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{{Infobox Site web
| couleur boîte = transparent6c98a3
| nom = WikiLeaks
| nom et logo = oui
| logo = Wikileaks logo.svg
| taille logo = 80
| légende = Logo de WikiLeaks
| image =
| description = [[Lanceur d'alerte]]
| url = [http://www.wikileaks.org www.wikileaks.org]<ref group=note>Les [[URL]] et [[Domain Name System|DNS]] d'accès à WikiLeaks sont parfois momentanément perturbés, soit par une affluence très importante, soit par des manœuvres malveillantes.</ref><br/>Adresse IP : [http://195.35.109.53/ http://195.35.109.53/]
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Noms de domaine<ref group=note>Les [[URL]] et [[Domain Name System|DNS]] d'accès à WikiLeaks sont parfois momentanément perturbés, soit par une affluence très importante, soit par des manœuvres malveillantes</ref> :
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Adresses IP :<br />
[http://195.35.109.53/ http://195.35.109.53/]<br />
 
Miroirs<ref group="note">Plus de mille sites (1426 au 21 décembre 2010).</ref> :<br />
[http://46.59.1.2/Mirrors.html Liste officielle des miroirs]
| commercial =
| slogan = {{en}} We open governments.
| publicité =
| type langue = [[Lanceur d'alerteAnglais]] (chaque source étant dans sa langue originale)
| langue = [[Multilinguisme|Multilingue]]
| inscription =
| siège (ville) =
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| propriétaire = Sunshine Press Prod<ref name=sunshinepress />.
| auteur = [[Julian Assange]]<ref name=aboutwikileaks />
| lancement = [[décembre {{Date||Décembre|2006]]}}
| revenus =
| état actuel = ActifEn activité
}}
 
'''WikiLeaks''' ({{MSAPI|/wɪkiˈliːks/}}<ref>[[Prononciation de l'anglais|Prononciation]] en [[anglais standard]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[Alphabet phonétique international|norme API]].</ref>) est une [[organisation non gouvernementale]] [[Organisme sans but lucratif|sans but lucratif]] fondée par [[Julian Assange]] en 2006, qui publie des documents classifiés, les {{Traduction|langue=en|leaks|[[Fuite d'information|fuites]]}}, provenant de sources anonymes. WikiLeaks n'est pas affiliée à [[Wikipédia]] ou à la [[Wikimedia Foundation]].
'''WikiLeaks''' est une organisation non-gouvernementale fondée par [[Julian Assange]] en 2006 dont l'objectif est de publier des documents pour partie confidentiels ainsi que des analyses politiques et sociales à l'échelle mondiale. Sa raison d'être est de donner une audience aux [[Whistleblower|lanceurs d'alertes]] et aux [[fuite d'information|fuites d'information]], tout en protégeant ses sources. Plusieurs millions de documents relatifs à des scandales de corruption, d'espionnage et de violations de droits de l'Homme concernant des dizaines de pays à travers le monde ont été publiés sur le site internet depuis sa création.
 
Sa raison d'être est de donner une audience aux [[lanceurs d'alerte]] et aux [[fuite d'information|fuites d'information]], tout en protégeant leurs sources. Plusieurs millions de documents relatifs à des scandales de [[corruption]], d'espionnage et de violations de [[droits de l'homme]] concernant des dizaines de pays à travers le monde ont été publiés sur le site depuis sa création.
 
Son fondateur, [[Julian Assange]] est au cœur d'une affaire politico-judiciaire et médiatique depuis 2010, vivant dans la crainte de persécutions des États-Unis, et d’être extradé vers le [[camp de Guantánamo]], à la suite de la publication massive de câbles diplomatiques américains sur la guerre en [[Irak]] et en [[Afghanistan]] — avec notamment la vidéo ''[[Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad|Collateral murder]] —'' et il s’évertue pour cela à échapper à toutes les mesures de coercition de la justice — il se réfugie notamment pendant 7 ans à l'[[ambassade d'Équateur à Londres]] — qui pourrait l’amener à un jugement partial par les américains.
 
En [[novembre 2010]], le site affirme : {{citation|les principes généraux sur lesquels notre travail s'appuie sont la protection de la liberté d'expression et de sa diffusion par les médias, l'amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l'histoire. Nous dérivons ces principes de la [[Déclaration universelle des droits de l'homme]]. En particulier, l'article 19<ref group=note>Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : {{citation|Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.}}</ref> inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires{{trad|en|The broader principles on which our work is based are the defence of freedom of speech and media publishing, the improvement of our common historical record and the support of the rights of all people to create new history. We derive these principles from the Universal Declaration of Human Rights. In particular, Article 19 inspires the work of our journalists and other volunteers}}{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|langue=en|url=http://www.wikileaks.nl/about.html|titre=About Wikileaks|auteur=Contributeurs à WikiLeaks|année= 2010|éditeur=WikiLeaks|consulté le= 6 décembre 2010}}.</ref>.}}
 
Les publications de WikileaksWikiLeaks ont fait l'objet de milliers d'articles à travers le monde, déclenchant de violentes polémiques et des tentatives d'intimidation au plus haut niveau. Le site a dû en conséquence faire face à des problèmes techniques et financiers qui ont menacé son existence même<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.zdnet.fr/actualites/le-site-wikileaks-sur-le-point-d-etre-ferme-39753082.htm|titre=Le site Wikileaks sur le point d'être fermé ?|site=Zdnet.fr|date=12 juillet 2010}} et .</ref>{{fr,}} <ref>{{Lien web|url=httphttps://www.liberation.fr/mondeplanete/2011/01/11/01012312951-assange-inquiet-pour-la-survie-de-wikileakswikileaks_706390/|titre=Assange inquiet pour la survie de WikiLeaks|site=www.liberation.fr|date=11 janvier 2011|consulté le=20 avril 2022}}.</ref>. Cependant, son action trouve de nombreux défenseurs, y compris dans les pays francophones, de [[Noam Chomsky]] à [[Lady Gaga]] en passant par [[EricÉric Cantona]].
 
À partir de [[juillet 2010]], les révélations de ''WikiLeaks'' ont commencé à être relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le ''[[The New York Times|New York Times]]'', ''[[The Guardian]]'', ''[[Le Monde]]'', ''[[El País|El Pais]]'' et ''[[Der Spiegel]],'' souvent en Une''.'' Par la suite, d'autres médias ont eu accès aux informations que publiait en exclusivité l'organisation, dans le cadre notamment du ''[[Cablegate]]'' : ''[[Aftenposten]]'' en Norvège, ''[[20 Minutes]]'' en France, ''[[Die Welt]]'' en Allemagne, ''[[Svenska Dagbladet]]'' en Suède, ''[[Politiken]]'' au Danemark et ''[[De Standaard]]'' en Belgique. Le filtrage des révélations par des médias, permettant de leur conférer un style journalistique plus facile à appréhender et d'occulter d'éventuelles mentions dangereuses pour des particuliers, est depuis devenu l'une des principales méthodes de publication de l'organisation.
 
''WikiLeaks'' suspend officiellement ses activités éditoriales le {{date-|24|octobre|2011}} pour mobiliser toutes ses ressources contre un blocus financier orchestré à son encontre depuis {{date-|décembre 2010}} par [[VISA International Service Association|VISA]], [[Mastercard]], [[Bank of America]], [[PayPal]] et [[Western Union]]<ref name="suspension">{{lien web|langue=en}}|titre=WikiLeaks [httpsuspends publishing to fight financial blockade|url=https://www.guardiantheguardian.co.ukcom/media/2011/oct/24/wikileaks-suspends-publishing?newsfeed|site=true[[The «Guardian]]|date=24 WikiLeaksoctobre suspends2011|auteur1=Esther publishingAddley|auteur2=Jason toDeans|consulté fightle=20 financialavril blockade »], ''guardian.co.uk'', 24 octobre 20112022}}.</ref>,. lequelCe blocus, selon sonle fondateur de WikiLeaks, a détruit 95 % de ses revenus. L'organisation trouve une parade en acceptant désormais les dons[[cryptomonnaies]] anonymes: et[[Bitcoin]] intraçablesou end'autres monnaiemonnaies électroniqueélectroniques : lestels [[bitcoinsMonero]] ou {{lien|trad=Zcash|fr=Zcash}} qui sont anonymes et intraçables.
 
En [[Juillet 2012|juillet]] puis [[octobre 2012]], ''WikiLeaks'' reprend la diffusion d'informations sensibles concernant respectivement la [[Syrie]] (« {{langue|en|Syria Files}} »<ref name=syriafiles>[http://wikileaks.org/syria-files/ Syria Files]</ref>) et les politiques de [[Détention arbitraire|détention]] des [[États-Unis]]{{langue|en|Detainee Policies}} »)<ref name=syriafiles>[http://wikileaks.org/syria-files/ Syria Files]</ref>{{,}}<ref name=detaineepolicies>[http://wikileaks.org/detaineepolicies/ Detainee Policies]</ref>). L'organisation a depuis révélé plusieurs millions de documents, dont {{formatnum:500000}} provenant du seul ministère des Affaires étrangères [[Arabie saoudite|saoudien]].
 
À partir du {{date-|8|août|2012}}, WikileaksWikiLeaks subit une [[attaque par déni de service]]<ref>{{Lien web|url=http://www.numerama.com/magazine/23370_2-une-attaque-ddos-empeche-les-dons-a-wikileaks-maj-une-plainte-deposee.html#ac_newscomment |titre=Une attaque DDOS empêche les dons à Wikileaks (MàJ : une plainte déposée) |site=Numerama |auteur=Guillaume Champeau |année=2012 |consulté le=12 août 2012 }}.</ref>, une {{citation|DDoS attack}}, qui empêche les internautes de se connecter au site et également à celui du Fonds de Défense de la plateformeNeutralité françaisedu Net (FDN<sup>2</sup>)<ref name=FDN2>[http://www.fdn2.org www.fdn2.org] Site officiel du ''Fonds de Défense de la Neutralité du Net''.</ref>, plateforme française, permettant de réaliser des dons au profit de diverses associations dont WikileaksWikiLeaks. Le site est à nouveau accessible dès le [[14 août]]. Une plainte est déposée par la ''FDN<sup>2</sup>''.
 
En {{date-|juillet 2013}}, l'organisation aide [[Edward Snowden]] à sortir de Hong- Kong et à obtenir l'asile politique en Russie<ref>{{Lien web|langue = en-US|titre = Edward Snowden: The Untold Story|url = https://www.wired.com/2014/08/edward-snowden/|site = WIRED|éditeur = https://plus.google.com/+WIRED|consulté le = 2015-12-30}}</ref>.
 
En 2015, l'organisation révèle que de nombreux membres de l'élite française, y compris trois présidents de la République, ont été espionnés par la NSA.
 
Lors des semaines précédant l'[[élection présidentielle américaine de 2016]], WikileaksWikiLeaks révèle quotidiennement des e-mails piratés de la direction du [[Parti démocrate américain|Parti démocrate]], faisant, selon de nombreux médias, ouvertement campagne pour [[Donald Trump]]<ref>{{Lien web | auteur = Damien Leloup | titre = Présidentielle américaine  : WikiLeaks mène campagne pour Donald Trump | jour = 19 | mois = octobre | année = 2016 | url = https://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/10/19/presidentielle-americaine-wikileaks-mene-campagne-pour-donald-trump_5016310_829254.html | site = [[Le Monde]] | consulté le = 27 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | auteurauteur1 = Max Chafkin et |auteur2=Vernon Silver | titre = How Julian Assange Turned WikiLeaks Into Trump’s Best Friend | jour = | mois = | année = | url = https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-10-11/how-julian-assange-turned-wikileaks-into-trump-s-best-friend | site = Bloomberg.com | consulté le = 7 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Pour WikiLeaks, Trump plutôt que Clinton | jour = | mois = | année date=19 octobre 2016| url = http://www.parismatch.com/Actu/International/Pour-WikiLeaks-Trump-plutot-que-Clinton-1098800 | site = parismatch.com | consulté le = 7 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | auteur = Sébastien Seibt | titre = Mails publiés par WikiLeaks : un scandale à la Trump pour le camp Clinton ? | jour = | mois = | année date=17 octobre 2016| url = http://www.france24.com/fr/20161017-wikileaks-emails-hillary-clinton-scandales-donald-trump-elections-americaines-obama | site = France 24 | consulté le = 7 novembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Zack Beauchamp|titre=The 3 Trump-Russia scandals, explained |url=https://www.vox.com/world/2017/2/15/14620560/trump-flynn-russia-campaign |date=March 2, mars 2017 |site=[[Vox.com]] |consulté le=21 mars 2017}}.</ref>. WikiLeaks est également accusé par la [[Central Intelligence Agency|CIA]] d'avoir favorisé l'élection de Trump avec l'aide de la [[Russie]]<ref name="AFP101216">[{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/la-russie-aurait-interfere-dans-la-presidentielle-pour-aider-trump-a-gagner_1859022.html |titre=Pour la CIA, Moscou a interféré pour aider Trump à remporter la présidentielle], ''L'Express avec AFP'', |site=lexpress.fr|date=10 décembre 2016|consulté le=20 avril 2022}}.</ref>.
 
Julian Assange est incarcéré à la [[prison de haute sécurité de Belmarsh]] au Royaume-Uni depuis le {{date-|11 avril 2019}}, jour de son arrestation à l'ambassade d'Équateur. La justice britannique le détient dans des conditions psychologiquement difficiles<ref>{{lien web |auteur institutionnel=Le Parisien |titre=Coronavirus : la justice britannique refuse de libérer Julian Assange |site=[[Le Parisien]] |date=25-03-2020 |lire en ligne=http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-justice-britannique-refuse-de-liberer-julian-assange-25-03-2020-8287845.php |consulté le=11-07-2020}}.</ref>. Le {{date-|20|avril|2022}}<ref>{{lien web |titre=La justice britannique autorise formellement l'extradition de Julian Assange |url=https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/assange/la-justice-britannique-autorise-formellement-l-extradition-de-julian-assange_5091889.html |site=FranceInfo |date=20/04/2022 |consulté le=20/04/2022}}.</ref>, la justice britannique autorise formellement son extradition vers les États-Unis (décision dont il peut encore faire appel), où il encourt jusqu’à 175 ans de prison pour « espionnage » dans le cadre de ses activités avec WikiLeaks.
 
== Historique ==
[[Image:Julian Assange cropped (Norway, March 2010).jpg|vignette|gauche|upright=0.6|[[Julian Assange]], principal [[porte-parole]] de ''WikiLeaks'' depuis [[{{date-|2007]]}}.]]
 
Dès le {{date-|4|octobre|2006}}, le nom de domaine ''wikileaks.org'' avait été enregistré par John Young, cofondateur de WikiLeaks et fondateur de ''[[Cryptome|cryptome.org]]'', autre site qui dévoile également des documents confidentiels<ref>{{fr}} [http://www.zdnet.fr/blogs/cybervigilance/wikileaks-heros-ou-escrocs-39756774.htm Wikileaks, héros ou escrocs ?] par Pierre Caron, sur ''www.zdnet.fr'', le 12 décembre 2010.</ref>. Le site web WikiLeaks a été créé en {{date-|décembre 2006}} par quelques personnes engagées<ref>{{Lien web|titre=Qui se cache derrière Wikileaks ? |url=https://www.01net.com/actualites/qui-se-cache-derriere-wikileaks-524146.html |site=01net |date=2010-11-29 |consulté le=2021-01-05}}.</ref>{{,}}<ref name=aboutwikileaks>{{en}} [https://web.archive.org/web/20070117001628/http://www.wikileaks.org/faq.html#dare web.archive.org] : archive de la FAQ sur ''wikileaks.org'' le 14 janvier 2007.</ref>, desquelles émerge ensuite un informel et évolutif ''[[comité consultatif]]''<ref>{{en}} [https://web.archive.org/web/20071121031851/wikileaks.org/wiki/Advisory_Board web.archive.org] : archive 2007 de la page ''Advisory Board'' sur ''wikileaks.org'' le 28 septembre 2007.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://web.archive.org/web/20080327225000/www.wikileaks.org/wiki/Advisory_Board web.archive.org] : archive 2008 de la page ''Advisory Board'' sur ''wikileaks.org'' le {{1er}} avril 2008.</ref> de neuf personnes. Dès {{date-|2007}}, plus de 1,1 million de documents auraient été ajoutés à la base de données de WikiLeaks<ref name="afp07" /> grâce à une communauté d'[[internaute]]s, composée de dissidents chinois, iraniens, des mathématiciens et des [[technologue]]s d'entreprises Internet des États-Unis, de Taïwan, d’Europe, d’Australie et d’Afrique du Sud, ainsi que de nombreux anonymes.
 
Les créateurs de WikiLeaks n'ont pas été formellement identifiés<ref name=NewScientist1>{{en}} {{Lien web|url=https://www.newscientist.com/channel/tech/mg19325865.500-how-to-leak-a-secret-and-not-get-caught.html|titre=How to leak a secret and not get caught|consulté le=28 février 2008}}</ref>. Le site a été principalement représenté depuis {{date-|2007}} par [[Julian Assange]]. Assange se décrit comme un des membres du comité consultatif<ref name="afp07">{{en}} {{Lien web|url=http://www.theage.com.au/news/Technology/Chinese-cyberdissidents-launch-WikiLeaks-a-site-forwhistleblowers/2007/01/11/1168105082315.html|site=Theage.com.au|titre=Chinese cyberdissidents launch WikiLeaks, a site for whistleblowers|consulté le=17 juin 2010}}.</ref>, comprenant : lui-même, [[Phillip Adams]], [[Wang Dan]], [[C. J. Hinke]], [[Ben Laurie]], [[Tashi Namgyal Khamsitsang]], [[Xiao Qiang]], [[Chico Whitaker]] et [[Wang Youcai]]. Cependant, Khamsitsang et d'autres personnes citées par Assange réfutent ou minimisent leur participation à ce comité consultatif<ref name=motherjones2>{{en}} {{Lien web|url=http://motherjones.com/politics/2010/04/wikileaks-julian-assange-iraq-video?page=2|site=motherjones.com|titre=Inside WikiLeaks’ Leak Factory|consulté le=30 avril 2010}}.</ref>. À partir de {{date-|2010}}, ce conseil consultatif n'est plus mis en avant sur le site officiel de WikiLeaks.
 
Dans son livre ''[[This Machine Kills Secrets]]'' (Cette machine tue des secrets), [[Andy Greenberg]] indique que Julian Assange a développé WikiLeaks sur le modèle de [[Nicolas Bourbaki]], un pseudonyme collectif utilisé par un groupe de mathématiciens français à partir des années {{date-|1930}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Evgeny Morozov|titre=And the Firewalls Came Tumbling Down|url=https://www.nytimes.com/2012/10/14/books/review/this-machine-kills-secrets-by-andy-greenberg.html|périodique=[[New York Times]]|date=12 octobre 2012|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>.
 
WikiLeaks est géré depuis {{date-|octobre 2010}} sous couvert d'une société de droit islandais ''Sunshine Press Production''<ref name=sunshinepress>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/11/12/wikileaks-cree-une-societe-en-islande_1439298_651865.html|site=Lemonde.fr|titre=WikiLeaks crée une société en Islande, sa première entité juridique connue|consulté le=12 novembre 2010}}.</ref>. Des journalistes ont comparé cette entreprise avec celle de [[Daniel Ellsberg]], qui divulgua en {{date-|1971}} les [[Pentagon Papers]]<ref name="mise au point" />.
Dès le {{date|4|octobre|2006}}, le nom de domaine ''wikileaks.org'' avait été enregistré par [[John Young (activiste)|John Young]], cofondateur de ''Wikileaks'' et fondateur de ''[[Cryptome|cryptome.org]]'', autre site qui dévoile également des documents confidentiels<ref>{{fr}} [http://www.zdnet.fr/blogs/cybervigilance/wikileaks-heros-ou-escrocs-39756774.htm www.zdnet.fr] ''Wikileaks, héros ou escrocs ?'' par Pierre Caron (publié le 12 décembre 2010 - visité le 12 décembre 2010).</ref>. Le site web ''WikiLeaks'' a été créé en décembre 2006 par quelques personnes engagées<ref name=aboutwikileaks>{{en}} [https://web.archive.org/web/20070117001628/http://www.wikileaks.org/faq.html#dare web.archive.org] : archive de la FAQ sur ''wikileaks.org'' le 14 janvier 2007.</ref>, desquelles émerge ensuite un informel et évolutif ''[[Comité consultatif|Advisory Board]]''<ref>{{en}} [https://web.archive.org/web/20071121031851/wikileaks.org/wiki/Advisory_Board web.archive.org] : archive 2007 de la page ''Advisory Board'' sur ''wikileaks.org'' le 28 septembre 2007.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [https://web.archive.org/web/20080327225000/www.wikileaks.org/wiki/Advisory_Board web.archive.org] : archive 2008 de la page ''Advisory Board'' sur ''wikileaks.org'' le {{1er}} avril 2008.</ref> de neuf personnes. Dès 2007, environ 1,2 million de documents avaient été ajoutés à la base de données de WikiLeaks<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.wikileaks.org/wiki/Wikileaks:About#Wikileaks_has_1.2_million_documents.3F | titre={{lang|en|WikiLeaks has 1.2 million documents?}} | consulté le=28 février 2008}}</ref> grâce à une communauté d'[[internaute]]s, composée de dissidents [[République populaire de Chine|chinois]], [[iran]]iens, des [[mathématicien]]s et des [[technologue]]s d'entreprises Internet des [[États-Unis]], de [[Taïwan]], d’[[Europe]], d’[[Australie]] et d’[[Afrique du Sud]], ainsi que de nombreux anonymes.
 
Malgré les apparences induites par son nom, WikiLeaks n'est plus un [[wiki]]<ref name="old_wikileaks">{{en}} {{Lien archive |url=http://www.wikileaks.org/wiki/WikiLeaks |titre=Wikileaks |horodatage archive=20080113120942}} ; « Wikileaks is a wiki. All our writers can edit it, including you » : {{Lien archive |url=http://www.wikileaks.org/wiki/Wikileaks:Writer's_Kit |titre=Writer's_Kit |horodatage archive=20071211103352}}</ref>. De plus, WikiLeaks n'a pas de rapport éditorial ou organisationnel avec la [[Wikimedia Foundation]] et ses projets collaboratifs dont notamment [[Wikipédia]]<ref name="TT">{{article |langue=en |prénom=Shane |nom=Richmond |titre=Jimmy Wales: people think I'm responsible for Wikileaks |périodique=[[The Daily Telegraph]] |date=11 août 2010 |url=http://blogs.telegraph.co.uk/technology/shanerichmond/100005434/jimmy-wales-people-think-im-responsible-for-wikileaks/ |consulté le=2010-12-01 }}.</ref>.
Les créateurs de WikiLeaks n'ont pas été formellement identifiés<ref name=NewScientist1>{{en}} {{Lien web|url=https://www.newscientist.com/channel/tech/mg19325865.500-how-to-leak-a-secret-and-not-get-caught.html|titre=How to leak a secret and not get caught|consulté le=28 février 2008}}</ref>. Le site a été principalement représenté depuis 2007 par [[Julian Assange]]. Assange se décrit comme un des membres de l'Advisory Board<ref name="afp07">{{en}} {{Lien web|url=http://www.theage.com.au/news/Technology/Chinese-cyberdissidents-launch-WikiLeaks-a-site-forwhistleblowers/2007/01/11/1168105082315.html|site=Theage.com.au|titre=Chinese cyberdissidents launch WikiLeaks, a site for whistleblowers|consulté le=17 juin 2010}}</ref>, comprenant : lui-même, [[Phillip Adams]], [[Wang Dan]], [[C. J. Hinke]], [[Ben Laurie]], [[Tashi Namgyal Khamsitsang]], [[Xiao Qiang]], [[Chico Whitaker]] et [[Wang Youcai]].
Cependant, Khamsitsang et d'autres personnes citées par Assange, réfutent ou minimisent leur participation à ce comité consultatif<ref name=motherjones2>{{en}} {{Lien web|url=http://motherjones.com/politics/2010/04/wikileaks-julian-assange-iraq-video?page=2|site=motherjones.com|titre=Inside WikiLeaks’ Leak Factory|consulté le=30 avril 2010}}</ref>. À partir de 2010, cet ''Advisory Board'' n'est plus mis en avant sur le site officiel de ''WikiLeaks''.
 
En {{date-|mai 2012}}, WikiLeaks lance la plateforme de réseau social FoWL ({{langue|en|Friends of WikiLeaks}})<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=WikiLeaks lance son réseau social, FoWL|url=https://www.huffingtonpost.fr/2012/05/24/wikileaks-lance-reseau-social-fowl_n_1542056.html|site=Le Huffington Post|date=2012-05-24|consulté le=2019-03-29}}</ref>. Avec la création du parti ''WikiLeaks'', FoWL a été fermé en {{date-|2013}}. Toutefois, plusieurs groupes sont toujours actifs sur Twitter et sur le Web en {{date-|2017}}<ref>{{Lien web|langue=en|nom1=fowlchicago|titre=Friends of WikiLeaks International Directory – Updated 19 November 2017|url=https://fowlchicago.wordpress.com/2012/12/19/friends-of-wikileaks-international-directory/|site=Friends of WikiLeaks - Chicago|date=2012-12-19|consulté le=2019-03-29}}</ref>.
''WikiLeaks'' est géré depuis {{date||octobre|2010}} sous couvert d'une société de droit islandais ''Sunshine Press Production''<ref name=sunshinepress>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/11/12/wikileaks-cree-une-societe-en-islande_1439298_651865.html|site=Lemonde.fr|titre=WikiLeaks crée une société en Islande, sa première entité juridique connue|consulté le=12 novembre 2010}}</ref>. Des journalistes ont comparé cette entreprise avec celle de [[Daniel Ellsberg]], qui divulgua en 1971 les [[Pentagon Papers]]<ref name="mise au point" />.
 
== Philosophie et fonctionnement ==
=== Finalité et objectif ===
Le site divulgue, de manière [[anonymat|anonyme]], non identifiable et sécurisée, des [[document]]s témoignant d'une réalité sociale et politique, voire militaire, qui nous serait cachée, afin d'assurer une transparence planétaire. Les documents sont ainsi soumis pour [[Analyse (philosophie)|analyse]], [[:wikt:commentaire|commentaire]]s et enrichissements {{citation|à l’examen d’une communauté planétaire d’[[:wikt:éditeur|éditeurs]], [[Relecture|relecteurs]] et [[correction|correcteurs]] wiki bien informés}}.
 
Selon [[Julian Assange]], l'objectif à long terme est que WikiLeaks devienne {{citation|l'organe de renseignements le plus puissant au monde}}<ref>{{fr}} {{Lien web|site=Lefigaro.fr|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/26/01003-20100726ARTFIG00516-wikileaks-une-machine-a-scoops-efficace-mais-opaque.php|titre=Wikileaks, une machine à scoops efficace mais opaque|auteur=Marie Herbet|date=26/07/2010}}</ref>.
 
Toutefois, [[Mike Pompeo]], responsable de la [[Central Intelligence Agency]], déclare en 2017 : {{citation|il est temps de dire ce que WikiLeaks est réellement : un service de renseignement non étatique hostile, souvent soutenu par des acteurs étatiques comme la Russie<ref>{{Article |prénom=Martin |nom=Untersinger |titre=Le chef de la CIA s’en prend violemment à WikiLeaks |périodique=[[Le Monde]] |date=14-04-2017 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/04/14/le-chef-de-la-cia-s-en-prend-violemment-a-wikileaks_5111561_4408996.html |consulté le=11-07-2020}}</ref>.}}
Toutefois, wikileaks est perçu comme un « [[service de renseignement]] hostile » par le responsable de la CIA et les autorités des États-Unis<ref>
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/04/14/le-chef-de-la-cia-s-en-prend-violemment-a-wikileaks_5111561_4408996.html
</ref>. Pour lui, {{citation bloc|Il est temps de dire ce que WikiLeaks est réellement : un service de renseignement non étatique hostile, souvent soutenu par des acteurs étatiques comme la Russie.|Mike Pompeo}}.
 
=== Fonctionnement ===
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La sécurité du site est renforcée par l'emploi de technologies cryptographiques de pointe. À cette fin, des [[Processus (informatique)|processus]] [[mathématiques]] et de [[chiffrement]] extrêmement sophistiqués doivent assurer le caractère privé, l’anonymat et l’impossibilité d’identification. Techniquement, WikiLeaks associe des versions remaniées de [[Freenet]], de [[Tor (réseau)|Tor]] ou de [[Pretty Good Privacy|PGP]] à des logiciels de conception maison. WikiLeaks pense notamment ainsi être {{citation|étanche aux attaques politiques et légales}} et, en ce sens, {{citation|impossible à censurer}}.
 
