« Villers (Loire) » : différence entre les versions

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== Géographie ==
 
La commune de Villers s'apparente par son étendue à deux de ses voisines orientales, Cuinzier et Le Cergne, ses 5,73 km2 ne la distinguant pas radicalement de celles-ci (respectivement 5,62 et 5,93 km2). En revanche cette superficie apparaît modeste en regard de celle de Jarnosse au sud et de Mars au nord pratiquement deux fois plus vastes dans les deux cas.
La spécificité de la commune de Villers est plutôt à rechercher dans la configuration de son relief et dans ses altitudes. Trois territoires communaux, plus engagés dans les contreforts de la montagne beaujolaise et qui enserrent celui de Villers, ceux de Jarnosse au sud, de Cuinzier à l'est et de Mars au nord atteignent près de ou à un peu plus de 600 m..; le point culminant de Villers n'est qu'à 482 m. d'altitude. Sa modeste élévation s'apparenteraitapparenteraît plutôt à celle de Chandon au nord (maximum 472 m), Saint-Hilaire-sous-Charlieu (464 m.) et Nandax (413 m.) à l'ouest.
Pour autant, à ne pas s'en tenir qu'aux chiffres, l'originalitéorignalité locale du territoire de Villers réside dans l'aspect général de sonsa relieftopographie. On est ici en présence d'un un plateau mais qu'on pourrait aussi caractériser comme un dôme surbaissé dont le bourg et ses abords occupent le faîte, la cote culminante - 482 m.- ne se situant qu'à quelques centaines de mètres de l'église, au nord-est, . IlCette entable résulte- quou plateau - n'onest necependant peutpas pratiquementhorizontale: queelle baisserest enfaiblement altitudeinclinée dèsvers qul'onouest standis que son rebord domine à l'éloigneest, en talus, la vallée du bourgJarnossin. deOn Villersretrouve dansici une quelconquedissymétrie directioncaractéristique de la région du nord-est roannais (observable aussi, non loin de là, à Lagresle où le pointpromontoire sur lequel est établi le bourg surplombe à l'est de la même façon la vallée de la Trambouze et descend en pente plus basdouce coïncidantà l'ouest avecvers la sortievallée du Jarnossin). Toute la région constitue en effet un plan incliné depuis la ligne de faîte des Monts du territoireBeaujolais communaljusqu'à la vallée de la Loire et les pentes tournées vers l'ouest, (conséquentes) sont de ce fait moins abruptes que les escarpements tournés vers l'est (subséquents).
De toutes façon il en résulte qu'on ne peut pratiquement que baisser en altitude dès qu'on s'éloigne du bourg de Villers dans une quelconque direction. Le point le plus bas coïncide avec la sortie du Jarnossin du territoire communal.
Cette éminence bien individualisée (le bourg de Villers est visible à la ronde des quatre poinst cardinaux) a été aménagée dans une nature géologique spécifique : à l'ouest, les basses collines qui occupent les territoires de Chandon, de Saint-Hilaire et de Nandax sont constituées de terrains argileux; à l'est, à Cuinzier et au Cergne, au nord, à Mars et au sud à Jarnosse dominent sur de hautes collines les terrains cristallins. Le dôme sur lequel s'est établi Villers participe d'une bande de terrains de décomposition siliceux quaternaires, orientée du nord au sud, et dont la commune accapare la majeure partie. Cette nature géologique dérivant des matériaux constitutifs de la montagne beaujolaise voisine rattache ainsi, du point de vue géologique, le territoire communal de Villers plutôt à cette montagne qu'aux molles ondulations de l'ouest proches de la Loire. D'ailleurs un petit quart oriental de la commune vers le lieu-dit les les Varennes à la limite de Cuinzier est concerné par les terrains du socle granitique qui s'étendent largement plus à l'est; le nom du lieu dit les Varennes s'appliquant ainsi à des terrains d'une très moyenne fertilité. On doit mentionner cependant qu'au nord de la commune, vers le lieu dit les Souchons, apparaissent sur une petite partie de la commune les terrains argileux qu'on rencontre à Chandon et Saint-Hilaire.
Les formations résiduelles, terrains de décomposition argileux, dont on vient de montrer qu'elles forment au moins le revêtement du dôme (le substrat n'a pas été déterminé par les géologues jusqu'à maintenant) sont éminemment fertiles. En témoigne la toponymie, les lieux dits le Fromental et les Beluzes proches du bourg sont caractéristiques des terres à blé (qui faisaient l'envie des exploitants des terrains siliceux voisins aux qualités pédologiques plus médiocres).
Du fait même du relief l'hydrographie de la commune se réduit à peu de chose, le dôme n'étant drainé par aucun cours d'eau notable. La seule exception est représentée au sud-est par la rivière le Jarnossin, ici dans la partie supérieure de son cours avec un débit modeste, et qui sert de frontière avec la commune de Jarnosse sur deux kilomètres environ. Enfin dans le vallon qui se creuse entre le bourg et le lieu dit les Gaffières, au contact donc des terrains de décomposition quaternaires et du socle cristallin, un ruisselet coule du nord au sud avant d'alimenter le Jarnossin.
L'altitude modérée qui contraint moins qu'en montagne à abandonner d'importantes surfaces à la forêt, les qualités pédologiques des terrains et le défrichement généralisé qu'elles ont occasionné ont pour conséquence un taux de boisement de la commune très réduit : 1052 ha en bois sur 573 soit 9 % seulement de la superficie générale de son territoire.
Sa situation sur une éminence entraînant une absence à peu près totale de ressources en eau impose à Villers d'importer l'intégralité de sa consommation dans ce domaine. Un château d'eau en béton stocke les quantités nécessaires qui proviennent de Pouilly-sous- Charlieu ; la hauteur spectaculaire de cette construction en forme de tour la rend visible de très loin.
 
