« Jean-Pierre Dutilleux » : différence entre les versions

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== Controverses ==
Des controverses jalonnent régulièrement le parcours de Jean-Pierre Dutilleux depuis la sortie de son film documentaire Raoni (1978). Cette partie "Controverses" contient des allégations diffamatoires à l'encontre de Jean-Pierre Dutilleux. Ces allégations ont été dénoncées à plusieurs reprises par l'Association Forêt Vierge dans des communiqués du 7 octobre 2016<ref>{{Lien web|langue=|titre=Communiqué du 7 octobre 2016|url=http://www.foretvierge.org/actualites/17-communique-du-7-octobre-2016|site=|date=|consulté le=}}</ref> et 10 mars 2017<ref>{{Lien web|langue=|titre=Communiqué du 10 mars 2017|url=http://www.foretvierge.org/actualites/18-communique-de-presse-du-10-mars-2017|site=|date=|consulté le=}}</ref>.
Des controverses jalonnent régulièrement le parcours de Jean-Pierre Dutilleux depuis la sortie de son film documentaire Raoni (1978).
 
Dès le 22 juillet 1981, le quotidien brésilien [[Folha de S. Paulo]] <ref>[https://documentacao.socioambiental.org/noticias/anexo_noticia/15037_20100813_233922.pdf article du quotidien brésilien Folha de S. Paulo du 22-07-1981]</ref> expose que la [[Fondation Nationale de l'Indien|FUNAI]] (Fondation Nationale de l'Indien, organisme chargé des affaires indiennes au Brésil) est à l'origine de la création d'une loi ayant fait jurisprudence suite aux problèmes rencontrés autour du film ''[[Raoni (documentaire)|Raoni]]''. L'article, qui explique que ''Raoni'' a été le premier film commercial au Brésil avec la participation d'indiens, prétend
qu'il " n'a pas respecté l'accord signé avec la FUNAI de transférer 10 % des bénéfices aux indiens Txucarramae, de la région du [[Rio Xingu|Xingu]]." L'article détaille les nouveaux critères mis en place par la FUNAI : " les indiens qui participeront aux tournages devront recevoir un cachet et être signalés au Syndicat des Artistes de [[Rio de Janeiro]] et à la FUNAI." Selon J.P. Dutilleux, les allégations de cet article sont contredites par une lettre du 7 mai 1990 de Megaron Txuccaramae, neveu de Raoni, qui indique clairement que les indiens ont touché des droits d'auteurs sur le film Raoni : " ''Par cette lettre, nous voulons remercier Jean-Pierre Dutilleux pour son appui aux Indiens, au fil des ans. Depuis 1973, quand nous l'avons connu, il a été un grand ami des Indiens. Quand il a fait le fait le film Raoni, en 1976; il a été le premier cinéaste à donner aux Indiens des droits d'auteur que nous avons reçus directement du distributeur Embrafilm après qu'il nous a ouvert notre premier compte bancaire''". Cette lettre, qui a été lue à Raoni et approuvée par lui en présence du conseiller de l'ambassade de Belgique à Brasilia, a été publié dans l'ouvrage L'indien Blanc<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jean-Pierre Dutilleux|titre=L'indien Blanc|passage=pages 238 et 239|lieu=|éditeur=Robert Laffont|année=1994|pages totales=|isbn=2-221-07540-4|lire en ligne=}}</ref>.
 
En janvier 1990, soit quelques mois à peine après avoir parcouru le monde avec le chef Raoni et le chanteur [[Sting]], Jean-Pierre Dutilleux est pointé du doigt par une enquête de l'édition française du magazine [[Rolling Stone]] <ref>[http://www.rainforestfoundation.com/html/originalRStextinFrench.htm transcription intégrale de l'enquête du magazine Rolling Stone (France) sur le site rainforestfoundation.com]</ref>. L'auteur, Mark Zeller, affirme que Dutilleux, proche de la faillite avant sa rencontre avec Sting, s'est enrichi pendant leurs actions caritatives. Selon J.P. Dutilleux, les allégation de Mark Zeller sont contredites par la lettre de Megaron Txuccaramae du 7 mai 1990<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jean-Pierre Dutilleux|titre=L'indien blanc|passage=pages 238 et 239|lieu=|éditeur=Robert Laffont|année=1994|pages totales=|isbn=2-221-07540-4|lire en ligne=}}</ref> dans lequel ce dernier indique que Jean-Pierre Dutilleux n'a pas été payé pour ses actions caritatives.
 