Les contributeurs peuvent se connecter en mode normal ou en mode sécurisé. À la suite de la publication des [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks|révélations de télégrammes de la diplomatie américaine]] en {{date-|novembre 2010}}, le système de boîte aux lettres destinée à recevoir les fuites<ref>{{fr}} [http://dl.dropbox.com/u/2946979/IRIS%20-%20Observatoire%20G%C3%A9ostrat%C3%A9gique%20de%20l%27Information%20n%C2%B06.pdf Fuites d'information : art et technique]</ref> bénévoles a été provisoirement suspendu, en vue d'en renforcer encore la sécurisation de l'anonymat pour les sources<ref name="suspensionbal" group="note">L'encart suivant était présent sur la page de soumission des articles :
 
{{citation|NOTE: At the moment WikiLeaks is not accepting new submissions due to re-engineering improvements the site to make it both more secure and more user-friendly. Since we are not currently accepting submissions during the re-engineering, we have also temporarily closed our online chat support for how to make a submission. We anticipate reopening the electronic drop box and live chat support in the near future.}}</ref>.
 
Les informations peuvent être soit diffusées directement par ''WikiLeaks'', soit transmises de façon chiffrée à des médias qui en font une analyse journalistique permettant de les diffuser au grand public sous une forme plus accessible<ref>{{fr}}{{vid}}{{Lien web|url=http://videos.tf1.fr/infos/interview-julien-arnaud/affaire-wikileaks-c-est-une-attaque-contre-la-liberte-d-expression-6179385.html|site=videos.tf1.fr/infos|titre=Affaire Wikileaks - « c'est une attaque contre la liberté d'expression »|date=8 décembre 2010}}</ref>.
 
=== Membres ===
Au-delà de [[Julian Assange]], un certain nombre d'individus ont été reliés à WikileaksWikiLeaks, notamment [[Sarah Harrison (journaliste)|Sarah Harrison]], [[JérémieHeather ZimmermannMarsh]]<ref>{{Lien web |titrelangue=en |prénom=Heather Jérémie|nom=Marsh Zimmermann|titre=Democracy (LQDN)vs interrogéCambridge surAnalytica Julianand AssangeFacebook par le FBI|url = httphttps://wwwgeorgiebc.nextinpactwordpress.com/archive2018/7120304/07/democracy-wikileaksvs-jeremiecambridge-zimmermannanalytica-lqdnand-fbi.htmfacebook/ |site =Heather Marsh www.nextinpact.com|éditeur date=2018-04-07 https://plus.google.com/107462299388592141563?rel=author|consulté le = 20152021-1205-3009}}</ref> et [[Jacob Appelbaum]].
 
=== Statut judiciaireAnalyse ===
Ce sont des conditions matérielles particulières de l’organisation et de la circulation de l’information qui ont permis l’émergence de WikiLeaks.
 
En effet, une certaine articulation entre technès (révolution technique) et logos (discursivité politique) était nécessaire pour fonder WikiLeaks<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Juan Branco|nom1=Branco|titre=Assange|sous-titre=l'antisouverain|lieu=Paris|éditeur=les Éditions du Cerf|année=|pages totales=493|passage=p.116, 118|isbn=978-2-204-13307-4|isbn2=2-204-13307-8|oclc=1141275008|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1141275008|consulté le=2020-10-25}}</ref>. De fait, son fondateur, [[Julian Assange]], maîtrisait les [[Cryptographie|techniques cryptographiques]] nécessaires à la [[Protection des sources d'information des journalistes|protection de ses sources]]<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Yannick |nom1=Maignien |titre=Source et fuites : du sens des flux de données numériques |périodique=Sens public |date=2012 |doi=10.7202/1043664ar |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/sp/2012-sp03460/1043664ar/ |consulté le=2020-10-25 }}</ref>.
==== Affaires judiciaires ====
Le statut judiciaire de WikiLeaks est complexe. Son responsable {{Incise|Assange}} considère WikiLeaks comme un intermédiaire pour la presse. Plutôt que de révéler directement des informations à la presse, et de s'exposer à être une source rétribuée, les informateurs peuvent ne pas informer la presse mais wikileaks, qui fournit alors l'information à la presse<ref>{{article|langue=en|nom=Light |prénom=Gilead |périodique=The Great Debate (blog) |éditeur=Reuters |titre=The WikiLeaks story and criminal liability under the espionage laws |date=26 août 2010 |url=http://blogs.reuters.com/great-debate/2010/08/26/the-wikileaks-story-and-criminal-liability-under-the-espionage-laws/ |consulté le=6 décembre 2010 | archiveurl = https://web.archive.org/web/20130927175719/http://blogs.reuters.com/great-debate/2010/08/26/the-wikileaks-story-and-criminal-liability-under-the-espionage-laws/ | archivedate = 27 September 2013| deadurl=no}}</ref>. Les serveurs informatiques web sont localisés dans des pays européens et sont accessibles depuis des connexions internet non censurées. Le quartier général du groupe se trouve en Suède , pays qui dispose de lois particulières relatives à la protections de la confidentialité des relations entre les journalistes et leurs sources<ref name="Woolner 2010">{{article|langue=en|titre=WikiLeaks Secret Records Dump Stays in Legal Clear |nom=Woolner |prénom=Ann |date=28 juillet 2010 |url=https://www.bloomberg.com/news/2010-07-28/wikileaks-secret-records-dump-stays-in-legal-clear-ann-woolner.html |périodique=Bloomberg |lieu =New York | archiveurl = https://web.archive.org/web/20110827013053/http://www.bloomberg.com/news/2010-07-28/wikileaks-secret-records-dump-stays-in-legal-clear-ann-woolner.html | archivedate = 27 August 2011| deadurl=no}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|nom=Hennigan |prénom=W. J. |titre=WikiLeaks' new home is in a former bomb shelter |url=http://latimesblogs.latimes.com/technology/2010/12/wikileaks-bahnhof-amazon.html |consulté le=11 décembre 2010 |périodique=Los Angeles Times technology blog |date=2 décembre 2010 | archiveurl = https://web.archive.org/web/20140413121631/http://latimesblogs.latimes.com/technology/2010/12/wikileaks-bahnhof-amazon.html | archivedate = 13 April 2014| deadurl=no}}</ref>. WikiLeaks a déclaré ne solliciter aucune information<ref name="Woolner 2010" />, cependant, son président, Assange, dans un discours en Malaisie a demandé à tous une aide pour obtenir des documents relatifs à une liste de "Most Wanted Leaks of 2009"<ref>{{article|langue=en|nom=Nystedt |prénom=Dan |date=28 octobre 2009 |périodique=PC World Australia |lieu =Sydney |titre=Wikileaks leader talks of courage and wrestling pigs |url=http://www.pcworld.idg.com.au/article/323998/wikileaks_leader_talks_courage_wrestling_pigs/ |consulté le=5 décembre 2010 | archiveurl = https://web.archive.org/web/20140202203230/http://www.pcworld.idg.com.au/article/323998/wikileaks_leader_talks_courage_wrestling_pigs/ | archivedate = 2 February 2014| deadurl=no}}</ref>.
 
La conception de WikiLeaks s’appuie sur plusieurs présupposés théoriques. Selon Assange, la conspiration est un réseau d’individus contrôlant la circulation de l’information à l’intérieur dudit réseau<ref name=":1">{{Lien web |langue=FR |auteur=Nathan Jurgenson |auteur2=P.J. Rey |titre=Fuites d'information liquide. Sur la stratégie politique de Julian Assange |url=https://www.cairn.info/revue-mouvements-2014-3-page-63.htm |site=https://www.cairn.info/ |date=2014 |consulté le=24-10-2020}}</ref>. Détourner l’information du réseau permet d’affaiblir la conspiration<ref name=":1" />. C’est donc à partir de cette conception de la circulation de l’information, qu'Assange réussit à opérer des changements sociaux<ref name=":0" />. Étant que « à l’heure du web participatif, le citoyen est capable de s’élever à des enjeux politiques importants, ce qui permet de relativiser l’idée de compétence »<ref name=":2">{{Article |langue=fr |prénom1=Christophe |nom1=Premat |titre=L'effet Wikileaks |périodique=Sens public |date=2011 |doi=10.7202/1063068ar |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/sp/2011-sp04811/1063068ar/ |consulté le=2020-10-25 }}</ref>, le rôle des médias traditionnels dans le cas de WikiLeaks s’en trouve réduit.
==== Investigations criminelles ====
Le [[United States Department of Justice|département de justice des EU]] a commencé une investigation criminelle sur WikiLeaks et sur Julian Assange peu de temps après la [[United States diplomatic cables leak|divulgation de communications diplomatiques confidentielles]]<ref name="Savage20101201">{{article|langue=en|nom=Savage |prénom=Charlie |titre=U.S. Weighs Prosecution of WikiLeaks Founder, but Legal Scholars Warn of Steep Hurdles |date=1 décembre 2010 |url=https://www.nytimes.com/2010/12/02/world/02legal.html |journal=The New York Times |consulté le=5 décembre 2010 }}</ref>{{,}}<ref name="WPost">{{article|langue=en|nom=Yost |prénom=Pete |titre=Holder says WikiLeaks under criminal investigation |url=http://www.foxnews.com/us/2010/11/29/holder-says-wikileaks-criminal-investigation/ |consulté le=5 décembre 2010 |périodique =Fox News |date=29 novembre 2010 | archiveurl = https://web.archive.org/web/20131224090729/http://www.foxnews.com/us/2010/11/29/holder-says-wikileaks-criminal-investigation/ | archivedate = 24 December 2013| deadurl=no}}</ref>. L'''Attorney General'', [[Eric Holder]], a affirmé que l'investigation était active et en cours<ref name=WPost />. ''The Washington Post'' a indiqué que la justice enquêtait notamment sur de possibles violations de la [[Espionage Act of 1917|loi de 1917 sur l'espionnage]], une action considérée comme difficile en raison du [[Premier amendement de la Constitution des États-Unis]] qui protège les droits de la presse<ref name="Savage20101201" />{{,}}<ref name="nakashima">{{article|langue=en|nom=Nakashima |prénom=Ellen |auteur2=Markon, Jerry |titre=WikiLeaks founder could be charged under Espionage Act |url=https://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/11/29/AR2010112905973.html |consulté le=5 décembre 2010 |journal=The Washington Post |date=30 novembre 2010 }}</ref>. En particulier, plusieurs affaires abordées par la ''Supreme Court'' (p. ex. ''[[Bartnicki v. Vopper]]'') ont établi précédemment que la Constitution locale protège la re-publication d'informations initialement obtenues illicitement dans le cas où l'éditeur de publication n'a pas lui-même violé la loi pour l'acquisition de ces informations<ref>{{article|langue=en| url=http://blogs.wsj.com/law/2010/07/26/pentagon-papers-ii-on-wikileaks-and-the-first-amendment/ |consulté le =6 décembre 2010 |date=26 juillet 2010| titre= Pentagon Papers II? On WikiLeaks and the First Amendment |périodique=The Wall Street Journal (blog) |auteur=Jones, Ashby | archiveurl = https://web.archive.org/web/20130511022459/http://blogs.wsj.com/law/2010/07/26/pentagon-papers-ii-on-wikileaks-and-the-first-amendment/ | archivedate = 11 May 2013| deadurl=no}}</ref>. Les enquêteurs fédéraux ont également considéré la possibilité de poursuivre Assange pour trafic de propriété gouvernementale volée, mais cette méthode est plus difficile à mettre en œuvre sur du vol de propriété intellectuelle que sur du vol de propriété physique<ref>{{article|langue=en|nom=Savage |prénom=Charlie |titre=U.S. Prosecutors Study WikiLeaks Prosecution |url=https://www.nytimes.com/2010/12/08/world/08leak.html?partner=rss&emc=rss |consulté le=31 aout 2017 |journal=The New York Times |date=7 décembre 2010}}</ref>. Dans tous les cas, pour être jugé, Assange devrait être extradé vers les États-Unis, une procédure compliquée qui pourrait être retardée par une extradition préalable en Suède<ref>{{article|langue=en|prénom1=Anthony |nom1=Faiola |prénom2=Jerry |nom2=Markon |titre=WikiLeaks founder's arrest in Britain complicates efforts to extradite him |url=https://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/12/07/AR2010120700721.html |consulté le=9 décembre 2010 |date=7 décembre 2010 |périodique=The Washington Post }}</ref>. L'un des avocats d'Assange considère au contraire qu'une extradition en Suède pourrait accélérer l'extradition aux États-Unis<ref>{{article|langue=en|url= http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/05/julian-assange-lawyers-being-watched |titre= Julian Assange's lawyers say they are being watched |prénom=Sam |nom=Jones |périodique=The Guardian |lieu=London |date =5 décembre 2010 |consulté le=5 décembre 2010 | archiveurl = https://web.archive.org/web/20110716001520/http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/05/julian-assange-lawyers-being-watched | archivedate = 16 July 2011| deadurl=no}}</ref>.
 
WikiLeaks démocratise l'accès à certaines informations et élimine les obstacles de leur circulation<ref name=":2" />. Ainsi, la plateforme favorise la force citoyenne vis-à-vis les états, afin de résister à l’oppression et la corruption.
==== Déclarations publiques et réputation ====
La fuite de [[courrier électronique|courriers électroniques]] de hauts responsables du parti démocrate publiés sur le site WikiLeaks a été vue comme une possibilité que la Russie essaye d'orienter les élections à la présidentielle des États-Unis en faveur de Donald Trump<ref>Washington accuse ouvertement Moscou de piratage et d'interférences www.20minutes.fr/monde/1938639-20161008-washington-accuse-ouvertement-moscou-piratage-interferences</ref>.
 
WikiLeaks s’inscrit dans une idéologie américaine, plus précisément avec le [[Premier amendement de la Constitution des États-Unis|Premier amendement de la Constitution]] qui garantit la [[Liberté d'expression|liberté d’expression]]<ref>{{Article |langue=FR |auteur1=Yannick Maignien |titre=Source et fuites : du sens des flux de données numériques |périodique=Sens public |date=2012 |issn= |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/sp/2012-sp03460/1043664ar/ |pages= }}</ref>. Le but d’Assange est, grâce à WikiLeaks, d’améliorer le capitalisme en le rendant plus éthique<ref>{{Article |langue=FR |auteur1=Benjamin Loveluck |titre=Internet, une société contre l’État ? Libéralisme informationnel et économies politiques de l’auto-organisation en régime numérique |périodique=Réseaux |date=2015 |issn= |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-reseaux-2015-4-page-235.htm |pages= }}</ref>.
En raison des menaces que divers États peuvent subir par les divulgations de documents confidentiels, le spécialiste des lois [[Ben Saul]] considère que Julien Assange est la cible d'enquêtes de portée mondiale visant à le diaboliser en tant que criminel et terroriste, sans preuve et sans base légale<ref>{{harvsp|Lauder|2010}}: statement by Dr [[Ben Saul]], director of the Centre for International Law at the [[University of Sydney]].</ref>. Le {{Lien|langue=en|fr=Center for Constitutional Rights}} a émis une déclaration alarmant sur de multiples exemples d'irregularités dans les procédures d'arrestation<ref>{{lien web|langue=en|url=http://ccrjustice.org/newsroom/press-releases/ccr-statement-arrest-of-wikileaks-founder-julian-assange |titre=Statement on Arrest of WikiLeaks Founder Julian Assange |éditeur=[[Center for Constitutional Rights]] |lieu =New York |date =7 décembre 2010 |consulté le=21 décembre 2010 | archiveurl = https://web.archive.org/web/20140228040337/http://ccrjustice.org/newsroom/press-releases/ccr-statement-arrest-of-wikileaks-founder-julian-assange | archivedate = 28 February 2014| deadurl=no}}</ref>.
 
== Publication des fuites et affaires médiatisées ==
==== Équipe de défense ====
=== Années 2000 ===
Wikileaks fait l'objet de quelques centaines de procédures judiciaires à travers le monde du fait de ses révélations. Près d'une centaine d'avocats ont travaillé pour l'organisation, dont l'équipe de défense est actuellement dirigée par [[Baltasar Garzón]]<ref>{{Lien web|titre = WikiLeaks: le juge Baltasar Garzón prend en main la défense de Julian Assange|url = http://www.lexpress.fr/actualite/monde/wikileaks-le-juge-baltasar-garzon-prend-en-main-la-defense-de-julian-assange_1142516.html|site = www.lexpress.fr|consulté le = 2015-12-30}}</ref>. Parmi les conseils juridiques les plus reconnus ayant accepté de défendre l'organisation, figurent [[Amal Clooney]], [[Michael Ratner]] ou encore [[Gareth Pierce]].
En décembre [[2006]], le [[cheikh]] [[Hassan Dahir Aweys]] aurait ordonné de faire assassiner des membres du gouvernement somalien par des hommes de main. Lorsque cette information fut diffusée, WikiLeaks précisa que cela pouvait être une désinformation de la part des États-Unis<ref>{{en}} [http://www.newyorker.com/reporting/2010/06/07/100607fa_fact_khatchadourian?printable=true www.newyorker.com] : ''No secrets'' par Raffi Khatchadourian, ''[[The New Yorker]]''.</ref>.
 
En {{date||août|2007}}, lors d'une élection au Kenya, le candidat soutenu par l’ex-président [[Daniel Arap Moi]], donné comme favori, a finalement perdu avec une différence de 10 % à la suite d'une fuite publiée par WikiLeaks dénonçant des détournements de fonds<ref>{{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/2007/aug/31/kenya.topstories3 www.guardian.co.uk] : The looting of Kenya (« le pillage du Kenya ») [consulté le 7 décembre 2010].</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.france24.com/fr/20100202-le-site-wikileaks-ferme-son-robinet-scoops|site=France24.com|titre=Le site WikiLeaks ferme son robinet à scoops}}</ref>. Cette affaire a valu à [[Julian Assange]] le prix [[Amnesty International]] (''{{lang|en|New Media}}'') en [[2009]].
=== Hébergements et notoriété ===
Les lieux d'hébergement des pages et du [[nom de domaine]] de WikiLeaks fluctuent au gré des pressions nationales ou internationales sur les hébergeurs<ref name="mirror.wikileaks.info" group="note">Répertoire des sites miroir sous : [http://mirror.wikileaks.info mirror.wikileaks.info] ; il s'agit de l'[[url]] subsidiaire, mentionnée – en personne – par Julian Assange lui-même, au cours d'un ''live chat online'', organisé le {{date|3|décembre|2010}}, à l’attention des lecteurs du quotidien d’information britannique ''[[The Guardian]]''.</ref>{{,}}<ref name="The Guardian">{{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/dec/03/julian-assange-wikileaks Julian Assange answers your questions] : retranscription du ''live chat online'', publiquement accessible, organisé tout spécialement, le {{date|3|décembre|2010}}, par ''[[The Guardian]]'', à l'attention expresse des lecteurs/trices, invités/es à soumettre leurs questions – en direct – au fondateur de WikiLeaks.</ref>{{,}}<ref name="WikiLeaks multiplie les adresses internet">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2757693-wikileaks-multiplie-les-adresses-internet.html WikiLeaks multiplie les adresses internet] : article, {{vid}} & fichiers radiophoniques, en [[streaming]], sur [[tsrinfo]], {{date|3|décembre|2010}}.</ref>.
 
En {{Date||janvier|2008}}, WikiLeaks a publié des documents de la banque suisse [[Julius Bär]], notamment les relevés bancaires d’environ {{formatnum:1600}} clients qui avaient un compte dans une filiale aux [[Îles Caïmans]]<ref>{{fr}} [http://www.mediapart.fr/club/blog/marc-schindler/191210/wikileaks-la-grande-trouille www.mediapart.fr] : Wikileaks - la grande trouille.</ref>.
==== États-Unis et Suède ====
Avant l'affaire du ''Cablegate'' en novembre-décembre 2010 (cf. ''infra''), WikiLeaks était hébergé aux [[États-Unis]], sur les serveurs d'[[Amazon.com|Amazon]] et en [[Suède]]. WikiLeaks possède deux serveurs dans un bunker antinucléaire à [[Stockholm]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Les serveurs de WikiLeaks en sûreté dans un bunker antinucléaire à Stockholm|périodique=ladepeche.fr|date=10 décembre 2010|issn=|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2010/12/10/967379-serveurs-wikileaks-surete-bunker-antinucleaire-stockholm.html|consulté le=2018-02-27|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|nom1=jacques@pcinpact.com|titre=Wikileaks va se faire héberger dans un bunker suédois|périodique=Next Impact|date=2018-02-27|issn=|lire en ligne=https://www.nextinpact.com/archive/59073-wikileaks-hebergement-bunker-suede.htm|consulté le=2018-02-27|pages=}}</ref>.
 
En {{date||mai|2008}}, des documents de travail relatifs à la rédaction de l'[[Accord commercial anti-contrefaçon]] sont publiés par WikiLeaks, y braquant l'opinion publique.
À la suite du ''Cablegate'', ''Amazon'' avait décidé d'arrêter l'hébergement de WikiLeaks (sous pression politique, selon Wikileaks<ref name="Amazon n'héberge plus WikiLeaks">{{fr}} {{Lien web|url=http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/amazon-n-heberge-plus-wikileaks-1210.shtml|site=www.journaldunet.com|auteur=Baptiste Rubat du Mérac|titre=Amazon n'héberge plus WikiLeaks}}</ref>), faisant ainsi acte de [[censure]], puisqu'aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site.
À la même époque, ''EveryDNS'', le prestataire [[Domain Name System|DNS]] de Wikileaks, cessait d'héberger le nom de domaine wikileaks.org<ref group="note">Le site ''wikileaks.org'', sous l'IP ''46.59.1.2'', était redevenu actif dès le 3 décembre 2010 au soir.</ref>.
 
Le {{Date|17|avril|2009}}, WikiLeaks a dévoilé l'intégralité du procès de l'[[Affaire Dutroux|affaire Marc Dutroux]], le [[pédophile]] [[belgique|belge]], en particulier le résumé de ses auditions. Il s'agit des {{formatnum:1235}} pages de synthèse de l'enquête destinées au juge d'instruction, dossier toujours couvert par le secret d'instruction<ref>{{fr}} {{Lien web|site=lefigaro.fr|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/08/25/01003-20100825ARTFIG00328-affaire-dutroux-wikileaks-provoque-l-emoi-en-belgique.php|titre=Affaire Dutroux : Wikileaks provoque l'émoi en Belgique|auteur=Flore Galaud|date=25 août 2010}}</ref>. L'origine de la fuite serait le journaliste [[Luxembourg (pays)|luxembourgeois]] Jean Nicolas, qui a couvert l'affaire et qui avait comme beaucoup de ses confrères accès à l'ensemble des documents<ref name="01.net">{{fr}} {{Lien web|url=http://www.01net.com/editorial/520007/wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/|titre=WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux|auteur=Arnaud Devillard|date=25 août 2010}}</ref>.
À partir du {{date|15|décembre|2010}}, le nom de domaine ''wikileaks.org'' est de nouveau actif. Il serait hébergé aux États-Unis, chez ''Dynadot''<ref>{{fr}} [http://www.linformaticien.com/Actualit%C3%A9s/tabid/58/newsid496/9801/wikileaksorg-de-retour-sur-le-nouveau-continent/Default.aspx www.linformaticien.com] : wikileaks.org de retour sur le nouveau continent</ref>. Toutefois, l’[[url]] ''wikileaks.org'' redirige l'utilisateur vers l’extension « ''.info'' » du site WikiLeaks, soit : ''wikileaks.info''. Or, la légitimité et la sécurité d'accès de cette adresse sont remises en question par [[The Spamhaus Project]]<ref name="allégations" />{{,}}<ref name="rumeurs diffamatoires" />, nonobstant les dénégations formulées par le site visé<ref name="spamhouse" />. Ainsi, après qu’une page d’avertissement de [[The Spamhaus Project|Spamhouse]] eut répandu des rumeurs – considérées comme [[calomnie]]uses – à l’encontre de ''wikileaks.info''<ref name="allégations">Entre autres allégations, [[Spamhouse]] laisse sous-entendre la présence de [[malware]]s sur le site de ''wikileaks.info'', lesquels [[malware]]s mettraient en péril la sécurité informatique des internautes.</ref>{{,}}<ref name="rumeurs diffamatoires">{{en}} [http://www.spamhaus.org/news.lasso?article=665 Wikileaks Mirror Malware Warning] ''[[Spamhouse|The Spamhaus Project]]'', 14 décembre 2010.</ref>, le site électivement désigné par les allusions décide d’adresser une répartie – publiquement consultable sur le Web – à l’adresse des principaux intéressés<ref name="spamhouse">{{en}} [http://wikileaks.info/press/spamhaus-false-allegations-against-wikileaks.html ''Spamhaus'': False Allegations Against ''wikileaks.info''] ''wikileaks.info'' – 15 décembre 2010.</ref>. Malgré une mise à jour de la page concernée, [[The Spamhaus Project|Spamhouse]] demeure dubitatif, face à la légitimité, la souveraineté – voire la sécurité d'accès pour l'internaute – liées à l'[[url]] portant ladite extension « ''.info'' », telle que subordonnée à WikiLeaks, soit : ''wikileaks.info''<ref name=redirection>Depuis le 15 décembre 2010, le fait de taper ''wikileaks.org'' redirige automatiquement l’internaute vers ''wikileaks.info'', dont la consignation est précisément considérée comme sujette à caution par [[Spamhouse]].</ref>{{,}}<ref group=note>Hormis la seule extension « ''.info'' », affiliée au site désigné, [[Spamhouse]] n'émet aucune forme de réserve particulière, quant à la fiabilité des « autres » sites miroirs promus par ''WikiLeaks''.</ref>. La position de [[The Spamhaus Project|Spamhouse]] est cependant contredite par le diagnostic [[Google]]. La conclusion technique est « wikileaks.info ne semble pas avoir servi d'intermédiaire pour l'infection de sites Web » et « wikileaks.info n'a pas hébergé de programmes malveillants au cours des 90 derniers jours<ref name="diagnostic google" />» .
 
Le {{Date|22|juillet|2009}}, peu de temps avant l'effondrement du système bancaire, WikiLeaks a dévoilé des prêts de sommes anormalement élevées et des effacements de dettes, accordés par la banque [[Kaupthing]] au profit de particuliers privilégiés. Ces derniers ont été poursuivis et [[Initiative islandaise pour la Modernisation des Médias|la législation nationale a évolué]], visant à faire de l’Islande un « refuge » pour la liberté d’expression.
==== France et Suisse ====
Le {{date|28|novembre|2010}}, à la suite de la diffusion des télégrammes issus de la diplomatie américaine, les réactions internationales – hostiles au site – se sont multipliées et renforcées. À dessein de mieux préserver la pérennité du site, l'hébergement des pages est, depuis le {{date|2|décembre|2010}}, en partie assuré par les responsables de WikiLeaks sur des serveurs loués à la société [[OVH]], sise en France ; l'autre partie demeurant implantée en Suède<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/hightech/2010/12/02/01007-20101202ARTFIG00600-wikileaks-trouve-refuge-en-france.php|titre=Wikileaks trouve refuge en France|site=Lefigaro.fr|date=2 décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref name=zdnet>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.zdnet.fr/actualites/fin-de-wikileaksorg-qui-renait-sous-wikileaksch-ovh-l-heberge-en-partie-info-zdnetfr-39756572.htm|site=Zdnet.fr|titre=Fin de Wikileaks.org qui renaît sous ''wikileaks.ch''. OVH l’héberge en partie}}</ref>. Le {{date|3|décembre|2010}}, à la suite du ''Cablegate'', ''Amazon'' avait décidé d'arrêter l'hébergement de WikiLeaks, sous pression politique selon Wikileaks<ref name="Amazon n'héberge plus WikiLeaks"/>, faisant ainsi acte de [[censure]] puisqu'aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site. Le site utilise désormais le nom de domaine wikileaks.ch<ref name="WikiLeaks multiplie les adresses internet" />{{,}}<ref name=zdnet />{{,}}<ref name=".ch">{{en}} WikiLeaks moves to Switzerland [http://wikileaks.ch wikileaks.ch] {{date|3|décembre|2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Le Monde|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/wikileaks-org-abandonne-par-son-fournisseur-de-nom-de-domaine_1448365_3210.html#ens_id=1446739|titre=WikiLeaks.org abandonné par son fournisseur de nom de domaine|site=Le Monde.fr|date=3 décembre 2010}}.</ref>.
 
