« Parité (arithmétique) » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Parité|Parité (mathématiques)}}
{{redirect homophones|Impair|Imper}}
En [[arithmétique modulaire]], étudier la '''parité''' d'un [[Entier relatif|entier]], c'est déterminer si cet entier est ou non un [[Multiple (mathématiques)|multiple]] de [[2 (nombre)|deux]]. Un entier multiple de deux est un entier '''pair''', les autres sont les entiers '''impairs'''.
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L'opposition pair/impair apparaît chez [[Épicharme]] (vers 490 av. J.-C.) : {{Citation|Si tu ajoutes un caillou à un nombre impair de cailloux, ou si tu préfères à un nombre pair, ou si tu enlèves l'un de ceux qui sont déjà là, crois-tu que leur nombre va rester le même ? Non, je ne le crois pas}} (Diogène Laërce, III, 11).
 
Chez les [[pythagorisme|pythagoriciens]], la notion de limité est positive comme celle d'illimité négative, et le nombre impair est masculin, limité, positif, tandis que le nombre pair est féminin, illimité, négatif<ref>{{Ouvrage|lang=en}} |auteur=[[Walter Burkert, '']]|titre=Lore and Science in Ancient Pythagoreanism'', |éditeur=Harvard University Press, |year=1972, p.|url={{Google Livres|0qqp4Vk1zG0C|page=32}}|page=32-33}}.</ref>. [[Aristote]] explique cette correspondance entre impair et limité, pair et illimité à partir de la représentation des nombres par un [[gnomon]], figure coudée à angles droits qui reste quand on détache d'un carré un carré plus petit : "{{Citation|pour les uns [les Pythagoriciens], l'infini, c'est le pair ; car, saisi et limité par l'impair, il apporte aux êtres l'infinité ; une preuve en est ce qui arrive dans les nombres ; en ajoutant les gnomons autour de l'Un et cela à part (pour les pairs et les impairs), on obtient tantôt une figure toujours différente, tantôt la même"<ref>Aristote, ''Physique'', III, 4, 203a11, Les Belles Lettres, t. I, p. 96. P. 164 : le gnomon.</ref>.}}
 
[[Euclide]], dans ses [[Éléments d'Euclide|ses ''Éléments'']] ([[Livre VII des Éléments d'Euclide|Livre VII]] et [[Livre IX des Éléments d'Euclide|Livre IX]] - propositions 21 et suivantes), étudie les propriétés des nombres pairs et impairs et définit aussi les nombres pairement pairs (double d'un nombre pair), pairement impairs (produit d'un nombre pair et d'un nombre impair), impairement impair (produit de deux nombres impairs) mais exclut de son étude le nombre 1 et le nombre 0.
 
== Nombres pairs et impairs ==
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=== Produit ===
Le produit de deux entiers est pair si et seulement si l'un (au moins) des deux facteurs est pair :
Ces règles sont valables parce que 2 est un [[nombre premier]] ; les règles analogues pour la divisibilité par un nombre composé seraient plus complexes :
 
* pair × pair = pair ;
* pair × impair = pair ;
* impair × impair = impair.
En effet, 2''n'' × ''k'' = 2(''nk''), tandis que (2''n'' + 1) × (2''m'' + 1) = 2(2''nm'' + ''n'' + ''m'') + 1.
 
=== [[Divisibilité]] et quotient ===
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=== Musique ===
Avec les [[instruments à vent]] qui sont cylindriques et clos à une extrémité, comme la [[clarinette]] à bec, les [[Harmonique (musique)|harmoniques]] produits sont des multiples impairs de la [[fréquence fondamentale]].
 
==Articles connexes==
[[Parité (mathématiques)]]
 
==Références==
{{référencesRéférences}}
 
{{Palette|Notion de nombre}}