Staier (1992, DHM), Sophie Yates (1997, Chandos), Christophe Rousset (1997) et Sergio Vartolo (1998, Stradivarius, vol. 3).

Joanna Leach la joue au piano-forte en 2006.

Notes et références

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  1. a et b Boyd 1987, p. 189.
  2. Sacre 1998, p. 2430.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 291–292.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 302.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  6. Yáñez Navarro 2016, p. 140.
  7. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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Liens externes

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