« Hiroshige » : différence entre les versions
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{{Infobox Artiste
| nom = Hiroshige
| autres noms =
| image = Memorial Portrait
| légende = Portrait posthume à la mémoire d'Hiroshige<ref group="N">L'éloge funèbre est de son ami le poète Tenmei Rōjin, et est titré ''Quand nous pensons à lui, nos larmes coulent'' (''Omoe kiya raku rui nagara''), {{harvsp|Adele Schlombs|2007|p=47}}.</ref> peint par le peintre et ami [[Kunisada Utagawa]] (Toyokuni III
| nom de naissance =
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| lieu de naissance = [[Tōkyō|Edo]] ([[Shogunat Tokugawa|Japon]])
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| nationalité = Japonaise
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| récompenses =
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}}
{{japonais|'''Utagawa Hiroshige'''|歌川広重}}{{Note|Utagawa Hiroshige est un [[Wikipédia:Transcription_du_japonais#Noms_de_personnes|nom japonais traditionnel]] ; le nom de famille (ou le nom d'école), Utagawa, précède donc le prénom (ou le nom d'artiste).}}, dont le nom de naissance est Andō Tokutarō (安藤徳太郎), né en [[1797 en arts plastiques|1797]] à [[Tōkyō|Edo]]
Auteur prolifique, actif entre 1818 et 1858, il crée une œuvre constituée de plus de {{formatnum:5400}} estampes<ref
Il est avec [[Hokusai]], avec qui on le compare souvent
Ses séries les plus connues, les ''[[Cent
Le style d'Hiroshige est cependant bien différent de celui
Hiroshige se fait l'humble interprète de la nature, qui, à l'aide des moyens frustes de la gravure sur bois, sait exprimer comme à travers «
Peu après la [[Convention de Kanagawa|réouverture forcée du Japon]] aux échanges avec l'[[Occident]], c'est principalement à travers l'œuvre d'Hiroshige que le monde découvre vers [[1870]] l'étonnante originalité des [[arts graphiques]] dans ce pays. Le
== Les divers noms d'Hiroshige ==
Les artistes japonais de l’''[[ukiyo-e]]'' utilisent en général plusieurs [[nom d'artiste|noms]]
Dans le cas d'Hiroshige, il utilise tout d'abord son véritable nom,
Mais il reçoit à cette époque une sorte de nom d'atelier, Ichiyūsai, qu'il modifiera en 1830-1831 en en changeant l'une des syllabes<ref name="Schlombs 47"/>, pour prendre le nom de
Enfin, comme c'est la tradition pour l'élève le plus talentueux d'un atelier, il reprend le nom de son maître à la mort de celui-ci, et utilise donc aussi le nom de
Ces «
== Biographie ==
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Les éléments relatifs à sa biographie avant son entrée à l'atelier de Toyohiro sont à prendre avec précaution, les diverses biographies disponibles présentant des versions légèrement différentes.
Utagawa Hiroshige, de son vrai nom Andō Tokutaro<ref name="Schlombs 47"/>, naît dans la caserne de [[pompier]]s de Yayosugashi, à Edo. Son père Andō Genuemon, [[samouraï]] de rang inférieur<ref name = Muséart>{{article |langue=français |auteur1=Bérénice Geoffroy-Schneider|titre=Hiroshige, Lune, neige, pluie et fleurs|périodique=Muséart |numéro=73|mois=Août|année=1997|pages=30|lire en ligne= }}</ref>, y était officier de brigade<ref name="Noguchi - Life"/>, charge héréditaire de pompiers<ref name="Schlombs 47"/>. La caserne était située dans l'actuel quartier de Marunouchi<ref name="Schlombs 47"/>, et était chargée de la surveillance du château du [[shogun]] [[Shogunat Tokugawa|Tokugawa]] et de son gouvernement, qui en était voisin. Ces ''hommes du feu'', comme on les appelle avec respect, s'adonnent en dehors des heures de services aux délices raffinés de la [[cérémonie du thé]] et composent des vers dans des clubs de poésie très fermés. Le jeune Hiroshige fut ainsi très jeune initié aux arts<ref name = Muséart/>.
À partir de dix ans, ce serait [[Okajima Rinsai]] (1791-1865) qui lui aurait appris la peinture traditionnelle [[École Kanō|Kanō]]<ref name="Schlombs 47"/>. Un [[emaki|rouleau]] intitulé ''Procession des insulaires de Luchu'' a été retrouvé et certains experts l'ont attribué à Hiroshige<ref name="Noguchi - Life"/>. Il n'avait alors que dix ans. Ce qui est sûr, c'est que le shogunat a bien reçu en 1806 un ambassadeur des îles [[Îles Ryūkyū|Luchu]] venu lui rendre hommage<ref name="Noguchi - Life"/>. Pour ceux qui l'ont eu entre les mains, le dessin démontre un talent particulièrement précoce.
