« Point de vue mormon sur l'homosexualité » : différence entre les versions

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En 1999, [[Gordon B. Hinckley]] déclare de manière considérée comme officielle : {{Citation|...nous les aimons en tant que fils et filles de Dieu. Ils ont peut-être des inclinations qui peuvent être très fortes et difficiles à maîtriser. La plupart des gens ont des inclinations d'une sorte ou d'une autre à divers moments. S'ils ne cèdent pas à ces inclinations, ils peuvent aller de l'avant comme le font tous les autres membres de l’Église. S'ils enfreignent la loi de la chasteté et les règles morales de l'Église, alors ils sont passibles d'une action disciplinaire de l’Église, tout comme le sont les autres...}}.
 
Plus généralement, considérant l’homosexualité, tant masculine que féminine, comme une transgression à une loi divine, l’Église s’oppose à l’extension des droits légaux aux familles [[Gay (homosexualité)|gay]]s et [[Lesbianisme|lesbiennes]] qui, selon son [[Point de vue (philosophie)|point de vue]], affaibliraient l'institution de la famille créée par Dieu ([[mariage]] monogame [[Hétérosexualité|hétérosexuel]])<ref>{{en}} [http://www.lds.org/ldsnewsroom/v/index.jsp?vgnextoid=a1312e636369f010VgnVCM100000176f620aRCRD "First Presidency Statement on Same-Gender Marriage", Gordon B. Hinckley; Thomas S. Monson & James E. Faust, 20 octobre 2004, Salt Lake City, Utah, Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours]</ref>. La question du mariage entre personnes du même sexe demeure l’un des premiers combats politiques de l’Église qui agit en soutenant les lois définissant le mariage entre un homme et une femme et, inversement, ne soutient pas celles amenant à la légalisation du mariage entre personnes de même sexe.
 
En 2008, les dirigeants de l'Église, représentés par le responsable des Services à la famille de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, ont accepté une demande de rencontre adressée par [[Affirmation: Gay & Lesbian Mormons|Affirmation]], organisation de saints des derniers jours homosexuels, mais ensuite annulée<ref name="desert-1514370024898800" />. À ce jour, aucune n'a eu lieu.
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En [[1969]], il a publié son discours dans ''Miracle of Forgiveness'' (''Le Miracle du pardon''), dans lequel il enseigne que la [[masturbation]] peut mener à l’[[homosexualité]]. Cependant, il considère que beaucoup d’homosexuels sont {{Citation|à la base des bonnes personnes qui sont devenues prisonnières du [[péché]]}} et que {{Citation|certains surmontent totalement l’homosexualité en quelques mois}}. Kimball indique clairement que ce livre n’est que son avis personnel et il exclut toute responsabilité de l’Église dans les erreurs qu’il pourrait contenir<ref name="Miracle of Forgiveness, Spencer W. Kimball, 1969">{{en}} ''Miracle of Forgiveness'', Spencer W. Kimball, 1969</ref>
 
En [[1970]], Kimball participa à la création d’une publication de l’Église destinée aux dirigeants pour {{Citation|aider [les homosexuels] à effectuer un traitement et... à devenir de nouveau normaux}}. La brochure enseigne que les dirigeants religieux peuvent aider à cet égard en exposant le [[Point de vue (philosophie)|point de vue]] des Saintes Écritures, en faisant appel à leur raison, en les encourageant à abandonner leurs compagnons/compagnes du même sexe, en priant avec eux, et en remplaçant leur ancien mode de vie par des actes positifs. La brochure dit clairement que {{Citation|l’homosexualité PEUT être guérie}}<ref> {{en}} [http://www.connellodonovan.com/horizons.html "New Horizons for Homosexuals", Spencer W. Kimball, 1971, Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, p. 32]</ref>.
 
En [[1970]], l’Église a produit ''Hope for Transgressors'' (''Espoir pour les transgresseurs'')<ref>{{en}} [http://www.connellodonovan.com/transgressors.html ''Hope for Transgressors'', Spencer W. Kimball and Mark E. Petersen, 1970]</ref> et, en [[1971]], ''New Horizons for Homosexuals'' (''Nouveaux horizons pour les homosexuels'')<ref>{{en}} [http://www.connellodonovan.com/horizons.html ''New Horizons for Homosexuals'', Spencer W. Kimball, 1971]</ref>, qui recommandent tous deux un traitement pour ceux qui ont des tendances homosexuelles.
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====Point de vue officiel de l’Église====
Le [[Point de vue (philosophie)|point de vue]] traditionnel actuel de l’Église sur l’homosexualité a été développé dans le début des [[années 1960]], et est en grande partie le résultat des sermons, des discussions, et des brochures de [[Spencer W. Kimball]], Boyd K. Packer, [[Gordon B. Hinckley]], et Dallin H. Oaks. Pour beaucoup de membres de l’Église, les déclarations de [[Gordon B. Hinckley]], président de l'Église de 1995 à 2008, sont considérées comme étant la position officielle. Hinckley affirme :
 
{{début citation}}Nous croyons que le mariage entre l'homme et la femme est ordonné de Dieu. Nous croyons que le mariage peut être éternel par l'exercice du pouvoir de la prêtrise éternelle dans la maison du Seigneur.
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Quelques membres de l'Église affirment que celle-ci a été autrefois plus tolérante envers l'homosexualité, et que c'est seulement la direction actuelle qui s'est montrée défavorable envers elle. Ils croient que l'Église permettra un jour les rapports homosexuels, exactement comme par le passé elle a permis des rapports polygames.
 
L'ex mormon [[D. Michael Quinn]] expose ce [[Point de vue (philosophie)|point de vue]] dans ''Same-Sex Dynamics Among Nineteenth Century Americans : a Mormon Example'' (''Dynamique homosexuelle parmi les Américains du dix-neuvième siècle : l'exemple mormon'').
 
Le livre de Quinn déclare qu'au cours du {{s-|XIX|e}}, l'Église (comme la société américaine dans son ensemble) a été décrite comme relativement tolérante envers les rapports intimes entre personnes du même sexe, bien que beaucoup de ces rapports n'aient eu aucun caractère sexuel, et parmi ceux qui l'étaient réellement, ce n'était habituellement que circonstanciel<ref name="Same-Sex Dynamics Among Nineteenth Century Americans : a Mormon Example, D. Michael Quinn, 2001, Université Illinois Press"/>. Toutefois, quand des rapports gays ou lesbiens étaient découverts, les coupables étaient parfois excommuniés (par exemple le cas de John C. Bennett, bisexuel, en [[1841]]).