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En 1927<ref>{{Lien web|titre = L'Hebdo {{!}} L'Hebdo|url = http://www.hebdo.ch/hebdo/pages-r%25C3%25A9gionales/detail/les-grandes-familles-de-l%25E2%2580%2599%25C3%25A9conomie-vaudoise-du-pis-de-vache-au-porte|site = www.hebdo.ch|consulté le = 2015-10-23}}</ref>, à [[Lausanne]], Maurice Amon (1880-1959) crée une société de produits agricoles, alimentaires et vétérinaires (notamment de graisse à traire) et la nomme Société Industrielle et Commerciale de Produits Alimentaires (SICPA)<ref>{{Lien web|titre = Un coin du voile sur le marquage fiscal - Leconomiste.com|url = http://www.leconomiste.com/article/888923-un-coin-du-voile-sur-le-marquage-fiscal|site = www.lecomoniste.com|consulté le = 2015-10-23}}</ref>. La société se diversifie rapidement sur les encres pour imprimeries<ref name=":1">{{Lien web|titre=Actes du congrès RH 2013|url=http://www.hr-neuchatel.ch/files/1408258714-actes-du-congres-rh-2013-7948.pdf|site=hr-neufchatel.ch|date=12 octobre 2017|consulté le=}}</ref>.
 
Après la guerre, ses fils Albert (1916-2010) et Salvador (1912-1993), reprennent la direction et orientent la société vers des encres sophistiquées, dont le but est qu'elles soient inimitables afin d'empêcher la contrefaçon<ref name = "Le temps 2">{{Lien web|titre = Sicpa : un mystère autant qu'un fleuron - Leconomiste.com|url = https://www.letemps.ch/suisse/2016/12/31/amon-sicpa-un-mystere-autant-qun-fleuron|site = www.letemps.ch|consulté le = 2015-10-23}}</ref>. En 19481943<ref>{{Lien web|langue=en|titre=SICPA History|url=https://www.sicpa.com/sicpa-history|site=SICPA|consulté le=2018-06-19}}</ref>, l’entreprise fournit à l’Espagne une encre sécurisée pour l’impression d’un nouveau billet de banque de 100 pesetas<ref name=":1" />.
 
Albert Amon s'allie à un ami italien Gualtiero Giori, spécialiste de l'impression, qu’il convainc de s’installer à Lausanne<ref name=":1" />. Giori fonde en 1965 une société avec son concurrent, le britannique [[De La Rue]], le plus ancien imprimeur fiduciaire du monde<ref name="Le temps 2" />.
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== Activités ==
L’activité de l’entreprise repose sur trois grands domaines :
* Les encres et technologies de sécurité constituent l’activité historique de la société, notamment celles pour les billets de banque ou les procéduresdocuments d’immigration.et L’entreprisetitres travailleraitofficiels avectels que les banquespasseports<ref>{{Lien web|langue=|titre=Spark centrales- deInnovative laoptical pluparttechnology desfor pays.document
sophistication and identity protection|url=http://www.keesingjournalofdocuments.com/content/Innovation/KJDI_2013_42_Papadimitriou.pdf|site=|date=octobre 2013|consulté le=}}</ref>. L’entreprise travaillerait avec les banques centrales de la plupart des pays.
* La société propose des solutions et des services de protection des produits et des marques à l'industrie, afin de garantir l'intégrité de la chaîne logistique. Le système est constitué de solutions d'authentification intégrées et multi-couches, de solutions anti-effraction ainsi que de solutions d'identification et de traçabilité<ref name=":9">{{Lien web|langue=fr|nom1=Schaller|prénom1=Interview: François|titre=Réputation de la Suisse très concernée|url=http://www.agefi.com/quotidien-agefi/suisse/detail/edition/2016-05-30/article/sicpa-entretien-avec-la-directrice-des-affaires-publiques-du-groupe-christine-macqueen-sur-le-dossier-tres-sensible-de-la-427794.html|site=www.agefi.com|consulté le=2017-10-26}}</ref>.
* La société est enfin positionnée sur les solutions intégrées de sécurité pour les gouvernements depuis 2004. La traçabilité sécurisée<ref name=":9" /> consiste à doter d’un timbre sécurisé ou à apposer une marque directe sur les produits soumis à des [[Droit d'accise|droits d’accises]], tels tabac, alcools, bières ou pétrole. Cela permettrait par exemple aux pays de lutter contre la fraude fiscale, la contrebande et contribuerait à la prévention en matière de santé publique. L’entreprise a développé un ensemble de solutions de sécurité multicouches ou multi-niveaux qui intègre des sécurités physiques visibles et invisibles, et des sécurités numériques avec notamment la sérialisation (SICPATRACE)<ref>{{Lien web|titre=SICPA HOLDING SA: Private Company Information - Bloomberg|url=https://www.bloomberg.com/research/stocks/private/snapshot.asp?privcapid=1004117|site=www.bloomberg.com|consulté le=2017-10-26}}</ref>.
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D'après le journal ''[[Jeune Afrique]]'', le contrat attribué à SICPA en 2010 pour le marquage fiscal des boissons et du tabac coûterait, selon ses détracteurs et à prestations similaires, 15 fois plus au Maroc qu'à la Turquie, et deux fois plus au Maroc qu'au Brésil<ref>[http://www.jeuneafrique.com/5345/economie/maroc-enqu-te-sur-le-contrat-controvers-de-sicpa/ Jeune Afrique]</ref>. ''La Nouvelle Tribune'', journal marocain, ajoute que « la facture des prestations de SICPA apparaît comme trop élevée et il ne serait pas sain que d’aucuns puissent considérer qu’il s’agit en réalité d’une « taxe spéciale » destinée à financer des opérations non officielles »<ref name=":6">[http://lnt.ma/sicpa-une-honorable-maison-suisse/ La Nouvelle Tribune]</ref>. Néanmoins, selon le consultant Michael Norgrove, qui s’exprime en octobre 2014 dans une publication de l’[[Organisation mondiale des douanes|OMD]] : « [Grâce au passage d'un système manuel à un système automatique], le commerce illicite a diminué, les analyses s’en sont trouvées améliorées, des économies d’effectifs ont été réalisées et la production a pu être contrôlée »<ref>[http://www.wcoomd.org/fr/media/wco-news-magazine/previous/~/media/9434F83C45264CDEA93935B6E66BA057.pdf/ WCO]</ref>.
 
