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=== Seconde Guerre mondiale ===
Décembre 1933 , il est promu médecin sous-lieutenant , deux ans après soit en Décembre 1935, il est promu médecin lieutenant<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Béon (raoul)|url=http://sdonac32.pagesperso-orange.fr/beon.htm|site=orange.fr|date=10 décembre 1943|consulté le=25 mars 2018}}</ref>. Suite à cette qualification, il est affecté en 1936 dans le service des troupes coloniales. Il est affecté au Premier régiment de l'artillerie colonial durant l'année 1937 suite à un stage effectué dans l’école d'application du Service de Santé des troupes coloniales de Marseille.
En 1938, il est nommé au Dahomey (état associé à la France entre 1958 et 1960, actuellement Bénin.) Toujours en poste au Dahomey au début de la [[Seconde Guerre mondiale]], Raoul Béon refuse l'[[armistice du 22 juin 1940]] et s'enfuie au [[Nigéria]] avec l'intention de rejoindre l'[[Angleterre]] et le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]]<ref name=":2" />. Mais le ralliement de l'[[Afrique-Équatoriale française]] à la [[France libre]] sous l'instigation de [[Félix Éboué]] le convainc de rester en Afrique et de passer au [[Tchad]]<ref name=":0" />. Engagé dans les [[forces françaises libres]], il est affecté au [[régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad]] en novembre 1940 puis au [[bataillon de marche]] {{n°|3}}<ref name=":1" />. Avec ce dernier, il participe à la [[Campagne d'Afrique de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|campagne d'Érythrée]] à partir de janvier 1941 et s'illustre pendant la [[bataille de Keren]] entre février et mars en s'exposant aux feux ennemis pour porter assistance aux blessés<ref name=":2" />. Après avoir pris part à la [[Campagne de Syrie (1941)|campagne de Syrie]], il est promu médecin-capitaine le 15 juillet 1941 et est muté au [[1er régiment d'infanterie de marine|{{1er}} bataillon d'infanterie de marine]] dont il devient le médecin-chef<ref name=":1" />.
En février 1942, il est affecté comme médecin traitant à l'ambulance chirurgicale légère de la [[1re division française libre|{{1ère}} division française libre]]<ref name=":3" />. De retour en Afrique en avril, il prend part à la [[guerre du désert]] et soigne les blessés de la [[bataille de Bir-Hakeim]] et de la [[seconde bataille d'El Alamein]]<ref name=":2" />. Le 25 décembre, il prend le poste de médecin-chef du bataillon de marche {{n°|5}} avec lequel il participe à la [[campagne de Tunisie]]<ref name=":0" />. En mai 1943, alors que son bataillon est en première ligne, il s'illustre encore en coordonnant efficacement les postes de secours<ref name=":1" />. Le 11 mai 1943, alors que la division attaque la crête de Djebillat près de [[Takrouna]]<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Béon Raoul, Elie|url=http://www.1dfl.fr/BEON.html|site=BEON.html|date=|consulté le=25 février 2018}}</ref>, Raoul Béon porte secours à un soldat qui vient d'être blessé à quelques mètres de son poste de secours<ref name=":2" />. Alors qu'il prodigue les premiers soins, un obus explose à proximité, le tuant sur le coup<ref name=":2" />. Rapatrié en France, son corps est inhumé à Bordeaux<ref name=":0" />.
=== Hommage ===
Raoul Béon a eut le droit comme plusieurs anciens combattants: (Jean-Marie Soubervielle<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Jean-Marie Souberbielle|url=https://www.ordredelaliberation.fr/fr/les-compagnons/914/jean-marie-souberbielle|site=|date=|consulté le=}}</ref>, Georges Bergé<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Georges Bergé|url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Berg%C3%A9|site=|date=|consulté le=}}</ref>, Marcel Langer<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Marcel Langer|url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Langer_(1903-1943)|site=|date=|consulté le=}}</ref>, Antoine Bissagnet<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Antione Bissagnet|url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Bissagnet|site=|date=|consulté le=}}</ref>) à un hommage organisé à l'Isle-Jourdain le Samedi 19 Août 2017 pour célébrer le 73ème anniversaire de la bataille dans laquelle ils sont morts. Cette bataille a duré 2 jours, le 19 et 20 Août 1944. Ainsi , une stèle<ref>{{Lien web|langue=français|titre=stèle|url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Stèle|site=|date=|consulté le=}}</ref> a été installé pour pouvoir leur rendre hommage convenablement. Pour l'inauguration de cette stèle , environ 200 personnes étaient présentes ce qui n'est pas négligeable, cette stèle a été construite à la demande de l'association des familles des compagnons de la Libération et l'office national des anciens combattants et victimes de guerre et avec le soutien de la mairie.
== Décorations ==
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