Sonate K. 93

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 93
sol mineur4/4, Fuga, 116 mes.

K.92K.93 → K.94
L.335L.336 → L.337
P.37P.38 → P.39
F.54F.55 → F.56
XIV 59 ← Venise XIV 60 → XIV 61

La sonate K. 93 (F.62/L.465) en sol mineur est une fugue pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation

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La sonate en sol mineur K. 93 est simplement notée Fuga. C'est l’avant-dernière des cinq fugues du catalogue de Kirkpatrick (K. 30, 41, 58 et 417). Cette œuvre fait sans doute partie des œuvres de jeunesse du compositeur[1], manifestement conçue pour orgue[2] et sans doute, comme les autres, antérieures à la célèbre fugue K. 30 qui clôt les Essercizi per gravicembalo.

Toutes les fugues de Scarlatti sont peu rigoureuses au regard du contrepoint[3]. Elles sont conformes à la tradition italienne de l'époque du compositeur, où « la fugue pour clavier était une manière et non un principe structurel »[4]. Les fugues de Scarlatti sont « dominées par l'harmonie verticale de la basso continuo, sur quoi est appliquée une décoration de surface en style fugué »[5].

Le sujet est presque scolaire et ses quatre voix progressent souvent par mouvements parallèles[6].


 
Début de la fugue en sol mineur K. 93, de Domenico Scarlatti.

Manuscrit

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partition manuscrite aux couleurs passées rouge et vert en bordures et cadre de titre, titre en rouge
Début de la fugue, extraite du volume XIV du manuscrit de Venise copié en 1742.

L'unique source est le numéro 60 du volume XIV de Venise (1742), copié pour Maria Barbara[7].

Interprètes

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La sonate K. 93 est peu jouée. Au piano, elle est défendue par Fabio Grasso (2005, Accord) ; au clavecin par Scott Ross (Erato, 1985)[8]. Richard Lester l'a enregistrée à l'orgue au sein de son intégrale (2005, Nimbus, vol. 6), ainsi que Maria Cecilia Farina (Stradivarius, vol. 9). Au piano-forte, elle est interprétée par Aline Zylberajch (2005, Ambronay).

Notes et références

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  1. Kirkpatrick 1982, p. 172.
  2. Kirkpatrick 1982, p. 212.
  3. Chambure 1985, p. 228.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 179.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 180.
  6. Chambure 1985, p. 182.
  7. Kirkpatrick 1982, p. 463.
  8. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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Articles connexes

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Fugues : K. 30, 41, 58 et 417.

Liens externes

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