Il perd ses parents très
À quatorze ans, il est accepté dans l'atelier d'[[Utagawa Toyohiro]] (1773-1828), qui fut à l'origine du développement de l'estampe de paysage. Il y apprit les styles Kanō et [[Shijō]]. Un an après (en 1812), il fut honoré du nom de pinceau d'Utagawa Hiroshige. Et en 1828, à la mort de son maître, il reprit l'atelier sous le nom de Toyohiro II.
Jusqu'en 1829, il se consacre principalement aux portraits, tout comme ses prédécesseurs avant lui : femmes, acteurs, guerriers. Tatsujiro Nakamura, dans son livre ''Hiroshige Wakagaki'' (''Les Premières Œuvres d'Hiroshige'') de 1925, montre des estampes de 1822 nommées ''Uchi to soto sugata hakkei'' et ''Goku saishiki imayo utsushiye'' représentant des portraits de femmes. Or, son travail porte plus l'influence d'Eisen que celle de son maître Toyohiro.
Le véritable tournant de sa vie aura lieu en 1832 lorsqu'il peut léguer à son tour à Nakajiro, son fils ou son oncle (la parenté exacte n'a jamais pu être établie) la charge de pompier et se consacrer exclusivement à son art. La mort de Toyohiro en 1829, et le fait qu'Hokusai ait déjà ouvert la voie de la peinture de paysage en en faisant un genre à part entière, va lui ouvrir de nouvelles perspectives. La demande devient forte pour les représentations de paysages.
Il commence sa carrière de paysagiste avec ''Lieux célèbres de la capitale de l'Est'', en 1831-1832, mais c'est sa série, ''Les Cinquante-trois Étapes de la route du [[Tōkaidō]]'', qui le lance et lui vaut la célébrité immédiate en 1833-1834.
=== La route du Tōkaidō, un succès instantané dans la peinture de paysages ===
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==== Une reconnaissance subite ====
''Les
L'[[Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō|édition Hōeidō des
==== L'origine de la série ====
Chaque année, une délégation se rendait à Kyoto pour rendre hommage à l'empereur en lui offrant des chevaux. Sur ordre du
Si
Ainsi la première étape, Shinagawa, a été illustrée par Hiroshige de neuf manières différentes<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/tokaido_editions/tokaido_editions_02.htm
==== Les raisons du succès ====
À cette époque, dans les années 1830, le commerce et la circulation à travers le pays se développent rapidement. L'offre en moyens de transport tels chevaux et [[palanquin]]s, ainsi que l'offre en auberges augmentent sans cesse. Les pèlerinages à [[Ise (Japon)|Ise]], à [[Shikoku]], ainsi que les voyages d'
À cela, il faut rajouter l'attrait nouveau pour les peintures de paysages, et ce en partie grâce à Hokusai.
Enfin, Hiroshige sait sublimer la beauté naturelle du pays en utilisant le style ''fukibokashi'' (permettant des dégradés par bandes ou une absence de motif) ; il y rajoute une touche de « magie » en faisant appel à des atmosphères prenantes impliquant la pluie, la neige, la lune et le brouillard. La dimension lyrique des estampes ainsi que la qualité d'impression parachèvent le tout. À partir de cette période, il multiplie les voyages et les vues de paysages célèbres.
=== Une production intense orientée vers les études de paysage ===
Hiroshige restera toujours fidèle à Edo, sa ville natale : en 1840 ou 1841, il vit dans la rue Ogacho, puis dans la rue Tokiwacho et, enfin, en 1849, il s'installe à Nakabashi Kano-shinmichi, où il mourra plus tard. Évidemment, il ne se contentera pas de ne voyager qu'à l'intérieur d'Edo. De mai à {{date-|décembre 1841}}, il se rend dans la région de Kai, en 1852, dans les provinces de Kazusa et d'Awa, et en 1854, il est envoyé une deuxième fois en mission officielle à Kyoto.
De ses périples, on a retrouvé entre autres ses journaux : ''Journal de voyage'' (dont une partie a brûlé en 1923), ''Journal de voyage du temple Kanoyama'' et ''Journal du voyage dans les provinces de Kazusa et d'Awa''. Ces journaux, les poèmes qu'il contiennent, ainsi qu'un certain humour prouvent qu'il était lettré, contrairement à beaucoup d'artistes de son époque
On sait également qu'il tire certains haïkus illustrant ses tableaux d'un recueil intitulé ''Haïkus d'anciens maîtres sur cinq cents sujets''. Ceci confirme qu'il apprécie la poésie, aime la lire, et écrire des vers. Une série (''Huit vues des environs de Edo'') est d'ailleurs commandée à l'instigation d'un poète (Tahaido), qui a financé les éditions d'une série (privée puis publique) où figurent ses poèmes. C'est aussi le cas des ''[[Huit vues d'Ōmi]]'' qui sont accompagnées de poèmes, et d'un certain nombre d'autres séries où des textes poétiques répondent à l'image.