Le {{Date|21|novembre|2009}}, WikiLeaks a dévoilé des fichiers contenant des [[courriers électroniques]] et des programmes provenant du ''Climatic Research Unit'', utilisés par la suite pour accuser les climatologues concernés par les emails de manipulation et de destruction de données qui auraient pu discréditer la thèse du réchauffement climatique anthropique dans son ensemble (voir ''[[Incident des e-mails du Climatic Research Unit]]'') bien que des enquêtes indépendantes ultérieures aient clairement démenti ces accusations<ref>{{en}} [http://www.nature.com/news/2010/012345/full/news.2010.71.html 'Climategate' scientist speaks out] sur ''www.nature.com''.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.nature.com/nature/journal/v468/n7322/full/468345a.html Closing the Climategate] sur ''www.nature.com''.</ref>.
Tel était (en substance) le message succinct apparaissant, au matin du {{date|3|décembre|2010}}, sur le nouveau site web de l'organisation, dont l’énoncé, en barre d’adresse [[url]], porte, à ce jour, l'extension .ch<ref name=".ch" />, propre au territoire [[suisse]]<ref name="WikiLeaks multiplie les adresses internet" />. Lors d’une interview télévisée, accordée à la [[Radio télévision suisse|RTS]], en date du {{date|4|novembre|2010}}, Julian Assange avait déjà évoqué l'hypothèse vraisemblable de solliciter l’asile politique en Suisse<ref name="RTS Julian Assange (asile politique)">{{fr}}{{vid}}[http://www.tsr.ch/info/suisse/2657308-julian-assange-compte-demander-l-asile-en-suisse.html Julian Assange compte demander l'asile en Suisse] 4 novembre 2010. WikiLeaks bientôt en Suisse ? Son fondateur, Julian Assange, envisage d'y demander l'asile et d'y installer ses activités - interview exclusive.</ref>.
 
=== HébergementAnnées miroir international2010 ===
{{Article détaillé|Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks|Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad}}
Le {{date|4|décembre|2010}}, afin de pallier les failles précédentes, Wikileaks lance un appel aux volontaires, requérant l'hébergement de [[Site miroir|sites miroirs]]. Ainsi, dès le {{date|5|décembre|2010}}, le site se retrouve rapidement hébergé sur plusieurs dizaines de serveurs, eux-mêmes reliés à diverses déclinaisons de [[nom de domaine|noms de domaines]] pluriels<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://wikimirrors.piratskapartija.com/|site=piratskapartija.com|titre=WikiLeaks Mirrors!|date=5 décembre 2010}}</ref>.
Le {{date-|5 avril 2010}}<ref>{{Lien web |auteur institutionnel=AFP|titre=La diffusion de la vidéo d'une bavure de l'armée américaine en Irak fait scandale |url=https://www.lepoint.fr/monde/la-diffusion-de-la-video-d-une-bavure-de-l-armee-americaine-en-irak-fait-scandale-06-04-2010-441266_24.php |site=Le Point |date=2010-04-06 |consulté le=2019-07-26 }}.</ref>, WikiLeaks publie une vidéo de l'armée américaine montrant un groupe d'hommes, dont deux photographes de [[Reuters]], tués par un [[AH-64 Apache|hélicoptère Apache]] lors du [[raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad]]<ref>{{lien web |auteur=Guerric Poncet|titre=Decryptage Wikileaks.org, le site qui diffuse des fuites du monde entier |url=http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2010-04-06/decryptage-wikileaks-org-le-site-qui-diffuse-des-fuites-du-monde-entier/1387/0/441495 |périodique=[[Le Point]]|date=2010-04-06 |consulté le=6 avril 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Yves Eudes|titre=Un soldat américain arrêté pour avoir fourni à Wikileaks des vidéos de bavures et des courriers diplomatiques |url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/06/15/un-soldat-americain-arrete-pour-avoir-fourni-a-wikileaks-des-videos-de-bavures-et-des-courriers-diplomatiques_1373142_651865.html |site=Lemonde.fr |date=15 juin 2010 }}.</ref>. Cette publication marque le début de la célébrité mondiale du site Internet, jusqu'alors moins connu du grand public que ses propres fuites.
 
Le {{date-|25 juillet 2010}}, en collaboration avec ''[[The Guardian]]'', ''[[The New York Times]]'' et ''[[Der Spiegel]]'', WikiLeaks<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Afghanistan war logs: How the Guardian got the story|url=https://www.theguardian.com/world/2010/jul/25/afghanistan-war-logs-explained-video|site=[[The Guardian]]|date=25 juillet 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref> rend publics les ''[[Afghan War Diary|War Logs]]'', {{formatnum:91000}} documents militaires américains secrets sur la guerre en [[Afghanistan]]. Le porte-parole du site a affirmé que certains des documents pourraient permettre de prouver d'éventuels crimes de guerre<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/07/26/wikileaks-evoque-des-preuves-de-crimes-de-guerre-dans-les-rapports-sur-l-afghanistan_1392346_3216.html|site=[[Le Monde]]|titre=Wikileaks évoque des "preuves de crimes de guerre" dans les rapports sur l'Afghanistan|date=26 juillet 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>. Ces documents sont présentés comme témoignant notamment du double jeu qu'aurait joué le [[Pakistan]], ainsi que des efforts pour dissimuler le nombre de victimes civiles<ref>{{Lien web|titre=Afghanistan : ce que disent les documents de WikiLeaks|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20100726.RUE7723/afghanistan-ce-que-disent-les-documents-de-wikileaks.html|site=[[L'Obs]]|date=10 novembre 2016|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lefigaro.fr/international/2010/08/07/01003-20100807ARTFIG00006-wikileaks-la-main-courante-d-une-guerre-mal-engagee.php|auteur=Cyril Hofstein|titre=WikiLeaks : la main courante d'une guerre mal engagée|périodique=[[Le Figaro]]|date=7 août 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>. En {{date-|2011}}, le journal pakistanais [[Dawn (journal)|''Dawn'']] accorde une large place aux documents publiés par WikiLeaks à propos du Pakistan et des relations avec les États-Unis.
Parmi les milliers de site miroirs apparus dans les semaines suivantes, on peut citer au moins deux quotidiens à audience nationale, ''[[Dagsavisen]]'' en Norvège et ''[[Libération (journal)|Libération]]'' en France, qui ont aussi fait le choix d'abriter un miroir de WikiLeaks sur leurs serveurs<ref name="miroir_dagsavisen">{{en}} [http://www.dagsavisen.no/wikileaks/ Site miroir de WikiLeaks sur dagsavisen.no].</ref>{{,}}<ref name="miroir_liberation">{{en}} {{lien brisé|consulté le=2013-04-08|url=http://wikileaks.liberation.fr/|titre=Site miroir de WikiLeaks sur liberation.fr}}.</ref>. La rédaction de ''Libération'' indique, en première page du quotidien, le {{date|11|décembre|2010}}, vouloir {{citation|empêcher l'asphyxie du site WikiLeaks à l'heure où des gouvernements et des entreprises cherchent à bloquer son fonctionnement sans même une décision de justice.}}<ref name="liberation_2010-12-11">{{fr}} Entrefilet (non signé) «''Libération'' abrite WikiLeaks », 11 décembre 2010, ''[[Libération (journal)|Libération]]'' {{numéro|9200}}, p. 1.</ref>.
 
Le {{date-|23|octobre|2010}}, après avoir donné une avant-première aux journaux ''[[Le Monde]]'', ''The Guardian'', ''The New York Times'' et ''Der Spiegel'', aux télévisions [[Al Jazeera]], [[Sveriges Television|SVT]], ''[[Channel 4]]'' et aux sites ''[[Bureau of Investigative Journalism]]'', ''[[Iraq Body Count]]'' et [[OWNI]]<ref>{{lien web|auteur=Antoine Mairé|url=https://www.telerama.fr/techno/wikileaks-ca-fuit-en-france,61691.php|titre=Comment les Français d’Owni ont aidé WikiLeaks à faire courir la fuite|site=[[Télérama]]|date=24 octobre 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>, WikiLeaks a mis en ligne {{nombre|391832|documents}} secrets sur la [[Guerre d'Irak|guerre en Irak]], portant sur une période du {{date-|1 janvier 2004}} au {{date-|31 décembre 2009}}, et révélant, notamment, que la guerre avait fait environ {{nombre|110000|morts}} pour cette période, dont {{nombre|66000|civils}}, et indiquant que les troupes américaines auraient livré plusieurs milliers d'Irakiens à des centres de détention pratiquant la [[torture]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Huge Wikileaks release shows US 'ignored Iraq torture'|url=https://www.bbc.com/news/world-middle-east-11611319|site=[[British Broadcasting Corporation]]|date=23 octobre 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=WikiLeaks/guerre en Irak: la coalition internationale a torturé des prisonniers|url=https://www.lepoint.fr/monde/wikileaks-guerre-en-irak-la-coalition-internationale-a-torture-des-prisonniers-23-10-2010-1253501_24.php|périodique=[[Le Point]]|date=23 octobre 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>.
=== Notoriété et essaimage ===
En phase de test, avant son développement grand public en [[2007]], le site était surtout actif dans sa version native [[Anglais|anglophone]] ; à terme, il devrait comporter des versions en douze [[langue]]s (dont le [[français]]). En [[novembre 2007]], WikiLeaks annonçait avoir déjà reçu 1,2 million de documents.
 
Le {{Date-|28|novembre|2010}}, WikiLeaks commence la [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par Wikileaks|révélation de télégrammes de la diplomatie américaine]]. Par cette opération, baptisée « ''Cablegate'' » par les médias anglo-saxons, plus de {{nombre|250000|documents}} sont révélés. Leurs publications sont relayées par cinq grands journaux partenaires du site, dont ''Le Monde''. Selon le ''New York Times'', ces notes {{citation|offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers le monde}}<ref>{{Lien web|auteur=Grégoire Fleurot|titre=Le «cablegate» en 10 questions|url=https://www.slate.fr/story/31001/wikileaks-10-questions-cablegate|site=[[Slate (magazine)|slate.fr]]|date=1 décembre 2010|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="tsrinfo">[http://www.tsr.ch/info/monde/2735791-wikileaks-devoile-de-nouveaux-documents-secrets.html WikiLeaks dévoile de nouveaux documents secrets] article, vidéos et fichiers radiophoniques, en [[streaming]], sur [[tsrinfo]] – 29 novembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="WikiLeaks malmené de toutes parts"> [http://www.tsr.ch/info/monde/2751179-wikileaks-malmene-de-toutes-parts.html WikiLeaks malmené de toutes parts] article, {{vid}} & fichiers radiophoniques, en streaming, sur [[tsrinfo]] – 1 décembre 2010.</ref>. Toutefois, de nombreux acteurs (gouvernements, institutions internationales) condamnent cet acte, notamment parce que « le fait d’ignorer les informations que contiennent les documents divulgués est dangereux », et que cela va « grandir le secret diplomatique ». Julian Assange est interrogé sur ''The Guardian'' et revient sur les événements<ref>{{Lien web |langue=en|titre=Julian Assange answers your questions |url=http://www.theguardian.com/world/blog/2010/dec/03/julian-assange-wikileaks |site=the Guardian |date=2010-12-03 |consulté le=2021-01-05}}.</ref>.
La notoriété de WikiLeaks s'est considérablement accrue, après la révélation du ''Cablegate'', suivie des pressions internationales – exercées en représailles – sur le site. De plus, WikiLeaks connaît un succès notable auprès de la population mondiale avec, en décembre 2010, plus de {{unité|1404337|fans}} sur Facebook<ref>{{fr}} Contributeurs, [https://www.facebook.com/wikileaks ''Facebook | Wikileaks''], [[Facebook]]. Consulté le 19 décembre 2010. (Sur la page en français, chercher pour « personnes aiment cette page »)</ref>.
 
{{Article connexe|Julian Assange|Chelsea Manning}}
Depuis [[décembre 2010]], de nombreux [[site miroir|sites miroir]] ont été ouverts, afin d'échapper aux [[cyberattaque]]s menées contre WikiLeaks ; en outre, divers sites d'essaimage voient le jour<ref>{{en}} [http://wlcentral.org/ wlcentral.org] : WL Central - An unofficial WikiLeaks information resource</ref> ; lesdits sites publient, au fil de l'eau : les conséquences des affaires dévoilées ''via'' ''WikiLeaks'', les actions menées contre WikiLeaks et les réactions de WikiLeaks.
 
[[Rudolf Elmer]], un ancien banquier suisse qui est pendant huit ans le responsable de la banque helvétique [[Julius Bär]] aux Îles Caïmans, l'un des [[paradis fiscal]] des Caraïbes, livre à WikiLeaks, le {{Date-|17|janvier|2011}} des informations sur deux mille comptes en banques domiciliés dans des paradis fiscaux et appartenant à des riches personnalités, des entreprises et des personnages politiques<ref>{{Lien web|url=https://www.rfi.fr/europe/20110117-wikileaks|titre=WikiLeaks s'attaque au secret bancaire|site=[[Radio France internationale]]|date=17 janvier 2011|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur=Cyrille Vanlerberghe|url=https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/01/17/04016-20110117ARTFIG00591-un-ex-banquier-suisse-confie-2000-noms-a-wikileaks.php|titre=Un ex-banquier suisse confie 2000 noms à WikiLeaks|périodique=[[Le Figaro]]|date=17 janvier 2011|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>. Cette révélation fait suite à une précédente affaire concernant la même banque en {{date-|janvier 2008}} (cf. ''supra'').
Le principe même de ''WikiLeaks'' a fait [[:wikt:école|école]] :
* [[OpenLeaks]], créé par des dissidents de l'équipe ''WikiLeaks'', notamment l'ancien porte-parole ''Daniel Domscheit-Berg'', qui reprochent à ''Julian Assange'' son « manque de transparence » et son « autoritarisme »<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20101211.OBS4515/un-ancien-de-wikileaks-prepare-un-site-concurrent.html tempsreel.nouvelobs.com] : Un ancien de WikiLeaks prépare un site concurrent.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur= |titre=Des déçus de WikiLeaks lancent OpenLeaks |url=http://www.france24.com/fr/20101210-decus-wikileaks-lancent-openleaks-assange-Daniel-Domscheit-Berg |date=11.12.2010 |site=[[France24.com]] |consulté le=8 mars 2017}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://owni.fr/2010/12/13/interview-daniel-domscheit-berg-presente-openleaks/ owni.fr] : Daniel Domscheit-Berg présente OpenLeaks, par Olivier Tesquet, le 13 décembre 2010 (visité le 19 décembre 2010)</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.numerama.com/magazine/17576-openleaks-des-dissidents-de-wikileaks-montent-un-projet-concurrent.html www.numerama.com] : Openleaks - Des dissidents de Wikileaks montent un projet concurrent.</ref>, a vu le jour le {{date|26|janvier|2011}} et devrait être opérationnel mi-2011<ref name=zdnetopenleaks>{{fr}} [http://www.zdnet.fr/actualites/openleaks-en-ligne-mais-pas-encore-operationnel-39757870.htm www.zdnet.fr] : OpenLeaks en ligne mais pas encore opérationnel.</ref> ;
* En France :
** Un premier WikiLeaks territorial, ''wikileaks13''<ref>{{fr}}{{lien brisé|consulté le=2013-04-08|url=http://www.wikileaks13.fr}}</ref>, sous-titré « Le site de l'indignation citoyenne », destiné à dénoncer les pratiques irrégulières dans la région [[Marseille|marseillaise]], a fait son apparition sur la toile le {{Date|1|janvier|2011}}<ref>{{fr}} [http://www.liberation.fr/societe/01012312568-le-fondateur-de-wikileaks13-tente-de-se-suicider www.liberation.fr] : Le fondateur de Wikileaks13 tente de se suicider.</ref> ;
** [[Mediapart]] a ouvert le {{Date|10|mars|2011}}<ref>{{fr}} [http://www.desaunay.com/Lancement-de-FrenchLeaks-le-WikiLeaks-de-Mediapart_a1162.html www.desaunay.com] Lancement de FrenchLeaks, le WikiLeaks de Mediapart.</ref> son ''FrenchLeaks''<ref>{{fr}} [http://www.frenchleaks.fr www.frenchleaks.fr] FrenchLeaks, le site [[lanceur d'alerte]] de [[Mediapart]]</ref> ;
* [[Al Jazeera]] a lancé en [[janvier 2011]] ''Al Jazeera Transparency Unit'' (AJTU)<ref>{{en}} [http://www.ajtransparency.com www.ajtransparency.com] ''Al Jazeera Transparency Unit''</ref> ;
* Le ''[[New York Times]]'' réfléchit à un dispositif permettant d'attirer les informations transmises par les lanceurs d'alerte<ref>{{en}} [https://news.yahoo.com/s/yblog_thecutline/20110125/ts_yblog_thecutline/ny-times-considers-creating-an-ez-pass-lane-for-leakers news.yahoo.com] : NY Times considers creating an ez pass lane for leakers.</ref> ;
* ''[[QuébecLeaks]]'' lancé le {{date|9|mars|2011}}, s'est donné pour objectif d'« atteindre une transparence complète de la part du gouvernement du Québec »<ref>{{fr}} [http://www.branchez-vous.com/techno/actualite/2011/02/quebecleaks-wikileaks-devoilement-document-sensible-confidentiel-quebec.html www.branchez-vous.com] : QuébecLeaks, la version québécoise de Wikileaks</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.quebecleaks.org www.quebecleaks.org] Site officiel de QuébecLEAKS</ref> ;
* Le ''[[Wall Street Journal]]'' a lancé, le {{Date|6|mai|2011}}, sa ''Safe House''<ref>{{en}} [https://www.wsjsafehouse.com www.wsjsafehouse.com] ''Safe House'', le site [[lanceur d'alerte]] du ''[[Wall Street Journal]]''</ref> (''Coffre-fort'').
 
À la suite des [[accidents nucléaires de Fukushima]], dus au [[Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku|séisme de la côte Pacifique du Tōhoku en 2011]] au Japon, un câblogramme diplomatique américain, auquel le quotidien britannique ''[[The Daily Telegraph]]'' a eu accès, révèle qu’un expert de l’[[Agence internationale de l'énergie atomique]] (AIEA) s’était inquiété de ce que les réacteurs japonais n’étaient conçus que pour résister à des séismes d’une [[Magnitude d'un séisme|magnitude de degré 7]]. Selon ce même document, le responsable de l’AIEA avait indiqué lors d’une réunion du « Groupe sur la sûreté et la sécurité nucléaires » du [[Groupe des sept (économie)|G8]] à Tokyo en {{date-|2008}}, que les critères de sécurité du Japon étaient obsolètes<ref name="libé-japon2011">{{Lien web|url=https://www.liberation.fr/planete/2011/03/17/les-centrales-japonaises-un-probleme-serieux-pour-l-aeia-revele-wikileaks_722242/|titre=Les centrales japonaises, «un problème sérieux» pour l'AEIA, révèle Wikileaks|site=Liberation.fr|date=17 mars 2011|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://wikileaks.org/plusd/cables/06TOKYO1592_a.html|titre=Local court orders shutdown of nuclear reactor|site=Wikileaks.ch|date=27 mars 2006|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>. Un autre câble de {{date-|2006}} indique que le gouvernement japonais s’est opposé à l’ordre d’un tribunal de fermer une centrale dans l’ouest en raison de doutes sur sa résistance à un séisme. L’Agence de sécurité nucléaire et industrielle du Japon avait estimé que le réacteur était {{citation|sûr}} et que {{citation|toutes les analyses sur sa sécurité avaient été effectuées de façon appropriée}}<ref name="libé-japon2011" />.
''WikiLeaks'' est un phénomène récent de société qui intéresse vivement l'ensemble des médias y compris le [[cinéma]]<ref>{{fr}} [http://www.lexpress.fr/culture/cinema/wikileaks-cinq-fois-sur-grand-ecran_959012.html www.lexpress.fr] : Wikileaks cinq fois sur grand écran ?</ref>.
 
Le {{date-|25|avril|2011}}, WikiLeaks publie les dossiers détaillés de {{nombre|779 détenus}} du [[camp de Guantánamo]]. Ils contiennent de nombreux détails inédits, révélant entre autres le contenu d'interrogatoires, des photos, des rapports médicaux et des mémos. Selon les informations publiées, plus de 150 innocents d'origine afghane et pakistanaise ont été détenus des années sans être accusés. Le public y apprend également l'âge du plus jeune détenu, 14 ans, et celui du plus âgé, 89 ans.
=== Affaires médiatisées ===
==== Années 2000 ====
En décembre [[2006]], le [[cheikh]] [[Hassan Dahir Aweys]] aurait ordonné de faire assassiner des membres du gouvernement somalien par des hommes de main. Lorsque cette information fut diffusée, ''Wikileaks'' précisa que cela pouvait être une désinformation de la part des États-Unis<ref>{{en}} [http://www.newyorker.com/reporting/2010/06/07/100607fa_fact_khatchadourian?printable=true www.newyorker.com] : ''No secrets'' par Raffi Khatchadourian, ''[[The New Yorker]]''.</ref>. En {{date||août|2007}}, lors d'une élection au Kenya, le candidat soutenu par l’ex-président [[Daniel Arap Moi]], donné comme favori, a finalement perdu avec une différence de 10 % à la suite d'une fuite publiée par WikiLeaks dénonçant des détournements de fonds<ref>{{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/2007/aug/31/kenya.topstories3 www.guardian.co.uk] : The looting of Kenya (« le pillage du Kenya ») [consulté le 7 décembre 2010].</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.france24.com/fr/20100202-le-site-wikileaks-ferme-son-robinet-scoops|site=France24.com|titre=Le site WikiLeaks ferme son robinet à scoops}}</ref>. Cette affaire a valu à Julian Assange le prix [[Amnesty International]] (''{{lang|en|New Media}}'') en [[2009]]. En {{Date||janvier|2008}}, ''WikiLeaks'' a publié des documents de la banque suisse [[Julius Bär]], notamment les relevés bancaires d’environ {{formatnum:1600}} clients qui avaient un compte dans une filiale aux [[Îles Caïmans]]<ref>{{fr}} [http://www.mediapart.fr/club/blog/marc-schindler/191210/wikileaks-la-grande-trouille www.mediapart.fr] : Wikileaks - la grande trouille.</ref>. En {{date||mai|2008}}, des documents de travail relatifs à la rédaction de l'[[Accord commercial anti-contrefaçon]] sont publiés par WikiLeaks, y braquant l'opinion publique.Le 5 avril 2008, ''WikiLeaks'' a publié une vidéo de l'[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]] montrant deux photographes de [[Reuters]], tués par un [[AH-64 Apache|hélicoptère Apache]], lors du [[raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad]]<ref>{{fr}} {{lien web|titre={{lang|fr|Article sur lepoint.fr}}|url=http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2010-04-06/decryptage-wikileaks-org-le-site-qui-diffuse-des-fuites-du-monde-entier/1387/0/441495|consulté le=6 avril 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/06/15/un-soldat-americain-arrete-pour-avoir-fourni-a-wikileaks-des-videos-de-bavures-et-des-courriers-diplomatiques_1373142_651865.html|titre=Un soldat américain arrêté pour avoir fourni à Wikileaks des vidéos de bavures et des courriers diplomatiques|site=Lemonde.fr|date=15 juin 2010}}</ref>. Cette publication marque le début de la célébrité mondiale du site Internet, jusqu'alors moins connu du grand public que ses propres fuites.
 
Le {{date-|5|juillet|2012}} puis le {{date-|24|octobre|2012}}, WikiLeaks reprend la diffusion d'informations sensibles concernant respectivement la [[Syrie]] (« {{langue|en|Syria Files}} »<ref name="syriafiles" /> et les politiques de [[Détention arbitraire|détention]] des États-Unis ''(« {{langue|en|Detainee Policies}} »<ref name="detaineepolicies" />)''.
Le {{Date|17|avril|2009}}, WikiLeaks a dévoilé l'intégralité du procès de l'[[Affaire Dutroux|affaire Marc Dutroux]], le [[pédophile]] [[belgique|belge]], en particulier le résumé de ses auditions. Il s'agit des {{formatnum:1235}} pages de synthèse de l'enquête destinées au juge d'instruction, dossier toujours couvert par le secret d'instruction<ref>{{fr}} {{Lien web|site=lefigaro.fr|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/08/25/01003-20100825ARTFIG00328-affaire-dutroux-wikileaks-provoque-l-emoi-en-belgique.php|titre=Affaire Dutroux : Wikileaks provoque l'émoi en Belgique|auteur=Flore Galaud|date=25 août 2010}}</ref>. L'origine de la fuite serait le journaliste [[Luxembourg (pays)|luxembourgeois]] Jean Nicolas, qui a couvert l'affaire et qui avait comme beaucoup de ses confrères accès à l'ensemble des documents<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.01net.com/editorial/520007/wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/|titre=WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux|auteur=Arnaud Devillard|date=25 août 2010}}</ref>. Le {{Date|22|juillet|2009}}, peu de temps avant l'effondrement du système bancaire, WikiLeaks a dévoilé des prêts de sommes anormalement élevées et des effacements de dettes, accordés par la banque [[Kaupthing]] au profit de particuliers privilégiés. Ces derniers ont été poursuivis et [[Initiative islandaise pour la Modernisation des Médias|la législation nationale a évolué]], visant à faire de l’Islande un « refuge » pour la liberté d’expression. Le {{Date|21|novembre|2009}}, WikiLeaks a dévoilé des fichiers contenant des [[courriers électroniques]] et des programmes provenant du ''Climatic Research Unit'', utilisés par la suite pour accuser les climatologues concernés par les emails de manipulation et de destruction de données qui auraient pu discréditer la thèse du réchauffement climatique anthropique dans son ensemble (voir ''[[Incident des e-mails du Climatic Research Unit]]'') bien que des enquêtes indépendantes ultérieures aient clairement démenti ces accusations<ref>{{en}} [http://www.nature.com/news/2010/012345/full/news.2010.71.html www.nature.com] : 'Climategate' scientist speaks out.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.nature.com/nature/journal/v468/n7322/full/468345a.html www.nature.com] : Closing the Climategate.</ref>.
 
Le {{date-|8|avril|2013}}, WikiLeaks annonce la publication des « [[Kissinger cables]] », soit un ensemble de 1,3 million de câbles diplomatiques, {{formatnum:320000}} documents classés secret défense et {{formatnum:205901}} documents (correspondances, notes, etc.) liés à [[Henry Kissinger]]<ref>{{Lien web|auteur=Daisy Lorenzi|titre=WikiLeaks et les « Kissinger Cables » : nouvel assaut contre l’administration US|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-internet/20130408.RUE5437/wikileaks-et-les-kissinger-cables-nouvel-assaut-contre-l-administration-us.html|site=[[L'Obs]]|date=18 novembre 2016|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>.
==== Années 2010 ====
 
{{Article détaillé|Kissinger cables}}
Le {{date|25|juillet|2010}}, en collaboration avec ''[[The Guardian]]'', ''[[The New York Times]]'' et ''[[Der Spiegel]]'', WikiLeaks<ref>{{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/2010/jul/25/afghanistan-war-logs-explained-video Afghanistan War Logs]</ref> rend publics les ''[[Afghan War Diary|War Logs]]'', {{formatnum:91000}} documents militaires américains secrets sur la guerre en [[Afghanistan]]. Le porte-parole du site a affirmé que certains des documents pourraient permettre de prouver d'éventuels crimes de guerre<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualites/2/wikileaks-evoque-de-possibles-crimes-de-guerre-en-afghanistan_908698.html|site=lexpress.fr|titre=Wikileaks évoque de possibles crimes de guerre en Afghanistan|date=26 juillet 2010|consulté le=26 juillet 2010}}</ref>. Ces documents sont présentés comme témoignant notamment du double jeu qu'aurait joué le [[Pakistan]], ainsi que des efforts pour dissimuler le nombre de victimes civiles<ref>{{fr}} Sur le site Rue89.com : [http://www.rue89.com/2010/07/26/afghanistan-que-revelent-les-documents-de-wikileaks-159943 Afghanistan : ce que disent les documents de WikiLeaks] et sur le site du Figaro : [http://www.lefigaro.fr/international/2010/08/07/01003-20100807ARTFIG00006-wikileaks-la-main-courante-d-une-guerre-mal-engagee.php WikiLeaks : la main courante d'une guerre mal engagée]</ref>. En 2011, le journal pakistanais [[Dawn (journal)|''Dawn'']] accorde une large place aux documents publiés par Wikileaks à propos du [[Pakistan]] et des relations avec les [[États-Unis]]. Le {{date|23|octobre|2010}}, après avoir donné une avant-première aux journaux ''[[Le Monde]]'', ''[[The Guardian]]'', ''[[The New York Times]]'' et ''[[Der Spiegel]]'', aux télévisions [[Al Jazeera]], [[Sveriges Television|SVT]], ''[[Channel 4]]'' et aux sites ''[[Bureau of Investigative Journalism]]'', ''[[Iraq Body Count]]'' et [[OWNI]]<ref>{{fr}} [http://www.telerama.fr/techno/wikileaks-ca-fuit-en-france,61691.php Comment les Français d’Owni ont aidé WikiLeaks à faire courir la fuite]</ref>, WikiLeaks a mis en ligne {{unité|391832|documents}} secrets sur la guerre en Irak, portant sur une période du {{1er}} janvier 2004 au 31 décembre 2009, et révélant, notamment, que la guerre avait fait environ {{unité|110000|morts}} pour cette période, dont {{unité|66000|civils}}, et indiquant que les troupes américaines auraient livré plusieurs milliers d'Irakiens à des centres de détention pratiquant la torture<ref>{{fr}} Voir par exemple [https://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-11611319 BBC News], [http://www.iraqwarlogs.com/2010/10/22/secret-files-reveal-allegations-of-prisoner-abuse-by-american-troops-after-abu-ghrai/ les révélations sur des mauvais traitements de prisonniers irakiens], [https://twitter.com/wikileaks/status/27854791764/ les données chiffrées du site] ou [http://www.huyghe.fr/actu_831.htm Guerre du secret : l'épisode irakien]</ref>.
 
