« Antonio Ponz » : différence entre les versions
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|date de naissance = 1725
|date de décès = 1792
|lieu de naissance = [[Bejís]]
|lieu de décès
|activité = écrivain
|mouvement = [[lumières (philosophie)|lumières]]
|langue = espagnol
|œuvres principales = ''
}}
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== Biographie ==
Il reçut une formation très complète, humaniste, artistique et théologique à [[Segorbe]], à l'[[
En 1773 il fut reçu à l'Académie royale d'histoire et en 1776 secrétaire de l'[[Académie royale des beaux-arts de San Fernando]]. Il fut également membre de la Société royale basque et économique de Madrid.
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==''Voyages''==
===''Voyage en Espagne''===
Il réalisa à la demande de [[Pedro Rodríguez de Campomanes|Campomanes]] un voyage autour de l’Espagne pour inspecter les biens artistiques en Andalousie qui avaient appartenu à la [[Compagnie de Jésus]], récemment expulsés par [[Charles III d’Espagne]] (1767). Après l’avoir réalisé, Antonio Ponz publia son ''Voyage en Espagne, ou Lettres qui informent des choses les plus appréciables et dignes
Cette œuvre offre non seulement un inventaire des monuments, et une documentation sur la conservation du patrimoine artistique, pictural, sculptural et architectura des œuvres d’arts que contempla Ponz au cours de son voyage, mais également leur description d’un point de vue marqué par les Lumières et le [[néoclassicisme]] ainsi qu’une vision beaucoup plus large qui touche aux multiples aspects de la réalité sociale du pays de cette époque, bien que restant de portée inférieure à celle d'
===''Voyage hors d'Espagne''===
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Étant un réformiste modéré, absolument pas partisan des grandes ruptures, l’auteur défend d’une part l’implication de la noblesse, au moyen du développement économique et du mécénat dans le progrès du pays, et d’autre part évite les références à la sociabilité et à la vie quotidienne. Du point de vue artistique, il parle au nom du « bon goût » néoclassique à des lecteurs choisis, et perçoit l’importance croissante du public et du marché dans le monde des arts. Du point de vue religieux et politique, il rejette avec horreur les libertés anglaises et hollandaises, sans avoir l’intuition de l’éminence de la tempête révolutionnaire française.
Il se plaît à s’appeler « modernaire », s’opposant ainsi à d’autres personnes ayant voyagé à l’étranger comme
==Œuvre==
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