Mais surtout il en tire une multitude d'estampes qui sont rassemblées dans des recueils : ''Lieux célèbres de Kyoto'', ''Soixante-neuf Étapes du Kisōkaidō'', ''Huit vues du lac Biwa'', ''Cent vues d'Edo'', etc. Il prend soin de sélectionner les meilleurs éditeurs de l'époque, les meilleurs ateliers de gravure et d'impression.
Dans
Il utilise beaucoup le style ''fukibokashi'' permettant les dégradés de couleur. Dans de nombreuses estampes polychromes, on peut remarquer l'utilisation du [[bleu de Prusse]], ce qui lui valut d'ailleurs le surnom d'''Hiroshige le bleu''.
Son œuvre compte quelque {{
*
*
Mais Hiroshige est un peintre aux talents éclectiques comme le prouvent ses ''[[kachō-ga]]'' (peintures de fleurs et oiseaux), ses séries sur les poissons, ses scènes historiques, etc.
=== La fin de sa vie ===
Hiroshige a été marié deux fois<ref name="Strange - Life">[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/strange/chapter_02.htm
À la fin de sa vie, pas pauvre, mais pas excessivement riche non plus, il vit dans une habitation de cinq pièces, s'inquiétant jusqu'au bout de savoir s'il pourrait rembourser certaines dettes contractées<ref name="Noguchi - Life">[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/noguchi/01_life_of_hiroshige.htm
Hiroshige meurt du [[choléra]] le {{date-|12 octobre 1858}}<ref name="Bio ibiblio">[http://www.ibiblio.org/wm/paint/auth/hiroshige/
Sa dernière série, ''Fuji
=== Ses élèves ===
Consacrant un certain temps aux voyages, Hiroshige n'a pas beaucoup de temps à consacrer à la transmission de son talent et à la formation
Néanmoins, il en a quelques-uns, dont :
* [[Suzuki Morita]] (1826-
* [[Utagawa Hiroshige III|Andō Tokubei, plus connu sous le nom d'Utagawa Hiroshige III]] (1843-1894), qui ne laisse pas de traces marquantes par ses œuvres hormis quelques ''kachō-ga'' et des planches montrant la transformation du pays sous l'ère Meiji.
== Contexte et début de la décadence de l’''ukiyo-e'' ==
{{Article détaillé|ukiyo-e}}
L'''[[ukiyo-e]]'', en français « images du monde flottant », est né au Japon au {{XVIIe siècle}} au sein de la culture urbaine et bourgeoise de la capitale de l'époque, [[Tokyo|Edo]], devenue Tokyo en [[1868]].
La technique de réalisation de ces estampes consiste en une [[xylographie|gravure sur bois]] : le dessin original au pinceau, le ''shita-e'', est
On grave ensuite de la même façon, à partir des feuillets en noir, des planches différentes correspondant à chaque future couleur. On imprime la feuille de papier (papier ''hōsho'') à estamper en l'appliquant successivement (dans un ordre déterminé par l'artiste) sur chaque planche dérivée de la première, repérée sur elle, mais encrée d'une couleur différente, et on frotte légèrement le papier humide avec un
Par superposition de couleurs transparentes (végétales ou minérales), on peut obtenir une grande subtilité dans les tons à partir d'un nombre de couleurs limité. Du jaune sur de l'indigo plus ou moins foncé produit un vert, si l'on y surajoute la planche des ocres à certains endroits, ces endroits prendront une teinte vert-olive foncé, etc.
Parfois, la planche des noirs est utilisée pour le repérage des couleurs, sans être imprimée en noir, ce qui produit un effet d'aquarelle à l'occidentale. Pour les effets de neige, on réserve le blanc du papier, on y ajoute des paillettes de [[mica]], on gaufre certains endroits avec une planche non encrée. Ces effets sont particulièrement perceptibles dans certaines estampes tardives d'Hiroshige, où il emploie en dernier des verts épais ou des rouges couvrants, par exemple, pour faire passer des feuillages au premier plan (ex. planche 52, ''Akasaka kiribatake'', des ''Cent
L'habileté de l'imprimeur en appuyant plus ou moins avec son tampon, produit les effets de dégradés si souvent exploités pour la mer, le ciel, les gris des arrière-plans de neige, les brouillards. La pluie était tantôt figurée par des rayures noires, tantôt réservée, tantôt surajoutée en encre blanche, tantôt encore suggérée par des balayures de couleur (''shōno'', dans ''[[Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō]]''). Cela supposait entre peintre, graveur et imprimeur une intime complicité artistique. Ceux de l'éditeur Hoeidô ont soigné particulièrement leur travail lors de la première édition du ''Grand Tōkaidō'' et ont fait montre d'une grande habileté.
Hiroshige était passé maître, comme [[Hokusai]] et leurs contemporains, dans l'exploitation de ces subtilités, que viendront compliquer encore, après le relatif délaissement des couleurs végétales aux teintes fragiles, l'emploi de couleurs opaques à l'[[aniline]] et des [[Colorant azoïque|colorants azoïques]] venus d'Occident, à partir de 1829 (date à partir de laquelle le bleu de Prusse est importé en grande quantité pour les estampes).