Le {{date-|23|juin|2015}}, WikiLeaks annonce que trois présidents français, [[Jacques Chirac]], [[Nicolas Sarkozy]] et [[François Hollande]] ont été écoutés par la [[National Security Agency|NSA]]. À la suite de ces écoutes, la classe politique française est scandalisée alors qu'il a eu, ce jour ci, le vote de la [[Projet de loi relatif au renseignement|loi sur le renseignement]]. À la suite de ces annonces, Julian Assange prévient que ce n'est que le début d'une longue série et que la classe politique française a été visée, notamment, pour des raisons économiques. WikiLeaks diffuse le {{date-|29 juin 2015}} à 20 h 00 par le biais de ''[[Mediapart]]'' et de [[Libération (journal)|''Libération'']] de nouveaux documents sur l'espionnage d'entreprise du [[CAC 40|CAC40]] par la NSA.
Le {{Date|28|novembre|2010}}, ''WikiLeaks'' commence la [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par Wikileaks|révélation de télégrammes de la diplomatie américaine]]. Par cette opération baptisée « ''Cablegate'' » par les médias anglo-saxons, plus de {{unité|250000|documents}} sont révélés. Leurs publications sont relayées par cinq grands journaux partenaires du site, dont ''[[Le Monde]]''. Selon le ''[[New York Times]]'', ces notes « offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers le monde<ref>{{fr}} [http://www.rue89.com/2010/11/28/wikileaks-pret-a-publier-des-milliers-de-messages-diplomatiques-178141 Le grand déballage de mémos diplomatiques commence]</ref>{{,}}<ref name="tsrinfo">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2735791-wikileaks-devoile-de-nouveaux-documents-secrets.html WikiLeaks dévoile de nouveaux documents secrets] article, vidéos et fichiers radiophoniques, en [[streaming]], sur [[tsrinfo]] – 29 novembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="WikiLeaks malmené de toutes parts">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2751179-wikileaks-malmene-de-toutes-parts.html WikiLeaks malmené de toutes parts] article, {{vid}} & fichiers radiophoniques, en [[streaming]], sur [[tsrinfo]] – 1 décembre 2010.</ref> ». Toutefois, de nombreux acteurs (gouvernements, institutions internationales) condamnent cet acte, notamment parce que « le fait d’ignorer les informations que contiennent les documents divulgués est dangereux »<ref name=analyse>{{fr}} {{lien brisé|consulté le=2013-04-08|url=http://www.ziczaquons.fr/2010/12/04/pot-pourri-de-fuites-et-bons-sentiments/|titre=Analyse synthétique des réactions aux cablegate}}</ref>, et que cela va « grandir le secret diplomatique »<ref name=analyse />. [[Rudolf Elmer]], un ancien banquier suisse qui a été pendant huit ans le responsable de la banque helvétique [[Julius Bär]] aux [[Îles Caïmans]], l'un des paradis fiscaux des Caraïbes, a livré à ''WikiLeaks'', le {{Date|17|janvier|2011}} des informations sur deux mille comptes en banques domiciliés dans des paradis fiscaux et appartenant à des riches personnalités, des entreprises et des personnages politiques<ref>{{fr}} [http://www.rfi.fr/europe/20110117-wikileaks?utm_medium=twitter www.rfi.fr] : WikiLeaks s'attaque au secret bancaire.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/01/17/04016-20110117ARTFIG00591-un-ex-banquier-suisse-confie-2000-noms-a-wikileaks.php www.lefigaro.fr] : Un ex-banquier suisse confie 2000 noms à WikiLeaks.</ref>. Cette révélation fait suite à une précédente affaire concernant la même banque en [[janvier 2008]] (cf. ''supra'').
 
{{Article détaillé|Espionnage de l'Élysée par la NSA}}
À la suite des [[accidents nucléaires de Fukushima]], dus au [[Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku|séisme de la côte Pacifique du Tōhoku en 2011]] au [[Japon]], un câblogramme diplomatique américain, auquel le quotidien britannique ''[[The Daily Telegraph]]'' a eu accès, révèle qu’un expert de l’[[Agence internationale de l'énergie atomique]] (AIEA) s’était inquiété de ce que les réacteurs japonais n’étaient conçus que pour résister à des [[séisme]]s d’une [[Magnitude d'un séisme|magnitude de degré 7]]. Selon ce même document, le responsable de l’AIEA avait indiqué lors d’une réunion du « Groupe sur la sûreté et la sécurité nucléaires » du [[Groupe des sept (économie)|G8]] à [[Tokyo]] en 2008, que les critères de sécurité du Japon étaient obsolètes<ref name="libé-japon2011">{{fr}} {{Lien web|url=http://www.liberation.fr/monde/01012326087-les-centrales-japonaises-un-probleme-serieux-pour-l-aeia-revele-wikileaks|titre=Les centrales japonaises, «un problème sérieux» pour l'AEIA, révèle Wikileaks|site=Liberation.fr|date=17 mars 2011|consulté le=17 mars 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.wikileaks.ch/cable/2006/03/06TOKYO1592.html|titre=Japanese cable: Court orders shutdown of nuclear reactor due to safety concerns over its ability to withstand powerful earthquakes, 27 Mar 2006|site=Wikileaks.ch|consulté le=17 mars 2011}}</ref>. Un autre câble de 2006 indique que le gouvernement japonais s’est opposé à l’ordre d’un tribunal de fermer une centrale dans l’ouest en raison de doutes sur sa résistance à un séisme. L’Agence de sécurité nucléaire et industrielle du Japon avait estimé que le réacteur était {{citation|sûr}} et que {{citation|toutes les analyses sur sa sécurité avaient été effectuées de façon appropriée}}<ref name="libé-japon2011" />.
 
Fin {{date-|juillet 2015}}, WikiLeaks dévoile que les États-Unis ont espionné de hauts responsables du gouvernement et d'entreprises japonais telles que [[Mitsubishi]], ainsi que le gouverneur de la [[Banque du Japon|banque centrale]] [[Haruhiko Kuroda]], depuis au moins {{date-|septembre 2006}}<ref>{{lien web|url=https://www.lesechos.fr/2015/07/les-etats-unis-ont-espionne-gouvernement-et-entreprises-au-japon-268750|titre=Les États-Unis ont espionné gouvernement et entreprises au Japon|périodique=[[Les Échos]]|date=31 juillet 2015|consulté le=4 mars 2021}}.</ref>.
Le {{date|25|avril|2011}}, ''WikiLeaks'' publie les dossiers détaillés de 779 détenus du [[camp de Guantánamo]]. Ils contiennent de nombreux détails inédits, révélant entre autres le contenu d'interrogatoires, des photos, des rapports médicaux et des mémos. Selon les informations publiées, plus de 150 innocents d'origine afghane et pakistanaise ont été détenus des années sans être accusés. Le public y apprend également l'âge du plus jeune détenu, 14 ans, et celui du plus âgé, 89 ans.
 
Le {{date-|7 octobre 2016}}, WikiLeaks publie les courriels de [[John Podesta]], ancien directeur de campagne d'[[Hillary Clinton]]<ref>{{Lien web|auteur1=M.C. |titre=Piratage des e-mails de la campagne Clinton: Les dégâts d'une simple faute de frappe |périodique=[[20 Minutes (France)|20 minutes]] |date=14-12-2016 |lire en ligne=https://www.20minutes.fr/high-tech/1980199-20161214-piratage-e-mails-campagne-clinton-degats-simple-faute-frappe |consulté le=08-08-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|prénom1=Amy|nom1=Chozick|titre=John Podesta Says Russian Spies Hacked His Emails to Sway Election|périodique=The New York Times|date=2016-10-11|url=https://www.nytimes.com/2016/10/12/us/politics/hillary-clinton-emails-wikileaks.html|consulté le=2016-10-28}}.</ref>. À cause de ses mails publiés sur le net, John Podesta est touché par le [[Pizzagate]], une [[Théorie du complot|théorie conspirationniste]] arguant de la possible existence d'un réseau de pédophilie autour d'Hillary Clinton.
Le {{date|5|juillet|2012}} puis le {{date|24|octobre|2012}}, ''WikiLeaks'' reprend la diffusion d'informations sensibles concernant respectivement la [[Syrie]] (« Syria Files »<ref name=syriafiles /> et les politiques de [[Détention arbitraire|détention]] des [[États-Unis]] ''(« Detainee Policies »<ref name=detaineepolicies />)''.
 
{{Article détaillé|Affaire des courriels d'Hillary Clinton}}
Le {{date|8|avril|2013}}, Wikileaks annonce la publication des « [[Kissinger cables]] », soit un ensemble de 1,3 million de câbles diplomatiques, {{formatnum:320000}} documents classés secret défense et {{formatnum:205901}} documents (correspondances, notes, etc.) liés à [[Henry Kissinger]]<ref>{{fr}} [http://www.rue89.com/2013/04/08/wikileaks-les-kissinger-cables-nouvel-assaut-contre-ladministration-us-241277 WikiLeaks et les « Kissinger Cables » : nouvel assaut contre l’administration US] - Rue 89</ref>.
 
En {{date-|2017}}, WikiLeaks publie les [[MacronLeaks]].
Le {{date|23|juin|2015}}, Wikileaks annonce que trois présidents français, [[Jacques Chirac]], [[Nicolas Sarkozy]] et [[François Hollande]] ont été écoutés par la NSA. À la suite de ces écoutes, la classe politique française est scandalisée alors qu'il a eu, ce jour ci, le vote de la [[Projet de loi relatif au renseignement|loi sur le renseignement]]. À la suite de ces annonces, [[Julian Assange]] prévient que ce n'est que le début d'une longue série et que la classe politique française a été visée, notamment, pour des raisons économiques. Wikileaks diffuse le 29 juin 2015 à 20 h 00 par le biais de [[Mediapart|Médiapart]] et de [[Libération (journal)|Libération]] de nouveaux documents sur l'espionnage d'entreprise du [[CAC 40|CAC40]] par la NSA.
 
{{Article détaillé|MacronLeaks}}En {{date-|2017}}, WikiLeaks publie [[Vault 7]] qui détaille des activités de la [[Central Intelligence Agency]] (CIA) dans le domaine de la surveillance électronique et de la [[Cyberguerre|cyber-guerre]].
Fin juillet 2015, [[Wikileaks]] dévoile que les États-Unis ont espionné de hauts responsables du [[gouvernement japonais|gouvernement]] et d'entreprises japonais telles que [[Mitsubishi]], ainsi que le gouverneur de la [[Banque du Japon|banque centrale]] [[Haruhiko Kuroda]], depuis au moins septembre 2006<ref>[https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/021239469249-les-etats-unis-ont-espionne-gouvernement-et-entreprises-au-japon-1141284.php Les Etats-Unis ont espionné gouvernement et entreprises au Japon], Les Echos, le 31 juillet 2015</ref>.
{{Article détaillé|Vault 7}}En 2019, le ''[[Working Group on Syria, Propaganda and Media|Working group on Syria, propaganda and media]]'', un groupe pro-[[Bachar el-Assad|Assad]], publie des documents de travail internes à l'[[Organisation pour l'interdiction des armes chimiques|Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)]] fuités par Wikileaks concernant l'[[attaque chimique de Douma]]. Ces fuites sont partielles et semblent orientées : différentes enquêtes incluant le [[CIJA]], la ''BBC'', [[Bellingcat]] ou le ''Times'' démontrent que l'origine de la fuite a des liens avec plusieurs ambassades russes, avec Wikileaks, avec [[Vanessa Beeley]], une propagandiste pro-Assad et avec les médias russes d’État, qui ont collaboré pour attaquer le travail de l'[[Organisation pour l'interdiction des armes chimiques|OIAC]] et tenter de discréditer le sérieux de l'organisation, ainsi que celui de journalistes indépendants, ce qui a eu pour effet d'amplifier la [[Propagande durant la guerre civile syrienne|propagande de guerre du Kremlin et du régime Assad]], et de nier les droits des Syriens à la justice, selon le responsable d'[[Amnesty International]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Syrie : la théorie du complot aura-t-elle la peau de l’OIAC ? |url=https://www.conspiracywatch.info/syrie-la-theorie-du-complot-aura-t-elle-la-peau-de-loiac.html |site=Conspiracy Watch {{!}} L'Observatoire du conspirationnisme |date=2020-02-27 |consulté le=2022-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Michael |nom=Weiss |prénom2=Jett |nom2=Goldsmith |titre=How an Email Sting Operation Unearthed a pro-Assad Conspiracy—and Russia’s Role In It |url=https://newlinesmag.com/reportage/how-an-email-sting-operation-unearthed-a-pro-assad-conspiracy-and-russias-role-in-it/ |site=New Lines Magazine |date=2021-04-20 |consulté le=2022-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Brian |nom=Whitaker |titre=The ‘Echo Chamber’ of Syrian Chemical Weapons Conspiracy Theorists |url=https://newlinesmag.com/argument/the-echo-chamber-of-syrian-chemical-weapons-conspiracy-theorists/ |site=New Lines Magazine |date=2021-11-04 |consulté le=2022-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Ces diplomates rebelles au service de la propagande du Kremlin |url=https://www.conspiracywatch.info/ces-diplomates-rebelles-au-service-de-la-propagande-du-kremlin.html |site=Conspiracy Watch {{!}} L'Observatoire du conspirationnisme |date=2021-05-11 |consulté le=2022-06-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=You searched for wikileaks |url=https://fr.bellingcat.com/search/wikileaks/ |site=Bellingcat |consulté le=2022-06-18}}</ref>.
 
== Statut juridique ==
Le 7 octobre 2016, Wikileaks publie les mails de [[John Podesta]], ancien directeur de campagne d'[[Hillary Clinton]]<ref>https://www.20minutes.fr/high-tech/1980199-20161214-piratage-e-mails-campagne-clinton-degats-simple-faute-frappe</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Amy|nom1=Chozick|titre=John Podesta Says Russian Spies Hacked His Emails to Sway Election|périodique=The New York Times|date=2016-10-11|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2016/10/12/us/politics/hillary-clinton-emails-wikileaks.html|consulté le=2016-10-28}}</ref>. À cause de ses mails publiés sur le net, John Podesta est touché par le [[Pizzagate]], une théorie conspirationiste arguant de la possible existence d'un réseau de pédophilie autour d'Hillary Clinton.
 
=== ControversesStructure légale ===
=== Réactions internationales ===
Les différentes divulgations – essaimées par le site WikiLeaks – ont entraîné un certain nombre de réactions (majoritairement hostiles), émanant des [[État]]s, [[Organisation|organismes]] ou personnes concernées qui, pour tenter de justifier ou légitimer leurs positions condamnatoires, mettent généralement en exergue les notions éthiques de [[Manipulation mentale|manipulation]] et/ou de mise en danger des personnes électivement citées ou impliquées dans le processus en cours.
 
La première structure juridique connue liée à ''Wikileaks'' est en 2010 la ''Sunshine Press Productions'' basée en Islande<ref>https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/11/12/wikileaks-cree-une-societe-en-islande_1439298_651865.html</ref>{{,}}<ref>https://www.europe1.fr/medias-tele/WikiLeaks-s-etablit-juridiquement-en-Islande-480334</ref>{{,}}<ref>https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/12/97001-20101112FILWWW00485-wikileaks-cree-une-societe-en-islande.php</ref>{{,}}<ref>https://www.abc.net.au/news/2010-11-13/wikileaks-registers-company-in-iceland/2335098</ref>.
À l'opposé, des associations de défense de la presse, de la liberté d'expression, de la transparence, ont généralement pris la défense de ''WikiLeaks'', face à ce qu'ils considèrent comme relevant d’un acte délibéré de [[censure]]<ref name=rsf />. Le site et son porte-parole ont également bénéficié de l'[[effet Streisand]]. La défense de ''WikiLeaks'' prend également une forme musicale et humoristique<ref>{{fr}}{{prononciation}}[http://www.begeek.fr/le-petit-wikileaks-lhistoire-de-wikileaks-en-une-chanson-27617 www.begeek.fr] : Le petit WikiLeaks, l’histoire de WikiLeaks en une chanson !</ref>.
 
Wikileaks a été protégé par un consortium de médias ayant accès à des conseillers juridiques compétents<ref>Wikileaks : l'illusion de transparence, Alasdair Roberts, Revue Internationale des Sciences Administratives, 2012/1 (Vol. 78), pages 123 à 140
Enfin, des groupes d'influence ou de pression promeuvent leurs propres idées et desseins, par le biais d'analyses orientées ou d'informations d'une teneur erronée, illuminée, mensongère, ou simplement éloignée du sujet originellement concerné<ref>{{fr}} [http://area51blog.wordpress.com/2010/12/18/wikileaks-pret-a-reveler-la-guerre-usa-ovni-dans-l%E2%80%99ocean-antarctique/ area51blog.wordpress.com] : WikiLeaks prêt à révéler la guerre USA-OVNI dans l’océan Antarctique.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.zone-ufo.com/9574 www.zone-ufo.com] : [[Zone-UFO]] - article 9574</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.eutimes.net/2010/12/wikileaks-set-to-reveal-us-ufo-war-in-southern-ocean/ www.eutimes.net] : [[Eutimes]] - WikiLeaks set to reveal us UFO war in southern ocean.</ref>.
https://www.cairn.info/revue-internationale-des-sciences-administratives-2012-1-page-123.htm</ref>.
 
« WikiLeaks n'est pas une organisation, c'est une initiative sans organisation, avec, depuis ses débuts, un nombre inconnu de membres et pas de dirigeants définis », selon John Young<ref>Wikileaks une nebuleuse si peu transparente, Pierre Demoux, le 9 déc. 2010
https://www.lesechos.fr/2010/12/wikileaks-une-nebuleuse-si-peu-transparente-1088340</ref>.
 
D'après certains médias, une partie des structures de WikiLeaks est hébergée en France<ref>Les avocats de Julian Assange veulent demander l'asile politique pour le fondateur de WikiLeaks à Emmanuel Macron, franceinfo avec AFP, France Télévisions, 21/02/2020
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/assange/les-avocats-de-julian-assange-veulent-demander-l-asile-politique-pour-le-fondateur-de-wikileaks-a-emmanuel-macron_3835301.html</ref>.
 
=== Espace International ===
D’après le sociologue allemand [[Jürgen Habermas]], il existerait, dans le monde international et politique, ce qu’on appelle une “sphère publique” ou “espace public”. Il s’agit donc de créer un environnement propice à la diffusion d’information dans l’espace physique ainsi que dans l’espace virtuel<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Philippe Aldrin|auteur2=Nicolas Hubé|titre=Introduction à la communication politique|lieu=Belgique|éditeur=De Boeck Supérieur|année=2017|passage=p.52|isbn=}}</ref>. Dans le cas de WikiLeaks, il s’agit d’un espace virtuel qui transcende les frontières et devient alors très difficile à cerner en ce qui attrait au statut judiciaire de ce site d’informations. Diffusant de l’information à travers les quatre coins du globe, il devient complexe pour des pays, tel que les États-Unis, d’accuser légitimement WikiLeaks de diffusion illégale de documents alors qu’ils n’ont pas été diffusés sur le territoire américain. L’ère digitale remet alors en question ce principe de frontière et pose la question de savoir selon quelle juridiction les actes de WikiLeaks peuvent être jugés<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Rodriguo Firmino |auteur2=Lucas Melgaço |auteur3=Darius Kloza |titre=The spatial bonds of Wikileaks |périodique=Sciencedirect |date=2018 |issn= |lire en ligne= |pages=389-397 }}</ref> ?
 
WikiLeaks prône, à l’international, ce qu’on appelle le principe de transparence, selon le concept de sphère publique, mentionné précédemment. Ce principe consiste à vouloir rendre disponible des documents officiels à la communauté publique. Dans le cas de ce site défini comme ”[[Whistleblower|Whistle Blower]]”, il s’agit de rendre accessibles des documents officiels à l'entièreté de la communauté internationale, puisque les garder secrets nuit considérablement à ce concept si essentiel au journalisme politique et à la communication politique. Il s’agit de la “transparence radicale”<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Stephen M. E. Marmura|titre=The WikiLeaks Paradigm|lieu=Suisse|éditeur=[[Palgrave Macmillan]]|année=2018|passage=p.2|isbn=}}</ref>. Alors que les institutions des pays de la communauté internationale sont obligées, pour la plupart, d’adhérer à ce dit principe, certains y font défaut et procèdent à une sélection d’information qu’on appelle “[[gatekeeping]]”, au moyen des grandes entreprises numériques d’aujourd’hui (Google, Bing, etc…)<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Tim P. Vos |auteur2=Frank Michael Russell |titre=Theorizing Journalism’s Institutional Relationships: An
Elaboration of Gatekeeping Theory |périodique=Journalism Studies |date=2016 |issn= |doi=10.1080/1461670X.2019.1593882 |lire en ligne= |pages=2331-2348 }}</ref>. Cela porte atteinte directement à l’accessibilité de l’espace public à l’ère numérique et WikiLeaks tente d’empêcher ce phénomène global en exposant de l’information non diffusée.
 
Le statut judiciaire de WikiLeaks est complexe. Son responsable {{Incise|[[Julian Assange]]}} considère WikiLeaks comme un intermédiaire pour la presse. Plutôt que de révéler directement des informations à la presse, et de s'exposer à être une source rétribuée, les informateurs peuvent ne pas informer la presse mais WikiLeaks, qui fournit alors l'information à la presse<ref>{{article |langue=en |prénom=Gilead |nom=Light |titre=The WikiLeaks story and criminal liability under the espionage laws |périodique=The Great Debate (blog) |éditeur=Reuters |date=26 août 2010 |url=https://reuters.com/great-debate/2010/08/26/the-wikileaks-story-and-criminal-liability-under-the-espionage-laws/ |archiveurl=https://web.archive.org/web/20130927175719/https://reuters.com/great-debate/2010/08/26/the-wikileaks-story-and-criminal-liability-under-the-espionage-laws/ |archivedate=27 September 2013 |consulté le=6 décembre 2010 }}</ref>. Les serveurs informatiques web sont localisés dans des pays européens et sont accessibles depuis des connexions internet non censurées. Le quartier général du groupe se trouve en Suède, pays qui dispose de lois particulières relatives à la protection de la confidentialité des relations entre les journalistes et leurs sources<ref name="Woolner 2010">{{article |langue=en |prénom=Ann |nom=Woolner |titre=WikiLeaks Secret Records Dump Stays in Legal Clear |périodique=Bloomberg |lieu=New York |date=28 juillet 2010 |url=https://www.bloomberg.com/news/2010-07-28/wikileaks-secret-records-dump-stays-in-legal-clear-ann-woolner.html |archiveurl=https://web.archive.org/web/20110827013053/http://www.bloomberg.com/news/2010-07-28/wikileaks-secret-records-dump-stays-in-legal-clear-ann-woolner.html |archivedate=27 August 2011 }}</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |prénom=W. J. |nom=Hennigan |titre=WikiLeaks' new home is in a former bomb shelter |périodique=Los Angeles Times technology blog |date=2 décembre 2010 |url=http://latimesblogs.latimes.com/technology/2010/12/wikileaks-bahnhof-amazon.html |archiveurl=https://web.archive.org/web/20140413121631/http://latimesblogs.latimes.com/technology/2010/12/wikileaks-bahnhof-amazon.html |archivedate=13 April 2014 |consulté le=11 décembre 2010 }}</ref>. WikiLeaks a déclaré ne solliciter aucune information<ref name="Woolner 2010" />, cependant, son président, Assange, dans un discours en Malaisie a demandé à tous une aide pour obtenir des documents relatifs à une liste de "Most Wanted Leaks of 2009"<ref>{{article |langue=en |prénom=Dan |nom=Nystedt |titre=Wikileaks leader talks of courage and wrestling pigs |périodique=PC World Australia |lieu=Sydney |date=28 octobre 2009 |url=http://www.pcworld.idg.com.au/article/323998/wikileaks_leader_talks_courage_wrestling_pigs/ |archiveurl=https://web.archive.org/web/20140202203230/http://www.pcworld.idg.com.au/article/323998/wikileaks_leader_talks_courage_wrestling_pigs/ |archivedate=2 February 2014 |consulté le=5 décembre 2010 }}</ref>.
 
En raison des menaces que divers États peuvent subir par les divulgations de documents confidentiels, le spécialiste des lois {{lien|Ben Saul}} considère que Julien Assange est la cible d'enquêtes de portée mondiale visant à le diaboliser en tant que criminel et terroriste, sans preuve et sans base légale<ref>{{harvsp|Lauder|2010}}: statement by Dr {{lien|Ben Saul}}, director of the Centre for International Law at the [[University of Sydney]].</ref>. Le {{Lien|langue=en|fr=Center for Constitutional Rights}} a émis une déclaration alarmante sur de multiples exemples d’irrégularités dans les procédures d'arrestation<ref>{{lien web |langue=en |titre=Statement on Arrest of WikiLeaks Founder Julian Assange |url=http://ccrjustice.org/newsroom/press-releases/ccr-statement-arrest-of-wikileaks-founder-julian-assange |lieu=New York |éditeur=[[Center for Constitutional Rights]] |date=7 décembre 2010 |consulté le=21 décembre 2010 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20140228040337/http://ccrjustice.org/newsroom/press-releases/ccr-statement-arrest-of-wikileaks-founder-julian-assange |archivedate=28 February 2014 |deadurl=no}}</ref>.
 
