=== Mesure de l'altitude ===
L'altitude de l'Elbrouz est mesurée avec précision pour la première fois en [[1813]] par l'astronome russe Vichnevski qui trouve {{unité|2898|toises}}, soit {{unité|5650|m}} pour le sommet occidental<ref>''Mémoires de l'académie des sciences de Saint-Pétersbourg'' volume 7</ref>. Mais les mesures varient beaucoup au cours du {{s|XIX|e}} : {{unité|5024|m}} en [[1829]] contre {{unité|5637|m}} en [[1837]]<ref>Alexander von Humboldt, ''Asie centrale: Recherches sur les chaines des montagnes et la climatologie comparée'', volume 3, Gide, 1843, {{p.nobr|page 332}}</ref>.
=== Ascensions ===
[[Fichier:ELBROUZ.jpg|thumb|upright|Image de propagande du drapeau nazi planté au sommet de l'Elbrouz.]]
À la recherche de sources de carburants stables, la [[Wehrmacht]] pousse ses conquêtes vers les [[Champ pétrolifère|champs pétroliers]]<!-- RETRAIT DE L'INFO SUR LE FRANCHISSEMENT DE LA VOLGA — AU NORD-EST — QUI N'A AUCUN RAPPORT AVEC L'OBJECTIF DES CHAMPS PÉTROLIERS DE LA CASPIENNE --> de [[Bakou]] au bord de la [[mer Caspienne]] et, lors de la [[bataille du Caucase]], occupe brièvement la montagne avec un contingent alpin d'environ {{unité|10000|hommes}} au milieu de {{nobr|l'année [[1942]]}}<ref name="Histoire"/>, dans l'espoir de franchir la chaîne du Caucase pour poursuivre sa route vers le sud-est. Selon certains témoignages, lorsque [[Adolf Hitler|Hitler]] apprend la nouvelle qu'un détachement de montagne de la division ''Edelweiss'' a été envoyé escalader le sommet de l'Elbrouz afin d'y planter le drapeau [[nazi]], il entre dans une crise de colère, qualifiant la réalisation d'« acrobatie », et menace de la [[cour martiale]] le général<!-- GROD EST LE CAPITAINE QUI A ESCALADÉ LE MONT ET NON LE GÉNÉRAL, CECI D’APRÈS LE SITE http://elbrus.net/elbrus/history.htm EN RÉFÉRENCE --> commandant la division<ref>{{en}} Ian Kershaw, ''Hitler, 1936-1945: Nemesis'', W. W. Norton & Company, 2002, {{ISBN|978-0393322521}}, {{p.nobr|page 530}}.</ref>. Une histoire probablement [[Apocryphe (littérature)|apocryphe]] raconte qu'un pilote soviétique a reçu une médaille pour avoir bombardé le principal [[refuge de montagne]] de l'époque, {{nobr|''Priyout'' 11}} (« {{nobr|refuge 11}} »), construit entre [[1929]] et [[1932]]<ref name="Histoire"/>, alors qu'il était occupé par l'ennemi. Plus tard, certainsil onta été suggéré que le pilote soit à nouveau décoré, non pas pour avoir détruit le refuge {{incise|finalement laissé intact}} mais plutôt pour avoir détruit le stockage de fioul voisin du refuge à {{unité|4160|m}} d’altitude<ref name="Histoire"/>. En {{date-|janvier 1943}}, les combats entre l'[[Armée rouge]] et la Wehrmacht se soldent par le retrait des troupes allemandes<ref name="Histoire"/> au prix de nombreuses victimes dans les deux camps<ref name="Parc"/>. En [[1971]], un musée de la guerre et un monument commémoratif sont construits à la station Mir<ref name="Parc"/>, à {{unité|35003470|mètres}} d'altitude<ref name="Voie normale"/>, afin de rendre hommage aux victimes de ces événements, dont beaucoup ont été enfouies sous les neiges éternelles et n'ont jamais reçu de sépulture ; accessible grâce à un [[téléphérique]]<!-- = TRADUCTION DE « CABLE CAR » -->, le musée attire environ {{unité|9000|visiteurs}} par an qui peuvent aussi bénéficier d’un panorama à {{nobr|360 °}} sur le sommet de l'Elbrouz et les montagnes autourenvironnantes<ref name="Parc"/>.
=== Jeux olympiques ===
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