Sourire de Glasgow
Le sourire de Glasgow (aussi appelé sourire de Chelsea, sourire de Cheshire ou parfois sourire de l'ange) est une cicatrice causée par l'élargissement au couteau de la bouche de la victime jusqu'aux oreilles, ce qui laisse une cicatrice en forme de sourire[2],[3],[4].
La pratique est réputée provenir de Glasgow, en Écosse dans les années 1920 et 1930[5], mais elle s'est répandue avec les gangs de rue de Londres (en particulier parmi les Chelsea Headhunters[6] où elle est appelée sourire de Chelsea).
Dans la culture
modifierKuchisake-onna (litt. « femme à la bouche fendue ») est, dans la mythologie japonaise, l'esprit vengeur d'une femme défigurée de la sorte par son mari..
Littérature
modifierDans L'Homme qui rit de Victor Hugo, paru en 1869, le personnage principale possède un sourire permanent dû à une mutilation.
Cinéma
modifierDans le film japonais Ichi the Killer (2001), le Yakuza Kakihara a un sourire de Glasgow.
Le Joker de The Dark Knight : Le Chevalier noir (2008) possède de larges cicatrices suggérant un sourire, et raconte toujours une histoire différente pour expliquer leur provenance.
Dans Joker : Folie à deux (2024), le meurtrier d'Arthur Fleck se taillade un sourire de Glasgow après l'avoir poignardé.
Télévision
modifierDans la série Nip/Tuck (2005), le personnage du Découpeur taillade les bouches de ses victimes.
Voir aussi
modifierRéférences
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Glasgow smile » (voir la liste des auteurs).
- Bruce Fretts, « Sons of Anarchy’s Tommy Flanagan on Those Facial Scars, This Final Season, and Chibs », sur Vulture, New York, (consulté le )
- « Surgeon Says Hospitals Treat a Knife Victim Every Six Hours », Daily Express (consulté le )
- Oliver Harvey, « If the Booze Doesn't Get You, The Blade Will », The Sun, Londres, (lire en ligne, consulté le )
- John Arlidge, « City Slicker Glasgow », The Independent, Londres, (lire en ligne, consulté le )
- McKay, Reg, « Razor gangs ruled the streets but even in the violence of pre-war years, one man stood out », Daily Record, UK, (lire en ligne, consulté le )
- MIKE SULLIVAN, Crime Editor, et ALEX PEAKE, « The end of a reign of terror | The Sun |Features », The Sun, (lire en ligne, consulté le )