=== Investigations judiciaires des États-Unis ===
{{Article connexe|Julian Assange|Chelsea Manning|Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks}}
Le [[United States Department of Justice|département de justice des EU]] a commencé une enquête judiciaire sur WikiLeaks et sur [[Julian Assange]] peu de temps après la [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks|divulgation de communications diplomatiques confidentielles]]<ref name="Savage20101201">{{article |langue=en |prénom=Charlie |nom=Savage |titre=U.S. Weighs Prosecution of WikiLeaks Founder, but Legal Scholars Warn of Steep Hurdles |journal=The New York Times |date=1 décembre 2010 |url=https://www.nytimes.com/2010/12/02/world/02legal.html |consulté le=5 décembre 2010 }}</ref>{{,}}<ref name="WPost">{{article |langue=en |prénom=Pete |nom=Yost |titre=Holder says WikiLeaks under criminal investigation |périodique=Fox News |date=29 novembre 2010 |url=http://www.foxnews.com/us/2010/11/29/holder-says-wikileaks-criminal-investigation/ |archiveurl=https://web.archive.org/web/20131224090729/http://www.foxnews.com/us/2010/11/29/holder-says-wikileaks-criminal-investigation/ |archivedate=24 December 2013 |consulté le=5 décembre 2010 }}</ref>. L’''Attorney General'', [[Eric Holder]], a affirmé que l'investigation était active et en cours<ref name="WPost" />. ''[[The Washington Post]]'' a indiqué que la justice enquêtait notamment sur de possibles violations de la [[Espionage Act of 1917|loi de 1917 sur l'espionnage]], une action considérée comme difficile en raison du [[Premier amendement de la Constitution des États-Unis]] qui protège les [[Liberté de la presse|droits de la presse]]<ref name="Savage20101201" />{{,}}<ref name="nakashima">{{article |langue=en |prénom=Ellen |nom=Nakashima |auteur2=Markon, Jerry |titre=WikiLeaks founder could be charged under Espionage Act |journal=The Washington Post |date=30 novembre 2010 |url=https://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/11/29/AR2010112905973.html |consulté le=5 décembre 2010 }}</ref>. En particulier, plusieurs affaires abordées par la ''Supreme Court'' (p. ex. ''[[Bartnicki v. Vopper]]'') ont établi précédemment que la Constitution locale protège la re-publication d'informations initialement obtenues illicitement dans le cas où l'éditeur de publication n'a pas lui-même violé la loi pour l'acquisition de ces informations<ref>{{article |langue=en |auteur=Jones, Ashby |titre=Pentagon Papers II? On WikiLeaks and the First Amendment |périodique=The Wall Street Journal (blog) |date=26 juillet 2010 |url=http://blogs.wsj.com/law/2010/07/26/pentagon-papers-ii-on-wikileaks-and-the-first-amendment/ |archiveurl=https://web.archive.org/web/20130511022459/http://blogs.wsj.com/law/2010/07/26/pentagon-papers-ii-on-wikileaks-and-the-first-amendment/ |archivedate=11 May 2013 |consulté le=6 décembre 2010 }}</ref>. Les enquêteurs fédéraux ont également considéré la possibilité de poursuivre Assange pour trafic de propriété gouvernementale volée, mais cette méthode est plus difficile à mettre en œuvre sur du vol de propriété intellectuelle que sur du vol de propriété physique<ref>{{article |langue=en |prénom=Charlie |nom=Savage |titre=U.S. Prosecutors Study WikiLeaks Prosecution |journal=The New York Times |date=7 décembre 2010 |url=https://www.nytimes.com/2010/12/08/world/08leak.html?partner=rss&emc=rss |consulté le=31 aout 2017 }}</ref>. Dans tous les cas, pour être jugé, Assange devrait être extradé vers les États-Unis, une procédure compliquée qui pourrait être retardée par une extradition préalable en Suède<ref>{{article |langue=en |prénom1=Anthony |nom1=Faiola |prénom2=Jerry |nom2=Markon |titre=WikiLeaks founder's arrest in Britain complicates efforts to extradite him |périodique=The Washington Post |date=7 décembre 2010 |url=https://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/12/07/AR2010120700721.html |consulté le=9 décembre 2010 }}</ref>. L'un des avocats d'Assange considère au contraire qu'une extradition en Suède pourrait accélérer l'extradition aux États-Unis<ref>{{article |langue=en |prénom=Sam |nom=Jones |titre=Julian Assange's lawyers say they are being watched |périodique=The Guardian |lieu=London |date=5 décembre 2010 |url=http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/05/julian-assange-lawyers-being-watched |archiveurl=https://web.archive.org/web/20110716001520/http://www.guardian.co.uk/media/2010/dec/05/julian-assange-lawyers-being-watched |archivedate=16 July 2011 |consulté le=5 décembre 2010 }}</ref>.
 
=== Équipe de défense ===
WikiLeaks fait l'objet de quelques centaines de procédures judiciaires à travers le monde du fait de ses révélations. Près d'une centaine d'avocats ont travaillé pour l'organisation, dont l'équipe de défense est actuellement dirigée par [[Baltasar Garzón]]<ref>{{Lien web|titre=WikiLeaks: le juge Baltasar Garzón prend en main la défense de Julian Assange|url=http://www.lexpress.fr/actualite/monde/wikileaks-le-juge-baltasar-garzon-prend-en-main-la-defense-de-julian-assange_1142516.html|site=www.lexpress.fr|consulté le=2015-12-30}}</ref>. Parmi les conseils juridiques les plus reconnus ayant accepté de défendre l'organisation, figurent [[Amal Clooney]], {{Lien|langue=en|Michael Ratner}} ou encore {{Lien|langue=en|Gareth Peirce}}.
 
== Site web : hébergement instable ==
Les lieux d'hébergement des pages et du [[nom de domaine]] de WikiLeaks fluctuent au gré des pressions nationales ou internationales sur les hébergeurs<ref name="mirror.wikileaks.info" group="note">Répertoire des sites miroir sous : [http://mirror.wikileaks.info mirror.wikileaks.info] ; il s'agit de l'[[url]] subsidiaire, mentionnée – en personne – par Julian Assange lui-même, au cours d'un ''live chat online'', organisé le {{date|3|décembre|2010}}, à l’attention des lecteurs du quotidien d’information britannique ''[[The Guardian]]''.</ref>{{,}}<ref name="The Guardian">{{en}} [http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/dec/03/julian-assange-wikileaks Julian Assange answers your questions] : retranscription du ''live chat online'', publiquement accessible, organisé tout spécialement, le {{date|3|décembre|2010}}, par ''[[The Guardian]]'', à l'attention expresse des lecteurs/trices, invités/es à soumettre leurs questions – en direct – au fondateur de WikiLeaks.</ref>{{,}}<ref name="WikiLeaks multiplie les adresses internet">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2757693-wikileaks-multiplie-les-adresses-internet.html WikiLeaks multiplie les adresses internet] : article, {{vid}} & fichiers radiophoniques, en [[streaming]], sur [[tsrinfo]], {{date|3|décembre|2010}}.</ref>.
 
=== États-Unis et Suède ===
Avant l'affaire du ''Cablegate'' en novembre-{{date-|décembre 2010}} (cf. ''infra''), WikiLeaks était hébergé aux [[États-Unis]], sur les serveurs d'[[Amazon.com|Amazon]] et en [[Suède]]. WikiLeaks possède deux serveurs dans un bunker antinucléaire à [[Stockholm]]<ref>{{lien web|langue=fr|auteur1=|titre=Les serveurs de WikiLeaks en sûreté dans un bunker antinucléaire à Stockholm|url=https://www.ladepeche.fr/article/2010/12/10/967379-serveurs-wikileaks-surete-bunker-antinucleaire-stockholm.html|site=ladepeche.fr|date=10 décembre 2010|issn=|consulté le=2018-02-27|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=fr|auteur1=|nom1=|titre=Wikileaks va se faire héberger dans un bunker suédois|url=https://www.nextinpact.com/archive/59073-wikileaks-hebergement-bunker-suede.htm|site=nextinpact.com|date=2018-02-27|issn=|consulté le=2018-02-27|pages=}}</ref>.
 
À la suite du ''Cablegate'', ''Amazon'' avait décidé d'arrêter l'hébergement de WikiLeaks (sous pression politique, selon WikiLeaks<ref name="Amazon n'héberge plus WikiLeaks">{{fr}} {{Lien web|auteur=Baptiste Rubat du Mérac|titre=Amazon n'héberge plus WikiLeaks|url=http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/amazon-n-heberge-plus-wikileaks-1210.shtml|site=www.journaldunet.com}}</ref>), faisant ainsi acte de [[censure]], puisqu'aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site. À la même époque, ''EveryDNS'', le prestataire [[Domain Name System|DNS]] de WikiLeaks, cessait d'héberger le nom de domaine wikileaks.org<ref group="note">Le site ''wikileaks.org'', sous l'IP ''46.59.1.2'', était redevenu actif dès le 3 décembre 2010 au soir.</ref>.
 
À partir du {{date|15|décembre|2010}}, le nom de domaine ''wikileaks.org'' est de nouveau actif. Il serait hébergé aux États-Unis, chez ''Dynadot''. Toutefois, l’[[url]] ''wikileaks.org'' redirige l'utilisateur vers l’extension « ''.info'' » du site WikiLeaks, soit : ''wikileaks.info''. Or, la légitimité et la sécurité d'accès de cette adresse sont remises en question par [[The Spamhaus Project]]<ref name="allégations">Entre autres allégations, [[Spamhouse]] laisse sous-entendre la présence de [[Malware|malwares]] sur le site de ''wikileaks.info'', lesquels [[Malware|malwares]] mettraient en péril la sécurité informatique des internautes.</ref>{{,}}<ref name="rumeurs diffamatoires">{{en}} [http://www.spamhaus.org/news.lasso?article=665 Wikileaks Mirror Malware Warning] ''[[Spamhouse|The Spamhaus Project]]'', 14 décembre 2010.</ref>, nonobstant les dénégations formulées par le site visé<ref name="spamhouse">{{en}} [http://wikileaks.info/press/spamhaus-false-allegations-against-wikileaks.html ''Spamhaus'': False Allegations Against ''wikileaks.info''] ''wikileaks.info'' – 15 décembre 2010.</ref>. Ainsi, après qu’une page d’avertissement de [[The Spamhaus Project|Spamhouse]] eut répandu des rumeurs – considérées comme [[calomnie]]uses – à l’encontre de ''wikileaks.info''<ref name="allégations" />{{,}}<ref name="rumeurs diffamatoires" />, le site électivement désigné par les allusions décide d’adresser une répartie – publiquement consultable sur le Web – à l’adresse des principaux intéressés<ref name="spamhouse" />. Malgré une mise à jour de la page concernée, [[The Spamhaus Project|Spamhouse]] demeure dubitatif, face à la légitimité, la souveraineté – voire la sécurité d'accès pour l'internaute – liées à l'[[url]] portant ladite extension « ''.info'' », telle que subordonnée à WikiLeaks, soit : ''wikileaks.info''<ref name="redirection">Depuis le 15 décembre 2010, le fait de taper ''wikileaks.org'' redirige automatiquement l’internaute vers ''wikileaks.info'', dont la consignation est précisément considérée comme sujette à caution par [[Spamhouse]].</ref>{{,}}<ref group="note">Hormis la seule extension « ''.info'' », affiliée au site désigné, [[Spamhouse]] n'émet aucune forme de réserve particulière, quant à la fiabilité des « autres » sites miroirs promus par ''WikiLeaks''.</ref>. La position de [[The Spamhaus Project|Spamhouse]] est cependant contredite par le diagnostic [[Google]]. La conclusion technique est « ''wikileaks.info'' ne semble pas avoir servi d'intermédiaire pour l'infection de sites Web » et « ''wikileaks.info'' n'a pas hébergé de programmes malveillants au cours des 90 derniers jours ».
 
=== France et Suisse ===
Le {{date|28|novembre|2010}}, à la suite de la diffusion des télégrammes issus de la diplomatie américaine, les réactions internationales – hostiles au site – se sont multipliées et renforcées. À dessein de mieux préserver la pérennité du site, l'hébergement des pages est, depuis le {{date|2|décembre|2010}}, en partie assuré par les responsables de WikiLeaks sur des serveurs loués à la société [[OVH]], sise en France ; l'autre partie demeurant implantée en Suède<ref>{{fr}} {{Lien web|titre=Wikileaks trouve refuge en France|url=http://www.lefigaro.fr/hightech/2010/12/02/01007-20101202ARTFIG00600-wikileaks-trouve-refuge-en-france.php|site=Lefigaro.fr|date=2 décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref name="zdnet">{{fr}} {{Lien web|titre=Fin de Wikileaks.org qui renaît sous ''wikileaks.ch''. OVH l’héberge en partie|url=http://www.zdnet.fr/actualites/fin-de-wikileaksorg-qui-renait-sous-wikileaksch-ovh-l-heberge-en-partie-info-zdnetfr-39756572.htm|site=Zdnet.fr}}</ref>. Le {{date|3|décembre|2010}}, à la suite du ''Cablegate'', ''Amazon'' avait décidé d'arrêter l'hébergement de WikiLeaks, sous pression politique selon WikiLeaks<ref name="Amazon n'héberge plus WikiLeaks"/>, faisant ainsi acte de [[censure]] puisqu'aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site. Le site utilise désormais le nom de domaine ''wikileaks.ch''<ref name="WikiLeaks multiplie les adresses internet" />{{,}}<ref name=zdnet />{{,}}<ref name=".ch">{{en}} WikiLeaks moves to Switzerland [http://wikileaks.ch wikileaks.ch] {{date|3|décembre|2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Le Monde|titre=WikiLeaks.org abandonné par son fournisseur de nom de domaine|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/03/wikileaks-org-abandonne-par-son-fournisseur-de-nom-de-domaine_1448365_3210.html#ens_id=1446739|site=Le Monde.fr|date=3 décembre 2010}}.</ref>.
 
Tel était (en substance) le message succinct apparaissant, au matin du {{date|3|décembre|2010}}, sur le nouveau site web de l'organisation, dont l’énoncé, en barre d’adresse [[url]], porte, à ce jour, l'extension .ch<ref name=".ch" />, propre au territoire [[suisse]]<ref name="WikiLeaks multiplie les adresses internet" />. Lors d’un entretien télévisé, accordé à la [[Radio télévision suisse|RTS]], en date du {{date|4|novembre|2010}}, Julian Assange avait déjà évoqué l'hypothèse vraisemblable de solliciter l’asile politique en Suisse<ref name="RTS Julian Assange (asile politique)">{{fr}}{{vid}}[http://www.tsr.ch/info/suisse/2657308-julian-assange-compte-demander-l-asile-en-suisse.html Julian Assange compte demander l'asile en Suisse] 4 novembre 2010. WikiLeaks bientôt en Suisse ? Son fondateur, Julian Assange, envisage d'y demander l'asile et d'y installer ses activités - interview exclusive.</ref>.
 
=== Hébergement miroir international ===
Le {{date|4|décembre|2010}}, afin de pallier les failles précédentes, WikiLeaks lance un appel aux volontaires, requérant l'hébergement de [[Site miroir|sites miroirs]]. Ainsi, dès le {{date|5|décembre|2010}}, le site se retrouve rapidement hébergé sur plusieurs dizaines de serveurs, eux-mêmes reliés à diverses déclinaisons de [[nom de domaine|noms de domaines]] pluriels.
 
Parmi les milliers de site miroirs apparus dans les semaines suivantes, on peut citer au moins deux quotidiens à audience nationale, ''[[Dagsavisen]]'' en Norvège et ''[[Libération (journal)|Libération]]'' en France, qui ont aussi fait le choix d'abriter un miroir de WikiLeaks sur leurs serveurs. La rédaction de ''Libération'' indique, en première page du quotidien, le {{date|11|décembre|2010}}, vouloir {{citation|empêcher l'asphyxie du site WikiLeaks à l'heure où des gouvernements et des entreprises cherchent à bloquer son fonctionnement sans même une décision de justice}}<ref name="liberation_2010-12-11">{{fr}} Entrefilet (non signé) «''Libération'' abrite WikiLeaks », 11 décembre 2010, ''[[Libération (journal)|Libération]]'' {{numéro|9200}}, p. 1.</ref>.
 
=== Notoriété et essaimage ===
En phase de test, avant son développement grand public en [[2007]], le site était surtout actif dans sa version native [[Anglais|anglophone]] ; à terme, il devrait comporter des versions en douze [[langue]]s (dont le [[français]]). En [[novembre 2007]], WikiLeaks annonçait avoir déjà reçu 1,2 million de documents.
 
Depuis [[décembre 2010]], de nombreux [[site miroir|sites miroir]] ont été ouverts, afin d'échapper aux [[cyberattaque]]s menées contre WikiLeaks ; en outre, divers sites d'essaimage voient le jour<ref>{{en}} [http://wlcentral.org/ wlcentral.org] : WL Central - An unofficial WikiLeaks information resource</ref> ; lesdits sites publient, au fil de l'eau : les conséquences des affaires dévoilées ''via'' WikiLeaks, les actions menées contre WikiLeaks et les réactions de WikiLeaks.
 
Le principe même de WikiLeaks a fait [[:wikt:école|école]] :
* [[OpenLeaks]], créé par des dissidents de l'équipe WikiLeaks, notamment l'ancien porte-parole ''Daniel Domscheit-Berg'', qui reprochent à ''Julian Assange'' son « manque de transparence » et son « autoritarisme »<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20101211.OBS4515/un-ancien-de-wikileaks-prepare-un-site-concurrent.html Un ancien de WikiLeaks prépare un site concurrent] sur ''tempsreel.nouvelobs.com'', le 11 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Des déçus de WikiLeaks lancent OpenLeaks|url=http://www.france24.com/fr/20101210-decus-wikileaks-lancent-openleaks-assange-Daniel-Domscheit-Berg|site=[[France24.com]]|date=11.12.2010|consulté le=8 mars 2017}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.numerama.com/magazine/17576-openleaks-des-dissidents-de-wikileaks-montent-un-projet-concurrent.html Openleaks - Des dissidents de Wikileaks montent un projet concurrent] sur ''www.numerama.com'', le 10 décembre 2010.</ref>, a vu le jour le {{date|26|janvier|2011}} et devrait être opérationnel mi-2011<ref name="zdnetopenleaks">{{fr}} [http://www.zdnet.fr/actualites/openleaks-en-ligne-mais-pas-encore-operationnel-39757870.htm OpenLeaks en ligne mais pas encore opérationnel] sur ''www.zdnet.fr'', le 31 janvier 2011.</ref> ;
* En France :
** Un premier WikiLeaks territorial, ''wikileaks13'', sous-titré « Le site de l'indignation citoyenne », destiné à dénoncer les pratiques irrégulières dans la région [[Marseille|marseillaise]], a fait son apparition sur la toile le {{Date|1|janvier|2011}}<ref>{{fr}} [http://www.liberation.fr/societe/01012312568-le-fondateur-de-wikileaks13-tente-de-se-suicider Le fondateur de Wikileaks13 tente de se suicider] sur ''www.liberation.fr'', le 9 janvier 2011.</ref> ;
** [[Mediapart]] a ouvert le {{Date|10|mars|2011}}<ref>{{fr}} [http://www.desaunay.com/Lancement-de-FrenchLeaks-le-WikiLeaks-de-Mediapart_a1162.html www.desaunay.com] Lancement de FrenchLeaks, le WikiLeaks de Mediapart.</ref> son ''FrenchLeaks''<ref>{{fr}} [http://www.frenchleaks.fr www.frenchleaks.fr] FrenchLeaks, le site [[lanceur d'alerte]] de [[Mediapart]]</ref> ;
* [[Al Jazeera]] a lancé en [[janvier 2011]] ''Al Jazeera Transparency Unit'' (AJTU)<ref>{{en}} [http://www.ajtransparency.com www.ajtransparency.com] ''Al Jazeera Transparency Unit''</ref> ;
* Le ''[[New York Times]]'' réfléchit à un dispositif permettant d'attirer les informations transmises par les lanceurs d'alerte ;
* ''[[QuébecLeaks]]'' lancé le {{date|9|mars|2011}}, s'est donné pour objectif d'« atteindre une transparence complète de la part du gouvernement du Québec »<ref>{{fr}} [http://www.branchez-vous.com/techno/actualite/2011/02/quebecleaks-wikileaks-devoilement-document-sensible-confidentiel-quebec.html www.branchez-vous.com] : QuébecLeaks, la version québécoise de Wikileaks</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.quebecleaks.org www.quebecleaks.org] Site officiel de QuébecLEAKS</ref> ;
* Le ''[[Wall Street Journal]]'' a lancé, le {{Date|6|mai|2011}}, sa ''Safe House''<ref>{{en}} [https://www.wsjsafehouse.com www.wsjsafehouse.com] ''Safe House'', le site [[lanceur d'alerte]] du ''[[Wall Street Journal]]''</ref> (''Coffre-fort'').
 
WikiLeaks est un phénomène récent de société qui intéresse vivement l'ensemble des médias y compris le [[cinéma]]<ref>{{fr}} [http://www.lexpress.fr/culture/cinema/wikileaks-cinq-fois-sur-grand-ecran_959012.html www.lexpress.fr] : Wikileaks cinq fois sur grand écran ?</ref>.
 
== Réactions ==
Les différentes divulgations – essaimées par le site WikiLeaks – ont entraîné un certain nombre de réactions (majoritairement hostiles), émanant des [[État]]s, [[Organisation|organismes]] ou personnes concernées qui, pour justifier ou légitimer leurs positions, mettent généralement en exergue les notions éthiques de [[Manipulation mentale|manipulation]] et/ou de mise en danger des personnes électivement citées ou impliquées dans le processus en cours.
 
À l'opposé, des associations de défense de la presse, de la [[liberté d'expression]], de la transparence, ont généralement pris la défense de WikiLeaks, face à ce qu'ils considèrent comme relevant d’un acte délibéré de [[censure]]<ref name=rsf />. Le site et son porte-parole ont également bénéficié de l'[[effet Streisand]]. La défense de WikiLeaks prend également une forme musicale et humoristique<ref>{{fr}}{{aud}}[http://www.begeek.fr/le-petit-wikileaks-lhistoire-de-wikileaks-en-une-chanson-27617 www.begeek.fr] : Le petit WikiLeaks, l’histoire de WikiLeaks en une chanson !</ref>.
 
En [[décembre 2010]], l'ancien agent du [[FBI]] Coleen Rowley a affirmé que {{citation|si le site avait existé en 2001, le 11 septembre aurait sans doute été évité}}<ref>Alexis Kropotkine, ''Dossier Whistleblowers : héros malgré eux'', [[Nexus (revue)|Nexus]], n°74, mai-juin 2011, page 83.</ref>.
 
Plusieurs pays et organismes ont intenté ou envisagent des poursuites judiciaires<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Constance Jamet|titre=Poursuivre WikiLeaks, une tâche qui s'annonce ardue|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/29/01003-20101129ARTFIG00633-poursuivre-wikileaks-une-tache-qui-s-annonce-ardue.php|site=Le Figaro.fr|date=30 novembre 2010}}</ref>. Ces poursuites font suite aux premières réactions internationales d'opposition à WikiLeaks (cf. ''supra''). Selon les lois en vigueur dans les différents pays, ces poursuites sont dirigées, alternativement, vers le site lui-même (voire sa rédaction) et, plus électivement, à l'adresse individualisée de son porte-parole : [[Julian Assange]].
{|class="wikitable"
 
En {{date||juillet|2016}}, à la suite de la publication de [[courrier électronique|courriers électroniques]] de hauts responsables du parti démocrate sur le site WikiLeaks, l’[[Barack Obama|administration Obama]] évoque la possibilité que la [[Russie]] essaye d'orienter les élections à la présidentielle des États-Unis en faveur de Donald Trump<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre=Washington accuse ouvertement Moscou de piratage et d'interférences |url=https://www.20minutes.fr/monde/1938639-20161008-washington-accuse-ouvertement-moscou-piratage-interferences |site=www.20minutes.fr |date=2016-10-08 |consulté le=2021-01-05}}</ref>.
 
