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Pierre Nogaret, célèbre menuisier en sièges lyonnais du XVIIIe siècle, est né à [[Paris]] en 1718<ref name=":5">Archives municipales de Lyon, registres paroissiaux de la paroisse St Paul, mf. n°124.</ref> et mort à [[Lyon]] le 23 août 1771. La qualité de sa production lui donna une renommée au-delà des frontières, un rayonnement international dont témoignent encore les ventes publiques du XXIe siècle.
 
{{Infobox Artiste
== Biographie ==
| nom = Pierre Nogaret
Son père, déjà décédé au moment de son mariage à [[Lyon]] le 16 février 1744<ref name=":5" /> avec Anne Muguet ([[Église Saint-Pierre-le-Vieux de Lyon|église Saint-Pierre-le-Vieux]]), était cardeur de laine à Paris. Il fit son apprentissage à Paris, vraisemblablement auprès du maître parisien Louis Cresson. C’est en 1744 qu’il s’installa à [[Lyon]] comme compagnon de François Girard (c. 1713-1779 ; maître en 1742) avant d’accéder à la maîtrise des menuisiers en 1745.
| autres noms = <!-- wikidata: P1477, P1782, P1787, etc. -->
| légende = <!-- si intéressante et que l'image ne vient pas de Wikidata -->
| nom de naissance =
| date de naissance = <!-- wikidata: Property:P569 --> 16 février 1718
| lieu de naissance = <!-- wikidata: Property:P19 --> Paris
| date de décès = <!-- wikidata: Property:P570 --> 23 août 1771
| lieu de décès = <!-- wikidata: Property:P20 --> Lyon
| nationalité = <!-- wikidata: property:P17, désactivée avant 1800 -->
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}}
 
Pierre Nogaret est le plus célèbre menuisier lyonnais du XVIIIème siècle.
Sa femme, Anne Muguet, lui donnera 15 enfants en 17 ans. Le sculpteur et menuisier en sièges François Canot, également originaire de [[Paris]], deviendra son beau-frère en épousant Jeanne Marie Muguet sa belle-sœur originaire de [[Saint-Symphorien-de-Lay]].
 
== Biographie ==
Installé dans une maison du chapitre de la [[Primatiale Saint-Jean de Lyon|cathédrale Saint-Jean]], à côté de l’[[Église Saint-Pierre-le-Vieux de Lyon|église Saint-Pierre-le-Vieux]], c’est là qu’il exercera son métier de menuisier durant plus de vingt ans. Son fonds d’atelier sera vendu le 29 septembre 1772 par sa veuve à son confrère Nicolas Parmantier. La liste des meubles était alors constituée de 297 pièces, essentiellement des fauteuils et des chaises<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|prénom1=Bernard|nom1=Deloche|titre=Nogaret & le siège lyonnais : XVIIIe-XXe siècles|passage=p. 38|lieu=|éditeur=Jacques André Editeur|date=2008-2012|pages totales=|isbn=9782757000120|oclc=234041387|lire en ligne=}}</ref>.
On ne connaît que très peu d’éléments sur la vie tant personnelle que professionnelle de Pierre Nogaret pourtant considéré comme le plus grand ébéniste lyonnais du XVIIIème. Nous savons toutefois qu’il est né à [[Paris]] grâce à son acte de mariage à [[Saint-Pierre-le-Vieux (Seine-Maritime)|Saint Pierre le Vieux]], le 16 février 1744 qui nous permet aussi de déduire son année de naissance. Malgré ce peu d’informations, nous savons aussi qu’il est le fils de Jacques Nogaret, cardeur de laine, et de Marie-Anne Goufreville, nom à consonance normande<ref name=":0" />.
 
Il a eu 15 enfants avec son épouse Anne Muguet, originaire de [[Saint-Symphorien-de-Lay]], entre [[Lyon]] et [[Roanne]] (Loire). Lorsqu’il meurt le 23 aout 1771, il lui reste 4 fils et 2 filles ; l’année suivante, sa femme vend à l’ébéniste Nicolas Parmentier son fond d’atelier qui comportait 300 pièces de mobilier, parmi lesquelles se trouvaient essentiellement des sièges<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Bernard Deloche|titre=Le mobilier bourgeois à Lyon|passage=|lieu=|éditeur=édition l’Hermès|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
== Production ==
Sa production, exclusivement de styles [[Style Régence|Régence]] et [[Style Louis XV|Louis XV]], se compose principalement de sièges à dossier plat (sur un plan trapézoïdal) et en cabriolet (en hotte sur un plan semi-circulaire). Ces sièges sont pour un part importante en noyer, certains sont en hêtre. Du point de vue stylistique, à la différence de [[Paris]], la qualité est homogène et marquée par un puissant maniement des courbes que met en évidence une forte mouluration à double filet. On notera un trait relativement fréquent sur les fauteuils : la console d’accotoir dite « en coup de fouet », c’est-à-dire formant une puissante torsion partant du haut pour s’ouvrir vers le bas.
 
