« La guerre de Troie n'aura pas lieu » : différence entre les versions

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Devant les portes de la guerre, qui doivent être fermées en signe de paix, Hélène tente en vain de séduire [[Troïlus]], le jeune fils de Priam. S'ensuit le conseil de guerre, où s'opposent deux camps, les pacifiques contre les belliqueux. Après la cérémonie de fermeture des portes, Andromaque, accompagnée d'[[Hécube]], la mère d'Hector et épouse de Priam et Pâris, continue la négociation avec Hélène pour qu'elle parte et évite la guerre en utilisant la jeune [[Polyxène]] pour l'attendrir. C'est un échec.
 
À la scène 5, Hector consulte publiquement Busiris, ''«  plus grand expert vivant du droit des peuples  »'' alors de passage à Troie. Celui-ci mentionne trois comportement des Grecs lors de leur approche, d'inégale importance, offensant gravement Troie et exigeant sans appel la guerre immédiate pour laver son honneur. Hector, pour qui ''«  le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination  »'', estimant que ''«  jamais poète n’a interprété la nature aussi librement qu’un juriste la réalité »'' somme Busiris d'employer ses talents à justifier au contraire que la situation exige d'''éviter'' la guerre. Busiris refuse avec indignation, au nom de la Vérité. Mais apprenant que si la guerre éclate il sera retenu indéfiniment dans les murs, imagine aussitôt de nouveaux arguments invalidant les trois premiers. Hector ordonne que l'on placarde dans la ville l'avis de Busiris et qu'on se prépare à recevoir [[Ulysse]], non sans dépit de Demokos, qui déclare ''«  Cela devient impossible de discuter l’honneur avec ces anciens combattants. Ils abusent vraiment du fait qu’on ne peut les traiter de lâches.  »''.
 
[[Oiax]], Grec belliqueux, précède l'ambassade grecque menée par [[Ulysse]]. Il provoque Hector, qui veut absolument éviter la guerre et tourne habilement la situation à son avantage et à l'encontre de [[Démokos]], le poète troyen belliqueux. Il y a durant ces trois scènes un comique de geste avec trois gifles. Hector gagne alors l'admiration d'Oiax. Puis arrive l'ambassade grecque et les dieux interviennent via [[Iris (mythologie)|Iris]] la messagère pour éloigner la foule. Hector et Ulysse sont ainsi en tête-à-tête, et ce dernier, qui apparaissait auparavant méfiant et antipathique, se montre pacifiste à son tour (il confie tout à la fin de l'entretien qu'''Andromaque a le même battement de cils que Pénélope''). Puis, alors qu'Hector croyait avoir gagné la paix, Oiax réapparait ivre et le provoque à nouveau. Démokos crie à la vengeance et Hector, à bout de nerfs, le tue avec son javelot. Avant de mourir, le poète hurle que c'est Oiax qui l'a tué et l'on déclare la guerre. Les portes de la guerre se rouvrent sur Hélène et Troïlus qui s'embrassent. La guerre de Troie aura donc lieu.
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[[Catégorie:Pièce de théâtre de Jean Giraudoux]]
[[Catégorie:Pièce de théâtre des années 1930]]