=== Liste d’événements en réactions à l’activité de WikiLeaks ===
{| class="wikitable"
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!Date
!Évènements
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|{{date-|9 avril 2009}}
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* [[DENIC]], responsable de l'attribution des [[domain Name System|domaines Internet]] allemands, a décidé de retirer <code>WikiLeaks.de</code> des listes d'adresses Internet officiellement reconnues. Cette décision aurait été prise à la suite de la publication par le site d'une liste secrète de censure australienne<ref>{{article |langue=en |url= http://wikileaks.org/wiki/Germany_muzzles_Wikileaks |titre= Germany muzzles WikiLeaks |nom= Contributeurs |périodique= WikiLeaks |jour= 9 |mois= avril |année= 2009 |consulté le= 11 avril 2009}}</ref>, mais ''{{Lien|langue=de|fr=Heise online}}'' a déterminé que le propriétaire du domaine, Theodor Reppe, avait omis de verser la cotisation annuelle, incitant DENIC à reprendre possession du domaine<ref>{{article |langue=de |url= http://www.heise.de/newsticker/Wikileaks-de-Denic-wehrt-sich-gegen-Sperr-Vorwurf--/meldung/136096 |titre= Wikileaks.de: Denic wehrt sich gegen Sperr-Vorwurf |nom= Heise online |périodique= Heise online |jour= 13 |mois= avril |année= 2009 |consulté le= 14 avril 2009}}</ref>.
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|{{date-|23 janvier 2010}}
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* Seconde suspension du compte [[Paypal]] de WikiLeaks depuis que le site existe. Peu après, le compte est réactivé<ref>{{article |langue=en |url= http://yro.slashdot.org/story/10/01/23/2138204/PayPal-Freezes-the-Assets-of-Wikileaksorg?art_pos=3&art_pos=3 |titre= PayPal Freezes the Assets of Wikileaks.org |nom1= kdawson |prénom1= |lien périodique= slashdot |périodique= slashdot |jour= 23 |mois= janvier |année= 2010 |consulté le=23 janvier 2010}}</ref>.
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|{{date-|15 mars 2010}}
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* Un document classé (SECRET/NOFORN)<ref>{{en}} [http://file.wikileaks.org/file/us-intel-wikileaks.pdf U.S. Intelligence planned to destroy WikiLeaks] {{pdf}}</ref> de 32 pages est publié sur WikiLeaks, montrant que l'armée américaine chercherait à détruire WikiLeaks<ref>{{fr}} {{lien web|url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/03/18/le-plan-de-l-armee-americaine-contre-wikileaks-publie-sur-wikileaks_1320923_651865.html|langue=fr|titre=Le plan de l'armée américaine contre Wikileaks publié... sur Wikileaks|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=18 mars 2010}}</ref>. Le document rapporte ainsi que celle-ci concocte un plan pour marginaliser l'organisation. Puisque WikiLeaks utilise {{citation|la confiance en tant que centre de gravité en protégeant l'anonymat et l'identité des personnes internes responsables de fuites et autres lanceurs d'alerte}}, le rapport recommande {{citation|l'identification, la révélation publique, le renvoi, la poursuite judiciaire et criminelle contre les personnes, actuelles ou passées, qui ont révélé au public des informations internes comme moyen d'affaiblir ou de détruire ce centre de gravité et de dissuader d'autres personnes envisageant les mêmes actions d'utiliser le site WikiLeaks.org}}. Deux ans après la date du rapport, aucune source n'a été exposée. Il semble que le plan a échoué. La justification de ce plan, inscrite dans le rapport dit : {{citation|Plusieurs pays étrangers, entre autres la Chine, la [[Corée du Nord]], la [[Russie]], le [[Vietnam]] et le [[Zimbabwe]], ont dénoncé et bloqué l'accès au site WikiLeaks.org}}. Le rapport apporte d'autres justifications en énumérant quelques fuites embarrassantes délivrées par WikiLeaks : {{citation|Les dépenses d'équipement des États-Unis en Irak, des violations probables commises par les [[États-Unis|USA]] du traité de la convention internationale de la guerre chimique en Irak, la bataille concernant la ville irakienne de [[Fallujah]], et des violations des droits de l'homme à [[Baie de Guantánamo|Guantanamo Bay]]}}. Pour l'heure aucune source ne vient confirmer l'authenticité de ce rapport.
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|{{date-|6 juin 2010}}
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* On apprend par le site spécialisé [[Wired News]] qu'un analyste militaire américain, du nom de [[Bradley Manning]], jusqu’alors stationné dans l’est de l’Irak, est arrêté par les services de sécurité américains. Il est soupçonné d'avoir livré au site WikiLeaks plusieurs scoops, dont la fameuse vidéo d'une bavure américaine en Irak ''(supra)''. L'arrestation est confirmée le {{date-|7 juin 2010}} par les services de sécurité américains. En fait, Manning aurait été aux arrêts depuis une quinzaine de jours – avant la révélation de l'arrestation – et interrogé au [[Koweït]]. Le [[Hacker (sécurité informatique)|hacker]] [[Adrian Lamo]] a décidé de dénoncer Bradley Manning au [[FBI]], quand celui-ci lui a confié avoir fait parvenir à WikiLeaks {{formatnum:260000}} pages de documents confidentiels incriminants, provenant des [[ambassade]]s américaines à travers le monde<ref>{{article |langue=en |url= https://www.wired.com/threatlevel/2010/06/leak/ |titre= U.S. Intelligence Analyst Arrested in Wikileaks Video Probe |lien périodique= Wired News |périodique= Wired News |jour= 6 |mois= juin |année= 2010 |consulté le= 27 juin 2010}}</ref>.
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|{{date-|26 juillet 2010}}
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* Le gouvernement des États-Unis a condamnécondamne la publication de documents secrets sur la guerre en Afghanistan (supra), affirmant que cela menaçaitmenace la sécurité de soldats américains engagés en Afghanistan. À cet effet, une enquête a étéest lancée par le [[Pentagone (États-Unis)|Pentagone]], dès le jour suivant, afin de retrouver l'origine des informations. Le {{date-|5 août 2010}}, le Pentagone a exigéexige que WikiLeaks lui remette immédiatement la totalité des {{formatnum:15000}} documents classés « [[Information classifiée|secret défense]] » qui n'ont pas encore été divulgués et que ceux qui ont déjà été mis en ligne<ref name="afgan">{{fr}} [http://www.lejdd.fr/International/USA/Actualite/WikiLeaks-sous-pression-212175/ www.lejdd.fr] : Wikileaks sous pression.</ref> soient détruits. [[Robert Gates]], secrétaire américain à la Défense, aconteste vivement contesté l'initiative de WikiLeaks, jugeant le site « moralement », sinon légalement coupable<ref name="afgan" />. Le principal responsable de WikiLeaks, Julian Assange, aurait cependant été averti par les autorités américaines qu'il s'expose à des poursuites pour [[Renseignement|espionnage]]<ref>{{fr}} [http://www.lejdd.fr/International/USA/Actualite/Chasse-a-la-sorciere-WikiLeaks-210484/ www.lejdd.fr] : Chasse à la sorcière WikiLeaks.</ref>. Le {{date-|9 août}} des [[Organisation non gouvernementale|ONG]] appellent WikileaksWikiLeaks à retirer de ses publications les noms d'Afghans aidant les forces américaines<ref>{{fr}} {{lien web|site=lemonde.fr|url=https://www.lemonde.fr/depeches/2010/08/10/documents-secrets-des-ong-appellent-wikileaks-a-retirer-les-noms-d-afghans_3210_60_43144987.html|titre=Documents secrets: des ONG appellent Wikileaks à retirer les noms d'Afghans|date=10 août 2010}}</ref>. Quelques rares critiques évoquent une manipulation<ref>{{fr}} {{Lien web|site=algerie-focus.com|url=http://www.algerie-focus.com/2010/08/09/afghanistan-ce-que-ne-dit-pas-wikileaks/|titre=Afghanistan. Ce que ne dit pas Wikileaks}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Jean-Frédéric Légaré-Tremblay|url=http://www2.lactualite.com/blogue-monde/2010/07/26/prudence-sur-le-coup-de-wikileaks-en-afghanistan/|titre=Les fausses trouvailles de Wikileaks en Afghanistan}}</ref>.
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|{{date-|24 août 2010}}
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* Le procureur général de [[Liège]] (Belgique) et le père d'une victime de [[Marc Dutroux]] ont critiqué la publication, par le site WikiLeaks, d'éléments confidentiels du dossier judiciaire du pédophile belge, intervenue pourtant plus de 16 mois auparavant (supra), au mépris du secret de l'instruction. Selon le procureur : {{citation|ce sont des infos vraies, fausses, très disparates, qui mettent en cause une série de gens qui n'ont parfois rien à se reprocher, qui ont simplement été cités dans une enquête, qui se voient ainsi exposés, peut-être au mépris public, sur internet}}.
* Dans le même temps, le fondateur du site, Julian Assange, devait faire face à une opportune accusation de [[viol]] par la justice suédoise, laquelle a retiré ses charges le jour même, tout en indiquant poursuivre son enquête<ref>{{fr}} [http://wwwname="01.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j_8WFsF0EeLXF_W22ftE_JSKPo_gnet" Critiques en Belgique après la publication du dossier Dutroux sur WikiLeaks]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.01net.com/editorial/520007/wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/ www.01net.com] : WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux.</ref>.
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|{{date-|20 octobre 2010}}
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* Le département américain de la Défense, s'adressant à l'agence [[Reuters]], a appelé les médias à ne pas diffuser les documents confidentiels « volés », liés à la guerre en [[Irak]], que s'apprêtait à publier le site WikiLeaks<ref name="irak">{{fr}} {{Lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20101020.OBS1557/les-usa-demandent-de-ne-pas-diffuser-les-documents-de-wikileaks.html|titre=Les USA demandent de ne pas diffuser les documents de Wikileaks|site=NouvelObs.com|date=20 octobre 2010}}</ref>.
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|{{date-|26 octobre 2010}}
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* Publication faite ''(supra)'', le [[Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme]] (HCDH) fait part de l'inquiétude de [[Navanethem Pillay|Navi Pillay]], son Haut Commissaire, concernant les informations révélées par WikiLeaks. Selon elle, les autorités américaines et irakiennes doivent prendre les mesures nécessaires pour enquêter sur toutes les allégations formulées dans ces rapports et traduire en justice les responsables<ref>{{fr}} [http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=23468&Cr=Iraq&Cr1= Iraq : Navi Pillay s'inquiète des révélations de Wikileaks]</ref>. Ces réactions interviennent au moment où les autorités suédoises rejettent, le {{date-|18 octobre 2010}}, une demande de permis de travail et de résidence pour Julian Assange, qui a choisi la Suède pour bénéficier de la législation sur la protection des sources des journalistes très stricte dans ce pays<ref name="irak" />.
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|{{date-|28 novembre 2010}}
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* À la suite de la publication de documents de la [[diplomatie]] américaine, WikiLeaks déclare, sur [[Twitter]], faire l'objet d'une [[attaque par déni de service]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://twitter.com/wikileaks/status/8920530488926208|titre=Statut twitter de @wikileaks|date=28 novembre 2010}}</ref>, et le site devient inaccessible dans la soirée.
* Le système de boîte aux lettres, destiné à recevoir les fuites bénévoles, est provisoirement suspendu, en vue d'en renforcer encore la sécurisation de l'anonymat pour les sources<ref name="suspensionbal" group="note" />.
* Dans le même temps, de nombreuses [[capitale]]s nationales s'émeuvent de cette publication<ref>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/28/wikileaks-declenche-une-tempete-dans-les-capitales-mondiales_1446096_3210.html|titre=Wikileaks déclenche une tempête dans les capitales mondiales|site=Lemonde.fr|date=28 novembre 2010}}</ref>.
* L'OTAN fustige {{citation|l'irresponsabilité}} de ''WikiLeaks''<ref>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2010/11/30/wikileaks-sarkozy-parle-du-dernier-degre-d-irresponsabilite_1446990_3210.html|titre=L'OTAN fustige l'irresponsabilité de WikiLeaks|site=Le Monde.fr|date=30 novembre 2010}}</ref>.
* La [[Maison-Blanche]] traite les responsables de WikiLeaks de {{citation|criminels}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.liberation.fr/monde/01012305282-contre-les-criminels-de-wikileaks-la-colere-de-washington|titre=Contre les «criminels» de WikiLeaks, la colère de Washington|site=Liberation.fr|date=30 novembre 2010}}</ref> et [[Hillary Rodham Clinton|Hillary Clinton]] déclare que cet acte constitue {{citation|une attaque contre la [[communauté internationale]]}}.
* Un véritable débat s'instaure sur les limites de la transparence en [[démocratie]] et sur la fin du [[secret d'État]]<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.huyghe.fr/actu_853.htm|titre=Petit journal des fuites qui ont ébranlé l'Amérique|site=huyghe.fr|date={{1er}} décembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://blog.lefigaro.fr/obamazoom/2010/11/wikileaks-un-poison-de-la-democratie.html|auteur=Jean-Sébastien Stehli|titre=WikiLeaks un poison de la démocratie ?|site=blog.lefigaro|date=29 novembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lalibre.be/actu/international/article/626552/wikileaks-un-risque-pour-toute-democratie.html|auteur=Stéphanie Fontenoy|titre=Wikileaks, un risque pour toute démocratie|site=Lalibre.be|date=30 novembre 2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.marianne.net/Wikileaks-le-caniveau-de-la-democratie_a200296.html|auteur=Régis Soubrouillard|titre=Wikileaks: le caniveau de la démocratie ?|site=marianne.net|date={{1er}} décembre 2010}}</ref>.
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|{{1er}}date-|1 décembre 2010}}
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* ''Tableau Software'' (service qui fournit un logiciel de graphiques, utilisé pour trier les câbles diplomatiques) supprime les graphiques de WikileaksWikiLeaks sur pression du sénateur américain Joe Lieberman<ref>{{en}} [http://www.tableausoftware.com/blog/why-we-removed-wikileaks-visualizations www.tableausoftware.com] : Why we removed WikiLeaks visualizations.</ref>.
* [[Amazon.com|Amazon]], [[hébergeur web]] de WikileaksWikiLeaks décide d'arrêter l'hébergement du site qui {{citation|ne possède pas les droits pour publier ces documents confidentiels}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://aws.amazon.com/message/65348/|titre=Annonce d'Amazon concernant l'arrêt d'hébergement du site}}</ref>.
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|{{date-|3 décembre 2010}}
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* ''EveryDNS'' arrête son service de [[Domain Name System|DNS]] (système qui faisait le lien entre le nom de domaine ''wikileaks.org'' et l'hébergeur) pour WikiLeaks, entraînant une indisponibilité du domaine ''wikileaks.org''. Officiellement, ''EveryDNS'' a arrêté ses services car {{citation|aucun utilisateur [du service] ne doit empêcher les autres d'en profiter}}<ref>{{en}} http://www.everydns.com/news.php</ref>. D'après le fournisseur, le domaine ''wikileaks.org'' a été victime d'[[attaque par déni de service]], entraînant un ralentissement du service pour tous les autres sites.
* ''Wikileaks''WikiLeaks bascule sur le nom de domaine ''wikileaks.ch'' et héberge une sauvegarde de ses télégrammes diplomatiques chez [[OVH]], un hébergeur français.
* [[Éric Besson]] annonce dans une lettre au [[CGIET]] qu'il souhaite que {{citation|ce site Internet ne soit plus hébergé en France et que tous les opérateurs ayant participé à son hébergement puissent être dans un premier temps sensibilisés aux conséquences de leurs actes, et dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités}}.
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|{{date-|4 décembre 2010}}
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* Le compte [[Paypal]] de WikiLeaks est une troisième fois suspendu<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-11917891|date=4 décembre 2010|site=bbc.co.uk|titre=PayPal cuts Wikileaks access for donations}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.readwriteweb.com/archives/paypal_announces_it_will_no_longer_handle_wikileak.php www.readwriteweb.com] : PayPal Announces It Will No Longer Handle Wikileaks Donations.</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=https://www.thepaypalblog.com/2010/12/paypal-statement-regarding-wikileaks|date=3 décembre 2010|site=thepaypalblog.com|titre=Déclaration de Paypal}}</ref>.
* [[Reporters sans frontières]] dénonce une {{citation|censure à l'échelle internationale}}<ref name="rsf">{{fr}} {{Lien web|url=http://fr.rsf.org/wikileaks-traque-04-12-2010,38959.html|site=RSF.org|titre=Wikileaks traqué ?|date=4 décembre 2010}}</ref>.
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|{{date-|5 décembre 2010}}
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* [[Donald S. Beyer]] – ambassadeur des États-Unis, à [[Berne]] – met en garde le gouvernement suisse contre les possibles conséquences qui pourraient découler d'un octroi d'asile politique, en [[Suisse]], au bénéfice de Julian Assange<ref name="mise en garde">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/suisse/2759910-wikileaks-asile-a-julian-assange-deconseille.html WikiLeaks: asile à Julian Assange déconseillé], [[tsrinfo]], 5 décembre 2010</ref>{{,}}<ref>{{de}} {{Lien web|url=http://www.sonntagonline.ch/index.php?show=news&id=1364|site={{lien|Der Sonntag|trad=Der Sonntag (Schweiz)|lang=de}}|titre=Asyl für Assange|date=5 décembre 2010|auteur=Patrick Müller & Sandro Brotz}}</ref>.
* Le même jour, le porte-parole de l'établissement financier suisse dans lequel Julian Assange aurait domicilié un compte pour la collecte de fonds en {{date-|décembre 2010}}, fait part de la nécessité de procéder à des investigations complémentaires, visant à vérifier l’authenticité de l'adresse légale (suisse) communiquée par le souscripteur, en raison des doutes qui entoureraient sa légitimité, voire sa réelle existence factuelle<ref name="compte suisse 2">{{fr}}{{vid}}[http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2760578-les-liens-entre-julien-assange-et-la-suisse-s-intensifient-ces-dernieres-semaines-l-ambassadeur-americain-a-berne-reagit.html Les liens entre Julien Assange et la Suisse s'intensifient ces dernières semaines] [[tsrinfo]] 19:30 le journal 5 décembre 2010</ref>.
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|{{date-|6 décembre 2010}}
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* L'établissement financier suisse décide de clôturerclore le compte de Julian Assange, pour cause de renseignements erronés<ref name="compte suisse 3">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/suisse/2761842-wikileaks-postfinance-ferme-le-compte-d-assange.html WikiLeaks: fermeture du compte d'Assange], [[tsrinfo]], {{date|6|décembre|2010}}</ref>{{,}}<ref name="communiqué de PostFinance">{{fr}} [http://www.postfinance.ch/fr/about/media/press/pressrelease/press101206.html Communiqué {{N°}} 101206, par Marc Andrey (porte-parole de l'établissement financier suisse), au sujet de la clôture du compte de Julian Assange] {{date|6|décembre|2010}}</ref>, donnant aussitôt lieu à diverses attaques informatiques exogènes (par [[déni de service]]) perpétrées contre le site de la banque<ref name="déni de service">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/suisse/2770128-postfinance-objet-d-une-vengeance.html L'établissement financier suisse, qui a clôturé le compte de Julian Assange, fait l'objet de mesures rétorsives], ''[[tsrinfo]]'', 7 décembre 2010.</ref>.
* ''Mastercard'' annonce qu'il fera son possible pour empêcher WikileaksWikiLeaks de recevoir des dons.
* [[PostFinance]] (organisme financier de la poste suisse) ferme le compte de [[Julian Assange]] destiné à recevoir des dons de soutien, en l'accusant d'avoir fourni « de fausses informations sur son lieu de résidence ».
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|{{date-|7 décembre 2010}}
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* ''[[VISA International Service Association|Visa International]]'' {{citation|a engagé des actions afin de suspendre les dons pour Wikileaks en attendant une enquête plus approfondie}} ; {{citation|''Visa Europe'' a décidé de suspendre l'autorisation de paiements vers le site WikiLeaks dans l'attente d'éléments supplémentaires sur la nature de ses activités, et en attendant de savoir s'il contrevient aux règles de fonctionnement de Visa}}. Le même jour, ''[[MasterCard]] Worldwide'' avait déjà bloqué les virements adressés au site, jugeant ses activités « illégales »<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101207.FAP2087/wikileaks-visa-suspend-tous-les-paiements.html tempsreel.nouvelobs.com] : WikiLeaks - Visa suspend tous les paiements.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.boursorama.com/forum-football-visa-lache-wikileaks-404604629-1 www.boursorama.com] : Visa lâche WikiLeaks</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://blog.lesoir.be/wikileaks/2010/12/07/visa-et-mastercard-suspendent-les-paiements-adresses-a-wikileaks/ blog.lesoir.be] : Visa et MasterCard suspendent les paiements adressés à Wikileaks.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.businessweek.com/news/2010-12-07/mastercard-visa-europe-halting-payments-to-wikileaks.html www.businessweek.com/] : MasterCard, Visa Europe Halting Payments to WikiLeaks.</ref>.
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|{{date-|8 décembre 2010}}
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* En réaction à ce qui précède, la société islandaise ''DataCell'' – permettant à WikiLeaks de recevoir des dons – a indiqué qu'elle portait plainte contre le groupe de paiements par cartes bancaires ''Visa'' pour avoir bloqué ses versements au site<ref name="challengefractualitesmonde20101208">{{fr}} [https://www.challenges.fr/actualites/monde/20101208.CHA1005/wikileaks_et_la_premiere_guerre_informatique.html www.challenges.fr] : WikiLeaks et la « première guerre informatique ».</ref>{{,}}<ref name="DataCell">{{en}} [http://www.datacell.com/news.php Communiqué de ''DataCell'', en rapport avec le blocage des paiements par carte ''Visa'' et ''MasterCard'', dont cet organisme fait l'objet], ''DataCell'', 8 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="DataCell fr">{{fr}} [http://fr.canoe.ca/techno/internet/archives/2010/12/20101208-111703.html Visa empêche les dons à WikiLeaks; Data Cell porte plainte] : traduction française du communiqué de ''DataCell'', en rapport avec le blocage des paiements par carte ''Visa'' et ''MasterCard'', dont cet organisme fait l'objet – ''canoe.ca'', 8 décembre 2010.</ref>.
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|{{date-|9 décembre 2010}}
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* Un document – provenant de l'ambassade américaine, à Moscou – révèle une importante opération de lobbying, émanant des autorités américaines en Russie, visant à protéger les intérêts de Visa et Mastercard<ref name="lobbying">{{fr}} [http://www.lepoint.fr/monde/russie-wikileaks-visa-et-mastercard-au-coeur-de-troublantes-revelations-08-12-2010-1272689_24.php www.lepoint.fr] : Russie - WikiLeaks - Visa et Mastercard au cœur de troublantes révélations, ''lepoint.fr'', 9 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="russian draft">{{en}} {{lien brisé|consulté le=2013-04-08|url=http://213.251.145.96/cable/2010/02/10MOSCOW228.html|titre=Viewing cable 10MOSCOW228}}, RUSSIANRussian DRAFTdraft BILLbill WOULDwould REQUIRErequire ONon-SHOREshore CREDITcredit CARDcard PROCESSINGprocessing REFref: MOSCOWMoscow 00079 – classified by: ECONMINCOUNS Matthias Mitman – télégramme issu le {{1er}} février 2010 – révélé (par WikiLeaks), le 8 décembre 2010.</ref>.
* En Suisse, [[PostFinance]] (organisme financier affilié à la poste suisse), ainsi que maints autres sites bancaires ou d'octroi de crédit (à l'étranger) – ayant [[wikt:avoir maille à partir#Locution verbale|maille à partir]] avec WikiLeaks – sont toujours{{quand}} la cible d'attaques informatiques ([[hacking]]), de type [[DDoS]]<ref name="hacking">{{fr}}{{vid}} [http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2780041-postfinance-est-toujours-attaquee-par-des-pirates-apres-l-arrestation-de-julian-assange-fondateur-du-site-wikileaks-entretien-avec-paul-such-specialiste-de-la-securite-informatique.html PostFinance est toujours la proie d'attaques informatiques], ''[[tsrinfo]]'', 9 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="interview">{{en}}{{vid}} [http://www.tsr.ch/video/info/journal-continu/2774588-interview-de-chainsol-l-un-des-hackers-qui-a-participe-a-l-attaque-informatique.html#id=2774588 Interview de "chainsol"] : interview télévisée de l'un des hackers qui a participé à l'attaque informatique de PostFinance et d'autres sites ayant maille à partir avec WikiLeaks, ''[[tsrinfo]]'', 8 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="venger Julian Assange">{{fr}} [http://ecrans.fr/Venger-Julian-Assange-la-nouvelle,11515.html Venger Julian Assange : la nouvelle croisade des Anonymous], par Camille Gévaudan, ''ecrans.fr'', 9 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="regard">{{fr}}{{vid}} [http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2782023-la-chronique-du-cineaste-jean-stephane-bron-revient-sur-le-phenomene-wikileaks.html La chronique du cinéaste] : Jean-Stéphane Bron revient sur le phénomène WikiLeaks – [[tsrinfo]] – 10 décembre 2010 – durée : 02:52 min.</ref>.
* En [[Australie]], des sympathisants de Julian Assange et des objectifs de WikiLeaks, manifestent, notamment à [[Brisbane]]<ref>{{en}} [http://realtruth.org/articles/101215-001-analysis.html?s_kwcid=TC|7308|wikileaks||S|e|6309993077&gclid=CNivrOam-KUCFU5k4wod7mXp1w realtruth.org] : ''WikiLeaks Standoff - What Does It Reveal About America ?''] par ''Bruce A. Ritter'', sur ''realtruth.org'', le 15 décembre 2010 (visitéconsulté le 19 décembre 2010).</ref>. Après une bataille juridique de plusieurs années, par le {{langue|en|[[Freedom of Information Act]]}}, la journaliste [[Stefania Maurizi]] obtient au début des années 2020, des documents montrant comment l'ambassade des États-Unis a observé ces manifestations par crainte d'une montée de l'[[antiaméricanisme]] en Australie<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Christopher Knaus|titre=US officials monitored pro-Assange protests in Australia for ‘anti-US sentiment’, documents reveal|url=https://www.theguardian.com/media/2023/dec/20/us-officials-monitored-pro-assange-protests-in-australia-for-anti-us-sentiment-documents-reveal|périodique=[[The Guardian]]|date=19 décembre 2023|consulté le=25 février 2024}}.</ref>.
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|{{date-|10 décembre 2010}}
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* Le {{date-|10 décembre}}, le regroupement informel d'[[:wikt:hacker|hacktivistes]]<ref group="note">Les [[:wikt:hacker|hacktivistes]] – contraction de hackers et activistes (que l'on pourrait également traduire par : cybermilitants, cyberrésistants, voire cyberactivistes) – sont des [[:wikt:hacker|hackerhackers]]s, dont la motivation est principalement idéologique.</ref>, sous le [[mème (internet)|mème]] [[Anonymous (communauté)|Anonymous]], publie un communiqué public<ref name="anonymous" />, visant essentiellement à apporter un éclairage complémentaire, quant à l’exercice de son activité sporadique ; son contenu s’adresse, en premier lieu, aux différentes instances concernées : Visa, MasterCard, PayPal, Amazon [...]. Ledit regroupement tente de préciser la nature réelle – et non subodorée – de son activité, tout en décrivant plus exhaustivement la tonalité majeure affiliée à ses intentions laminaires, en sus de la finalité qu'il cherche à promouvoir ; il se veut ainsi plus conciliant, voire pédagogue ; il incite les internautes à diffuser par eux-mêmes les quelque {{formatnum:250000}} mémos diplomatiques obtenus par l'entremise de WikiLeaks{{trad|fr|''Un extrait dudit document (publié en anglais) exprime ceci :'' Nous ne cherchons pas à voler vos informations personnelles, pas plus que nous ne sommes intéressés par vos numéros de carte de crédit. Nous ne cherchons non plus pas à attaquer les infrastructures critiques d'entreprises, telles que celles qui seraient affiliées à MasterCard, Visa, PayPal, Amazon ou autres. Notre seul et unique objectif consiste à sensibiliser la population à l’existence pérenne de WikiLeaks, i. e. : attirer l’attention des médias, face aux méthodes sournoises employées par lesdites entreprises financières susnommées, lesquelles ne reculent devant rien pour tenter de saborder WikiLeaks, tout en s'acharnant à réduire sa capacité de fonctionnement à néant.}}{{,}}<ref name="anonymous">{{en}} {{pdf}} {{lien brisé|consulté le=2013-04-08|url=http://dump.no/files/467072ba2a42/ANONOPS_The_Press_Release.pdf|titre=ANON OPS: A Press Release}} : communiqué du regroupement de [[:wikt:hacker|hacker]]s, prénommé "Anonymous" – 10 décembre 2010</ref>.
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|{{date-|12 décembre 2010}}
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* La fermeture du compte suisse de Julian Assange<ref group="note">C’est sur ce dit compte suisse qu’auraient dû être versés des dons spécifiquement destinés à assurer la défense de Julian Assange.</ref> – annoncée « à grand bruit » par [[Postfinance]] – suscite des remous croissants. Il se pourrait ainsi que, selon le droit suisse, lui-même subordonné au [[secret bancaire]], Postfinance ait, en quelque sorte, violé le « secret postal ». Selon plusieurs médias dominicaux, un dossier pénal pourrait être constitué. Par extension, Jürg Bucher (responsable de l'établissement financier concerné) risque de devoir être amené à justifier ses décisions auprès du Ministère public de la Confédération<ref name="secret postal">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/suisse/2784380-postfinance-aurait-viole-le-secret-postal.html PostFinance aurait violé le secret postal], par Peter Klaunzer (Keystone AG) – [[tsrinfo]], 12 décembre 2010</ref>.
* Dans son émission ''Mise au point'' du {{date-|12 décembre 2010}}, la [[radio télévision suisse]] tente de décortiquer le phénomène WikiLeaks, voire d'en brosser le portrait [[anamnèse (psychologie)|anamnestique]] : historique, réseaux, implications mondiales, conséquences implicites, etc<ref name="mise au point">{{fr}} {{vid}} [http://www.tsr.ch/video/emissions/mise-au-point/2784896-wikileaks-qui-est-julian-assange.html#id=2784896 WikiLeaks : qui est Julian Assange ?], émission télévisée ''Mise au point'', [[Radio télévision suisse|RTS]], 12 décembre 2010.</ref>.
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|{{date-|13 décembre 2010}}
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* WikileaksWikiLeaks publie des télégrammes diplomatiques américains, dont la teneur tendrait à définir le rôle d'intermédiaire qu'aurait joué la Suisse dans son rôle supposé de pays médiateur entre les États-Unis et l'Iran : d’une part, face au différend qui tend à opposer Téhéran à Washington et, d’autre part, dans un dossier nucléaire générateur de préoccupations plurielles croissantes. Depuis 2006, la Suisse paraît effectivement pratiquer une politique active. Cependant, nonobstant la bonne volonté dont il est dit que ce pays fait preuve dans ses tentatives réitérées de résolutions à l'amiable, il semblerait quand même ressortir – du moins, à la lecture des câbles diplomatiques en question – que ses velléités diplomatiques n’ont pas toujours été aussi heureusement perçues ; en effet, il semblerait même apparoir que son action aurait été parfois sporadiquement considérée (du moins, aux yeux des États-Unis) comme « embarrassante »<ref name="télégrammes US CH Iran">{{fr}} {{vid}} [http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2786982-wikileaks-publie-des-telegrammes-diplomatiques-americains-traitant-du-role-d-intermediaire-qu-a-joue-la-suisse-entre-les-etats-unis-et-l-iran.html#id=2786982 Télégrammes américains se référant aux tentatives de médiations initiées par la Suisse, face à la dualité États-Unis Iran] : Wikileaks publie des télégrammes diplomatiques américains traitant du rôle d'intermédiaire qu'aurait joué la Suisse entre les États-Unis et l'Iran – [[tsrinfo]], 13 décembre 2010.</ref>.
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|{{date-|15 décembre 2010}}
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* L'[[US Air Force]] a bloqué l'accès de ses postes informatiques à des sites d'information reprenant les publications de WikiLeaks<ref>{{fr}} [https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/15/wikileaks-l-us-air-force-bloque-l-acces-a-des-sites-d-information_1453558_651865.html www.lemonde.fr] WikiLeaks : l'US Air Force bloque l'accès à des sites d'information] sur ''www.lemonde.fr'', le 15 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101218.OBS4948/des-journalistes-interdits-de-consulter-les-cables-wikileaks.html tempsreel.nouvelobs.com] : Des journalistes interdits de consulter les câbles WikiLeaks] sur ''nouvelobs.com'', le 18 décembre 2010.</ref>.
* ''Spamhouse'' a ''blacklisté'' le nom de domaine ''wikileaks.info'' pendant quelques heures, avant d'annuler cette sanction, à la suite notamment des protestations des responsables du site WikiLeaks<ref>{{en}} [http://wikileaks.info/press/spamhaus-false-allegations-against-wikileaks.htmlname="spamhouse" wikileaks.info] : Spamhaus' False Allegations Against wikileaks.info.</ref>. Par ailleurs, le diagnostic [[Google]] n'a pas identifié le site ''wikileaks.info'' comme suspect<ref name="diagnostic google">{{en}} [http://www.google.com/safebrowsing/diagnostic?site=wikileaks.info www.google.com] : Page de diagnostic pour wikileaks.info</ref>.
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| {{date-|17 décembre 2010}}
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* La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks, au moins tant que de nouvelles révélations ne seront pas publiées<ref>{{fr}} [http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/La_police_australienne_renonce_a_enqueter_sur_WikiLeaks.html?cid=29048512 www.swissinfo.ch] : La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks] sur ''www.swissinfo.ch''.</ref>.
* [[Bank of America]] met fin à ses versements à destination de ''WikiLeaks'', imitant ainsi les réactions précédemment mises en œuvre par les organismes bancaires ''MasterCard'', ''PayPal'', ''Visa Europe'', etc<ref>{{fr}} [http://www.lepoint.fr/monde/wikileaks-lache-par-bank-of-america-18-12-2010-1276904_24.php www.lepoint.fr] : WikiLeaks lâché par Bank of America] sur ''www.lepoint.fr'', le 18 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20101219trib000584359/bank-of-america-suspend-toutes-les-transactions-destinees-a-wikileaks.html www.latribune.fr] : Bank of America suspend toutes les transactions destinées à Wikileaks] sur ''www.latribune.fr'', le 19 décembre 2010.</ref>.
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| {{date-|21 décembre 2010}}
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* [[Apple]] retire de sa boutique en ligne [[App Store]] une application pour l'[[iPhone]] et l'[[iPad]], introduite quelques jours auparavant, créée par le développeur russe Igor Barinov, permettant de se connecter au site web ainsi qu'au compte Twitter de ''WikiLeaks'' et d'accéder notamment aux télégrammes diplomatiques<ref>{{fr}} [http://www.zdnet.fr/actualites/apple-retire-l-application-wikileaks-de-l-app-store-39756996.htm www.zdnet.fr/actualites] : Apple retire l'application Wikileaks de l'App Store] sur ''www.zdnet.fr''.</ref>.
* [[Reporters sans frontières]] héberge, à l'adresse http://wikileaks.rsf.org, un site miroir de ''WikiLeaks'' et en particulier les télégrammes diplomatiques issus du [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks|Cablegate]]<ref>{{fr}} [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j0XBDo-5Jm7bGBaJ_eBuNDEK9nMQ?docId=CNG.e709a89692999fe98f1153ea21757df3.6b1 www.google.com/hostednews/] : RSF va héberger un site miroir de télégrammes diplomatiques de WikiLeaks.</ref>.
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|{{date-|22 décembre 2010}}
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* ''[[The Washington Post]]'' révèle que la [[Central Intelligence Agency|CIA]] vient de mettre sur pied une cellule spécialisée, surnommée « WikiLeaks Task Force » (WTF), sigle humoristique rappelant l'expression triviale anglo-saxonne ''« What the fuck? »'' signifiant « C'est quoi ce bordel ? »<ref>{{fr}} [http://blog.lesoir.be/wikileaks/2010/12/22/enquete-de-la-cia-sur-wikileaks-wtf-%C2%AB-what-the-fuck-%C2%BB/ blog.lesoir.be] : Enquête de la CIA sur WikiLeaks : WTF, « What the fuck? »</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.erenumerique.fr/cia_vs_wikileaks_what_the_fuck_-news-20796.html www.erenumerique.fr] : CIA vs Wikileaks : "What The Fuck?!"</ref>.
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|{{date-|19 janvier 2011}}
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* Rudolf Elmer qui a remis à plusieurs reprises à WikiLeaks des données sur dedes présuméspersonnes fraudeursqu’il dusoupçonnait fiscde fraude fiscale, a été condamné le {{date-|19 janvier}} par un tribunal zurichois à une amende avec sursis pour violation du secret bancaire. L'intéressé, un ancien banquier, a fourni des informations à WikiLeaks à deux reprises, en [[2007]] et le {{Date|17|janvier|2011}}<ref>{{fr}} [http://www.liberation.fr/monde/01012314701-l-ex-banquier-ayant-informe-wikileaks-condamne-pour-violation-du-secret-bancaire www.liberation.fr] : Un ex-banquier ayant informé WikiLeaks condamné pour violation du secret bancaire] sur ''www.liberation.fr''</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [https://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/19/wikileaks-un-ex-banquier-condamne-pour-violation-du-secret-bancaire_1467900_651865.html www.lemonde.fr] : WikiLeaks - un ex-banquier condamné pour violation du secret bancaire] sur ''www.lemonde.fr''.</ref> (cf. supra).
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|{{date-|2 septembre 2011}}
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* WikiLeaks décide de publier l’intégralité des câbles américains sur son site web, plaçant ainsi l’association et son porte-parole en position de porte-à-faux et de conflit vis-à-vis de la plupart des médias avec lesquels une collaboration interactive s’était pourtant initialement engagée<ref name="tsr_2011080">{{fr}} {{vid}} [http://www.tsr.ch/info/monde/3372116-wikileaks-publie-l-integrale-des-cables-americains.html WikiLeaks publie l’intégrale des câbles américains], sur ''tsrinfo.ch'', le 2 septembre 2011, 19:42.</ref>.
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|{{date-|24 avril 2013}}
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* La condamnation de la société [[Valitor]] est confirmée par la [[Cour suprême d'Islande]], avec astreinte à une amende périodique si le service n’est pas restauré dans les quinze jours. Valitor, en tant que filiale locale du groupe de carte bancaire ''[[VISA International Service Association|Visa International]]'', avait cessé d’assurer les transactions financières de WikiLeaks en {{date-|décembre 2010}}<ref name="valitor">{{fr}} {{Lien web|langue=fr|auteur=Yves Eudes|url=httphttps://pastresnet.blogwww.lemonde.fr/pixels/article/2013/04/26/une-petite-victoire-pour-wikileaks/wikileaks_6002011_4408996.html|titre=Une petite victoire pour WikiLeaks|sitepériodique=pastresnet.blog.lemonde.fr[[Le Monde]]|date=26 avril 2013}}.</ref>. Plus aucun recours n'est possible pour ''Valitor''<ref>
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|{{en}} {{Lien web|url=http://rt.com/news/wikileaks-visa-iceland-valitordate-346|titre=WikiLeaks4 gagneoctobre contre Visa|site=RT.com|date=24 avril 20132016}}</ref>.
|WikiLeaks fête ses 10 ans. Retranché à Londres dans l’ambassade de l’équateur, le fondateur Julian Assange fait une sortie sur la place publique devant des centaines de journalistes afin de s’expliquer et répondre aux nombreuses questions et allégations dirigés vers lui. Il s’expose volontairement aux [[médias de masse]] agissant comme un quatrième pouvoir. Après 10 ans, le fondateur initial de WikiLeaks défend toujours ses convictions de la même manière, malgré les accusations qui sont portées contre lui et l’organisation. Se définissant comme un média indépendant, après dix ans d’existence, l’une des critiques qui revient le plus souvent est celle que l’organisation de WikiLeaks n’est pas différente des autres en étant aussi dépendante du gouvernement que n’importe quelle autre organisation médiatique<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=Toujours controversé, WikiLeaks fête ses 10 ans|url=https://www.lepoint.fr/monde/toujours-controverse-wikileaks-fete-ses-10-ans-04-10-2016-2073333_24.php|périodique=[[Le Point]]|date=4 octobre 2016}}.</ref>.
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|{{date-|23 mai 2019}}
|Les États-Unis accusent Julian Assange d’espionnage en raison de révélations de documents confidentiels des États-Unis en 2010. Le fondateur de WikiLeaks fait donc face à 17 chefs d’accusations, créant une énorme controverse dans le milieu journalistique en raison du non-respect du premier amendement américain quant à la liberté de presse<ref>{{Lien web|langue=francais|auteur1=Martin Untersinger|titre=Les États-Unis décident d’inculper Julian Assange pour espionnage|url=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/24/la-justice-americaine-poursuit-assange-en-vertu-des-lois-sur-l-espionnage_5466255_4408996.html|site=lemonde.fr|périodique=|date=24 mai 2019|consulté le=}}</ref>
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=== Poursuites judiciairesÉtats-Unis ===
{{Article connexe|Julian Assange|Chelsea Manning}}
Plusieurs pays et organismes ont intenté ou envisagent des poursuites judiciaires<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Constance Jamet|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/29/01003-20101129ARTFIG00633-poursuivre-wikileaks-une-tache-qui-s-annonce-ardue.php|titre=Poursuivre WikiLeaks, une tâche qui s'annonce ardue|site=Le Figaro.fr|date=30 novembre 2010}}</ref>.
Au début de l'année [[2008]], la banque suisse [[Julius Bär]] a intenté une action en justice contre ''wikileaks.org'', qui publiait des documents portant sur une affaire de blanchiment aux [[îles Caïmans]] l'impliquant. Devant une [[Tribunal|cour de justice]] de [[Californie]], la banque a obtenu en [[février 2008]] que la société californienne Dynadot efface l'adresse ''wikileaks.org'' de ses registres [[Domain Name System|DNS]]. Techniquement, ceux-ci font le lien entre le nom de domaine ''wikileaks.org'' et l'adresse IP du serveur qui héberge le site. Le contenu du site n'avait donc pas été effacé et restait (et reste) accessible ''via'' cette adresse<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.letemps.ch/Page/Uuid/cc21da38-aa02-11dd-bf59-ad3d6140ad87/Julius_B%C3%A4r_fait_fermer_un_site_internet_am%C3%A9ricain|auteur=François Pilet|titre=Julius Bär fait fermer un site internet américain|date=20 février 2008}}</ref>. Le {{date|1|mars|2008}}, le juge fédéral White est revenu sur sa décision et a autorisé non seulement l'opérateur à réactiver l'adresse, mais aussi WikiLeaks à maintenir disponibles les documents publiés sur la banque Julius Bär<ref>{{en}} [http://www.wikileaks.org/wiki/Wikileaks_victorious_over_Bank_Julius_Baer Wikileaks victorious over Bank Julius Baer - Wikileaks]</ref>.
 