== Son métier ==
Techniquement, [[Cabriolet (fauteuil)|les sièges en cabriolet]] – pratiquement toujours en noyer – comportent deux caractères qui se retrouveront dans la production de la plupart de ses confrères : « [[élégissement]] » ou amincissement fonctionnel de la ceinture (destiné à alléger le siège afin de le rendre plus maniable) et présence d’une barre de renfort sous l’assise. Ces dispositions ne se retrouveront que sur les sièges garnis et non sur les modèles [[Cannage|cannés]]. De même, et sur certains sièges à dossier plat seulement, on rencontre un trait exclusif : la présence d’un ergot triangulaire sous les traverses latérales de la ceinture.
 
=== EstampilleFormation à Paris ===
Avant son arrivée à Lyon en 1743, Pierre Nogaret a appris l’art de la [[menuiserie]] chez les parisiens Tilliard et de Cresson. Ces deux maîtres lui ont fait découvrir les coutumes et la grande connaissance du meuble qui sont toujours remarquée dans son œuvre. Nogaret, inspiré de Tilliard pour la ligne et de Cresson pour la sculpture montre à tous sa grande maîtrise des savoir-faire parisiens. Malgré cette inspiration parisienne, il a su faire preuve d’originalité et de créativité<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Vente aux enchères|url=http://www.interencheres.com/ventes_aux_encheres/print_articles.php?clef_vente=20…|site=|date=|consulté le=}}</ref>.
[[Estampille (menuiserie)|L’estampille]], c’est-à-dire la signature ou marque de fabrique obligatoire depuis l’édit du parlement de Paris de 1637, fut vraiment en usage à partir de 1743. Il s’agissait d’une marque au fer à froid frappée à l’aide d’une massette. Celle de Pierre Nogaret servait également de marque publicitaire car elle portait en toutes lettres la référence au lieu de production : « NOGARET*A*LYON ». Elle était apposée sur une partie visible du siège comme sur la traverse arrière du châssis des sièges à dossier plat cannés.
 
=== Travail à Lyon ===
L’estampille de Pierre Nogaret a donné lieu à de multiples contrefaçons, qu’il est possible de déjouer aujourd’hui notamment grâce à la forme caractéristique des N et de l’Y de Lyon<ref>{{Lien web|titre=Estampille de Pierre Nogaret|url=https://www.pierre-nogaret.fr/estampille|site=www.pierre-nogaret.fr|consulté le=2018-04-07}}</ref>, dont la jambe se retourne sur la gauche à l’horizontale.
En juin 1945, Pierre Nogaret fait enregistrer ses lettres de maîtrise et fait alors officiellement partie des grands menuisiers de Lyon et plus largement de France. Un an plus tard, il est mentionné comme compagnon dans l’atelier de François Girard installé dans la rue Saint Romain. Ce quartier était réputé pour regrouper les meilleurs artisans de cette époque, et Pierre Nogaret décida de s’y installer quelques temps plus tard. Il y aura une belle carrière avec une riche clientèle lyonnaise. Au 18<sup>ème</sup>, seuls les menuisiers et les [[Ébéniste|ébénistes]] parisiens étaient réellement considérés comme artisans mémorables et ceux de province, comme Nogaret, étaient rarement connu pour la qualité de leur travail. Cependant, ce dernier, a réussi à se forger une place dans ce milieu de l’[[artisanat]]. On retrouve derrière les créations parisiennes, une qualité et un nombre considérable de production de sièges provenant de chez Nogaret mais aussi venant de son beau-frère François Canot (1721-1786) qui voit son accès à la maîtrise vivement contesté par la majorité de la corporation<ref name=":1" />.
 