Ces reproductions sur bois gravé étaient d'un coût unitaire relativement faible car la production en petite série en était assez aisée. Les planches s'usant vite, on effectuait d'avance plusieurs tirages sur papier ''minogami'', avant les premières épreuves « commerciales », afin de regraver des bois neufs pour des tirages ultérieurs. Cela explique pourquoi la première édition, gravée à partir du dessin de l'artiste, a souvent plus de finesse que les éditions ultérieures, même soignées, regravées à partir du trait plus épais, moins « sensible », des épreuves de sauvegarde en noir et blanc, dont le noir a parfois un peu bavé.
À cette occasion, avant le retirage, il arrivait que l'artiste retouche l'estampe pour en améliorer la composition : par exemple ''[[Nihonbashi]]'' (Hoeido) où deux versions différentes existent, comme dans quelques autres planches de la série. On trouve même trois variantes différentes dans certains cas, et la version de départ n'est pas toujours la plus réussie. Pour satisfaire le plus grand nombre d'amateurs, les peintres variaient les formes et les sujets : scènes de la vie quotidienne à Edo, vues de sites célèbres, sujets historiques, paysages, fleurs et oiseaux, illustrations érotiques.
Les estampes dont les Japonais étaient les plus friands à l'époque se nomment :
* ''[[
* ''[[
Au Japon, l'art prend de plus en plus d'ampleur pour atteindre son apogée à la fin du {{XVIIIe siècle}} et au début du {{XIXe siècle}}.
Mais à la suite des [[réformes Kansei]], et face aux pressions étrangères qui poussent le Japon à s'ouvrir vers le monde extérieur, la politique intérieure est délaissée et plus aucune impulsion nouvelle permettant de régénérer la culture et les
Plus tard, avec l'avènement de l'[[ère Meiji]] ([[1868]]-[[1912]]), le Japon s'ouvre au monde occidental et, en retour, celui-ci commence à pénétrer le Japon. Depuis longtemps déjà, gravures et peintures à l'huile influençaient l’''ukiyo-e'', avec [[Okumura Masanobu]] tout d'abord, dès 1739, puis [[Utagawa Toyoharu|Toyoharu]], et [[Shiba Kōkan]]. L'arrivée de la [[photographie]] et de la [[lithographie]],
C'est dans ce contexte que s'inscrit Hiroshige
=== Œuvres ===
==== Recueils d'estampes de paysages ====
* ''Lieux célèbres de la capitale de l'Est'' (''Tōto meisho'')<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_edo/edo_shozo_1831_2/edo_shozo_1831_2.htm ''Lieux célèbres de la capitale de l'Est, 1831-1832''] et [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_edo/edo_kikakudo_sanoki_1833_43/edo_kikakudo_sanoki_1833_43.htm ''Lieux célèbres de la capitale de l'Est, 1833-1843''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>{{'}}<ref>[http://expositions.bnf.fr/japonaises/grand/126.htm « Feux d'artifice au-dessus du pont de Ryôgoku » (Ryôgoku hanabi)].</ref>
* ''Vingt-huit vues de clair de lune'' (''Tsuki niju hakkei''), 1832<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/28_moonlight_views/28_moonlight_views.htm ''Vingt-Huit vues de clair de lune''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''[[Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō]]'' (''Tōkaidō Gojūsan-tsugi''), 1833-1834 pour la {{1re|édition}}, suivie de dix autres éditions allant de la fin des années 1830 à 1857<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/tokaido_editions/tokaido_editions.htm ''Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Images de sites célèbres à Osaka'' (''Naniwa meisho zue''), 1834<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/osaka_1834/osaka_1834.htm ''Images de sites célèbres à Osaka''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''[[Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō]]'' (''Kiso Kaidō Rokujūkyū-tsugi''), 1834-1842<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/kisokaido/kisokaido.htm ''Soixante-neuf Stations du Kisokaidō''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Huit vues de l'Ōmi'' (''Ōmi hakkei-no uchi''), trois séries en 1834, 1847-1852 et 1857<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/omi/omi.htm ''Huit vues de l'Omi'', 1834], puis [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/omi_1847-52/omi_1847-52.htm ''Huit vues de l'Omi'', 1847-1852] et [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/omi_1857/omi_1857.htm ''Huit vues de l'Omi'', 1857], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Vues de Kyoto'' (''Kyoto meisho''), 1834-1835<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/kyoto_1835/kyoto_1835.htm ''Vues de Kyoto''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Six rivières Tamagawa'' (''Ginsekai Toto Ju-ni-kei''), versions de 1835, 3837, 1857<ref>''Six rivières Tamagawa'' : [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/6_tama_rivers_1835/6_tama_rivers_1835.htm 1835], [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/6_tama_rivers_1837/6_tama_rivers_1837.htm 1837] et [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/6_tama_rivers_1857/6_tama_rivers_1857.htm 1857], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Huit vues de Kanazawa'' (''Kanazawa hakkei''), 1835-1836<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/kanazawa_1836/kanazawa.htm ''Huit vues de Kanazawa''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Vues célèbres de neige, lune et fleurs'' (''Meisho setsugekka''), environ 1846<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/snow_moon_flowers_1846/snow_moon_flowers_1846.htm ''Vues célèbres de neige, lune et fleurs''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Restaurants célèbres de la capitale de l'Est'' (''Tōto komei kaiseki zukushi''), 1852-1853<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/FamousRestaurants/FamousRestaurants.htm ''Restaurants célèbres de la capitale de l'Est''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* Les ''[[Trente-six Vues du Mont Fuji (Hiroshige)|Trente-six Vues du mont Fuji]]'' (''Fugaku-sanjūrokkei''), 1852 et 1858<ref>''Les Trente-six Vues du mont Fuji'' : [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/36_views_fuji_1852/fuji_1852.htm 1852] et [http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/36_views_fuji_1858/fuji_1858.htm 1858], http://www.hiroshige.org.uk</ref>. <small>À ne pas confondre avec [[Trente-six vues du mont Fuji|une série du même nom]], éditée entre [[1831]] et [[1833]] et réalisée par [[Hokusai]].</small>
* ''[[Vues des sites célèbres des soixante et quelques provinces du Japon]]'' (''Rokujūyoshū meisho zue''), 1853-1856<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/60_odd_provinces/60_odd_provinces.htm ''Vues célèbres des soixante provinces''], hiroshige.org.uk, http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''[[Cent vues d'Edo]]'' (''Meisho yedo hiakkei''), 1856-1858<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/100_views_edo/100_views_edo.htm ''Cent vues de sites célèbres d'Edo''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Luttes entre montagnes et mers'' (''Sankai mitate zumo''), 1858<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/WrestlingMatchMountainSea/WrestlingMatchMountainSea.htm ''Luttes entre montagnes et mers''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
==== Estampes représentant des personnes ====
* ''Huit vues comparant des femmes et leurs rêves'' (''Soto to uchi sugata hakkei''), 1821<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/views_scenes/EightViewsWomenScenery/EightViewsWomenScenery.htm ''Huit vues comparant des femmes et leurs rêves''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Papiers ornementaux d'après les cent poètes'' (''Ogura nazora-e Hyaku-nin isshu''), 1845-1849<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/100_poets/100_poets.htm ''Papiers ornementaux d'après les cent poètes''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
==== Triptyques ====
* ''
* ''Neige, lune et fleurs'', 1857<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/triptychs/SnowMoonFlowers/SnowMoonFlowers.htm ''Neige, lune et fleurs''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
{{commentaire biblio|Trois triptyques intitulés ''Vue de Naruto à Awa'' (''Awa no Naruto fukei''), ''Clair de lune sur Kanazawa'' (''Kanazawa ha'ssho yakei'') et ''Neige à Kisoji'' (''Kiso-ji no yama kawa'').}}
==== Estampes sur la nature ====
* ''Série de poissons'' (''Uwo-zukushi''), 1832<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/nature_prints/fishes/fishes.htm ''Série de poissons''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''Une sélection de dix fleurs'' (''Tosei rokkasen''), 1854-1858<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/OtherSeries/SelectionTenFlowers/SelectionTenFlowers.htm ''Une sélection de dix fleurs''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
==== Estampes historiques ====
* ''
* ''L'Entrepôt de loyauté'' (''Chushingura''), 1836<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/historical_subjects/chushingura_1836/chushingura_1836.htm ''L'Entrepôt de loyauté''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
* ''L'Histoire de la revanche des frères Soga'' (''Soga monogatari zuye''), 1848<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/historical_subjects/soga_brothers/soga_brothers.htm ''L'Histoire de la revanche des frères Soga''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
==== Livres d'images (''[[e-hon]]'') ====
* ''[[Souvenirs d'Edo]]'' (''Ehon Edo miyage''), 1850-1867<ref>[http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/books/ehon_edo_miyage_1850.htm ''Souvenirs d'Edo''], http://www.hiroshige.org.uk</ref>.
== Sélection de quelques œuvres majeures ==
=== ''Les
{{Article détaillé|Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō}}
[[Fichier:Tokaido11 Mishima.jpg|thumb
En 1832, Hiroshige accomplit le voyage de Edo à Kyoto sur la route du Tōkaidō, en tant que membre d'une délégation officielle convoyant des chevaux qui doivent être présentés à la cour impériale<ref name="oka">Isaburō Oka,
Les paysages qu'il traverse alors font une impression profonde sur l'artiste, qui dessine de nombreux croquis tout au long du voyage, ainsi que lors de son retour à Edo par la même route. Après son retour chez lui, il commence aussitôt à travailler sur les premières estampes des
=== ''Les Soixante-neuf Stations de la route du Kiso Kaidō'' ===
{{Article détaillé|Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō}}
[[Fichier:Hiroshige, A family in a misty landscape.jpg|thumb|upright=1.0|right| Hiroshige : ''Miyanokoshi'', {{37e|estampe}}
Cette série, tablant sur le succès remporté par
La route du Kiso Kaidō, tout comme le Tōkaidō, relie Edo à l'ancienne capitale, [[Kyōto]] (où réside d'ailleurs toujours l'empereur), mais par une route passant par les montagnes du centre, et non plus par une voie littorale.