Le 2 avril 1990 est diffusé un épisode du magazine télévisé d'investigation ''World In Action'', "Sting and the indians" (Sting et les Indiens)<ref>[http://www.rainforestfoundation.com/html/infocenter/worldinaction.htm compte-rendu de l'enquête de ''World In Action'' sur le site rainforestfoundation.com]</ref>, dans lequel Jean-Pierre Dutilleux est dénoncé par le chanteur Sting à propos du livre ''Amazonie, lutte pour la vie'' ([[Éditions Jean-Claude Lattès]]), qu'ils ont publié en commun pendant leur tournée caritative. Sting affirme qu'il a fait pression sans succès sur Dutilleux pour que celui-ci reverse sa généreuse avance à la [[Rainforest Foundation]], créée pour aider les indigènes brésiliens à protéger la forêt amazonienne. ''World in Action'' explique que Dutilleux a gardé l'argent et quitté la Rainforest Foundation suite à cet épisode. Les allégations de ''World in Action'' sont contredites par une note des administrateurs de la Rainforest Foundation du 2 avril 1990 intitulée "''Important note to avoid defamation''", dans laquelle ils déclarent que Jean-Pierre Pierre Dutilleux n'a jamais reçu un centime de la Rainforest Foundation et qu'il a renoncé au profit de cette dernière à sa part de redevances du livre "Jungles Stories", co-écrit avec Sting. Cette note est publiée sur le site internet de l'Association Forêt Vierge<ref>{{Lien web|langue=|titre=Communiqué du 10 mars 2017|url=http://www.foretvierge.org/actualites/18-communique-de-presse-du-10-mars-2017|site=|date=|consulté le=}}</ref>. Dans cette même enquête, Dutilleux est accusé par le photographe Alexis de Vilar, co-fondateur avec lui de l'organisme de charité Tribal Life Fund, d'être à l'origine de la disparition de la recette d'un gala organisé au [[Grauman's Chinese Theatre|Chinese Theatre]] de Hollywood le 28 mars 1979 autour du film ''Raoni''. Les allégations d'Alexis de Vilar sont contredites par une lettre de Barry Williams qui confirme que Jean-Pierre Dutilleux n'a jamais eu entre les mains la recette du gala organisé au Chinese Theatre et surtout que les fonds collectés à cette occasion ont à peine couvert les frais d'organisation du gala. Cette lettre de Barry Williams est publiée sur le site internet de l'Association Forêt Vierge<ref>{{Lien web|langue=|titre=Communiqué du 10 mars 2017|url=http://www.foretvierge.org/actualites/18-communique-de-presse-du-10-mars-2017|site=|date=|consulté le=}}</ref>.
 
Le 21 septembre 1991, le journal belge [[Le Soir]] publie un article intitulé ''" Le directeur de la FUNAI met en cause la campagne Raoni-Dutilleux"''<ref>[http://archives.lesoir.be/le-directeur-de-la-funai-met-en-cause-la-campagne-raoni_t-19910921-Z04F69.html article publié par le quotidien belge Le soir le 21/09/1991, disponible sur le site du journal]</ref>, alors que Dutilleux vient de lancer une importante collecte de fonds depuis la [[Belgique]] dont il affirme qu'elle s'effectue avec le consentement de la FUNAI. Sydney Possuelo, président en exercice de la FUNAI y déclare : " M. Dutilleux n'est pas et n'a jamais été autorisé à collecter des fonds au nom de la FUNAI, de la Coordination des Indiens isolés, ou de moi-même."
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Le 12 août 2016, les chefs kayapo Raoni Metuktire et [[Megaron Txukarramae|Megaron Txucarramae]] annoncent par l'intermédiaire d'un communiqué publié sur le site officiel et la page facebook de l'Instituto Raoni<ref>[https://www.facebook.com/institutoraoni/posts/1316573238368035 communiqué original signé par les chefs Raoni et Megaron, sur la page facebook de l'Instituto Raoni]</ref> qu'ils coupent définitivement toute relation avec Jean-Pierre Dutilleux, après déjà plusieurs ruptures : ''" Nous reconnaissons ce que Jean-Pierre Dutilleux a parfois pu apporter au niveau de la divulgation de notre combat. Pour autant, nous n’avons jamais apprécié son manque de respect, son opportunisme et la façon dont il exploitait notre image et le nom du Cacique Raoni, jusqu’à porter atteinte à sa réputation et à mettre en jeu sa crédibilité "''.
 
Jean-Pierre Dutilleux a également été accusé en janvier 1996 par dix anthropologues d'avoir simulé un premier contact avec une tribu de [[Papouasie-Nouvelle-Guinée]], les Toulambis, pour un épisode de sa série documentaire Tribal Journeys, diffusé dans la case du magazine [[Reportages (émission de télévision)|Reportages]] sur [[TF1]]<ref>[http://www.liberation.fr/medias/1996/01/13/coup-de-bambou-sur-les-papous-dix-anthropologues-critiquent-un-reportage-diffuse-sur-tf1_160193 article publié le 13 janvier 1996 par le journal Libération]</ref>. Face à ces accusations, Henri Chambon, producteur de Reportages, a porté plainte pour diffamation contre Pierre Lemonnier, l'un des anthropologues qui avait remis en cause l'authenticité du reportage réalisé par Jean-Pierre Dutilleux : la justice a donné raison à Henri Chambon<ref>{{Lien web|langue=|titre=article publié le 15 mai 1997 par le journal Libération|url=http://www.liberation.fr/medias/1997/05/15/tf1-gagne-son-proces-a-propos-de-ses-papous_205585|site=|date=|consulté le=}}</ref>. En outre, Michel Viet, régisseur du reportage réalisé par Jean-Pierre Dutilleux sur les Toulambis, confirme, dans une attestation du 29 juin 1994 publiée sur le site internet de l'Association Forêt Vierge<ref>{{Lien web|langue=|titre=Communiqué du 10 mars 2017|url=http://www.foretvierge.org/actualites/18-communique-de-presse-du-10-mars-2017|site=|date=|consulté le=}}</ref>, qu'il n'y a eu aucune mise en scène ni trucage lors du tournage du reportage
 
== Œuvres ==