Sonate K. 69

sonate de Domenico Scarlatti

Sonate K. 69
fa mineur
, 63 mes.

K.68 ← K.69 → K.70
L.381 ← L.382 → L.383
P.41 ← P.42 → P.43
F.28 ← F.29 → F.30
XIV 31 ← Venise XIV 32 → XIV 33
II 26 ← Parme II 27 → II 28
V 22Münster V 23 → V 24

La sonate K. 69 (F.29/L.382) en fa mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate K. 69, en fa mineur, est sans indication de mouvement. Son traitement est polyphonique, mais elle est mue par une cellule rythmique unique :

 

dont Scarlatti use avec science notamment avec un décalage d'un temps à la basse lors de l'exposition[1], alors que les voix extrêmes sont souvent homorythmiques.


 
Première section de la sonate en fa mineur K. 69, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

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Fichiers audio
Domenico Scarlatti,
Sonate en fa mineur, K. 69.
noicon
interprétée à l'épinette par Ulrich Metzner
Domenico Scarlatti, Sonate K. 69.
noicon
interprétée au piano par Marcelle Meyer (1954)
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Le manuscrit principal est le numéro 32 et dernier du volume XIV de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme II 27, Münster V 23 et Vienne A 17[2].

Interprètes

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La sonate K. 69 est défendue au piano, notamment par Kathleen Long (1950, Decca), Marcelle Meyer (1954, EMI), Maria Grinberg (Melodiya), Anne Queffélec (1970, Erato), John McCabe (1981, Divin Art), Zhu Xiao-Mei (1995, INA), Jenő Jandó (1999, Naxos), Mūza Rubackytė (2000, Lyrinx), Christian Zacharias (2002, MDG), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1), Ievgueni Soudbine (2015, BIS), Sonia Rubinsky (2016, Arabesque) et Federico Colli (2018, Chandos) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[3], Robert Wooley (1987, EMI), Andreas Staier (1996, Teldec), Ottavio Dantone (1997, Stradivarius), Władysław Kłosiewicz (1997, CD Accord), Luc Beauséjour (2003, Analekta), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 8), Mario Raskin (2011, Verany), Jean Rondeau (2018, Erato), Pierre Hantaï (2018, Mirare, vol. 6) et Cristiano Gaudio (2020, L'Encelade). Nicola Reniero l'interprète à l'orgue (2016, Brilliant Classics).

Notes et références

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  1. Chambure 1985, p. 213.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 469.
  3. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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Liens externes

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