« Robert Bourgi » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Annulation de la modification de Lomita (d)
Balise : Annulation
m Révocation des modifications de Robertbourgi (retour à la dernière version de Lomita)
Ligne 1 :
{{Infobox Biographie2}}
 
'''Robert BoorgiBourgi''', né le {{date-|4 avril 1945}} à [[Dakar]], est un [[avocat (métier)|avocat]] et [[Marketing politique|conseiller politique]] [[France|français]].
 
C'est un spécialisteSpécialiste des questions africaines, personnage controversé, il est considéré comme un représentant de la « [[Françafrique]] ».
 
== Biographie ==
=== Famille ===
Né le {{date-|4 avril 1945}} à [[Dakar]], au [[Sénégal]], Jaffar (dit Robert<ref>Jaffar est son prénom musulman chiite.</ref>) BoorgiBourgi appartient à une fratrie de 13 enfants, issus d'une dynastie [[Liban|libano]]-sénégalaise. Fils de Mahmoud BoorgiBourgi, un riche négociant en textile, qui a choisi d'émigrer du Liban en 1918<ref name="lexpress">{{Lien web|langue=français|auteur=Jules Pecnard|titre=Costumes de Fillon: quatre choses à savoir sur Robert Bourgi|url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/costumes-de-fillon-quatre-choses-a-savoir-sur-robert-bourgi_1890331.html|site=lexpress.fr|date=17 mars 2017|consulté le=}}.</ref>. Il est le frère du professeur d'Université agrégé de droit public Albert BoorgiBourgi<ref>[http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2011/11/16/l-autre-bourgi_1583325_4497319.html Voir sur ''lemonde.fr'' .]</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Françafrique / Au cœur de la famille Bourgi : Voici le vrai visage de Robert et Albert|périodique=L'intelligent d'Abidjan|date=11 octobre 2011|issn=|lire en ligne=http://news.abidjan.net/h/413257.html|pages=}}</ref>.
 
Marié le {{date-|7 décembre 1972}} à l'avocate Catherine Vittori, il a trois enfants<ref name="Lafitte">{{ouvrage|auteur=Jacques Lafitte, Stephen Taylor|titre=Qui est qui en France|passage=373|éditeur=Jacques Lafitte|date=2008}}.</ref>{{,}}<ref name="VF">Sophie des Déserts, « L'homme qui aimait trop Fillon », ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' n°48, juillet 2017, pages 72-79.</ref>.
 
=== Formation ===
Après des études au [[Joost Van Vollenhoven|lycée Van-Vollenhoven]] à Dakar et des études de [[droit]] à l'[[université de Nice]] et à l'[[université Paris-I]], il devient docteur d'État en [[droit public]] en 1978, son sujet de thèse porte sur « De Gaulle et l'Afrique »<ref>{{Ouvrage|auteur=Sous la dir. de [[Pierre Dabezies]]|nature ouvrage=thèse d'État en droit public|titre=Le Général de Gaulle et l'Afrique noire, 1940-1969|lieu=Paris|éditeur=université Paris-I|année=1978|sudoc=041007840}}.</ref>, et diplômé d'études supérieures en [[science politique]]<ref name="Lafitte">{{ouvrage|auteur=Jacques Lafitte, Stephen Taylor|titre=Qui est qui en France|éditeur=Jacques Lafitte|date=2008|passage=373}}.</ref>.
Après des études au [[Joost Van Vollenhoven|lycée Van-Vollenhoven]] à Dakar et des études de [[droit]] à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) au Sénégal.
 
Bien qu'il ait prêté serment en 1993, Robert BoorgiBourgi est un avocat qui n'a jamais plaidé<ref name="lexpress"/>.
 
