« Gaule » : différence entre les versions

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m →‎Étymologie : Voilà, voilà. On a bien ri, ceci étant dit^^
Réponse à l'internaute qui rie dès que l'on parle de sexualité, sexualité pourtant centrale dans le culte de la fertilité
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Il existe d'autres exemples de non-palatalisation concernant des mots voisins, mais les raisons diffèrent. D'une part, l'évolution du latin ''nux gallica'', la noix (dite gauloise), qui a donné l'ancien français ''nois gauge''<ref>Alain Rey (dir.), Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires LE ROBERT, Paris, 1992, tome 1, page 861, article ''gailletin''.</ref> ; mais il s'agit probablement d'un mot d'origine picarde influencé phonétiquement par le germanique ''walh-'' (cf. allemand ''Walnuβ'' « noix » littéralement « des Gaules »), puisque l'on trouve également les formes ''gauke'' et dérivées ''gauguier'', ''waukier'' « noyer ». D'autre part, le mot ''gaillard'', attesté dès le {{s-|XII|e}} comme adjectif au sens de vigoureux, plein de vie<ref name="TLFI">[http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?358;s=2907876435;r=11;nat=;sol=0; Trésor de la Langue Française Informatisé (TLFI), article "gaillard"]</ref> offre un bon exemple de maintien du [g], ainsi que quelques toponymes comme [[Guilly (Indre)]] ou [[Guilly (Loiret)|Guilly]] (Loiret, ''Galliacum'' en 900). Il serait issu du même radical gaulois ''*galia'' « force, bravoure » que le mot latin ''Gallia'' (voir ci-dessus). D'après le TLFI<ref name="TLFI"/> cependant « le maintien du ''g-'' [pour ''gaillard''] peut s'expliquer par suppression dissimilatrice de la palatalisation au stade ''*gyalya''; une infl. suppl. de ''gai'' n'est pas à écarter du point de vue sémantique ».
 
L'ancien nom du Pays de Galle est [http://www.axl.cefan.ulaval.ca/EtatsNsouverains/paysgalles.htm Cumbria]. L'impôt qui était payé en Gaule était la [[Gabelle]]. Gaulois est synonyme de [[Kimris|Kimri]] (en linguistique phonétique k est équivalent à g). Avant la vague chrétienne, comme tous les peuples du monde, les Gaulois vénéraient la Déesse-mère. Grâce à ce ''mb'' qui nous renseigne sur la forme ancienne du mot gaule ("ga'''''mb'''''ule") un parrallèle intéressant est ainsi à effectuer entre le mot Gaulois (en linguistique phonétique le l est équivalent à un r) et la Déesse-mère Loanna Gorri Anbotoko des Basques ([[Mari]]), la Déesse-mère Shamaran des Kurdes, la Samarie et la reine de Saba. On retrouve la même racine avec la Déesse-mère indienne [[:en:Lajja_Gauri|Lajja Gauri]], la Déesse-mère pré-inca [[:en:Paqariq_Tampu|Uana Cauri Tampo Toco]] etc. C'est la Déesse aux jambes écartés (symbole de la créativité immanente de la Déesse-mère, qui donne la vie Illustrations en Mésopotamie et dans la vallée de L'Indus [http://www.southasianarts.org/2010/07/lajja-gauri-like-in-indus-valley-new.html sur cette page]). Jambe se disait ''gambe'' en ancien français, mot conservé par exemple dans "''viole de gambe''".
 
== La Gaule avant Jules César ==
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