Sous la peau

mini-série policière française

Sous la peau est une mini-série policière franco-belge en trois parties de 52 minutes réalisée par Didier Le Pêcheur sur un scénario de Sylvie Audcoeur et Anna Fregonese et diffusée pour la première fois en Belgique le sur La Une, en Suisse, le sur RTS Un et en France le sur France 3.

Sous la peau

Type de série Mini-série
Genre policier
Acteurs principaux Anne Marivin
Nicolas Gob

Production

Durée 3 × 52 minutes
Production Storia Télévision
France Télévisions
Be-Films
RTBF

Diffusion

Pays d'origine Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Diff. originale

Drapeau de la Belgique Belgique sur La Une
Drapeau de la Suisse Suisse sur RTS Un

Drapeau de la France France sur France 3 – en production

La mini-série est une coproduction de Storia Télévision, France Télévisions, Be-Films et la RTBF (télévision belge)[1], avec la participation de la RTS et le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Centre national du cinéma et de l'image animée.

Synopsis

modifier

La commandante Marion Kovic apprend qu'elle souffre d'un cancer du sein et commence une radiothérapie au moment où elle doit prendre en charge une enquête sur la mort d'une étudiante poignardée. Julien Vidal fait équipe avec elle mais elle lui cache sa maladie, tout comme elle la cache à sa famille.

Fiche technique[2]

modifier

Distribution

modifier

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.

Tournage

modifier

La mini-série a été tournée à Lyon et ses environs du au [3].

Contrairement à ce que lui proposait le réalisateur, Anne Marivin n'a pas souhaité être doublée pour les scènes où l'on montre sa poitrine[4].

Outre l'intrigue policière, la série aborde le thème du déni et, surtout, du tabou face au cancer. Le personnage principal le cache pour « protéger » ses proches et pour ne pas paraître affaibli face à ses collègues de travail. Un secret qui complique l'enquête[5]. Anne Marivin voit une « analogie entre ce cancer, qui est sous la peau et qui est un énorme tueur, et elle-même qui enquête sur une série de meurtres ». Elle estime que la série est un témoignage. Elle conclut son interview dans Télé Z en indiquant : « Ce qui est pas mal, c’est d’arrêter de voir des malades comme des victimes. »[4]

Réception critique

modifier

Moustique qualifie la mini-série de « produit bien ficelé, de facture classique avec un twist scénaristique »[5]. Dans un autre article, le même magazine juge qu'« Au-delà de l'esprit polar accompli de manière classique pour une fiction francophone, c'est surtout la thématique du cancer qui touche par son traitement sensible et original. Les scénaristes abordent de manière subtile un parcours de femme compliqué, dans lequel tout individu peut s'identifier lorsqu'il s'agit d'affronter le pire et de concilier métier, vie de famille et choix personnels. Anne Marivin exprime avec tact et réalisme ce genre de situation que l'on rencontre tous, de près ou de loin. »[6]

Audiences

modifier

Lors de sa diffusion sur France 3, le , la série a rassemblé 2,94 millions de téléspectateurs en France (12,4 % de part d'audience) pour le premier épisode, 2,92 millions (14,3 %) pour le deuxième épisode et enfin 2,59 millions (20,6 %) pour le dernier épisode[7].

Notes et références

modifier
  1. a b et c « Sous la peau », sur Be-Films, .
  2. « Sous la peau », sur France·tvpro, (consulté le ).
  3. Mohamed, « France 3 : la mini-série «Sous la peau» avec Anne Marivin et Nicolas Gob en tournage à Lyon », sur Média+ (consulté le ).
  4. a et b Justine Charlet, « Anne Marivin/ « Sous la peau » : « Mon personnage combat le cancer autant que le crime » », sur Télé Z, (consulté le ).
  5. a et b Hélène Delforge, « Un suspence efficace, mais… », Moustique, no 4858,‎ , p. 106.
  6. Jeanne Persoon, « Anne Marivin traque un tueur et fuit la maladie », sur Moustique, (consulté le ).
  7. Benoît Daragon, « Audiences TV : « L’Arme fatale » revient en forme, retour étincelant pour Michel Cymès », sur Le Parisien, (consulté le ).

Liens externes

modifier