En 2015, SICPA reconduit finalement son contrat avec le Maroc pour une durée de 5 ans, toutet en ayantaurait réduit ses prix de 20 à 30%<ref>[http://www.lavieeco.com/news/economie/taxe-interieure-de-consommation-les-tarifs-du-marquage-fiscal-ont-baisse-32565.html La Vie Eco]</ref>. Ce renouvellement fait à nouveau l'actualité en 2017 quand, dans le cadre des ''[[Malta Files]]'', ''[[Mediapart]]'' et ''[[Le Desk]]'' accusent SICPA d'avoir « distribué 5,5 millions de commissions occultes à un lobbyiste via un montage financier transitant par des paradis fiscaux »<ref>[https://www.mediapart.fr/journal/france/020617/tabac-les-55-millions-de-paiements-occultes-dune-multinationale-suisse?onglet=full Mediapart]</ref>, « des paiements occultes qui posent d’autant plus question que Sicpa bataillait à la même période pour obtenir le renouvellement d’un contrat très controversé au Maroc »<ref>[https://ledesk.ma/grandangle/gilles-berdugo-lobbyiste-occulte-de-sicpa/ Gilles Berdugo, lobbyiste occulte de Sicpa ]</ref>.
 
=== France ===
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=== Kenya ===
SICPA est attaquée en 2016 au Kenya pour des pratiques polémiques dans l'obtention d'un marché public en 2010. [[Raila Odinga]], ancien premier ministre kényan et opposant du régime en place<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Kenya : dernière chance pour Raila Odinga, l’éternel opposant – JeuneAfrique.com|périodique=JeuneAfrique.com|date=2017-08-05|lire en ligne=http://www.jeuneafrique.com/depeches/464018/politique/kenya-derniere-chance-pour-raila-odinga-leternel-opposant/|consulté le=2018-06-19}}</ref>, accuse SICPA d’avoir « obtenu de façon illicite un contrat à hauteur de plus d’une centaine de millions de francs suisses auprès du Département des finances à [[Nairobi]] (Kenya Revenue Authority, KRA). » La Tribune de Genève relaye également que selon la presse kényane SICPA « l’aurait obtenu bien avant son inscription au registre du commerce kényan. Elle n’aurait en outre pas répondu aux critères des autorités » mais qu' « aucun document n’étaye une éventuelle malversation au Kenya [et que] la KRA se dit très satisfaite des services rendus par SICPA », et que « [SICPA] rejette en bloc toutes ces accusations mais ne s’en étonne pas. Il s’active sur le marché exposé des contrôles de traçabilité et d’authentification de produits hautement taxés, donc très fraudés. »<ref>[https://www.tdg.ch/economie/entreprises/societe-sicpa-tourmente-kenya/story/21871986 La société Sicpa dans la tourmente au Kenya], ''La Tribune de Genève''</ref>.
 
Maurice Juma, directeur de l'agence en charge de la revue des achats publics, déclare en 2016 au Parlement : « selon les lois existantes sur les marchés publics, ce contrat a été obtenu par des moyens frauduleux et ne peut continuer »<ref>[http://www.nation.co.ke/business/Alcohol-makers-beat-retreat-on-taxman-s-excise-stamps/996-3412364-format-xhtml-fg76a3/index.html Daily Nation]</ref> rapporte ''[[Daily Nation]]'', principal journal kényan. En février 2018, Edward Ouko, à la tête de [[:en:Office of the Auditor-General (Kenya)|l'agence publique anti-corruption du Kenya]], confirme que le contrat attribué à SICPA sans appel d'offres compétitif l'a été avec des irrégularités et en violation de la réglementation locale<ref>[https://www.the-star.co.ke/news/2018/02/19/kra-irregularly-awarded-sh46-billion-tender-ouko_c1716708 The Star]</ref>. En mai 2018, la KRA, le Trésor National et SICPA obtiennent un sursis du jugement en cour d’appel, et le programme EGMS est relancé<ref>{{Article|langue=en-US|titre=Court ruling grants KRA wish to implement EGMs on non-alcoholic beverages {{!}} Business News Africa|périodique=The African Business Fortune|date=2018-05-14|lire en ligne=http://www.theafricanbusinessfortune.com/banking-finance/court-ruling-grants-kra-wish-implement-egms-non-alcoholic-beverages/|consulté le=2018-05-25}}</ref>.
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