=== Carrière ===
Robert BoorgiBourgi est considéré comme un disciple de [[Jacques Foccart]] avec qui son père Mahmoud BoorgiBourgi, important commerçant [[Gaullisme|gaulliste]], avait noué des relations d'affaires<ref name="VF"/>. Il se dit « musulman [[chiite]] »<ref name="lemonde290809">[http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/29/robert-bourgi-veteran-de-la-francafrique_1233308_3212.html « Robert Bourgi, vétéran de la Françafrique »], ''[[Le Monde]]'', 29 août 2009.</ref>. Proche du pouvoir, il conseille la poursuite de relations avantageuses entre la France et le continent africain. Jacques Foccart le présente notamment à [[Omar Bongo]]<ref name="VF"/>.
 
D'abord conseiller politique de [[Michel Aurillac]] (alors ministre de la Coopération de [[Jacques Chirac]] sous la première cohabitation, de 1986 à 1988) puis de [[Dominique de Villepin]] (dont il s'est senti méprisé et écarté de son entourage, considérant en même temps ses chances électorales amoindries après le [[Mouvement contre le contrat première embauche|mouvement contre le CPE]]<ref name="VF"/>), il est passé dans le camp de [[Nicolas Sarkozy]] en septembre 2005. Robert BoorgiBourgi intègre le [[Premier Cercle]] des donateurs de Nicolas Sarkozy, est présent lors de son [[Investiture du président de la République française|investiture présidentielle]] et ce dernier le décore de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] en septembre 2007<ref>[http://appablog.files.wordpress.com/2007/10/discours-du-president-nicolas-sarkozy-a-monsieur-robert-bourgi.pdf Discours de Nicolas Sarkozy lors de la décoration de Robert Bourgi].</ref>{{,}}<ref>Thomas Hofnung, [http://www.liberation.fr/monde/0101579016-m-francafrique Portrait « M. Françafrique »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 10 juillet 2009.</ref>.
 
Il a également endossé le rôle de délégué national du [[Club 89]], chargé des pays en développement de 1981 à 1996, en plus d'être chargé de mission du [[Rassemblement pour la République]] (RPR), responsable des relations politiques avec les [[Afrique subsaharienne|pays africains du Sud du Sahara]].
Robert Boorgi était un proche du président gabonais [[Omar Bongo]] (en fonction de 1967 à 2009). Il est également proche du président sénégalais [[Abdoulaye Wade]] (en fonction de 2000 à 2012), du président congolais [[Denis Sassou-Nguesso]] (en fonction depuis 1997)<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/29/robert-bourgi-veteran-de-la-francafrique_1233308_3212.html|titre=Robert Bourgi, vétéran de la Françafrique|auteur=Philippe Bernard|date=17 mars 2017|site=lemonde.fr}}</ref> et du président ivoirien [[Laurent Gbagbo]] (2000-2011). Il participe à gérer des commissions, des fonds secrets, le sort d'opposants, de journalistes, de maîtresses ou encore d'enfants cachés<ref name="VF" />.
 
Figure discrète de la « [[Françafrique]] », Robert BoorgiBourgi était un proche du président gabonais [[Omar Bongo]] (en fonction de 1967 à 2009). Il est également proche du président sénégalais [[Abdoulaye Wade]] (en fonction de 2000 à 2012), du président congolais [[Denis Sassou-Nguesso]] (en fonction depuis 1997)<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/29/robert-bourgi-veteran-de-la-francafrique_1233308_3212.html|titre=Robert Bourgi, vétéran de la Françafrique|auteur=Philippe Bernard|date=17 mars 2017|site=lemonde.fr}}</ref> et du président ivoirien [[Laurent Gbagbo]] (2000-2011). Il participe à gérer des commissions, des fonds secrets, le sort d'opposants, de journalistes, de maîtresses ou encore d'enfants cachés<ref name="VF" />.
 