=== Spécialité, style ===
Il existe désormais un logiciel d’attribution automatique<ref>{{Lien web|titre=Attribution à Pierre Nogaret|url=https://www.pierre-nogaret.fr/attribution|site=www.pierre-nogaret.fr|consulté le=2018-04-07}}</ref> qui aide à dissiper les doutes lorsque l’estampille n’est pas vraiment conforme à son modèle original ou lorsque certains traits morphologiques ou ornementaux paraissent peu compatibles avec la production connue du maître lyonnais. Or les fausses attributions et les estampilles apocryphes sont fort nombreuses.
Pierre Nogaret est très influencé par l’époque de [[Louis XV]], période pendant laquelle la mode et les mœurs avaient un impact sur les meubles. Il utilise cette influence avec beaucoup d’intelligence et sans exagération en recherchant la grâce et le confort plus que l’apparence extérieure. « ''Les sièges s’évasaient et s’élargissaient ; les pieds tourmentés, les formes arrondies, les enroulements prodigués à l’infini, les moulures contournées semblaient brisés par la fatigue du plaisir.''<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Gérard Corneloup|titre=Dictionnaire historique de Lyon|passage=|lieu=|éditeur=STEPHANE BACHES/LES CUISINIERES|date=19 mai 2009|pages totales=p.1600|isbn=|lire en ligne=}}</ref> ».
 
=== Un artiste de renom ===
== Confrères ==
Nogaret est considéré comme le plus célèbre maître en sièges de la Province et figure au Panthéon des menuisiers. Dans la construction, on retrouve une qualité exemplaire autant dans ''le choix des essences mais aussi au soin apporté aux éléments de liaison qui font que ses productions résistent bien aux épreuves du temps''<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=|titre=La gazette de l’hotel Drouot n°9|passage=p.240|lieu=|éditeur=|date=4 mars 2005|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Le mobilier produit par Pierre Nogaret s’est fait une renommée importante depuis plusieurs générations et parvient à être de plus en plus reconnu au premier coup d’œil. A Lyon, sa production est réputée pour être la plus impressionnante et loin devant ses congénères (''on peut estimer que son atelier a fabriqué environ 75% des sièges lyonnais''<ref name=":4">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Commissaires d’exposition : Michèle Duflot et Marie-Anne Sarda|titre=Catalogue publié à l’occasion d’une exposition temporaire|passage=|lieu=|éditeur=|date=2003|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>) autant quantitativement que qualitativement ; elle est également comparée et égalée aux productions parisiennes si bien que les fauteuils Nogaret sont trouvables sur toutes les grandes places internationales<ref name=":2" />.
On confond parfois la production de Pierre Nogaret avec celle de ses confrères<ref>{{Lien web|titre=Confrères de Pierre Nogaret|url=https://www.pierre-nogaret.fr/confreres|site=www.pierre-nogaret.fr|consulté le=2018-04-07}}</ref>, notamment lorsqu’un siège n’est pas estampillé. Ses confrères nous sont connus aujourd’hui par la présence de leur estampille, qui a permis de faire des recherches dans les registres paroissiaux et les minutes de notaires.
 
== Ses œuvres ==
* François Canot, [[Paris]] 1721 - [[Lyon]] 1786.
Nogaret, grand amoureux des sièges en [[Noyer commun|noyer]] ciré garnis majoritairement de cannes, s’est inspiré de l’époque de Louis XV en gardant l’importance de la ligne sur le décor. La majorité de ses œuvres sont marquée par une silhouette mouvementée. [[Bernard Deloche]] fut un des professeurs à s’être penché sur le travail et sur le style de Pierre Nogaret. Il a pu observer les différentes caractéristiques de la production de Nogaret que ce soit pour les détails précis ou pour la composition des dossiers des fauteuils par exemple (en dos d’âne ou en cintre plat). Les recherches ont cependant montré qu’il existe des modèles peu classiques de Nogaret qui ont sans doute été le résultat de commandes personnelles<ref name=":3" />.
* Sébastien Carpantier, [[Francastel]] c. 1733 - [[Lyon]] 1813, reçu maître en 1770.
* Bernard Chelant, ? 1725 - [[Lyon]] 1796, reçu maître en 1750.
* Jean Nicolas Cheneaux, [[Noyant-la-Plaine]] 1734 - [[Lyon]] 1820, reçu maître par brevet en 1772.
* François Girard, [[Lyon]] c. 1713 - [[Lyon]] 1779, reçu maître en 1742.
* François Noël Geny, [[Paris]] 1731 - [[Lyon]] 1804, reçu maître par brevet en 1773
* Jean Gogo, 1726 - 1758, reçu maître en 1751.
* François Gros, reçu maître en 1754.
* Martin Jardin, reçu maître en 1772 par brevet.
* François Lapierre, [[Monnetier-Mornex]] 1753 - [[Lyon]] 1823, reçu maître en 1784.
* Claude Levet, 1729 - 1774.
* Antoine Parmantier, [[Lyon]] 1772 - après 1815, fils de Nicolas Parmantier.
* Nicolas Parmantier, [[Xouaxange]] 1756 - [[Lyon]] 1815, reçu maître en 1768.
 