La série des 69 stations du Kiso
=== Le ''kachō-ga'' chez Hiroshige, un art à part entière ===
[[
Le ''[[kachō-ga]]'' (l'art de représenter les fleurs et les oiseaux) a toujours été un des thèmes de l'''ukiyo-e'', mais le nombre d'estampes avait été restreint avant l'[[ère Tenpō]] (1830-1844). Ce n'est qu'au cours de cette ère que deux artistes (Hiroshige et Hokusai) ont vraiment élevé cette discipline au même rang que les ''bijin-ga'' ou les ''yakusa-e''.
Le tableau ci-contre est précisément accompagné d'un
De l'estampe se dégage une impression de froid glacial : le roseau courbé sous le poids de la neige, l'eau et le ciel semblent se confondre. Si le roseau est sommairement dessiné à la plume, l'oiseau est beaucoup plus détaillé, à l'exception du plumage de flanc (plumage d'hiver) où aucune couleur n'a été appliquée.
Ce style d'estampes est appelé ''baka-in'' en raison de la signature. En effet, en regardant attentivement, le carré rouge en bas à droite, on s'aperçoit qu'Hiroshige a signé d'un cerf, ''shika'' (à gauche) et d'un cheval, ''uma'' (à droite), ce qui peut aussi être lu « ''baka'' » (en combinant les deux signes) et qui signifie « idiot ».
=== La série
{{Article détaillé|Cent
[[
Avec ''[[Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō]]'' et ''[[Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō]]'', les ''Cent vues d'Edo'' sont la troisième série majeure de ''meisho-e'', de « vues célèbres » célébrant les paysages japonais que compte l'œuvre très abondante de Hiroshige. L'ensemble des planches a été réalisé entre 1856 et 1858 (l'artiste
Cette série diffère des deux séries consacrées au
Cette série influença de nombreux peintres [[Impressionnisme|impressionnistes]] et [[Postimpressionnisme|postimpressionnistes]] occidentaux, dont [[Vincent van Gogh]] qui fit deux copies de deux planches<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |prénom1=Lionel |nom1=Lambourne |titre=Japonisme.
=== La série ''Neige, lune et fleurs'' ===
{{Article détaillé|Neige et lune (Hiroshige)}}
La série
Ces triptyques se composent chacun de trois feuilles verticales au format ''[[Formats de l'ukiyo-e|ōban]]''. Ils ont été réalisés en 1857, un an avant sa mort.
== L'influence d'Hiroshige sur les peintres occidentaux ==
À partir des années 1860, l’Extrême
Mais c'est par le biais des collectionneurs privés ([[Samuel Bing]], [[Félix Bracquemond]] et le
De nombreux peintres vont y trouver une source d'inspiration, confortant leur vision propre (Camille Pissarro : « Les artistes japonais me confirment dans notre parti pris ») ou modifiant leur vision de la peinture. Vont ainsi être
Mais ce sera aussi le cas de
=== L'influence sur Vincent van Gogh ===
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Vincent Van Gogh est très certainement le peintre européen le plus influencé par la peinture japonaise. En témoignent quelques portraits (''[[Agostina Segatori]] au café du Tambourin'', les portraits du [[père Tanguy]],
Amateur d'estampes, il en a collectionné plusieurs centaines, dont douze sont d'Hiroshige.
Au cours de l'été [[1887]], il a retranscrit littéralement trois estampes japonaises :
* ''La Courtisane'' d'après [[Keisai Eisen]] ([[1790]]-[[1848]]). À proprement parler, la reproduction ne représente que la femme sur fond ocre, Van Gogh ayant rajouté l'épaisse bordure décorée d'un étang orné de nénuphars et de tiges de bambou. Il avait trouvé l'image en couverture d'un numéro du magazine thématique ''[[Paris
* ''Le Prunier en fleurs'' et ''Un pont sous la pluie'' d'après Utagawa Hiroshige (voir reproductions ci-contre), qu'il possédait.
