« Hôtel des Trésoriers de France » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Piku a déplacé la page Hôtel des Trésoriers de France (Montpellier) vers Hôtel des Trésoriers de France : pas d'homonymie |
Suppression bandeau ébauche (article de taille > 8 koctets) |
||
(16 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Palais Jacques-Cœur (Bourges)}}
{{Infobox Monument
| nom = <!-- nom sur Wikidata -->
| nom local = <!-- Palais Jacques-Cœur -->
| image =
| légende =
| style =
| type =
| architecte = [[Ponce Alexis de La Feuille]]
| hauteur =
| date de construction = vers [[1432]], puis [[
| propriétaire = [[Société archéologique de Montpellier]]
| destination initiale =
| destination actuelle =
Ligne 18 ⟶ 16 :
| site =
| pays = <!-- pays sur Wikidata -->
| région =
| subdivision =
| intitulé subdivision =
| subdivision2 =
| intitulé subdivision2 =
| commune =
| intitulé commune =
| latitude = <!-- coordonnées sur Wikidata -->
| longitude = <!-- coordonnées sur Wikidata -->
| géolocalisation =
}}
L{{'}}'''
== Historique ==
Cette demeure fut le pied-à-terre des souverains en visite en Languedoc : [[François Ier (roi de France)|François Ier]] en 1537, [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]] en
1632, [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]] et d'autres y séjournèrent<ref name="MerimeePA00103592">{{mérimée|PA00103592|Hôtel des Trésoriers de France (ou hôtel de Lunaret)}}.</ref>.
Il a été bâti pour [[Jacques Cœur]]
{{...}}▼
▲Il a été bâti pour [[Jacques Cœur]] dans les [[années 1440]], au moment où le grand argentier de [[Charles VII de France|Charles VII]] choisit Montpellier pour en faire le centre de ses activités commerciales.
Il abrite ensuite, au {{s2-|XV|XVI}} la Cour des Aides, puis la Chambre des Compte.
Contrairement à ce qui est souvent écrit, [[Louis XIII]] n'est pas venu logé dans l'hôtel après la [[Siège de Montpellier|prise de Montpellier]] , en 1622, mais dix ans plus tard, en 1632. [[Louis XIII]] y logea durant douze jours avant de se rendre à [[Toulouse]] pour réprimer la révolte de son frère, le [[Gaston de France|duc d'Orléans]], et [[Henri II de Rohan]]. Il a été la résidence du [[Jacques d'Estampes de Valençay|marquis de Valençay]], gouverneur du Languedoc de 1622 à 1626 après le siège de Montpellier. L'hôtel a longtemps appartenu à la famille de Jean Gaudette, seigneur d'Urcières et de Castelnau, avant de passer par mariage au conseiller Pierre Dampmartin<ref>{{article|langue=fr-FR | auteur=Grasset-Morel | titre=Un ancien quartier de Montpellier|éditeur=Société archéologique de Montpellier|périodique=Mémoires de la Société archéologique de Montpellier|tome=8|année=1882|lieu=Montpellier|pages totales=637|passage=476, 534|format livre={{unité|29|cm}}|oclc=903587479|bnf=32813242f|lire en ligne={{gallica|n=bpt6k4865422/f548}}|consulté le=2021-05-29}}.</ref>
Il est acquis par les trésoriers et grands voyers de France en 1632. Il est presque entièrement reconstruit à partir de 1676 par [[Ponce Alexis de La Feuille]], ingénieur du roi, inspecteur des travaux du [[Canal du Midi|canal royal du Languedoc]], assisté du maître maçon Antoine Arman<ref name="MériméeIA"/>. Il se caractérise par l'absence de façade extérieure, peut-être pour ne pas attirer l'attention du dehors alors que la paix n'était pas encore entièrement assurée. Par ailleurs, Alexis de La Feuille a développé dans ses constructions des dispositions inspirées de ce qui se faisait en région parisienne. Il a choisi de construire une façade imposant donnant sur la cour rectangulaire. Elle est constituée de deux colonnades superposées occupant route la largeur de la cour. Derrière les colonnes, de style dorique au rez-de-chaussée, corinthiennes au premier étage, se trouve un grand escalier donnant sur une loggia au premier étage. Au second étage les colonnes sont remplacées par des pilastres au milieu desquels se trouve une fenêtre au centre et soleils sculptés de part et d'autre avec une banderole sur laquelle est sculptée la devise ''nec pluribus impar''. Ces dispositions sont reprises à l'[[hôtel de ville de Beaucaire]] par Alexis de La Feuille. Le dôme que surmontait l'édifice a été remplacé par un étage qui rompt avec cette façade harmonieuse. Jean de Troy a peint un plafond sur le thème la « Découverte de la Vérité par la Justice<ref>{{Harvsp|Fliche|1951|page=47-48|id=Fliche}}</ref> ».