=== MuséesSon estampille ===
Au XVIIIème, la législation obligeait aux artisans de marqués leur production d’un signe distinctif et propre à chacun. Nogaret [[Estampille (menuiserie)|estampillait]] donc ses sièges de manière visible sur le siège<ref name=":4" />.
 
=== Un travail de précision ===
* [[Musée Anne-de-Beaujeu|Musée Anne de Beaujeu]], Moulins.
La plupart de la production de Nogaret offre un style et des techniques récurrentes, c’est-à-dire que l’on retrouve d’une œuvre à l’autre les mêmes caractéristiques. La chaise longue peut donc être reliée sans aucun doute à son travail. Les caractéristiques qu’on a pu retrouver d’une production à une autre sont ''le jeu de courbes et de contre courbes soulignées d’agrafes et les compositions mouvementées, ensuite il employait des [[Accotoir|accotoirs]] dit « en coup de fouet » et des pieds robustes au galbe prononcé''<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Commissaires-priseurs Alexis Velliet, Henri-Pierre Teissèdre et Delphine de Courtry|titre=Etude Piasa pour la vente des Tableaux anciens, d’objets d’art, et de bel ameublement|passage=Agrément n°2001-020, sommaire n°18|lieu=|éditeur=|date=2001|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. De plus, certains décors lui tenait à cœur comme du simple feuillage sculpté. On retrouve ces caractéristiques sur la chaise longue étudiée mais également sur une grande majorité de ses œuvres<ref name=":1" />.
* [[Musée d'art et d'histoire de Genève|Musée d’Art et d’histoire]], Genève.
* [[Abbaye de Chaalis|Musée de Chaâlis]], Fontaine-Chaalis.
* [[Musée des arts décoratifs de Paris|Musée des Arts décoratifs]] (UCAD), Paris.
* [[Musée du Louvre]], Paris.
* [[Musée des Tissus et des Arts décoratifs|Musée lyonnais des Arts décoratifs]], Lyon.
* [[Musée Nissim-de-Camondo|Musée Nissim de Camondo]], Paris.
* [[Musées Gadagne]], Lyon.
 
L’œuvre de Nogaret est marquée par des ''accoudoirs en coup de fouet, les pieds robustes au galbe accentué, les moulures énergiques, le décor floral – bouquets de fleurs, pivoines, rinceaux de feuillages- sculptés avec vigueur, sans surcharge, bien intégré aux structures caractérisent ces sièges qui se signalent, en outre par une assise large et confortable''<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pierre Kjellberg|titre=Le Mobilier Français du 17ème siècle|passage=p.650|lieu=Paris|éditeur=édition de l’Amateur|date=2002|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>, moins haute que les modèles venant de Paris<ref name=":3" />.
== Bibliographie ==
 
== Musées ==
* Delaye (Edmond), ''Quelques menuisiers en sièges de Lyon'', Lyon, Provincia, 1936.
Certains de ses sièges son placés dans les [[Musée des arts décoratifs de Paris|musées des Arts décoratifs]] au Louvre à Paris, au [[Musée d'art et d'histoire de Genève|musée d’Art et d’Histoire]] de Genève et aux musées des Arts décoratifs et Historiques de la ville de Lyon. Mais également à Chaalis, le [[Musée d'art et d'histoire de Genève|musée d'art et d'histoire]] à Genève<ref name=":1" />.
* Deloche (Bernard) et Rey (Jean), ''Le Mobilier bourgeois à Lyon (XVIe-XVIIIe siècles)'', Lyon L’Hermès, 1980 ; 2<sup>e</sup> édition 1983.
* Deloche (Bernard), ''Les ateliers lyonnais de menuiserie en meubles et d’ébénisterie'', Lyon, Lugd, 1992.
* Deloche (Bernard) et Mornand (Jean-Yves), ''Nogaret et le siège lyonnais'', Lyon, Jacques André, 2008 ; 2<sup>e</sup> édition 2012.
* Deloche (Bernard) et Detoisien (Eric), « Les salons en bois doré de Nogaret », in ''Bulletin Municipal Officiel de la ville de Lyon'', 28 septembre 2015.
* Ferrier (A.), « Nogaret et sa manière de galber un siège Louis XV », ''Connaissance des arts'', n° 88, 1<sup>er</sup> juin 1959.
* Malmenaide (Isabelle), « Pierre Nogaret menuisier en sièges lyonnais », in ''France Antiquités'', n° 86, décembre 1996.
 
==Références==
{{Références}}
 
{{Portail|Lyon|Ameublement}}
 
{{DEFAULTSORT:Nogaret, Pierre}}
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