Admiratif et vantant la dextérité des artistes japonais, il écrivit à son frère Théo : « Leur travail est aussi simple que de respirer et ils font une figure en quelques traits sûrs avec la même aisance, comme si c'était aussi simple que de boutonner son gilet. »
C'est que dans la bonne société, l'effet de [[Japonisme|mode japonisante]] amenait à se vêtir de
[[Vincent van Gogh|
L'imitation des trois œuvres
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=== L'influence sur Claude Monet ===
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Il est avéré que [[Claude Monet]] a largement été inspiré par les peintres japonais : il participait aux « dîners japonais » organisés par [[Samuel Bing]], parlant de l'
[[Fichier:Hiroshige Hokusai Monet.JPG|thumb|upright=1.2|right|À gauche : Hiroshige, ''À l'intérieur du sanctuaire Kameido-Tenjin'' (à Tokyo) ;<br>à droite, en bas : Hokusai, ''Sous le pont Mannen à Fukagawa'' ;<br>à droite, en haut : Claude Monet, ''Le Bassin aux nymphéas, harmonie verte'']]
En revanche, il est douteux qu'il ait repris directement l'idée (idée facile, pourtant largement répandue) de ses « séries » ([[Série des Cathédrales de Rouen|cathédrale de Rouen]], [[Les Meules|meules de foin]], [[Les Peupliers|peupliers]], [[Charing Cross Bridge|la Tamise à Londres]], Venise, etc.) aux peintres japonais, pour la raison que son ambition était autre. Là où les Japonais représentent un endroit par différents points de vue (voir les ''[[Trente-six Vues du mont Fuji]]'' d'Hokusai par exemple), à des moments différents, et font jouer les heures de la journée, les éléments naturels (neige, pluie, vent, orage), Monet préfère peindre un lieu sous le même angle (ou presque), se concentrant sur la manière de représenter l'atmosphère, l'ambiance, la lumière et de retranscrire les émotions fugaces ressenties au moment de la peinture (même si certaines lui ont pris des semaines, l'émotion étant retranscrite ''a posteriori'').
Monet a été influencé par les peintres japonais d'une manière générale, certes, mais ses deux références furent essentiellement [[Hokusai]] et Hiroshige. Si on ressent l'influence d'Hokusai pour les nénuphars, si celle d'Hiroshige ressort sur les représentations de pont (le modèle « physique » étant le pont japonais que Monet s'était installé dans son jardin de [[Giverny]]) ou de peupliers (voir illustrations comparatives), ce n'est pas à ces proximités de composition anecdotiques qu'il faut s'arrêter : plus globalement, c'est le type d'attention que les peintres japonais apportaient au monde, aux paysages, aux végétaux, aux personnes, c'est le souci du climat psychologique, de la variabilité de la vision suivant le moment et l'humeur, qui l'ont imprégné. Monet (ou Whistler) et les impressionnistes en général, sont, à travers la leçon des peintres d'estampes tels qu'Hiroshige, à travers l’''ukiyo-e'', devenus particulièrement sensibles à ce que la vision du « présent changeant du monde » reflétait de l'être humain, dans des moments précieux, irreproductibles, mais fixables par l'art. Ils ont appris des images japonaises qu'il pouvait exister un mode d'expression capable de renouveler leur peinture, cette « vision du monde flottant », un mode d'expression à même de traduire et de fixer, paradoxalement, d'une façon neuve les subtilités des variations de l'âme humaine.
=== L'influence sur Alfred Sisley ===
[[Fichier:Place du Chenil à Marly, effet de neige.jpg|thumb|upright=0.7|left|[[Alfred Sisley]], ''[[La Place du Chenil à Marly, effet de neige]]'' (1876)]]
[[Fichier:Hiroshige nuit de neige à Kambara.JPG|thumb|right|Utagawa Hiroshige {{16e|vue}}, {{15e|étape}} des ''Cinquante-trois Stations du Tōkaidō'' : ''Nuit de neige à Kambara'' ; ''yoko-ōban'', {{Dunité|25,6|38}}, {{unité|3|cm}} ; ''nishiki-e'' ; éditeur : Takeushi Magohachi ; environ {{4e}}-{{5e}} année de l'ère Tenpō (1833-1834)]]
Dans certains des tableaux d'[[Alfred Sisley]], on peut percevoir une influence marquée par l'art japonais. [[Richard Shone]] rapproche ''[[La Place du Chenil à Marly, effet de neige]]'' par Sisley de ''Nuit de neige à Kambara'' par Hiroshige<ref>{{en}} Richard Shone, ''Sisley'', Phaidon Press, 1998 {{ISBN|0714830518|9780714830513}}, {{p.|16}}.</ref>.
{{clr}}
== Notes et références ==
=== Notes ===
<references
=== Références ===
{{Références
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{
* {{
* {{
* {{
* Nelly Delay, Dominique Rispoli, ''Hiroshige, invitation au voyage'', Garches, À Propos, 2012 {{ISBN|2-915398-09-7}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Sherman Lee|titre=Hiroshige. Carnets d'esquisses|éditeur=Phebus|année=2002|pages totales=175|isbn=978-2-85940-768-1|isbn10=2-859-40768-5}}.{{Commentaire biblio|Traduction du livre ''The Sketchbooks of Hiroshige'', publication des premières esquisses du peintre détenues à la Bibliothèque du Congrès de Washington.}}
* {{
* Matthi Forrer, Rossella Menegazzo, Shigeru Oikawa et Stijn Schoondewoerd, ''Hiroshige, l'art du voyage'', catalogue de l'exposition de la [[Pinacothèque de Paris]], 2012, 176 p. {{ISBN|978-2-358-67031-9}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Mikhaïl|nom1=Ouspenski|traducteur=Nathalia Multatuli, Vladimir Maximoff|titre=Hiroshige, cent vues d'Edo|lieu=Bournemouth|éditeur=Éditions Parkstone|année=1997|pages totales=263|isbn=1-85995-331-X}}.