L'hôtel est acheté au lendemain de la Révolution par Jean-Jacques Tandon<ref>Fabrice Bertrand, ''Montpellier, une vraie ville bourgeoise aux origines de la ville contemporaine'', Publications de l'Université Paul Valéry Montpellier 3, 2001, p. 25.</ref> qui le céda en 1826 à François-Xavier de Lunaret, grand-père d'[[Henri de Lunaret]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur institutionnel=Société archéologique de Montpellier|titre=Mémoires de la Société archéologique de Montpellier|éditeur=Imp. de la charité (Pierre-Rouge)|nature ouvrage={{2e}} série|tome=X|année=1932-34|lieu=Montpellier|pages totales=318|passage=266|format livre={{unité|24|cm}}|bnf=32813242f|présentation en ligne={{gallica|n=bpt6k6564143d/f9.item}}|lire en ligne={{gallica|n=bpt6k6564143d/f266}}|consulté le=2021-05-29}}.</ref>. L'hôtel est propriété de la famille de Lunaret au {{s-|XIX}} et au début du {{s-|XX}}.
Le {{date-|11 mars 1931}}, l'hôtel des Trésoriers de France est classé parmi les [[Monument historique (France)|monuments historiques]], à l'exception de son [[Attique (architecture)|attique]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts]]|titre=Arrêté et plan cadastral|url=http://www2.culture.gouv.fr/Wave/image/merimee/PDF/PA00103592_CMH_1931.pdf|date=11 mars 1931|site=[[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la Culture]]|format=pdf|consulté le=29 mai 2021}}.</ref>.
== Description ==
{{...}}
Situé dans le quartier de l'[[Écusson (Montpellier)|Écusson]], l'hôtel des Trésoriers de France demeure entre deux rues parallèles portant le nom de ses propriétaires : {{n°|7}} de la rue Jacques Cœur ''(anciennement rue [[Foy d'Agen|Sainte-Foy]])'' et {{n°|5}} de la rue des Trésoriers-de-France ''(anciennement rue Embouque d'Or)''<ref name=MerimeePA00103592/>.
▲Le Palais Jacques Cœur est situé dans l'[[Écusson (Montpellier)|Écusson]], au n° 7 de la rue Jacques Cœur. Il appartient, depuis un legs reçu en [[1919]], à la ''Société archéologique de Montpellier'', qui y a installé en [[1992]], le [[musée languedocien]] pour présenter au public les importantes collections rassemblées depuis sa création en [[1833]], qui s'étendent de la [[préhistoire]] au {{s|XIX|e}}.
Cette demeure aristocratique déploie ses fastes sur trois étages.
== Notes et références ==
{{références}}
== Voir aussi ==
===
* {{chapitre | auteur=Augustin Fliche | titre chapitre=Les hôtels montpelliérains des {{XVIIe}} et {{XVIIIe}} siècles : hôtel des Trésoriers de France | titre ouvrage=Congrès archéologique de France. {{108e|session}}. Montpellier. 1950 | éditeur=[[Société française d'archéologie]] | lieu=Paris | date=1951 | passage=47-48, 50 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3210001r/f49.item | id=Fliche}}
* [[Michelin]], ''Guide Vert Languedoc-Roussillon'', Michelin Éditions du Voyage, Collection « [[Guide Michelin|Le Guide Vert]] », 2010, 701 p.
=== Article connexe ===
{{autres projets|commons=Category:Hôtel des Trésoriers de France}}
* [[Liste des monuments historiques de Montpellier]]
=== Liens externes ===
{{Portail|architecture et urbanisme|monuments historiques|Montpellier}}
{{DEFAULTSORT:
[[Catégorie:Hôtel particulier à Montpellier|
[[Catégorie:Monument historique à Montpellier]]
[[Catégorie:Monument historique classé en 1931]]
|