« Roch Marc Christian Kaboré » : différence entre les versions
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| charte = Chef d'État
| nom = Roch Marc Christian Kaboré
| image =
| légende = Roch Marc Christian Kaboré à Paris en
| fonction1 = [[Président du Faso|Président du Burkina Faso]]
| depuis le fonction1 = {{Date|29|décembre|2015}}<br/><small>({{durée|29|12|2015}})</small>
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| nature du décès =
| sépulture =
| nationalité = [[Burkina Faso|
| parti = [[Congrès pour la démocratie et le progrès|CDP]] <small>(1999-2014)</small><br/>[[Mouvement du peuple pour le progrès|MPP]] <small>(depuis 2014)</small>
| père =
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}}
'''Roch Marc Christian Kaboré''', né le {{date|25 avril 1957}} à [[Ouagadougou]], est un [[Personnage d'État|homme d'État]] [[Burkina Faso|
Économiste de formation, il est Premier ministre du Burkina Faso de 1994 à 1996, période pendant laquelle il gère la dévaluation historique du [[franc CFA]], après avoir exercé plusieurs fonctions ministérielles. En 2002, il devient président de l’Assemblée nationale, poste qu'il occupe pendant dix ans.
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== Biographie ==
=== Jeunesse et formation ===
Catholique, issu de l'ethnie [[Mossi (peuple)|mossi]], Roch Marc Christian Kaboré est le fils de Charles Bila Kaboré<ref>http://www.bbc.com/afrique/region/2015/12/151201_profile_roch</ref> et d'Antonine Kaboré, tous deux enseignants de formation. Charles Bila Kaboré est nommé conseiller technique du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité en 1961, avant de devenir de trésorier général de la [[Haute-Volta]] et membre du Conseil économique et social. D’octobre 1963 à décembre 1965, il occupe le poste de ministre des Finances, avant de prendre le ministère de la Santé publique jusqu’à la chute de la première République, en janvier 1966. Conseiller financier et secrétaire général de la présidence de la République jusqu’en 1975, Charles Bila Kaboré est nommé vice-gouverneur de la [[Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest|BCEAO]] (Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest) jusqu’en 1982. Il est ensuite conseiller technique puis secrétaire général de la présidence
Roch Marc Christian Kaboré fait ses études à l'école primaire publique Centre A de Ouagadougou puis à Tougan jusqu’en février 1968. Il revient à Ouagadougou en CM2, à l'école primaire publique centre B, où il obtient le certificat d’études primaires élémentaires. Il fait ses études secondaires au collège Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle à Ouagadougou où il obtient en 1972 le [[Brevet d'études du premier cycle|BEPC]]. Il obtient le baccalauréat en 1975.
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Le {{1er}} novembre, le lieutenant-colonel [[Isaac Zida]] est nommé chef de l'État, avant qu'un accord sur les institutions de la transition ne soit signé entre l'armée, les partis d'opposition et la société civile, y compris ses représentants religieux. Devant la montée du mécontentement, Isaac Zida s’engage à rendre le pouvoir à un civil. C’est ainsi que [[Michel Kafando]] est nommé président de transition. Le lieutenant-colonel Zida devient son Premier ministre. Ce gouvernement de transition a pour mission principale l'organisation et la bonne tenue des [[Élection présidentielle de 2015 au Burkina Faso|élections présidentielle et législatives]] qui se déroulent le 29 novembre 2015.
Roch Marc Christian Kaboré, candidat du MPP à l'élection présidentielle, a entamé début mars 2015 une grande tournée dans l'ensemble des 13 régions du Burkina Faso pour aller à la rencontre des populations et présenter son programme. Lors de la campagne présidentielle, il s’engage à valoriser le capital humain pour améliorer les conditions de vie des
Le jour du scrutin, il totalise 53,49 % des voix, soit {{formatnum:1668169}} suffrages. Il est ainsi élu [[président du Faso]] dès le premier tour, et reçoit rapidement les félicitations de son principal adversaire, [[Zéphirin Diabré]]<ref>[http://www.rfi.fr/afrique/20151201-kabore-elu-president-burkina-faso-premier-tour « Kaboré élu président du Burkina Faso dès le premier tour »], [[Radio France internationale]], le {{date|1|décembre|2015}}</ref>.
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Deux semaines après son élection, le président Kaboré fait face à sa première grave crise. [[Attentats de Ouagadougou|Le 15 janvier, un restaurant et un hôtel du centre de Ouagadougou, notamment fréquenté par des expatriés, fait l’objet d’une attaque terroriste]] revendiquée par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le bilan fait état de trente morts. Alors que les chancelleries du monde entier témoignent de leur solidarité avec le Burkina Faso, les forces de sécurité nationales sont mises en cause devant la facilité avec laquelle les trois assaillants ont manœuvré, pour leur temps de réaction ou pour la pauvreté du renseignement national<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Attaque de Ouagadougou: la faiblesse du renseignement en question? - RFI|périodique=RFI Afrique|lire en ligne=http://www.rfi.fr/afrique/20160118-burkina-attaque-ouagadougou-faiblesse-renseignement-question-compaore|consulté le=2017-01-31}}</ref>. Également ministre de la Défense, Roch Marc Christian Kaboré rencontre son armée deux semaines plus tard, soulignant la nécessité de lui donner les moyens d’assurer la sécurité du pays et d’en faire une institution « apolitique »<ref>{{Article|langue=en-US|titre=Burkina Faso : Roch Kaboré s’enquiert de la situation de l’armée • Bamada.net~~Mali|périodique=Bamada.net|date=2016-02-05|lire en ligne=https://bamada.net/burkina-faso-roch-kabore-senquiert-de-la-situation-de-larmee|consulté le=2017-01-31}}</ref>.
Le Burkina Faso fait de nouveau l'objet d’attaques, notamment en septembre 2016, quand un poste douanier de Markoye, près du Niger, au nord du pays, fait deux morts<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Burkina Faso: deux morts après l’attaque d’un poste de douane dans le Nord - RFI|périodique=RFI Afrique|lire en ligne=http://www.rfi.fr/afrique/20160902-burkina-faso-deux-morts-apres-attaque-poste-douane-le-nord|consulté le=2017-01-31}}</ref>. En juin de la même année, c’est un poste de police qui avait été attaqué près de la frontière malienne, faisant cette fois trois morts. Depuis 2015, sept attaques de postes de police ou de gendarmerie au total ont ainsi eu lieu dans le nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger. Les groupes armés peuvent avoir « profité du vide sécuritaire laissé après le départ de [[Blaise Compaoré]] en 2014 et l’élection d’un nouveau président treize mois plus tard », juge [[Radio France internationale|RFI]], alors que les autorités soulignent de leur côté le pouvoir de nuisance dont disposerait encore l’ancien président
=== Politique sécuritaire ===
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==== Tensions avec la Côte d'Ivoire ====
L’autre crise à laquelle le président
La justice du Burkina émet un mandat d’arrêt à l'encontre de Guillaume Soro, mais aussi bien le président
=== Politique intérieure ===
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== Voir aussi ==
* [[Deuxième révolution burkinabé
* [[Liste des chefs d'État du Burkina Faso]]
* [[Liste des dirigeants actuels des États]]
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