* {{
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=S. Watanabe|responsabilité1=Ukiyoye Association|titre=Catalogue of the Memorial Exhibition of Hiroshige's Work on the 60th Anniversary of His Death by Shozaburo Watanabe|lieu=Tokyo|éditeur=|année=1918|lire en ligne=http://www.hiroshige.org.uk/hiroshige/watanabe/watanabe.htm}}.{{Commentaire biblio|Publié dans une édition limitée de 275 copies, il s'agit pourtant du plus important catalogue d'œuvres d'Hiroshige.}}
* {{
* {{
* {{
* {{
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=R. Faulkner|auteur2=V. Faulkner|titre=Hiroshige Fan Prints|lieu=Londres|éditeur=Victoria and Albert Museum Publications|année=2001|isbn=978-1-85177-332-9|isbn10=1-851-77332-0}}.
*Jocelyn Bouquillard, [https://www.editions-hazan.fr/livre/hiroshige-en-15-questions-9782754110938 Hiroshige en 15 questions], Hazan, 2019, 96 p.
*Jocelyn Bouquillard, ''Les trente-six vues du mont Fuji'', 184 pages, 2020 {{ISBN|9782754111454}}.
*Anne Sefrioui, [https://www.decitre.fr/livres/hiroshige-9782754111553.html Cent vues d'Edo], 288 pages, 2020.
* Pour l'analyse des œuvres : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Gabriele|nom1=Becker|titre=L'estampe japonaise|lieu=Cologne / Londres / Paris, etc.|éditeur=[[Taschen]]|année=2002|format livre=broché, illustrations couleurs|isbn=3-8228-2057-1}}.
* Pour l'analyse de l'influence d'Hiroshige sur Vincent van Gogh et Claude Monet :
** {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=de|auteur1=Rainer Metzger|auteur2=Ingo F. Walther|titre=Vincent Van Gogh. L'œuvre complet-peinture. Partie 1|sous-titre=Ette, avril 1881-Paris, février 1888|lieu=Cologne / Lisbonne / Londres / New York / Paris / Tokyo|éditeur=[[Taschen]]|année=1997|pages totales=737|format livre=broché, illustrations couleurs|isbn=3-8228-8117-1}}.
** {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Daniel|nom1=Wildenstein|titre=Monet ou le triomphe de l'impressionnisme|lieu=Cologne / Paris|éditeur=Taschen Wildenstein Institute|année=2003|pages totales=480|format livre=broché, illustrations couleurs|isbn=3-8228-1691-4}}.
=== Articles connexes ===
* ''[[Ukiyo-e]]''
* [[Estampe]]
* [[Hokusai]]
Ligne 350 ⟶ 345 :
* [[Japonisme]]
* [[Histoire du Japon]]
* [[Liste des écoles ukiyo-e#Hiroshige|Écoles ''ukiyo-e'']]
=== Liens externes ===
{{Autres projets|commons=Category:Utagawa Hiroshige|commons titre=Hiroshige}}
{{Liens|musique=-}}
* [https://www.beauxarts.com/grand-format/ando-hiroshige-en-2-minutes/ ''Hiroshige en 2 min''], sur ''beauxarts.com''.
* {{en}} [http://
* {{en}} ''[https://japanesegallery.com/japanese-gallery-artist/hiroshige-i-utagawa-hiroshige-ando Hiroshige], sur ''japanesegallery.com''
* {{fr}} [http://expositions.bnf.fr/japonaises/arret/08.htm Dossier sur Hiroshige sur l'exposition virtuelle « L'Estampe japonaise »], par Jocelyn Bouquillard, [[Bibliothèque nationale de France]].
* {{en}} [http://www.hiroshige.org.uk/ hiroshige.org.uk]{{commentaire biblio|Site anglais intégralement dédié au peintre. De loin le site le plus exhaustif sur lui : il contient des centaines d'estampes de grande qualité, une biographie, des analyses d'œuvres par des spécialistes du peintre, des comparaisons entre les différentes versions, etc.}}
{{Palette|Ukiyo-e}}
{{Portail|Japon|gravure|peinture}}
[[Catégorie:Peintre japonais du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Peintre de
[[Catégorie:Graveur japonais du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance à Edo]]
[[Catégorie:Naissance en 1797]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1858]]
[[Catégorie:Japonisme]]
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