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Les contrôles prévus par la gestion de l'offre ont été autorisés par le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux afin d'éviter de subventionner les secteurs directement, contrairement à la pratique générale dans l'[[Union européenne|Union Européenne]] et les [[États-Unis|États-unis]]. Cependant, récemment, ces pays se sont débarrassés de ces subventions et commencent à compter sur le marché mondial. Au lieu de cela, les consommateurs subventionnent les agriculteurs dans ces secteurs grâce aux prix nettement supérieurs gérés par l'offre, payés pour les produits finaux<ref name="Help Consumers">{{article|nom=Kline|prénom=Jesse|date=20 septembre 2013|titre=Help consumers. End supply management|url=http://fullcomment.nationalpost.com/2013/09/20/jesse-kline-help-consumers-end-supply-management/|journal=[[National Post]]|lieu=|périodique=|consulté le=19 octobre 2013}}</ref>. D'autres secteurs agricoles au Canada (céréales, viande bovine, viande de porc, etc.) n'ont pas les mêmes conditions de contrôle ou de subventions, et pour la plupart font face à la concurrence comme un produit normal sur le marché international.
 
La gestion de l'offre, bien que soutenue par l'ensemble des quatre principaux partis politiques (même s'il existe des critiques à l'intérieur de ces partis), est l'objet de beaucoup de débats parmi les communautés agricoles, les politiciens, les universités et les think tanks (?????)universités. Les critiques soutiennent que la gestion de l'offre est trop [[Protectionnisme|protectionniste]] et que cette politique crée de la corruption, du manque de choix pour les consommateurs, des produits de qualité inférieure, et l'inefficacité du marché au détriment du consommateur. Un autre argument est que cela constitue une erreur idéologique pour ces partis et ces hommes politiques de soutenir la gestion de l'offre tout en essayant de défendre le [[libre marché]] à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Les critiques l'appellent un [[Cartel (économie)|cartel]] et soulignent que cette action serait considérée comme illégale si la politique n'influençait pas. Le système de contrôles sur les importations en provenance d'autres pays (par exemple, 285 % de droits de douane sur les importations de certains produits de base) a été la principale pierre d'achoppement dans les négociations commerciales internationales, telles que le [[Accord économique et commercial global|libre-échange avec l'Union Européenne]], [[Accord de partenariat transpacifique|le Partenariat Trans-Pacifique]] et la réorganisation de l'Accord de Libre-échange de l'Amérique du Nord.
 
Au total, il y a environ 17 000 exploitations agricoles Canadiennes qui opèrent sous la Gestion de l'Offre, soit environ 8 % de toutes les fermes au Canada. L'industrie laitière est la plus grande des trois industries concernées par la gestion des approvisionnements au Canada, avec environ 13 000 agriculteurs. Il y a environ 2 700 éleveurs, et moins de 1 000 producteurs d'œufs<ref name="MHF">{{article|nom=Hall Findlay|prénom=Martha|lien auteur=Martha Hall Findlay|auteur2=Margarita Gres|date=juin 2012|titre=SUPPLY MANAGEMENT: PROBLEMS, POLITICS – AND POSSIBILITIES|url=http://policyschool.ucalgary.ca/sites/default/files/research/supply-management-hall-findlay.pdf|journal=The School of Public Policy SPP Research Papers|périodique=[[University of Calgary#School of Public Policy|University of Calgary School of Public Policy]]|volume=5|numéro=19|pages=1–33|consulté le=19 octobre 2013}}</ref>. Pour des raisons de simplicité, cet article se concentrera sur l'industrie laitière, bien que les principes généraux s'appliquent pour les deux autres secteurs.