Le {{date|14|décembre|2010}}, la juge Theresa Buchanan de la [[Tribunal|cour de justice]] de [[Virginie (États-Unis)|Virginie]], agissant pour le gouvernement Obama, a enjoint à [[Twitter]] de lui fournir des renseignements sur [[Julian Assange]] et trois autres personnes réputées proches de WikiLeaks : [[Birgitta Jónsdóttir]], parlementaire islandaise, Jacob Appelbaum, chercheur américain en informatique et [[Rop Gonggrijp]], collaborateur hollandais de WikiLeaks<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20110216.OBS8130/wikileaks-polemique-autour-de-l-injonction-des-usa-a-twitter.html tempsreel.nouvelobs.com] : WikiLeaks - polémique autour de l'injonction des États-Unis à Twitter.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.clubic.com/internet/actualite-389648-twitter-somme-donner-informations-wikileaks.html www.clubic.com/] : Twitter, contraint de donner ses informations sur Wikileaks.</ref>{{,}}<ref>{{en}}{{pdf}} [http://www.salon.com/news/opinion/glenn_greenwald/2011/01/07/twitter/subpoena.pdf Fac-similé de l'injonction de la Cour de Virginie à l'encontre de Twitter] sur ''www.salon.com''.</ref>.
Ces poursuites font suite aux premières réactions internationales d'opposition à WikiLeaks (cf. ''supra''). Selon les lois en vigueur dans les différents pays, ces poursuites sont dirigées, alternativement, vers le site lui-même (voire sa rédaction) et, plus électivement, à l'adresse individualisée de son porte-parole : [[Julian Assange]].
 
==== États-UnisFrance ====
Le {{date-|3|décembre|2010}}, alors que WikiLeaks (qui était hébergé jusqu'au {{1er|décembre}} par [[Amazon (entreprise)|Amazon]] à [[Seattle]]) a transféré une partie de son site chez [[OVH]] (hébergeur à Roubaix), le [[Ministre chargé du Numérique|ministre chargé de l'Économie numérique]] [[Éric Besson]] veut requérir l’interdiction d’héberger le site de WikiLeaks en France, arguant — entre autres motifs pluriels — de la violation du « secret des relations diplomatiques » et de la mise en danger « des personnes protégées par le secret diplomatique »<ref name="Eric Besson">{{fr}} [https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/03/eric-besson-demande-que-le-site-wikileaks-ne-soit-plus-heberge-en-france_1448661_651865.html#ens_id=1446739 www.lemonde.fr] : ''[[Le Monde]]'' (dépêche [[Agence France-Presse|AFP]]) - Éric Besson demande que le site WikiLeaks ne soit plus hébergé en France, {{date|3|décembre|2010}}.</ref>{{,}}<ref name="lepost">{{fr}}{{pdf}} [http://www.lepost.fr/medias/www/1.0.415/pdf/besson.wikileaks.lepost.fr.pdf Courrier d'Éric Besson], adressé au vice-président du [[CGIET]], sur ''Le Post''.</ref>{{,}}<ref name="expansion">{{fr}} Raphaële Karayan, [http://www.lexpansion.com/high-tech/la-france-peut-elle-vraiment-expulser-wikileaks_244215.html « La France peut-elle vraiment expulser WikiLeaks ? »], ''[[L'Expansion]]'', {{date|3|décembre|2010}}.</ref>. Face à cette demande, OVH — firme qui, en France, loue des serveurs dédiés à l'hébergement (partiel) de WikiLeaks — a saisi la justice, afin qu’elle se prononce plus clairement sur la légalité de ce site, quant à son implantation sur le territoire français<ref>{{fr}} [http://blog.lesoir.be/wikileaks/2010/12/03/lhebergeur-francais-de-wikileaks-saisi-la-justice/#more-434 « L'hébergeur français de Wikileaks saisit la justice »], sur ''[[Le Soir]]'', le {{date|3|décembre|2010}}.</ref>.
Au début de l'année [[2008]], la banque suisse [[Julius Bär]] a intenté une action en justice contre ''WikiLeaks.org'', qui publiait des documents portant sur une affaire de blanchiment aux [[îles Cayman]] l'impliquant. Devant une [[Tribunal|cour de justice]] de [[Californie]], la banque a obtenu en [[février 2008]] que la société californienne Dynadot efface l'adresse WikiLeaks.org de ses registres [[Domain Name System|DNS]]. Techniquement, ceux-ci font le lien entre le nom de domaine ''WikiLeaks.org'' et l'adresse IP du serveur qui héberge le site. Le contenu du site n'avait donc pas été effacé et restait (et reste) accessible ''via'' cette adresse<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.letemps.ch/Page/Uuid/cc21da38-aa02-11dd-bf59-ad3d6140ad87/Julius_B%C3%A4r_fait_fermer_un_site_internet_am%C3%A9ricain|auteur=François Pilet|titre=Julius Bär fait fermer un site internet américain|date=20 février 2008}}</ref>. Le {{date|1|mars|2008}}, le juge fédéral Judge White est revenu sur sa décision et a autorisé non seulement l'opérateur à réactiver l'adresse, mais aussi WikiLeaks à maintenir disponibles les documents publiés sur la banque Julius Bär<ref>{{en}} [http://www.wikileaks.org/wiki/Wikileaks_victorious_over_Bank_Julius_Baer Wikileaks victorious over Bank Julius Baer - Wikileaks]</ref>.
 
Le {{date-|6|décembre|2010}}, la justice française, se basant sur la loi du {{date-|21 juin 2004}} relative à la confiance dans l'économie numérique (LCEN), estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire est nécessaire<ref>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/06/la-justice-francaise-n-interdit-pas-a-ovh-d-heberger-wikileaks_1449850_1446239.html|site=lemonde.fr|titre=La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks|date=6 décembre 2010}}</ref>. Ce rejet autorise implicitement l'hébergement de WikiLeaks en France, mais il ne s'agit que d'une victoire temporaire pour l'association : cette situation ne tiendra qu'en l'absence d'une action en justice de la part d'une personne ayant un intérêt à agir<ref>{{fr}} [http://lecercle.lesechos.fr/node/33193 lecercle.lesechos.fr] : Si Wikileaks diffusait des documents diplomatiques français...</ref>. Le {{date|21|décembre|2010}}, Éric Besson indique que la décision d'interdire l'hébergement de WikiLeaks en France revient au [[Premier ministre français|Premier ministre]] [[François Fillon]], sur la base du rapport, encore confidentiel, rédigé par le [[CGIET]]<ref>{{fr}} [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j7NkvFqnuKLQOKOjLm3rvVCnX3Lw?docId=CNG.0d3d0903b552ece4a027a57a06f63134.1a1 www.google.com/hostednews] : WikiLeaks - interdire l'hébergement en France revient à Fillon (dépêche AFP du 21 décembre 2010, consultée le 21 décembre 2010).</ref>.
Le {{date|14|décembre|2010}}, la juge Theresa Buchanan de la [[Tribunal|cour de justice]] de [[Virginie (États-Unis)|Virginie]], agissant pour le gouvernement Obama, a enjoint à [[Twitter]] de lui fournir des renseignements sur ''Julian Assange'' et trois autres personnes réputées proches de ''WikiLeaks'' : ''[[Birgitta Jónsdóttir]]'', parlementaire islandaise, Jacob Appelbaum, chercheur américain en informatique et [[Rop Gonggrijp]], collaborateur hollandais de ''WikiLeaks''<ref>{{fr}} [http://www.minutebuzz.com/2011/02/16/le-gouvernement-obama-ordonne-a-twitter-de-divulguer-des-informations-concernant-wikileaks/ www.minutebuzz.com] : Le gouvernement Obama ordonne à Twitter de divulguer des informations concernant WikiLeaks</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20110216.OBS8130/wikileaks-polemique-autour-de-l-injonction-des-usa-a-twitter.html tempsreel.nouvelobs.com] : WikiLeaks - polémique autour de l'injonction des USA à Twitter.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.clubic.com/internet/actualite-389648-twitter-somme-donner-informations-wikileaks.html www.clubic.com/] : Twitter, contraint de donner ses informations sur Wikileaks.</ref>{{,}}<ref>{{en}}{{pdf}}[http://www.salon.com/news/opinion/glenn_greenwald/2011/01/07/twitter/subpoena.pdf www.salon.com] : Fac-similé de l'injonction de la Cour de Virginie à l'encontre de Twitter.</ref>.
 
En {{date-|juillet 2015}}, l'organisation révèle que l'élite politique et économique française a fait l'objet d'un dense espionnage de la part des États-Unis.
==== France ====
Le {{date|3|décembre|2010}}, alors que Wikileaks (qui était hébergé jusqu'au {{1er}} décembre par [[Amazon.com|Amazon]] à [[Seattle]]) a transféré une partie de son site chez [[OVH]] (hébergeur à Roubaix), [[Éric Besson]] veut requérir l’interdiction d’héberger le site de ''WikiLeaks'' en France, arguant — entre autres motifs pluriels — de la violation du « secret des relations diplomatiques » et de la mise en danger « des personnes protégées par le secret diplomatique »<ref name="Eric Besson">{{fr}} [https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/03/eric-besson-demande-que-le-site-wikileaks-ne-soit-plus-heberge-en-france_1448661_651865.html#ens_id=1446739 www.lemonde.fr] : ''[[Le Monde]]'' (dépêche [[Agence France-Presse|AFP]]) - Éric Besson demande que le site WikiLeaks ne soit plus hébergé en France, {{date|3|décembre|2010}}.</ref>{{,}}<ref name="lepost">{{fr}}{{pdf}} [http://www.lepost.fr/medias/www/1.0.415/pdf/besson.wikileaks.lepost.fr.pdf Courrier d'Éric Besson], adressé au vice-président du [[CGIET]], ''Le Post''.</ref>{{,}}<ref name="expansion">{{fr}} Raphaële Karayan, [http://www.lexpansion.com/high-tech/la-france-peut-elle-vraiment-expulser-wikileaks_244215.html « La France peut-elle vraiment expulser WikiLeaks ? »], ''[[L'Expansion]]'', {{date|3|décembre|2010}}.</ref>. Face à cette demande, OVH — firme qui, en France, loue des serveurs dédiés à l'hébergement (partiel) de WikiLeaks — a saisi la justice, afin qu’elle se prononce plus clairement sur la légalité de ce site, quant à son implantation sur le territoire français<ref>{{fr}} [http://blog.lesoir.be/wikileaks/2010/12/03/lhebergeur-francais-de-wikileaks-saisi-la-justice/#more-434 « L'hébergeur français de Wikileaks saisit la justice »], ''[[Le Soir]]'', {{date|3|décembre|2010}}.</ref>.
 
=== Royaume-Uni ===
Le {{date|6|décembre|2010}}, la justice française, se basant sur la loi du 21 juin 2004 relative à la confiance dans l'économie numérique (LCEN), estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire est nécessaire<ref>{{fr}} {{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/06/la-justice-francaise-n-interdit-pas-a-ovh-d-heberger-wikileaks_1449850_1446239.html|site=lemonde.fr|titre=La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks|date=6 décembre 2010}}</ref>. Ce rejet autorise implicitement l'hébergement de WikiLeaks en France, mais il ne s'agit que d'une victoire temporaire pour l'association : cette situation ne tiendra qu'en l'absence d'une action en justice de la part d'une personne ayant un intérêt à agir<ref>{{fr}} [http://lecercle.lesechos.fr/node/33193 lecercle.lesechos.fr] : Si Wikileaks diffusait des documents diplomatiques français...</ref>. Le {{date|21|décembre|2010}}, Éric Besson indique que la décision d'interdire l'hébergement de ''WikiLeaks'' en France revient au [[Premier ministre français|Premier ministre]] [[François Fillon]], sur la base du rapport, encore confidentiel, rédigé par le [[CGIET]]<ref>{{fr}} [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j7NkvFqnuKLQOKOjLm3rvVCnX3Lw?docId=CNG.0d3d0903b552ece4a027a57a06f63134.1a1 www.google.com/hostednews] : WikiLeaks - interdire l'hébergement en France revient à Fillon (dépêche AFP du 21 décembre 2010, consultée le 21 décembre 2010).</ref>.
{{Article connexe|Julian Assange}}
[[Julian Assange|Julien Assange]], présent sur le sol britannique, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la Suède (''infra''), l'un de ses avocats déclare le {{date|6|décembre|2010}} que son mandant et lui-même se préparent à organiser une rencontre avec la police britannique<ref name="scotland yard">{{fr}} [https://reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6B523E20101206 fr.reuters.com] : [[Reuters]] - Le fondateur de Wikileaks va rencontrer la police britannique], {{date|6|décembre|2010}}</ref>{{,}}<ref name="TF1">{{fr}} [http://lci.tf1.fr/high-tech/2010-12/wikileaks-wanted-julian-assange-envisage-d-aller-voir-la-police-6177655.html lci.tf1.fr] : [[LCI]] - WikiLeaks : "wanted", Julian Assange envisage d'aller voir la police, {{date|6|décembre|2010}}</ref>. Dans cette rencontre prévue le lendemain, Julian Assange pouvait éventuellement négocier sa liberté provisoire, contre le versement préalable d'une caution, dont le montant se serait situé entre {{Unité|100000|£}} à {{Unité|200000|£}}<ref name="négociation">{{fr}} [http://lci.tf1.fr/filnews/monde/julian-assange-devrait-comparaitre-mardi-devant-la-justice-6177680.html lci.tf1.fr] : [[LCI]] - Julian Assange devrait comparaître mardi devant la justice britannique], {{Date|6|décembre|2010}}</ref>.
 
Le {{date|7|décembre|2010}}, Julian Assange se présente à la police britannique comme annoncé la veille ; il est gardé en détention, après que le juge ''Howard Riddle'' de la Cour de justice de Westminster eut rejeté sa demande de mise en liberté sous caution ; Assange doit rester en détention au moins jusqu'au {{date-|14 décembre 2010}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/07/01003-20101207ARTFIG00348-wikileaks-assange-bientot-devant-la-police-britannique.php|site=lefigaro.fr|date=8 décembre 2010|titre=WikiLeaks - Assange reste en prison jusqu'à mi-décembre}}</ref>. À Londres, le groupe baptisé « ''Justice pour Assange'' » a appelé à manifester devant le tribunal de Westminster<ref name=challengefractualitesmonde20101208 />. {{Date|14|décembre|2010}} : après l'avoir placé en détention provisoire depuis le {{date-|7 décembre 2010}} (à dessein allégué – entre autres motifs invoqués – d'assurer sa sécurité, face aux menaces dont il ferait l’objet), le juge Howard Riddle (du tribunal de [[Westminster]]) consent, finalement, à la libération anticipée de Julian Assange, sous condition subordonnée au versement d'une caution préalable<ref name="tsr2798048">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2798048-julian-assange-libere-sous-caution.html Julian Assange libérable, mais toujours enfermé] : ''tsrinfo.ch'' – article 2798048 – 14 décembre 2010 – mise à jour : 15 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="01net524510">{{fr}} [http://www.01net.com/editorial/524510/ Le fondateur de WikiLeaks libéré sous caution, mais encore en prison] : ''01net.com'' – article 524510 – 15 décembre 2010.</ref>.
En juillet 2015, l'organisation révèle que l'élite politique et économique française a fait l'objet d'un dense espionnage de la part des États-Unis.
 
Le [[Droit|Parquet]] britannique<ref group=note>, en sa qualité de représentant des intérêts de la justice suédoise</ref>, fait immédiatement appel de cette décision ; conséquence : Julian Assange reste potentiellement libérable, néanmoins, il doit demeurer en détention provisoire, jusqu'à ce que la [[Haute Cour de justice (Angleterre et Pays de Galles)|Haute Cour de justice]] ait statué<ref name="tsr2798048" />{{,}}<ref name="01net524510" />. {{Date|16|décembre|2010}} : la [[Haute Cour de justice (Angleterre et Pays de Galles)|Haute Cour]] de Londres valide la demande de liberté conditionnelle de Julian Assange<ref name="libération conditionnelle">{{fr}} [https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/16/liberte-conditionnelle-accordee-a-julian-assange_1454401_651865.html Liberté conditionnelle accordée à Julian Assange] : ''LeMonde.fr'', 16 décembre 2010</ref>{{,}}<ref name="libération sous caution, tsrinfo, 16 décembre 2010">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2803460-la-justice-britannique-libere-julian-assange-sous-caution.html Assange recouvre la liberté, mais conditionnelle] : ''tsrinfo.ch'', 16 décembre 2010</ref>. Assange reste en liberté surveillée, avec bracelet électronique, dans l'Est de l'Angleterre, en attendant un procès dont la date doit être annoncée vers le {{date-|11 janvier 2011}} et par lequel il risque l'extradition vers la [[Suède]].
==== Royaume-Uni ====
Julien Assange, présent sur le sol britannique, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par la Suède (''infra''), l'un de ses avocats déclare le {{date|6|décembre|2010}} que son mandant et lui-même se préparent à organiser une rencontre avec la police britannique<ref name="scotland yard">{{fr}} [http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6B523E20101206 fr.reuters.com] : [[Reuters]] - Le fondateur de Wikileaks va rencontrer la police britannique], {{date|6|décembre|2010}}</ref>{{,}}<ref name="TF1">{{fr}} [http://lci.tf1.fr/high-tech/2010-12/wikileaks-wanted-julian-assange-envisage-d-aller-voir-la-police-6177655.html lci.tf1.fr] : [[LCI]] - WikiLeaks : "wanted", Julian Assange envisage d'aller voir la police, {{date|6|décembre|2010}}</ref>. Dans cette rencontre prévue le lendemain, Julian Assange pouvait éventuellement négocier sa liberté provisoire, contre le versement préalable d'une caution, dont le montant se serait situé entre {{Unité|100000|£}} à {{Unité|200000|£}}<ref name="négociation">{{fr}} [http://lci.tf1.fr/filnews/monde/julian-assange-devrait-comparaitre-mardi-devant-la-justice-6177680.html lci.tf1.fr] : [[LCI]] - Julian Assange devrait comparaître mardi devant la justice britannique], {{Date|6|décembre|2010}}</ref>.
 