La commune de Villers est concernée par un axe routier d'une assez grande importance à l'échelle régionale : venant du col de la Croix Couverte par Cuinzier en empruntant la départementale 70, cet itinéraire, relayé depuis la sortie ouest de Cuinzier par la départementale 13, traverse en effet le territoire villersois en direction du sud-ouest reliant ainsi Cours-la-Ville dans le département voisinvosin du Rhône à Roanne. C'est une voie de communication très passante dans la mesure où elle favorise les mouvements pendulaires de main-d’œuvre d'oeuvre qui intéressent les activités du chef-lieu d'arrondissement et de sa zone d'influence économique. D'autre voies routières, moins essentielles, divergent à partir du bourg de Villers : la départementale 40 s'en éloigne vers le nord-ouest en direction de Charlieu (à 7 km) en déclivité assez modérée jusqu'à son entrée dans la commune de Chandon. En forte pente au contraire la même départementale 40 dévale vers le sud-est en direction du bourg de Jarnosse (à 2 km seulement) qu'elle atteint après avoir traversé le lit du Jarnossin. Enfin, se greffant sur la D 13 à un kilomètre et demi au nord-est du bourg de Villers la D 66 permet d'atteindre le bourg de Mars en 4 kilomètres; c'est une voie assez fréquentée puisqu'elle livre passage à la circulation reliant Roanne à Chauffailles en Saône-et-Loire. Il convient d'ajouter qu'un chemin communal asphalté relie directement vers l'ouest Villers à Saint-Hilaire-sous-Charlieu offrant ainsi une alternative à la l'itinéraire routier plus long entre les deux villages.
 
Aucune ligne régulière d'autocar ne dessert la commune mais un arrêt du service quotidien Charlieu-Thizy-les-Bourgs se trouve à moins de 4 km du bourg de Villers à l'entrée ouest de Cuinzier sur la D70. Deux gares ferroviaires sont accesibles en 16 km dans les deux cas: celle de Roanne sur la ligne Lyon-Paris, celle de Chauffailles en Saône-et-Loire sur l'itinéraire Lyon-Paray-le-Monial.
 
Quatre chiffres permettent de caractériser l'histoire démographique de la commune de Villers. Cette paroisse qui au moment de la Révolution de 1789 comptait à peu près autant d"âmes qu'à la fin du XXe siècle, soit à peine plus de 500 avait atteint son culmen en 1866 avec un peu moins de 1 000 habitants, à un moment qui marqua d'ailleurs le maximum démographique des régions rurales françaises. Comme ailleurs, l'exode rural qui a caractérisé le siècle qui va de 1870 à 1970 environ lui avait fait perdre les 2/3 de sa substance humaine puisque Villers ne comptait plus que 349 habitants lors du recensement de 1975. La dernière phase de cette histoire démographique, les quarantequatante dernières années, ont connu une reprise de la croissance qui, pour ne pas être un cas isolé dans cette région tant s'en faut, a été ici particulièrementparticulirement accentuée : le rythme annuel de plus de 6 % de cette croissance a porté le nombre d'habitants de la commune à 581 en 2102. Les origines de ce sursaut sont à rechercher non pas évidemment dans la natalité propre la commune mais dans un regain d'intérêt de certaines populations pour les localités rurales proches d'un bassin d'emploi urbain - l'agglomération roannaise dans ce cas - qui les conduit à fixer leur domicile à la campagne tout en restant à courte distance de leur lieu d'activité économique.
En dépit de l'étendue modeste de son aire communale Villers répartit sa population en écarts relativement nombreux. Caractéristique d'un pays de demi-bocage le bourg ne groupe en effet qu'une partie du peuplement et la dispersion à donné naissance à une quinzaine de hameaux et lieux-ditslieuxdits. Trois d'entre eux peuvent être considérés comme des faubourgs tant ils sont proches de l'agglomération centrale, pratiquement sans solution de continuité avec elle : le Fromental à l'est du bourg et les Beluses à l'ouest tandis qu'un lotissement pavillonnaire s'y est greffé plus récemment. Plus éloignés du centre les hameaux des Bruyères, des Souchons, ceux de Chantoiseau et de Marigny mais aussi le Pilon, Fougerolles, Berthier, chez Régny groupent un nombre assez notable d'habitations . Le nom d'autres lieux-ditslieuxdits ne s'attache la plupart du temps qu'à une ou deux maisons tels les Hayes, les Varennes, la Levée.
La vie économique est à Villers le reflet du récent dynamisme démographique. Le secteur des services est représenté par une boulangerie doublée d'un magasin d'alimentation et par un bar-tabac tandis qu'un salon de coiffure devrait ouvrir ses portes à la fin de l'année 2015. Plus étoffé, le secteur artisanal comprend, au bourg, une entreprise déjà ancienne de vente et de montage de pneumatiques, un garage de mécanique automobile pratiquant aussi la vente de véhicules neufs et d'occasion, au Fromental une entreprise de plâtrerieplatrerie-peinture, et aux Souchons plusieurs entreprises l'une de sciage de route, une autre encore de couverture-charpente, une autre enfin d'électricité.
Fonctionne aussi une agence postale communale.
Trois exploitations.agricoles maintiennent bien vivant le secteur des produits de la terre.; elleelles seese consacrent à l'élevage bovin pour la viande.
 
== Toponymie ==
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