« Président de la République française » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m →‎Troisième République : C'est peut-être vrai mais vous devez expliquer un peu mieux votre changement, il est évident que je ne vais pas me procurer ce livre pour vérifier ce détail
Il s'agit au contraire d'un point de rétrospectif. Quant à l'emploie d'une forme de futur dans un contexte historique, c'est indéniablement - pour les historiens universitaires, laissons de côté les journalistes - une grave faute épistémologique.
Ligne 56 :
On a assimilé le président de la République à un monarque non héréditaire car ses pouvoirs sont vastes et il est rééligible, même si les pratiques politiques, à partir de [[Jules Grévy]], vont en faire un personnage effacé dans le jeu institutionnel.
 
Les [[Élections législatives françaises de 1877|élections législatives]] d'octobre [[1877]], après [[Crise du 16 mai 1877|dissolution]] par le président Mac-Mahon (seule fois où cette prérogative présidentielle seraa été utilisée sous la Troisième République) en désaccord avec la majorité issue du [[Élections législatives françaises de 1876|scrutin de 1876]], donnent largement le pouvoir aux républicains. Devant l'impossibilité d'imposer ses vues aux deux chambres, [[Patrice de Mac-Mahon|Mac-Mahon]] finit par démissionner le [[30 janvier]] [[1879]]. Son successeur, le républicain [[Jules Grévy]] renonce volontairement à exercer ses prérogatives constitutionnelles (principalement le droit de dissolution) et s'interdit d'intervenir contre les vœux du [[Parlement français|Parlement]]. En témoigne une scène lors d'un [[Conseil des ministres (France)|Conseil des ministres]] de [[1882]] au [[palais de l'Élysée]]. Après un débat houleux, le président Jules Grévy prend la parole : {{Citation bloc|Savez-vous ce que je ferai, Messieurs ?}}
S'ensuit un silence respectueux… {{Citation bloc|Eh bien, je ne ferai rien<ref>Georges Poisson, ''Les secrets de l'Élysée'', éditions Timée, 2006.</ref>.}}