Le {{date|11|janvier|2011}}, après une courte audience de procédure, la date du {{date-|7 février 2011}} a été fixée pour l'audience plénière de deux jours qui doit statuer sur l'extradition d'Assange vers la Suède<ref>{{fr}} [https://www.20minutes.fr/ledirect/651046/monde-wikileaks-audience-julian-assange-concernant-possible-extradition-fixee-7-fevrier www.20minutes.fr] : WikiLeaks - l'audience de Julian Assange concernant sa possible extradition fixée au 7 février.</ref> ; la liberté surveillée se poursuit au manoir de ''Ellingham Hall'' chez ''Vaughan Smith''<ref>{{en}} [http://smh.domain.com.au/photogallery/ellingham-hall-julian-assanges-bail-bolthole/20101216-18yuw.html?selectedImage=2 smh.domain.com.au] : Ellingham Hall, Julian Assange's bail bolt-hole.</ref>, avec pointage quotidien au poste de police de [[Beccles]]. {{Date|7|février|2011}} : la justice britannique commence à examiner la demande d'extradition de Julian Assange, formulée par la Suède, dans le cadre d'une enquête le visant, concernant une alléguée « agression sexuelle »<ref name="2e exament de la demande d'extradition – 20110207">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2942313-le-sort-de-julian-assange-se-joue-a-londres.html Le sort de Julian Assange se joue à Londres] : ''tsr.ch'' – 7 février 2011.</ref>. Cette audience a été prolongée jusqu'au {{date-|11 février}}, puis reportée au {{date-|24 février 2011}}<ref>{{fr}} [http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/02/11/016-assange-report-extradition.shtml www.radio-canada.ca] : L'audience sur l'extradition de Julian Assange reportée.</ref>. {{date|24|février|2011}} : le juge anglais Howard Riddle du tribunal londonien de Belmarsh, statuant sur la forme de la procédure, a prononcé la possible extradition de Julian Assange vers la Suède d'ici dix jours. Assange a indiqué qu'il ferait appel de ce jugement ; il dispose de sept jours pour interjeter officiellement appel devant la Haute cour de Londres<ref>{{fr}} [http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Julian-Assange-un-juge-britannique-donne-le-feu-vert-a-son-extradition-254559/ www.parismatch.com] : WikiLeaks - Assange pourra être extradé vers la Suède.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://lci.tf1.fr/monde/europe/assange-le-premier-pas-vers-l-extradition-6291754.html lci.tf1.fr] : Assange, premier pas vers l'extradition.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.leparisien.fr/wikileaks-tempete-sur-la-diplomatie-americaine/wikileaks-assange-peut-etre-extrade-vers-la-suede-24-02-2011-1329905.php www.leparisien.fr] : WikiLeaks - Assange peut être extradé vers la Suède.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.dna.fr/fr/a-la-une-web/info/4672195-Grande-Bretagne-Justice-Wikileaks-Assange-peut-etre-extrade-vers-la-Suede-va-faire-appel www.dna.fr] : Assange peut être extradé vers la Suède, va faire appel de cette décision.</ref>. L'appel est rejeté<ref name="freed on bail">{{en}} [https://www.bbc.co.uk/news/uk-12005930 Wikileaks founder Julian Assange freed on bail]</ref>, ainsi que celui deux ans plus tard devant la Cour Suprême du Royaume-Uni<ref>{{lien web |langue=en |titre=Assange loses extradition appeal |url=https://www.bbc.co.uk/news/uk-18260914 |site=bbc.co.uk |périodique=BBC News |date=30-05-2012 |consulté le=11-07-2020}}.</ref>. Julian Assange se réfugie alors à l'ambassade d'Équateur à Londres. En {{date-|février 2016}}, le [[Groupe de travail sur la détention arbitraire]] de l'ONU conclut cependant que Julian Assange est victime d’une détention arbitraire et doit retrouver sa liberté de mouvement<ref>[https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/05/julian-assange-a-ete-detenu-arbitrairement-par-la-suede-et-la-grande-bretagne-estime-l-onu_4859913_4408996.html Un groupe de travail de l’ONU estime que Julian Assange a été « détenu arbitrairement »] sur lemonde.fr (consulté le 5 février 2016]</ref>.
Le {{date|7|décembre|2010}}, Julian Assange se présente à la police britannique comme annoncé la veille ; il est gardé en détention, après que le juge ''Howard Riddle'' de la Cour de justice de Westminster eut rejeté sa demande de mise en liberté sous caution ; Assange doit rester en détention au moins jusqu'au 14 décembre 2010<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/07/01003-20101207ARTFIG00348-wikileaks-assange-bientot-devant-la-police-britannique.php|site=lefigaro.fr|date=8 décembre 2010|titre=WikiLeaks - Assange reste en prison jusqu'à mi-décembre}}</ref>. À Londres, le groupe baptisé « ''Justice pour Assange'' » a appelé à manifester devant le tribunal de Westminster<ref name=challengefractualitesmonde20101208 />. {{Date|14|décembre|2010}} : après l'avoir placé en détention provisoire depuis le 7 décembre 2010 (à dessein allégué – entre autres motifs invoqués – d'assurer sa sécurité, face aux menaces dont il ferait l’objet), le juge Howard Riddle (du tribunal de [[Westminster]]) consent, finalement, à la libération anticipée de Julian Assange, sous condition subordonnée au versement d'une caution préalable<ref name="tsr2798048">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2798048-julian-assange-libere-sous-caution.html Julian Assange libérable, mais toujours enfermé] : ''tsrinfo.ch'' – article 2798048 – 14 décembre 2010 – mise à jour : 15 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref name="01net524510">{{fr}} [http://www.01net.com/editorial/524510/ Le fondateur de WikiLeaks libéré sous caution, mais encore en prison] : ''01net.com'' – article 524510 – 15 décembre 2010.</ref>.
 
=== Suède ===
Le [[Droit|Parquet]] britannique<ref group=note>, en sa qualité de représentant des intérêts de la justice suédoise</ref>, fait immédiatement appel de cette décision ; conséquence : Julian Assange reste potentiellement libérable, néanmoins, il doit demeurer en détention provisoire, jusqu'à ce que la [[Haute Cour de justice (Angleterre et Pays de Galles)|Haute Cour de justice]] ait statué<ref name="tsr2798048" />{{,}}<ref name="01net524510" />. {{Date|16|décembre|2010}} : la [[Haute Cour de justice (Angleterre et Pays de Galles)|Haute Cour]] de Londres valide la demande de liberté conditionnelle de Julian Assange<ref name="libération conditionnelle">{{fr}} [https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/16/liberte-conditionnelle-accordee-a-julian-assange_1454401_651865.html Liberté conditionnelle accordée à Julian Assange] : ''LeMonde.fr'', 16 décembre 2010</ref>{{,}}<ref name="libération sous caution, tsrinfo, 16 décembre 2010">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2803460-la-justice-britannique-libere-julian-assange-sous-caution.html Assange recouvre la liberté, mais conditionnelle] : ''tsrinfo.ch'', 16 décembre 2010</ref>. Assange reste en liberté surveillée, avec bracelet électronique, dans l'Est de l'Angleterre, en attendant un procès dont la date doit être annoncée vers le 11 janvier 2011 et par lequel il risque l'extradition vers la [[Suède]].
{{Article connexe|Julian Assange}}
Depuis le {{date|30|novembre|2010}}, un [[mandat d'arrêt international]] a été émis spécifiquement à l'encontre de [[Julian Assange]], par l'entremise d'[[Interpol]]<ref name="mandat d'arrêt Interpol contre Julian Assange">{{en}} [http://www.interpol.int/public/data/wanted/notices/data/2010/86/2010_52486.asp Wanted ASSANGE, Julian Paul] : Publication online d'[[interpol]], faisant état d'un mandat d'arrêt international, émis à l'encontre de [[Julian Assange]] – 2 décembre 2010</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [https://www.courrierinternational.com/une/2010/12/01/assange-recherche-par-interpol Assange recherché par Interpol (''Courrier international'', {{1er}} décembre 2010)]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.cyberpresse.ca/international/201011/30/01-4347917-le-fondateur-de-wikileaks-recherche-par-interpol.php Le fondateur de WikiLeaks recherché par Interpol (Cyberpresse.ca, 30 novembre 2010)].</ref>, à la suite de plaintes pour délit de « sexe par surprise », improprement repris par des médias sous le vocable de [[viol]]<ref>{{fr}} [http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/19/01003-20101219ARTFIG00082-mlle-a-et-mlle-w-les-deux-accusatrices-de-julian-assange.php www.lefigaro.fr] : « Mlle A » et « Mlle W », les deux accusatrices de Julian Assange</ref>. Bien qu'aucun lien officiel avec les publications de WikiLeaks n'ait été établi, les déplacements internationaux et les autres activités de son porte-parole s'en retrouvent compliqués<ref name="WikiLeaks malmené de toutes parts" />. La sévérité de la justice suédoise et le zèle des autorités britanniques paraissent suspects aux yeux même de féministes. Des fuites de documents sur Internet concernant cette affaire ont été constatées par l'AFP le {{Date|4|février|2011}}<ref>{{sv}} [https://www.scribd.com/doc/48110314/Facsimile-from-Forsvarsadvokaterna-23-11-10Sokbar www.scribd.com]</ref>. Julien Assange n'a jamais été mis en examen et les accusations d'agression sexuelle sont prescrites en août 2015 mais à la demande de la justice suédoise qui n'a pas levé le mandat d'arrêt le visant<ref>[https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/04/tout-comprendre-a-l-affaire-julian-assange-avant-l-arbitrage-de-l-onu_4859432_4408996.html Tout comprendre à l’affaire Julian Assange] sur lemonde.fr (consulté le 5 6 février 2016)</ref>, les autorités britanniques maintiennent une position invariablement réaffirmée depuis 2012 de vouloir arrêter Julien Assange en vue de son extradition dès qu'il posera le pied dehors<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Assange peut-il s'échapper de son ambassade assiégée ?|url=https://www.lemonde.fr/europe/article/2012/08/20/assange-peut-il-s-echapper-de-son-ambassade-assiegee_1747710_3214.html|consulté le=24 août 2012|site=Le Monde|date=20 août 2012}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.latribune.fr/technos-medias/assange-est-pret-a-se-rendre-si-l-arbitrage-de-l-onu-lui-est-defavorable-548468.html Assange : la décision de l'ONU ne changera rien pour la police britannique] sur latribune.fr (consulté le 6 février 2016)</ref>. Ce dernier reste enfermé dans l'ambassade d'Équateur, disant craindre en fait une extradition déguisée vers les États-Unis où il est inculpé pour la divulgation de documents menaçant leur sécurité<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Délai de prescription : Julian Assange libéré d'une partie des accusations pour viols, mais pas tiré d'affaire|url = http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/6833-wikileaks-delai-prescription-julian-assange-libere.html|site = L'Obs|consulté le = 2015-12-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Report: WikiLeaks' founder Julian Assange indicted in U.S.|url = http://www.politico.com/blogs/under-the-radar/2012/02/report-wikileaks-founder-julian-assange-indicted-in-us-115779|site = POLITICO|consulté le = 2015-12-30}}</ref>.
 
=== Suisse ===
Le {{date|11|janvier|2011}}, après une courte audience de procédure, la date du 7 février 2011 a été fixée pour l'audience plénière de deux jours qui doit statuer sur l'extradition d'Assange vers la Suède<ref>{{fr}} [https://www.20minutes.fr/ledirect/651046/monde-wikileaks-audience-julian-assange-concernant-possible-extradition-fixee-7-fevrier www.20minutes.fr] : WikiLeaks - l'audience de Julian Assange concernant sa possible extradition fixée au 7 février.</ref> ; la liberté surveillée se poursuit au manoir de ''Ellingham Hall'' chez ''Vaughan Smith''<ref>{{en}} [http://smh.domain.com.au/photogallery/ellingham-hall-julian-assanges-bail-bolthole/20101216-18yuw.html?selectedImage=2 smh.domain.com.au] : Ellingham Hall, Julian Assange's bail bolt-hole.</ref>, avec pointage quotidien au poste de police de [[Beccles]]<ref>{{vid}}{{fr}} {{lien brisé|url=http://www.wat.tv/video/exclusif-l-interview-julian-3afxp_2i0u7_.html. |titre=www.wat.tv }} : Interview de Julian Assange.</ref>. {{Date|7|février|2011}} : la justice britannique commence à examiner la demande d'extradition de Julian Assange, formulée par la Suède, dans le cadre d'une enquête le visant, concernant une alléguée « agression sexuelle<ref name="2e exament de la demande d'extradition – 20110207">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/monde/2942313-le-sort-de-julian-assange-se-joue-a-londres.html Le sort de Julian Assange se joue à Londres] : ''tsr.ch'' – 7 février 2011.</ref> ». Cette audience a été prolongée jusqu'au 11 février, puis reportée au 24 février 2011<ref>{{fr}} [http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/02/11/016-assange-report-extradition.shtml www.radio-canada.ca] : L'audience sur l'extradition de Julian Assange reportée.</ref>. {{date|24|février|2011}} : le juge anglais Howard Riddle du tribunal londonien de Belmarsh, statuant sur la forme de la procédure, a prononcé la possible extradition de Julian Assange vers la Suède d'ici dix jours. Assange a indiqué qu'il ferait appel de ce jugement ; il dispose de sept jours pour interjeter officiellement appel devant la Haute cour de Londres<ref>{{fr}} [http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Julian-Assange-un-juge-britannique-donne-le-feu-vert-a-son-extradition-254559/ www.parismatch.com] : WikiLeaks - Assange pourra être extradé vers la Suède.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://lci.tf1.fr/monde/europe/assange-le-premier-pas-vers-l-extradition-6291754.html lci.tf1.fr] : Assange, premier pas vers l'extradition.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.leparisien.fr/wikileaks-tempete-sur-la-diplomatie-americaine/wikileaks-assange-peut-etre-extrade-vers-la-suede-24-02-2011-1329905.php www.leparisien.fr] : WikiLeaks - Assange peut être extradé vers la Suède.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.dna.fr/fr/a-la-une-web/info/4672195-Grande-Bretagne-Justice-Wikileaks-Assange-peut-etre-extrade-vers-la-Suede-va-faire-appel www.dna.fr] : Assange peut être extradé vers la Suède, va faire appel de cette décision.</ref>. L'appel est rejeté<ref name="freed on bail">{{en}} [https://www.bbc.co.uk/news/uk-12005930 Wikileaks founder Julian Assange freed on bail]</ref>, ainsi que celui deux ans plus tard devant la Cour Suprême du Royaume-Uni<ref>https://www.bbc.co.uk/news/uk-18260914</ref>. Julien Assange se réfugie alors à l'ambassade d'Équateur à Londres. En février 2016, le [[Groupe de travail sur la détention arbitraire]] de l'ONU conclut cependant que Julian Assange est victime d’une détention arbitraire et doit retrouver sa liberté de mouvement<ref>[https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/05/julian-assange-a-ete-detenu-arbitrairement-par-la-suede-et-la-grande-bretagne-estime-l-onu_4859913_4408996.html Un groupe de travail de l’ONU estime que Julian Assange a été « détenu arbitrairement »] sur lemonde.fr (consulté le 5 février 2016]</ref>.
{{Article connexe|Julian Assange}}
{{Date|19|décembre|2010}} : le [[Parti pirate international|Parti pirate]] suisse dépose une plainte pénale – auprès du Ministère public de la Confédération – contre [[PostFinance]] (organisme financier de [[La Poste (Suisse)|La Poste]]), invoquant une violation du [[secret bancaire|secret postal]] ayant présidé à la fermeture ostentatoirement publique du compte que [[Julian Assange]] avait ouvert dans cet établissement<ref name="plainte contre PostFinance">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/suisse/2808485-plainte-du-parti-pirate-contre-postfinance.html Plainte du Parti pirate contre PostFinance] : ''tsrinfo.ch'', 19 décembre 2010.</ref>.
 
==== SuèdeBibliographie ====
Depuis le {{date|30|novembre|2010}}, un [[mandat d'arrêt international]] a été émis spécifiquement à l'encontre de Julian Assange, par l'entremise d'[[Interpol]]<ref name="mandat d'arrêt Interpol contre Julian Assange">{{en}} [http://www.interpol.int/public/data/wanted/notices/data/2010/86/2010_52486.asp Wanted ASSANGE, Julian Paul] : Publication online d'[[interpol]], faisant état d'un mandat d'arrêt international, émis à l'encontre de [[Julian Assange]] – 2 décembre 2010</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [https://www.courrierinternational.com/une/2010/12/01/assange-recherche-par-interpol Assange recherché par Interpol (''Courrier international'', {{1er}} décembre 2010)]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.cyberpresse.ca/international/201011/30/01-4347917-le-fondateur-de-wikileaks-recherche-par-interpol.php Le fondateur de WikiLeaks recherché par Interpol (Cyberpresse.ca, 30 novembre 2010)].</ref>, à la suite de plaintes pour délit de « sexe par surprise<ref>{{fr}} [http://www.francesoir.fr/etranger/wikileaks-mata-hari-ou-victimes.75675 www.francesoir.fr] : WikiLeaks - Mata Hari ou victimes ?</ref> », improprement repris par des medias sous le vocable de [[viol]]<ref>{{fr}} [http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/19/01003-20101219ARTFIG00082-mlle-a-et-mlle-w-les-deux-accusatrices-de-julian-assange.php www.lefigaro.fr] : « Mlle A » et « Mlle W », les deux accusatrices de Julian Assange</ref>. Bien qu'aucun lien officiel avec les publications de Wikileaks n'ait été établi, les déplacements internationaux et les autres activités de son porte-parole s'en retrouvent compliqués<ref name="WikiLeaks malmené de toutes parts" />. La sévérité de la justice suédoise et le zèle des autorités britanniques paraissent suspects aux yeux même de féministes<ref>{{fr}} [http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/chroniques-articles-section/chroniques/841-wikileaks-et-le-viol-devient-grave www.lesnouvellesnews.fr] : ''WikiLeaks... et le viol devient grave'', par ''La rédaction'', le 22 décembre 2010 (visité le 22 décembre 2010).</ref>. Des fuites de documents sur Internet concernant cette affaire ont été constatées par l'AFP le {{Date|4|février|2011}}<ref>{{fr}} [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iTDp1EUEYqP0A2nEEJ5vNviDRiHg?docId=CNG.7dc922fd9dc0ec409108fafd487fcc59.511 www.google.com/hostednews/afp] : Accusations de viol : fuite de documents sur le dossier judiciaire d'Assange.</ref>{{,}}<ref>{{sv}} [https://www.scribd.com/doc/48110314/Facsimile-from-Forsvarsadvokaterna-23-11-10Sokbar www.scribd.com]</ref>. Julien Assange n'a jamais été mis en examen et les accusations d'agression sexuelle sont prescrites en août 2015 mais à la demande de la justice suédoise qui n'a pas levé le mandat d'arrêt le visant<ref>[https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/04/tout-comprendre-a-l-affaire-julian-assange-avant-l-arbitrage-de-l-onu_4859432_4408996.html Tout comprendre à l’affaire Julian Assange] sur lemonde.fr (consulté le 5 6 février 2016)</ref>, les autorités britanniques maintiennent une position invariablement réaffirmée depuis 2012 de vouloir arrêter Julien Assange en vue de son extradition dès qu'il posera le pied dehors<ref>{{article|langue=en|titre=Assange peut-il s'échapper de son ambassade assiégée ?|url=https://www.lemonde.fr/europe/article/2012/08/20/assange-peut-il-s-echapper-de-son-ambassade-assiegee_1747710_3214.html|consulté le=24 août 2012|journal=Le Monde|date=20 août 2012}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.latribune.fr/technos-medias/assange-est-pret-a-se-rendre-si-l-arbitrage-de-l-onu-lui-est-defavorable-548468.html Assange : la décision de l'ONU ne changera rien pour la police britannique] sur latribune.fr (consulté le 6 février 2016)</ref>. Ce dernier reste enfermé dans l'ambassade d'Équateur, disant craindre en fait une extradition déguisée vers les États-Unis où il est inculpé pour la divulgation de documents menaçant leur sécurité<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Délai de prescription : Julian Assange libéré d'une partie des accusations pour viols, mais pas tiré d'affaire|url = http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/6833-wikileaks-delai-prescription-julian-assange-libere.html|site = L'Obs|consulté le = 2015-12-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Report: WikiLeaks' founder Julian Assange indicted in U.S.|url = http://www.politico.com/blogs/under-the-radar/2012/02/report-wikileaks-founder-julian-assange-indicted-in-us-115779|site = POLITICO|consulté le = 2015-12-30}}</ref>.
 
==== SuisseÉtude ====
{{Date|19|décembre|2010}} : le [[Parti pirate international|Parti pirate]] suisse dépose une plainte pénale – auprès du Ministère public de la Confédération – contre [[PostFinance]] (organisme financier de [[La Poste (Suisse)|La Poste]]), invoquant une violation du [[secret bancaire|secret postal]] ayant présidé à la fermeture ostentatoirement publique du compte que Julian Assange avait ouvert dans cet établissement<ref name="plainte contre PostFinance">{{fr}} [http://www.tsr.ch/info/suisse/2808485-plainte-du-parti-pirate-contre-postfinance.html Plainte du Parti pirate contre PostFinance] : ''tsrinfo.ch'', 19 décembre 2010.</ref>.
 
* « [https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0740624X17301922 The spatial bonds of WikiLeaks] », Rodrigo Firmino, Lucas Melgaço, Dariusz Kloza, 2018<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Rodrigo |nom1=Firmino |prénom2=Lucas |nom2=Melgaço |prénom3=Dariusz |nom3=Kloza |titre=The spatial bonds of WikiLeaks |périodique=Government Information Quarterly |volume=35 |numéro=3 |date=2018-09-01 |issn=0740-624X |doi=10.1016/j.giq.2018.05.005 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0740624X17301922 |consulté le=2021-01-06 |pages=389–397 }}</ref>.
== Autres ==
Malgré les apparences induites par son nom, ''WikiLeaks'' n'est plus un [[wiki]]<ref name="old_wikileaks">{{en}} {{Lien archive|url=http://www.wikileaks.org/wiki/WikiLeaks|titre=Wikileaks|date=20080113120942}} ; « Wikileaks is a wiki. All our writers can edit it, including you » : {{Lien archive|url=http://www.wikileaks.org/wiki/Wikileaks:Writer's_Kit|titre=Writer's_Kit|date=20071211103352}}</ref>. De plus, ''WikiLeaks'' n'a pas de rapport éditorial ou organisationnel avec la [[Wikimedia Foundation]] et ses projets collaboratifs ([[Wikipédia]], etc.)<ref name="TT">{{article|langue=en|url=http://blogs.telegraph.co.uk/technology/shanerichmond/100005434/jimmy-wales-people-think-im-responsible-for-wikileaks/|titre=Jimmy Wales: people think I'm responsible for Wikileaks|nom=Richmond|prénom=Shane|date=11 août 2010|périodique=[[The Daily Telegraph]]|consulté le=2010-12-01}}.</ref>.
 
=== Livres ===
{{Section vide ou incomplète}}
 
=== Filmographie ===
 
==== Documentaire ====
 
* ''{{lien|lang=en|trad=The War You Don't See|fr=The War You Don't See|texte=The War You Don't See}},'' documentaire britannique de 2010 écrit, produit et réalisé par [[John Pilger]] avec Alan Lowery, qui met en cause les médias pour le rôle qu'ils ont joué dans les conflits en [[Irak]], en [[Afghanistan]] et en [[Israël]] / [[Territoires palestiniens occupés|Palestine]]. Il a été diffusé au [[Royaume-Uni]] et en [[Australie]]<ref>{{Article |langue=en-GB |prénom1=John |nom1=Pilger |prénom2=Source: |nom2=Molinare |titre=Video {{!}} Clips from John Pilger's The War You Don't See |périodique=The Guardian |date=2010-12-10 |issn=0261-3077 |lire en ligne=https://www.theguardian.com/media/video/2010/dec/10/john-pilger-war-you-don-t-see |consulté le=2020-02-20 }}</ref>.
* ''WikiLeaks : enquête sur un contre-pouvoir'', documentaire réalisé en 2010 par Luc Hermann et [[Paul Moreira]]. Coproduction [[LCP (chaîne de télévision)|LCP]] / Premières Lignes. 52 min.
* ''[[We Steal Secrets: The Story of WikiLeaks]]'', [[documentaire]] d'[[Alex Gibney]] (réal.), 2014.
* [[Risk (documentaire)|Risk]], documentaire réalisé par [[Laura Poitras]], sorti en 2016<ref>{{Article |langue=en-GB |prénom1=Simon |nom1=Hattenstone |titre=Laura Poitras on her WikiLeaks film Risk: ‘I knew Julian Assange was going to be furious’ |périodique=The Guardian |date=2017-06-29 |issn=0261-3077 |lire en ligne=https://www.theguardian.com/film/2017/jun/29/laura-poitras-wikileaks-film-risk-julian-assange |consulté le=2020-02-20 }}</ref>.
 
==== Fiction ====
 
* ''[[Le Cinquième Pouvoir]]'' (''The Fifth Estate''), réalisé par [[Bill Condon]] et sorti en [[2013 au cinéma|2013]] : film sur la fondation de WikiLeaks, la personnalité et les méthodes de [[Julian Assange]], son amitié et son conflit avec [[Daniel Domscheit-Berg]], dont le livre autobiographique a inspiré en partie le film. Julian Assange dénonce son caractère mensonger<ref>[https://www.nouvelobs.com/culture/20131011.AFP8355/wikileaks-le-cinquieme-pouvoir-le-film-qui-fait-bondir-assange.html Wikileaks : ''Le Cinquième Pouvoir'', le film qui fait bondir Assange], ''[[L'Obs]]''/[[Agence France-Presse|AFP]], 11 octobre 2013.</ref>.
 
== Organisations similaires ==
Il existe des alternatives à WikiLeaks, moins médiatiques, comme Secrecy News et [[Cryptome]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Cryptome, Secrecy News, des alternatives à WikiLeaks|url=https://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/01/cryptome-secrecy-news-des-alternatives-a-wikileaks_1447129_651865.html|site=Le Monde.fr|consulté le=2018-07-04}}</ref>.
 
''{{lien|lang=en|trad=DDoSecrets|fr=DDoSecrets|texte=DDoSecrets}}'' (''Distributed Denial of Secrets)''<ref>{{Article |langue=fr |titre=DDoSecrets, l’« anti-WikiLeaks » qui compile des documents confidentiels russes |périodique=Le Monde.fr |date=2019-01-29 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/29/ddosecrets-un-anti-wikileaks-qui-compile-de-nombreux-documents-voles_5416167_4408996.html |consulté le=2021-01-05 }}</ref>.
 
== Notes et références ==
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=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=2030}}
 
== Annexes ==
{{Autres projets |commons= Category:WikiLeaks |commons titre= WikiLeaks |wikiquote= WikiLeaks |wikinews= Catégorie:WikiLeaks |wikinews titre=WikiLeaks}}
 
{{catégorie principale}}
=== Filmographie ===
* ''WikiLeaks : enquête sur un contre-pouvoir'', documentaire réalisé en 2010 par Luc Hermann et [[Paul Moreira]]. Coproduction [[LCP (chaîne de télévision)|LCP]] / Premières Lignes. 52 min.
* ''[[Le Cinquième Pouvoir]] '': [[Drame (cinéma)|film dramatique]] [[Cinéma américain|américain]] réalisé par [[Bill Condon]] et sorti en [[2013 au cinéma|2013]]. 128 minutes.
 
=== Articles connexes ===
* [[Fuite d'information]]
* [[Julian Assange]]
*[[Fuite d'information]]
* [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par Wikileaks]]
*[[Lanceur d'alerte]]
*[[Chelsea Manning]]
*[[Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad]]
* [[Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks]]
*[[Afghan War Diary]]
*[[Vault 7]] ([[Central Intelligence Agency]])
*[[Kissinger cables]]
*[[Affaire des courriels d'Hillary Clinton]]
*[[Espionnage de l'Élysée par la NSA]]
*[[MacronLeaks]]
*[[Operation Payback]]
*[[Edward Snowden]]
* [[FOIA]]. Loi qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande, quelle que soit sa nationalité.
* [[Lanceur d'alerte]]
* {{lang|en|[[OpenLeaks]]}}
 
* [[Offshore Leaks]]
* [[Vatileaks]]
* [[SwissLeaks]], nom donné à la révélation par plusieurs médias dans le monde, en février 2015, d'un système international de fraude fiscale qui aurait été mis en place par la banque HSBC.
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* {{Officiel|en|http://www.wikileaks.org/}} <small>(voir aussi les autres URL dans l'infobox en haut de l'article - consultés le 5 décembre 2010)</small>
* {{en}} [http://wlcentral.org/ WikiLeaks Central, an endorsed unofficial WikiLeaks resource]
* {{en}} [http://waca.net.au/ WikiLeaks Australian Citizens Alliance]
* {{fr}} {{Lien web|url=http://wikileaksactu.wordpress.com/|titre=Wikileaks Actu, actualité francophone: traductions d'articles et de documents}}
* {{fr}} {{Lien web|auteur=Éric le Bourlout|url=http://www.01net.com/editorial/524146/qui-se-cache-derriere-wikileaks/|titre=Qui se cache derrière Wikileaks|site=01net.com|date=29 novembre 2010}}.
* {{en}} {{Lien web|url=http://www.guardian.co.uk/world/blog/2010/dec/03/julian-assange-wikileaks|titre=Réponses de Julian Assange aux questions du public|site=Guardian.co.uk|date=3 décembre 2010|consulté le=5 décembre 2010}}
* {{vid}}{{en}} {{Lien web|url=http://www.cbsnews.com/8301-504803_162-20029950-10391709.html?tag=contentMain;contentBody|titre=Interview de Julian Assange par CBSNews ''60 minutes'' (analyse et interview intégrale)|site=www.cbsnews.com|date=30 janvier 2011|consulté le 5 février 2011}}
* {{fr}} [http://www.look4leaks.net/wikileaks.php Look4leaks] – Moteur de recherche sur câbles de Wikileaks
* {{autorité}}
 
;Listes de miroirs
* {{en}} {{Lien web|url=http://wikileaks.ch/mirrors.html|titre=Liste officielle des sites miroirs de WikiLeaks|consulté le=4 janvier 2011}}
* {{en}} {{Lien web|url=http://wikileaks.info/|titre=Sites miroirs de WikiLeaks|consulté le=5 décembre 2010}}
* {{en}} {{Lien web|url=http://www.twitlonger.com/show/79s9r1|titre=Liste plus exhaustive des sites miroirs de WikiLeaks|consulté le=5 décembre 2010}} <small>(Source [[twitter]] : #imwikileaks)</small>
 
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[[Catégorie:WikiLeaks|*]]
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