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'''Antoine Porot''' est un [[psychiatre]] français, né le {{date de naissance-|20 mai 1876}} à [[Chalon-sur-Saône]] et mort en 1965. Il est le fondateur de l'[[École psychiatrique d'Alger]] et de la théorie raciste du [[Primitivisme (médecine)|primitivisme]].

Fondateur de l'[[École psychiatrique d'Alger]], il développe la théorie raciste du [[Primitivisme (médecine)|primitivisme]] qui reste comme l'un des points culminants de la [[Psychiatrie_culturelle#Psychiatrie_coloniale|psychiatrie coloniale]]. Dans ses développements, il décrit en particulier dans son article de 1918 les indigènes comme un {{Citation|bloc informe de primitifs profondément ignorant et crédules pour la plupart}} puis en 1932 déclare que {{Citation|l'indigène nord-africain, dont le cortex cérébral est peu évolué, est un être primitif dont la vie essentiellement végétative et instinctive est surtout réglée par le diencéphale}}<ref name=ldhtoulon>{{Lien web|langue=fr|url=http://ldh-toulon.net/le-regard-colonial-de-l-Ecole.html|titre=Le regard colonial de l’École psychiatrique d’Alger|série=|auteur=|lien auteur=|coauteurs=|jour=24|mois=2|année=2005|site=ldh-toulon.net|éditeur=[[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|LDH-Toulon]]|en ligne le=|consulté le=3 janvier 2015}}.</ref>. Ces travaux sont dans la continuité de ceux du Turinois [[Cesare Lombroso]]<ref name=Kacha>{{Article|langue=fr|prénom1=Farid|nom1=Kacha|lien auteur1=|titre=Psychiatrie, santé mentale et société en Algérie|périodique=Le Soir d'Algérie|lien périodique=Le Soir d'Algérie|jour=22-23|mois=5|année=2009|format=PDF|numéro=|pages=7-9|issn=|url texte=http://www.lesoirdalgerie.com/pdf/2009/05/23/p07-08-09entretiendumois.pdf|consulté le=4 janvier 2015}}.</ref>, fondateur de l'{{lien|école italienne de criminologie|trad=Italian school of criminology}}, qui appuyait son étude des criminels en usant de la [[phrénologie]].

Après l'indépendance de l'Algérie, Porot revient en France. Il y poursuit son travail, tout comme ses élèves d'alors<ref name="ldhtoulon2011"/>, ainsi que son fils Maurice Porot<ref name=collignon/>. Son œuvre principale, le ''Manuel alphabétique de psychiatrie'' paru sous sa direction en 1952, comporte nombre d'articles informésbiaisés par une son approche raciale. Les articles rédigés par [[Henri Aubin]], son élève, comportent pour certains des propos réduisant l'indigène à un être inférieur. Ces articles ainsi biaisés étaient toujours en l'état en 1969, lors de la quatrième édition du manuel<ref name=ldhtoulon/>.