Il a joué, à la demande d'Omar Bongo et de Denis Sassou Nguesso, un rôle décisif dans l'éviction de [[Jean-Marie Bockel]] de son poste de [[Liste des ministres français de la Coopération|secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie]] (qui avait promis la fin de {{Citation|la Françafrique moribonde}})<ref>[http://www.rtl.fr/fiche/5928146159/robert-bourgi-la-france-n-avait-pas-de-candidat-au-gabon-video.html « Robert Bourgi : "La France n'avait pas de candidat au Gabon" (vidéo) »], [[RTL]], 7 septembre 2009.</ref>{{,}}<ref>[[Pierre Haski]], [http://www.rue89.com/2009/09/07/virer-un-ministre-cest-simple-comme-un-coup-de-fil-de-bongo « Virer un ministre ? C'est simple comme un coup de fil de Bongo »], ''[[Rue89]]'', 7 septembre 2009.</ref> et de son remplacement par [[Alain Joyandet]]<ref name="VF"/>.
 
D'après ''[[Le Monde]]'', {{citation|nombre de diplomates craignent que son influence auprès de Nicolas Sarkozy reflète l'idée que le président se fait de l'Afrique, celle d'un continent qu'on ne tient que par les barbouzes"<ref name="lemonde290809" />.}}
Ligne 27 ⟶ 31 :
Le journaliste [[Pierre Péan]] l'utilise régulièrement comme informateur et, grâce à lui, révèle dans ''Le Monde selon K.'' (Fayard, 2009), les liens entre [[Bernard Kouchner]] et des rapports sur le système de santé gabonais très bien payés par [[Omar Bongo]]<ref name="VF"/>.
 
Robert BoorgiBourgi a soutenu ouvertement le futur nouveau président gabonais [[Ali Bongo Ondimba]] lors de la [[Élection présidentielle gabonaise de 2009|présidentielle 2009]] : {{citation|Au Gabon, la France n'a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c'est Ali Bongo. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy. De façon subliminale, l'électeur le comprendra<ref name="lemonde290809" />.}} Lors de l'[[élection présidentielle gabonaise de 2016]], il soutient ouvertement [[Jean Ping]], le principal opposant d'[[Ali Bongo]]. Lors des événements faisant suite à ce scrutin, il déclare publiquement sur la chaîne [[France 24]] que son soutien à [[Ali Bongo]] en 2009 aurait enfanté un monstre.
 
Robert BoorgiBourgi est membre du Comité consultatif international de l'[[Organisation de la presse africaine]] (APO), qui assure notamment ses relations presse<ref>[http://www.afrikeco.com/article1767.html « Maître Robert BOURGI dément catégoriquement l'information publiée dimanche sur le site internet de Jeune Afrique »], ''Afrikeco.com'', 26 septembre 2010 : communiqué distribué par l'Organisation de la presse africaine pour Robert Bourgi.</ref>.
 
Le {{date|11|septembre|2011}}, il explique au ''[[Le Journal du dimanche|Journal du dimanche]]'' avoir transporté à de nombreuses reprises dans les [[années 1990]] « des millions d'euros » d'États africains faisant partie de la « [[Françafrique]] » au profit de [[Jacques Chirac]], précisant que [[Dominique de Villepin]] était au courant de cette situation<ref>{{article|langue=|prénom1=|nom1=AFP|lien auteur1=Agence France-Presse|titre=Accusés de financement occulte africain, Chirac et Villepin portent plainte|périodique=Le Monde|lien périodique=Le Monde|volume=|numéro=|jour=11|mois=septembre|année=2011|pages=|issn=|url texte=http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/11/dominique-de-villepin-et-jacques-chirac-mis-en-cause-dans-des-operations-de-financement-occulte_1570662_3224.html#ens_id=1569975}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=|prénom1=Laurent |nom1=Valdiguié |lien auteur1=Laurent Valdiguié|titre=Bourgi : "J'ai vu Chirac et Villepin compter les billets"|périodique=Le Journal du dimanche|lien périodique=Le Journal du dimanche|volume=|numéro=|jour=11|mois=septembre|année=2011|pages=|issn=|url texte=http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-avocat-Robert-Bourgi-raconte-comment-il-a-convoye-jusqu-a-l-Elysee-les-millions-des-chefs-d-Etat-africains-interview-387001/?from=headlines}}.</ref>. Le même jour, Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont fait savoir leur intention de déposer plainte contre l'avocat. Seul [[Jean-Marie Le Pen]] porte finalement plainte et l'emporte<ref name="VF"/>.
 
Le {{date|12|septembre|2011}}, il est mis en cause par [[Jean-François Probst]], un ex-collaborateur de Jacques Chirac, dans la poursuite de ces opérations occultes : {{Citation|Robert Bourgi s'est dépensé sans compter pour Sarkozy auprès de nombreux chefs d’États africains lors de la présidentielle de 2007<ref>[http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/financement-occulte-un-temoignage-accable-nicolas-sarkozy-12-09-2011-1427509.php « Financement occulte : un témoignage accable Nicolas Sarkozy »], sur ''letelegramme.com'', consulté le 12 septembre 2011.</ref>.}}
 
Le même jour, au ''[[Grand journal]]'' sur [[Canal+]], il indique que la campagne électorale de [[Jean-Marie Le Pen]] de 1988 a été financée par ce même système de « valises ». Ces propos lui valent une condamnation pour [[Diffamation en droit français|diffamation]] par le tribunal correctionnel de Paris le 13 décembre 2012<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/13/robert-bourgi-condamne-pour-avoir-diffame-jean-marie-le-pen_867374 « Robert Bourgi condamné pour avoir diffamé Jean-Marie Le Pen »], ''liberation.fr'', 13 décembre 2012.</ref>. Le tribunal a utilisé l'article 32-33 de la loi du 29 juillet 1981.
 
Robert Bourgi participe à la libération de [[Clotilde Reiss]]. Le {{date|16|mai|2010}} l'étudiante française, emprisonnée par les Iraniens à [[Téhéran]] depuis 2009, est relâchée, alors que les négociations semblent abandonnées. ''[[Jeune Afrique]]'' précise son rôle dans des négociations menées {{citation|à l’écart des ministères et des ambassades}}<ref>[http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100518203046/ « Bourgi et Wade dans l´ombre de la libération de Clotilde Reiss »], Laurane Provenzano, ''jeuneafrique.com'', 18 mai 2010.</ref>. Ce rôle essentiel joué par le Libanais de confession chiite est décrit par d'autres titres de presse. En effet ''[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]'' rapporte l'utilité de Bourgi ainsi que ''[[Le Point]]''<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/clotilde-reiss-libre-grace-au-senegal-16-05-2010-455330_24.php « Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal »], ''lepoint.fr'', 16 mai 2010.</ref>{{,}}<ref>[http://letemps.ch/Page/Uuid/348a0b4e-64a2-11df-bf6d-1841483df892%7C1#.UXvX05U5M1w Voir sur ''letemps.ch''.]</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Clotilde Reiss, la libération des polémiques|périodique=Le Temps|date=21 mai 2010|issn=|lire en ligne=https://www.letemps.ch/monde/2010/05/21/clotilde-reiss-liberation-polemiques|pages=}}</ref> . ''[[L'International]]'' quant à lui s'applique à détailler les principales étapes de l'importance de la médiation sénégalaise, incluant l'avocat natif de Dakar, son ami [[Karim Wade]] et le père de celui-ci, [[Abdoulaye Wade]], dans son article du {{date|19|mai|2010}}<ref>[http://www.linternationalmagazine.com/article7335.html Voir sur ''linternationalmagazine.com''], le 19 mai 2010.</ref>.
 
Il devient un proche de [[François Fillon]] alors qu'il est Premier ministre et organise son voyage au Sénégal puis en Côte d'Ivoire en 2013<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Un pilier de la "Françafrique" aurait payé les costumes de François Fillon|périodique=Radio Television Suisse|date=17 mars 2017|issn=|lire en ligne=https://www.rts.ch/info/monde/8470095-un-pilier-de-la-francafrique-aurait-paye-les-costumes-de-francois-fillon.html|pages=}}</ref>. En 2014, il lui offre un costume Arnys à 5180 euros<ref name="VF"/>.
 
Il tente d'approcher le président [[François Hollande]], notamment avec l'aide du secrétaire d'État à la Francophonie [[Jean-Marie Le Guen]], mais ses tentatives restent vaines<ref name="VF"/>.
 
Le 26 août 2015, il participe au meeting de rentrée de Fillon, ce qui provoque la colère de Nicolas Sarkozy. Il déclare : {{Citation|Je conserve mon estime et mon affection à Nicolas. Mais ses dernières déclarations sur l'islam et l'immigration ne passent pas}}. Le 23 janvier 2016, il tente en vain d'approcher [[Alain Juppé]], alors favori des sondages, mais qui lui en veut d'avoir raconté qu'il l'avait emmené au Gabon et au Sénégal après sa condamnation de 2004 (en conséquence, lorsqu'il était devenu ministre des Affaires étrangères, il l'avait écarté de l'investiture du président ivoirien [[Alassane Ouattara]])<ref name="VF"/>. Il déclare finalement début avril 2016 soutenir Nicolas Sarkozy pour la [[primaire présidentielle des Républicains de 2016|primaire présidentielle des Républicains]]<ref>Tristan Quinault Maupoil, [http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2016/04/04/25006-20160404ARTFIG00120-pilier-de-la-francafrique-robert-bourgi-lache-fillon-pour-sarkozy.php « Pilier de la Françafrique, Robert Bourgi lâche Fillon pour Sarkozy »], ''[[Le Figaro|lefigaro.fr]]'', 4 avril 2016.</ref>, bien que celui-ci ne soit pas encore candidat : {{Citation|C'est Sarko que j'aime. C'est un bandit mais je l'aime. Il est comme moi : un affectif, un métèque. D'ailleurs, je ne l'ai jamais trahi, je lui racontais tout de mes discussions avec Fillon}}<ref name="VF"/>.
En octobre 2017, Robert Boorgi est condamné à 1 mois de prison avec sursis et 2 500 € d'amendes pour avoir donné 7500 € à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] et 7500 € à [[Force républicaine]] en 2014 comme en 2015, ces dons atteignant le double du plafond autorisé par la loi de 2013<ref>{{Lien_web|titre=Robert Bourgi, l'homme derrière les costumes de Fillon, condamné pour avoir donné trop d'argent à la droite|url=http://www.europe1.fr/politique/robert-bourgi-lhomme-derriere-les-costumes-de-fillon-condamne-pour-avoir-donne-trop-dargent-a-la-droite-3457928|site=europe1.fr|date=9 octobre 2017|consulté le=11 octobre 2017}}</ref>. Une condamnation inédite : selon [[Mediapart]], il est le premier condamné pour dépassement des plafonds depuis la réforme de 2013.
 
En mars 2017, Robert Bourgi est identifié comme la personne ayant offert pour 13 000 euros de costumes au candidat [[Les Républicains]] à l'élection présidentielle [[François Fillon]]<ref>[http://www.lemonde.fr/affaire-penelope-fillon/article/2017/03/17/l-avocat-robert-bourgi-a-bien-regle-les-costumes-arnys-de-francois-fillon_5096241_5070021.html « L’avocat Robert Bourgi a bien réglé les costumes Arnys de François Fillon »], ''[[Le Monde|lemonde.fr]]'', 17 mars 2017.</ref>. Cette information révélée par la presse mène le [[Parquet national financier]] à accorder aux juges chargés de l'[[affaire Fillon]] l'ouverture d'un réquisitoire supplétif contre X pour « [[trafic d'influence]] ». Dans une interview accordée au magazine ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'', il explique avoir réagi à un commentaire de François Fillon à son sujet, qu'il a considéré comme blessant, et avoir « appuyé sur la gâchette » en révélant son rôle au journaliste [[Laurent Valdiguié]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=L'avocat Robert Bourgi assume avoir remis de l'huile sur le feu dans la campagne de Fillon : "J'ai appuyé sur la gâchette"|périodique=La Libre Belgique|volume=|numéro=|date=7 juillet 2017|pages=|issn=|lire en ligne=http://www.lalibre.be/actu/international/l-avocat-robert-bourgi-assume-avoir-remis-de-l-huile-sur-le-feu-dans-la-campagne-de-fillon-j-ai-appuye-sur-la-gachette-595f2cafcd70d65d249f297c|consulté le=7 juillet 2017}}.</ref>. L'entourage de François Fillon, qui voulait l'écarter du sujet des affaires africaines au profit du député [[Bernard Debré]], a conduit également à ce que Robert Bourgi fasse ses révélations<ref>http://www.20minutes.fr/politique/2091199-20170621-affaires-costumes-robert-bourgi-raconte-comme-coule-campagne-fillon</ref>. Robert Bourgi affirme que Nicolas Sarkozy lui a dit à propos de François Fillon : {{Citation|T'as vu Robert : on l'a bien niqué}}<ref name="VF"/>.
 
Alors qu'il envisageait de publier ses mémoires de son vivant, Robert Bourgi a finalement abandonné ce projet : {{Citation|Trop dangereux. Ce sera pour les Archives nationales après ma mort}}<ref name="VF"/>.
 
En octobre 2017, Robert BoorgiBourgi est condamné à 1 mois de prison avec sursis et 2 500 € d'amendes pour avoir donné 7500 € à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] et 7500 € à [[Force républicaine]] en 2014 comme en 2015, ces dons atteignant le double du plafond autorisé par la loi de 2013<ref>{{Lien_web|titre=Robert Bourgi, l'homme derrière les costumes de Fillon, condamné pour avoir donné trop d'argent à la droite|url=http://www.europe1.fr/politique/robert-bourgi-lhomme-derriere-les-costumes-de-fillon-condamne-pour-avoir-donne-trop-dargent-a-la-droite-3457928|site=europe1.fr|date=9 octobre 2017|consulté le=11 octobre 2017}}</ref>. Une condamnation inédite : selon [[Mediapart]], il est le premier condamné pour dépassement des plafonds depuis la réforme de 2013.
 
== Ouvrage ==
* ''Le Général de Gaulle et l'Afrique noire : 1940-1969'', Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris, Nouvelles éditions africaines, Dakar, Abdijan, 1980, 515{{nb p.}} {{ISBN|2-275-01134-X}} (texte remanié d'une thèse d'État en droit public).
 
== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}
 
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* [http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/29/robert-bourgi-veteran-de-la-francafrique_1233308_3212.html « Robert Bourgi, vétéran de la Françafrique »], ''[[Le Monde]]'', 29 août 2009
* [http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2009/06/10/a-bongo-la-france-reconnaissante_1205062_3212.html?xtmc=omar_bongo&xtcr=22 « À Bongo, la France reconnaissante »], ''Le Monde'', 11 juin 2009
* [http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/03/25/robert-bourgi-l-heritier-des-secrets-de-la-francafrique_1172360_3212.html « Robert Bourgi, l'héritier des secrets de la Françafrique »], ''Le Monde'', 25 mars 2009
* [http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2008-03-27/l-homme-qui-a-tue-bockel/917/0/232476 « L'homme qui a tué Bockel »], ''Le Point'', 27 mars 2008
* [https://www.marianne.net/politique/bluff-et-mensonge-decouvrez-robert-bourgi-l-ami-qui-offre-des-costumes-fillon « Bluff et mensonge : découvrez Robert Bourgi, l'ami qui offre des costumes à Fillon »], Alain Léauthier, ''marianne.net'', 17 mars 2017
 
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
 
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Bourgi ».